Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • LA NEIGE SEME LA PAGAILLE ET BLOQUE COMPLETEMENT VANVES, MAIS PAS LE CONSEIL MUNICIPAL

    Vanves hier après-midi était entièrement bloqué par la neige. Sans pneus à clous ou des chaînes, il était pratiquement impossible de rouler, notamment sur les rues pentues. Les principaux axes et carrefours étaient complétement bloquès, les véhicules avançant à pas très lents lorsque c’était possible, comme place de l’Insurrecton ou place de Lattre de Tassigny où un caméraman  de France 3 peut être, venu en voisin, filmait la rue Antoine Fratacci où les véhicules étaient enchevetrés. Et personne ne s’aventurait dans la fameuse côté de la rue Victor Hugo. Aucun bus à l’horizon, la RATP ayant cessé de les faire circuler depuis pratiquement midi, la place du Général Leclerc étant resté toute l’après-midi et la soirée deserté par ces « 58 ». Même le libraire d’à côté n’avait pas reçu Le Monde. « C’est toujours comme cela lorsqu’il neige. Je l’aurais demain matin » constatait il fataliste.  La seule solution était de devenir piéton sur des trottoirs qui començaient à devenir glissant, mais avec encore de la poudreuse par endroits.  Les enfants s’amusaient bien sûr, à coup de boules neige, alors que certains automobilistes s’enguelaient. Ceux qui habitaient trop loin, en grande couronne, préféraient rester sur place à leur travail, comme ce garagiste empêché de rentrer dans l’Essonne, la RN 118 ayant été fermé, ou ce boulanger qui a dormi prés de son fournil, car les hôtels affichaient déjà complet en milieu d’après midi.

     

    Le maire Bernard Gauducheau avait été prévenu par la Préfecture des Hauts de Seine de chutes de neige très sévéres jusqu’au début de soirée, ce qui s’est révélé exact. D’ailleurs il confiait qu’il roule toujours en cette période de l’année avec des pneus neige pour ne pas rester bloqué et intervenir sur place lorsqu’il y a une urgence. Les grilles du parc Frédéric Pic et autres squares avaient été fermés dés 13H/14H, et la ville s’était habillé de blanc, certains quarriers et rues en dehors des grands axes  prenant cet air ouaté et silencieux qu’impose ce manteau blanc. Il parait qu’un niveau record de neige a été battu à Paris, et peut être à Vanves : 11 cm de neige enregistré par la station de Météo France à Paris Montsouris, dans le XIVéme. Un niveau record qui n'avait été dépassé qu'en 1987, selon Météo France. « Pour retrouver des quantités de neige comparables à cet endroit, il faut remonter à mars 2005 ou alors janvier 1987 où on en avait eu encore plus » indiquait on  à Météo France. Le record absolu enregistré à Paris Montsouris date du 2 mars 1946 lorsqu'il était tombé 40 cm en une journée.

     

    Pourtant l’activité continuait à Vanves. Notamment avec un Conseil Municipal qui commença avec un peu retard, le temps que le quorum soit atteint, certains élus ayant été retardé par 3H de bouchons ou un train en retard. Alors que d’autres étaient restés dans leur bureau à l’autre bout de Paris, après une vaine tentative de prendre la route. 400 km de bouchons en Ile de France. Bernard Gauducheau l’a ouvert vers 19H20 en excusant l’absence de Bernard Roche, maire ajoint qui a perdu sa mére, et surtout en saluant « le rôle de cette famille pour Vanves ». Pour une rare fois personne n’était présent dans le public de cette séance sur laquelle le Blog reviendra au cour de laquelle le Conseil Municipal a donné son avis sur les réseaux de métro prévus autour de Paris (Arc Express et Grand Huit) qui font l’objet d’un débat public.

  • « CEUX DU 13 » A VANVES SOUS L’ŒIL DE LA CAMERA

    La projection d’un documentaire réalisé par Jean-Luc Robert sur l’histoire de la cité Payret Dortail de la rue Chatillon prévu pour la fête des 80 ans de « ceux du 13 » qui n’avait pas pu avoir lieu en septembre 2009, se déroulera à 17H dimanche prochain, 12 Décembre à 17H dans le préau de l’école Larmeroux.

     

    Ce film a été inspiré du livre écrit par René Sedes en 1994, réactualisé en 2009 : « Ceux du 13 ». L’objectif était de raconter l’histoire de cette cité et de recueillir  le témoignage des plus anciens résidents, qui s’étaient installés dans les annnées 40,  faute d’avoir des renseignements par les archives, parce que ceux de l’Office Public d’HLM du Département de la Seine, ont été perdus ou détruits. Cité qui a accueilli des ateliers d’artistes (27), qui avait son cinéma,  durant  son âge d’or entre 1930 et 1939, la guerre ayant provoqué une véritable coupure, avec les prisonniers, les gens envoyés au STO, l’arrivée d’une nouvelle population, considérée comme étrangère, qui était victime des bombardements alliés sur les usines Renault, et que les anciens résidents dénommaients la « racaille ». « Mais ce fut une cité qui est resté calme à travers toutes ces années, à part quelques phénomènes de bandes et de drogue assez vite réglés, qui tient à la permanence de l’occupation. Les résidents se connaissent, sont là de pére en fils. Et la mixité sociale aux niveaux ethniques,  sociaux-professionnels et générationnels, a énormément joué, avec beaucoup de solidarité de paliers par immeuble » raconte René Sedes dans son livre. Enfin du point de vue technique, elle possédait quelques innovations : des séchoirs, un système de vide-ordure dénommé « garcher » actionné par un piston qui permettaient aux ordures de descendre par gravitation dans un récepteur où elles étaient brûlés. Le chauffage central était doublé par un chauffage dite à cheminée prussienne ( 2 par appartements recouverte de céramique) qui a fonctionné, heureusement, pendant la guerre, alors que le premier avait été arrêté. La salle de bains disposait d’une baignoire avec ballon accumulateur d’eau chaude… Le sol des piéces était constitué de béton d’argile facile à entretenir, les portes intérieurs étaient surmontés d’une vitre cathédrale etc… « On sentait une obsession de l’aération et de la lumière, à un point tel qu’il n’y avait pas de portes dans les immeubles, simplement une ouverture, de même sur les paliers, créant un courant d’air permanent, ce qui provoquait des congéres, lorsqu’il neigeait.  Mais pour des gens qui venaient du bas de Vanves, et devait aller chercher l’eau au puit et allait faire leurs besoins dans les dinettes au fond du jardin, c’était extraordinaire ! Ils tournaient en rond et se disaient « mais qu’est-ce que c’est ce confort ! ».

     

    Cette cité a traversé les années avec les réhabilitations réalisées dans les années 90 avec la suppression du système « garcher », des accumulateurs d’eau chaude, avec la baignoire sabot, la réfection des pièces vides, de l’électricité, de l’alimentation en gaz et en eau, avec un ravalement et des réfections de maçonnerie. Sans toucher à l’aspect général de cette cité qui est le même qu’en 1929, sans fissure « car réalisé avec des parpaings de machefers qui n’isolent pas beaucoup du bruit, mais assez bien au niveau thermique. Les portes intérieures en chênes massifs ont été conservées. On a ajouté des portes de sécurité métallique, un système interphone pour les entrées d’immeubles. Maisle dernier ravalement a suscité une bataille car il était prévu de peindre en jaune paille à la stupéfaction des résidents. Or, les couleurs choisies par Payret-Dortail  étaient un camalleu d’ocre jaune, rouge, de carmen, de blanc et de gris. Même les cheminées, peintes en blanc, un peu en forme de palmier, faisaient partie du décor. Les artistes ont réagi, rencontré le maire pour garder la couleur initiale et ont obtenu gain de cause » raconte t-il. C’est avec tout ce passé, cette histoire que les vanvéens ont rendez-vous dimanche prochain à travers des images, des photos, des témoignages.

  • AU FIL DES JOURS, L’ACTUALITE DE VANVES : GRIMACES DES CYCLISTES ET SOURIRES DE NOEL

    ZONE 30 : IL FAUT DU TEMPS…POUR LES CYCLISTES  !

    Généralement à chaque réunion publique à Vanves comme ailleurs, les participants sont à peu prés sûr d’assister à un débat entre les cyclistes et les piétons ou les autmobilistes si l’un d’entre eux vient à poser une question sur ces deux roues qui ne respectent pas les feux tricolores ou les trottoirs, et les exemples abondent, ou si les automobilistes s’étonnent que la circulation en double sens des cyclistes dans les zones 30 soit la régle surtout s’ils roulent dans une rue en sens unique. Cette nouveauté instituée par un décret en 2008 est diversement appliquée et ressentie par les maires…et les habitants qui sont très partagés... sachant que les collectivités locales avaient deux ans pour se mettre en conformité, c'est-à-dire en Juillet 2010. Et c’est le cas à Vanves depuis l’institution de zones 30 et 20 (dites de rencontres) dans la ville. Il faut savoir que toutes les rues passées en zone 30 sont devenues des doubles sens cyclables sauf les rues Louis Dardenne, et Victor Hugo car trop dangereux et trop étroit, en tous les cas dans leur partie très pentue. Heureusement, car les cyclistes qui montent la rue Victor Hugo en danseuse sont un danger public pour les automobilistes qu’ils ralentissent. Alors si en plus, ces derniers devaient prendre en compte ceux qui descendent à toute allure, ce serait la bérézina.  Heureusement, pour ceux qui ne sont pas des adeptes du vélo, il est prévu plusieurs choses à l’entrée de ces zones 30 : Des panneaux de signalisation et des aménagements de voirie, c'est-à-dire un plateau surelevé, avec un pavage « zone 30 » à chaque entrée, en résine, imitant le granit, donc pas glissant en cas de pluie, parait il. Mais voilà, ce n’est pas encore le cas, car l’interco (GPSO) doit budgeter tous ces travaux pour 2011, après avoir réalisé une étude, en cours de finition, sur tous les aménagements, le marquage, la matérialisation des voies.  

     

    SOURIRES DE NOEL

    Après avoir parlé hier de l’initiative de Voisins solidaire pour Noël, nous continuons aujourd’hui en parlant d’une autre initiative « Sourire de Noël » généré par l’Institut des Hauts de Seine pour lutter contre la solitude des personnes âgées, handicapées, des enfants malades et des familles en situation de précarité dans le département. L’ensemble  des CCAS, des maisons de retraites, des instituts médico-pédagogiques, des écoles, des centres de loisirs dont ceux de Vanves participent à cette opération. Et leurs bénéficiaires devraient pouvoir assister à un grand spectacle sur glace « Circus on Ice » du cirque d’hiver Bouglione sous un grand chapiteau installé au parc départemental de Nanterre, ou bénficier de colis de Noël.

     

    L’AMAP AU MARCHE

    Alors que la distribution des produits provenant d’un maraîcher francilien s’effectuait régulièrement sur le parking de la paroisse St François, la Mairie de Vanves a accepté de mettre à la disposition de l’AMAP (Association de maintien de l’agriculture Paysanne) un lieu plus approprié en ces temps hivernaux (et neigeux comme hier) c'est-à-dire un coin du marché avec électricitré parait il.