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  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : PROMPT, NEIGEUX ET DEBATTU

     

    Nous revenons sur le Conseil Municipal du 8 Décembbre 2010, fête des Lumières à Lyon, mais surtout fête de la Neige en Ile de France. Les 11 à 18 cm de neige tombés depuis midi ont empêché certains élus d’être présents à cette réunion où étaient insrits 37 délibérations. Elle s’est malgré tout tenue en débutant avec un peu de retard, le quorum n’étant pas atteint à 19H. Comme nous l’avons écrit, Bernard Gaudcheau l’a ouvert vers 19H20 en excusant l’absence de Bernard Roche, maire ajoint qui a perdu sa mére, et surtout en saluant « le rôle de cette famille pour Vanves ». Pour une rare fois personne n’était présent dans le public durant cette séance du Conseil Municipal qui a donné son avis sur les réseaux de métro prévus autour de Paris (Arc Express et Grand Huit) qui font l’objet d’un débat public.

     

    PERSONNEL COMMUNAL : Guy Janvier s’est étonné de l’augmentation des charges de personnel (403 500 €)  à cause d’imprévus (remplacements, service minimum d’acccueil lors des journées de gréve, grippe A…) dans le cadre de l’examen de la décision modificative budgétaire selon Bernard Gauducheau qui a promis de transmettre les raisons de cette hause. « Mais vous ne transmettez rien. J’aurais aimé que vous soyez en mesure de dire à quoi cela correspond » a demandé Guy Janvier. « Je répond toujours par mail et par écrit » a répliqué le maire. Mais les élus socialistes et communistes ont voté contre « par principe, parce que c’est la traduction budgétaire que l’on ne défend pas » a expliqué Guy Janvier alors qu’Isabelle Debré s’étonnaitt d’un vote différent intervenu en commission.

     

    GPSO : Vanves aura droit à 3 144 467 € de compensation de la Communauté Urnaine de Grand Paris Seine Ouest, pour les compétences transférées (espaces verts, stationnement, transport scolaire, enseignement de la musique, de la dansen, d’art dramatique et politique de la ville). « Ce chiffre est proche de celui indiqué dans le budget primitif » reconnaissait Guy Janvier qui a demandé une évaluation pour la commune de Vanves de ce qu’elle a gagnée en adhérant à GPSO. « Pour comparer nous avons une prestation plus élevée et de meilleure qualité » a répondu le maire. « On aurait pu penser que cela se traduise par une baisse de la fiscalité » a répliqué le conseiller général. « Mais on a 3 à 4% de plus en taxe professionnelle »  a répondu le maire. Un peu plus tard le Conseil municipakl a adhéré au groupement de commandes réunissant plusieurs villes de GPSO en vue de la passation d’un marché relatif aux aires de jeux situés dabns les écoles, parcs, jardins, squares. « C’est intéressant ! » a noté Guy Janvier qui a demandé l’introduction de clauses sociales dans ses marchés et une évaluation des transferts de compétences effectués vis à vis de GPSO.

     

    CABOURG : 7 avenants au marché passé en Juin 2009 ont été voté par le conseil municipal qui représentent 321 000 € d’augmentation (2,62%) sur le prix initial (12 232 127 €). Ainsi des prestations supplémentaires ont pu être prévu : mise en place d’un anti-graffiti sur les façades, d’un arrossage automatique dans les espaces verts, d’un contrôle d’accès par badge pour les bâtiments, de mâts d’éclairage publics conforme à la charte GPSO, réalisation d’un bassin de rétention pour conformité au rejet à l’égoût, modifications de cloisons, mise en place de tableaux muraux des salles de classes pour polyvision, équipement pour cuisine pédagogique…  « Est-ce que cela contribure au verdissement de l’opération ? » a demandé Claire Papy (Verts) en parlant, au grand étonnement de ceux qui suivent ce dossier, de terrasse végétalisées, de fenêtres isolantes… « C’est prévu » lui a simplement répondu Bernard Gauducheau qui a informé le conseil municipal que ce jour là, les enseignants et les parents d’éléves du groupe scolaire du Dentre avaient eu la possibilité dfe visiter le chantier sous la neige qui commençait à tomber en fin de matinée. « On a pris un peu de retard à cause des intempéries de ces derniers jours ».

     

    VOISINS SOLIDAIRES : La ville a adhéeé à l’association « Voisins Solidaires » afin de favoriser le développement des relations de voisinages, des petits services et de l’entraide entre voisins. Elle devrait se traduire par une opération durant les fêtes, « Noël Solidaire » qui sera présenté aux Vanvéens le 20 décembre prochain à Panopée.

     

    A SUIVRE….

  • CANTONALES ET ANNIVERSAIRE AU PS DE VANVES

    « Le 82 fête son anniversaire » aujourd’hui à partir de 16H. Le PS de Vanves s’est installé depuis plus d’un an au 82 de la rue Sadi Carnot qui a connu moultes réunions internes, permanence et réunions des élus municipaux et du Conseiller général Guy Janvier, et votation interne dont les dernières pour désigner les candidats aux cantonales et aux sénatoriales. Fabian Estellano, secrétaire de section, a organisé une petite fête qui commencera par un dialogue et une rencontre avec les élus socialistes à 16H et se poursuivra par un apéritif à 18H30. Il sera sûrement beaucoup question des élections cantonales de Mars 2011 qui occupent beaucoup les esprits.

     

    Occasion de revenir sur le livre de Guy Janvier « itinéraire d’un socialiste en Sarkozie » dans lequel il consacre le chapitre 5 au « département le plus riche et le plus inégalitaire de France ».

     

     

    Occasion dans la première partie de revenir sur son élection le 28 Mars 2004 avec 555 voix. « Quatre fois le chiffre porte-bonheur ! Il y avait de quoi faire la fête… J’avais battu celui qui m’avait pris la mairie trois ans plus tôt. C’était une belle revanche ! Et la preuve que les vanvéens gardaient un bon souvenir de mon mandat de Maire ». Et d’expliquer qu’il a apprit de Gaston Defferre « le porte à porte qui est un exercice bien conu de tous ceux qui font de la politique à l’ancienne…Il disait que les élections « se gagnent par les hauts » sous entendu, « les hauts d’immeubles ». Il fallait grimper jusqu’au dernier étage et redescendre ensuite, palier par palier, appartement, frapper à chaquie porte et discuter, tenter de convaincre, remercier…surtout ne pas entrer, car c’était une perte de temps…L’exercice avait ses inconvénients : on risquait de déranger ; mais aussi ses avantages : on rencontrait toutes sortes de gens, des pour et des contre, et la discussion était rarement inintéressante »… « Je suis en tous les cas persuadé que mon élection à l’arrahé (98 voix d’avance) est dûe, pour beaucoup à ce formidable « peignage » de la ville  avec mes camarades du PS et les amis non encartés… ».   Et c’est ce qu’il a fait lors des Municipales de Mars 2008, mais sans que cela lui réussisse cette fois là.

    Puis de dresser un portrait de Nicolas Sarkozy - « Pendant 3 ans, j’ai vu comment il fonctionnait. Inquiétant ! » - en racontant sa première rencontre avec ses 5 collégues : « Je garde un souvenir étrange de cette première rencontre avec celui qui allait devenir le président de la République. Un homme petit, mal fagoté dans un costume de velours côtelé marron, se voulant afable »… « Il savait, pour bien connaître ce département dont il est l’élu depuis bientôt 30 ans, qu’il fallait, s’il voulait avoir la paix, ne rien  changer à son fonctionnement ». Et en critiquant la méthode : « ce sont les mêmes ficelles qu’il utilise aujourd’hui au sommet de l’Etat : quelques discours frappés du sceau du bon sens et un décalage complet avec les actes…Vu sa côte de popularité aujourd’hui, les français semblent enfin avoir compris ». Jean Sarkozy qui a presque l’âge de ses fils ne vaut pas mieux à ses yeux, surtout après l’affaire de l’EPAD : « Totalement inexpérimenté, ce qui était normal, d’un anticommuniste primaire affligeant, ce qui l’était moins, et trop siuvent cornaqué par sa marraine Isabelle Balkany »

     

    Dans une seconde partie, rappelant qu’il s’est spécialisé dans les interventions portant sur les questions budgétaires et les problémes sociaux, il essaie de démontrer que « notre département est un des plus riches et des plus inégalitaires de France » en le comparant à d’autres. « Notre département dépense 56,8% de son budget de fonctionnement en dépense de solidarité. C’eest inférieur de trois points à la moyenne nationale qui se situe à 60,2% ». Il constate que si les dépenses de fonctionnement ont augmenté de plus de 18% entre 2005 et 2008, celles de l’action sociale (hors RMI) ne progressent que de 15,8%, celles de la prévention médico-sociale de 11,7% et  celles du RMI seulement de 4%  « alors que ces dépenses devraient aider ceux de nos concitoyens les plus touchés par la crisee ». Et de dénoncer les carences : difficulté à se faire une idée juste du « taux de pénétration » des services de PMI dans les populations qui en ont le plus besoin, l’absence d’un outil d’information sur la situation des enfants en danger et d’un schéma en faveur de l’enfance handicapée, un fonctionnement de la Maison Départementa du Handicap pas satisfaisant, l’insuffisance de l’aide départementale aux communes pour assurrer le diagnostic, l’orientation et l’accompagnement des personnes très agées souvent dépendantes etc…Et de dénoncer « le scandale que constitue l’absence totale de mesure d’évaluation des actions menées » malgré ses multiples demandes ». Dans une troisiéme partie, « Faites ce que je dis, pas ce que je fais », il dépeint dans plusieurs domaines ce qu’a dit et ce qu’a fait Nicolas Sarkozy dans le département : Education, handicap, développement durable, démocratie, Insertion des Rmistes, cimul des mandats, logement…Et de constater finalement que « sur le terrain, dans nos villes et dans nos quartiers, les inégalités, au lieu de se réduiren s’accroissent, et que le fossé ne cesse de s’agranduir entre celles et ceux qui subissent la crise de plein fouet et les autres. C’est le maintien de la cohésion sociale qui est en jeu, dans notre dépatement, comme dans notre pays ainsi que le montre le dernier rapport de l’observatoire des zones urbaines sensibles (ZUS) ».

  • AU FIL DU QUOTIDIEN DE VANVES : DU PRIX NOBEL DE LA PAIX XIAOBO AU COIFFEUR BOSCHER SURTAXE !

    LIU XIAOBO : Ce n’est pas un vanvéen, ce n’est pas quelqu’un qui a fait quelque chose  à ou pour Vanves. Mais c’est l’homme qui aurait dû recevoir aujourd’hui, comme chaque 10 Décembre, lors de cette cérémonie prestigieuse, le prix Nobel de la Paix. Car le Comité Nobel a choisi, avec courage contre les pressions du régime chinois, ce dissident politique emprisonné, auteur et professeur d'université, condamné l'an passé à 11 ans de prison pour avoir participé à l'écriture de la Charte 2008. Un texte qui plaidait en faveur d'une démocratie multipartite et du respect des droits humains. Et si ce blog de Vanves Au Quotidien soutient ce dissident, c’est justement parce que les autorités chinoises n'ont cessé d'exprimer leur colère et de faire pression sur les autres États pour organiser le boycott de la cérémonie d’aujourd’hui.

    COIFFEUR SURTAXE : Ce n’est pas tellement le cas à Vanves ! Malgré un appel à boycotter la musique et à faire signer une pétition contre la hausse des redevances à verser  à la Sacem et à la Spré, deux sociétés chargées de percevoir et répartir les droits versés aux artistes et producteurs, pour avoir le droit de diffuser de la musique dans les salons de coiffure.

    Laurent Boscher qui est le patron de plusieurs salons à Vanves (Ty Coif, Métamorphoses…) n’a pas, pour l’instant, réagit, tout simplement parce que ce boycott est parti de l’Est de la France en Alsace, et commence tout juste à se répandre sur le reste de la France. « Ce sont des clients qui m’en ont parlé cette semaine ! » reconnait il en indiquant que des salons comme les siens paient à la Sacem  de 200 à 250 €  par an pour la radio, 300 € pour les CD et encore plus s’il y a la TV, et à La Spré, 20/30 € par an. De son côté, la Fédération Nationale de la Coiffure (FNC) indiquait que la Spré airait l’intention d’augmenter sa redevance de 47 € par salarié employé. La Sacem aurait expliqué, comme à son habitude (hypocrite), y être «totalement étrangère», les redevances de droits d'auteurs de son répertoire « n'ayant pas été modifiées», contrairement à la rémunération équitable gérée par la Spré, qu’elle perçoit au nom de celle-ci. Laurent Boscher reconnait « que la redevance de la Spré ont augmentés jusqu’à 80 à 90 €.  Mais s’ils le font par salarié,  je ne sais comment nous allons nous en sortir ! On ne fait pas la gréve,  mais c’est abuser quand même de doubler ou tripler. On ne mettra plus de musique et on fera chanter les salariés » annonce t-il avec sa petite pointe d’humour.

     

    PREFACE : « Ils ne sont pas responsables politiques... Ils ne sont pas journalistes... Ils ne sont pas sociologues... ... mais tout simplement de jeunes actifs en quête d'authenticité et de courage dans une société à rénover. Âgés de 25 à 32 ans, diplômés de grandes écoles et d universités renommées, l'un est salarié dans une PME en province, le second est cadre supérieur dans le privé, un autre est caissier dans la grande distribution malgré un bac +5, le dernier travaille dans le secteur public. Quatre profils, quatre regards... une vision, un idéal ! Forts de ces parcours différents, ils livrent en 22 thématiques leur diagnostic des principaux maux dont souffre la France. Le discours, rude et atypique pour des jeunes de cette génération, revigorera tous ceux qui ont perdu la force ou l'envie de s exprimer. Un appel à se relever ». Voilà le livre qu’a préfacé Isabelle Debré, sénateur et 1ére Maire adjoint de Vanves : « La France ! Regards croisés de quatre jeunes sur leur pays » de Pol et Ronan Datausse et Bertrand et Vincent Mathieu (Edt Persée).  « C’est bien moins pour donner la saveur du défaitisme ambiant qui touche l’hexagone que pour : proposer un regard décapant sur notre modernité, qu’elle soit médiatique, politique, professionnelle, sociale ou artistique ; mettre en avant des idées pour avancer tous ensemble vers une France unie capable de répondre aux attentes d’un monde en perpétuel mouvement; pousser chacun d’entre nous à se prendre en main pour avancer, sans se contenter du minimum. Il s’agit donc de relever la tête, de regarder en face les défis qui incombent à notre pays et donc à chacun des citoyens qui composent cette entité territoriale qu’on nomme l’hexagone ».

     

    LENDEMAIN DE NEIGE : Nos hommes politiques nationaux sont vraiment détestables entre celui qui rejette la pagaille sur les journalistes – heureusement qu’il a un chauffeur – et l’autre qui recherche le lampiste chez Météo France à propos d’intémpéries sur lesquelles l’homme ne peut rien…et surtout prévoir…au millimétre prés la neige qui va tombre dans ce cas. Pitoyable. Heureusement qu’il y a des élus de proximité qui essaient de faire ce qu’ils peuvent à Vanves comme ailleurs. Mais hier après midi, c’était vraiment la pagaille qui s’est prolongé jusqu’en début de soirée. La rue de la République était bloquée par un poids lourd, à tel point que la circulation y était interdite. Une plaque de verglas ralentissait encore la circulation Antoine Frataccci dans le sens de la descente au moment du journal de 20H. La côte de la rue Victor Hugo était impraticable, mais certains petits malins ne prenaient pas en compte le panneau d’interdiction d’emprunter cette voie, et s’engageaient, très vite découragés. Même le lendemain matin, certains automobilistes ne s’y risquaient pas. Par ailleurs les trottoirs étaient devenus glissants et boueux par certains endroits, mais le soleil était revenu faisant oublier les soucis d’hier. Enfin, beaucoup ont dormi dans leurs lieux de travail, après avoir diner dans le petit restaurant du coin.