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  • DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER A VANVES : TRANSPORTS, AGENDA 21, TNT

    Cette dernière réunion publique de quartier qui a réuni Mardi soir, des vanvéens des Hauts de Vanves dans le préau de Larmeroux, a battu des records ! Tout d’abord de froid qui n’a pas empêché les vanvéens de venir, une bonne moitié n’ayant pas reçu l’invitation dans leur boîte à lettre. « Alors Xavier ! ».  Il est vrai que les habitants de ce quartier, tout au moins de la rue de Châtillon, avait déjà été invité la veille à une réunion…mais électorale du candidat aux Cantonales, Bernard Gauducheau, mais salle Latapie. Ensuite de temps : A 21H tout était pratiquement fini alors que la réunion avait commencé à 19H et que le maire nous habitue à de longues tirades qui s’étendent généralement jusqu’à 22H/22H30. Mais il avait un chat dans sa gorge qui l’a amené à se rafraichir deux ou trois fois. Plusieurs questions ont été abordées. Enfin, Guy Janvier, son challenger aux cantionales, conseiller général, était présent et il est resté pratiquement jusqu’au bout en ayant posé deux questions sans avoir irrité, ni fait exploser le maire.  C’est pour cela qu’il neige à Vanves ! 

     

    DU GRAND DEBAT PUBLIC REGIONAL AU TERRE A TERRE DE LA RUE DU MOULIN

     

    Il concerne les deux grands projets autour de l’agglomération parisienne, avec Arc Express défendu par la Région avec la majorité de gauche conduite par Jean Paul Huchon, et le Grand Huit proposé par le gouvernement de droite et défendu par la Société du Grand Paris avec son président André Santini. « Nous souhaitions en parler aux gens qui viennent à ces réunions, car ils sont motivés et s’intéressent à ce qui les concernent dans leur région » a expliqué Bernard Gauducheau en défendant bien l’implantation de stations à Vanves ou à proximité sur chaque tracé, Arc Express le prévoyant, le Grand Huit pas du tout.

     

    Des questions ont été posées : « Merci pour ce lobbying pour une station pour Vanves-Malakoff-Clamart. N’a-t-on pas intérêt à soutenir le projet qui en prévoit déjà une à Vanves » demande un participant. « Quel que soit le résultat qui dépasse Vanves, je ne veux pas donner le sentiment de ne pas nous être préoccupé de ce cébat » a répondu le maire. « Il serait aberrant que le Grand Huit ne soit pas connecté sur la voie ferrée Paris-Montparnasse-Versailles » s’inquiéte un autre participant. « Il ne faut pas opposer les deux projets qui peuvent être complémentaires. Mais Arc Express est financé, ce qui n’est pas le cas du Grand Huit. La priorité est de régler le probléme des transports immédiats et quotidiens des vanvéens et des franciliens. C’est pourquoi il y a une urgence à faire Arc Express » a expliqué Guy Janvier. « Je ne vois pas comment les deux projets pourraientne  pas fusionner » a même répondu Bernard Gauducheau en prenant l’exemple de l’Est francilien, et en ajoutant : « Gardons raison, ce n’est pas nous qui feront peser la balance ».

     

    Du coup, un vanvéen explique que « tout cela ne répond pas à la préoccupation des vanvéens qui travaillent à la Défense » et qui doivent subir un long trajet pour s’y rendre avec correspondance. C’est à ce moment qu’un vanvéen d’origine cambodgienne et universitaire comme il s’est présenté, lui parle de la rue du Moulin « qui va devenir assassine si on ne fait rien, à cause de la circulation »  et des nuisances du parc des expositions qu’elle longe et sépare de nombreuses habitations. Il indique qu’il en a informé le ministre de l’intérieur parce qu’il faut « une réglementation de cette rue. Je parle au nom  de ces 353 habitants ! » s’exclame t-il en commençant à s’énerver malgré les réponses du maire : « Vous attirez mon attention sur cette rue où la circulation est intense ! Je demanderai de faire le point pour voir où on en est ! ». Mais insastifait de cette réponse, il commence à invectiver le maire, sous les protestations de ses voisins. « On est confronté à de nombreuses difficultés en matière de circulation automobile. Mais on doit changer d’attitude » tente de nouveau le maire…en arrivant difficilement à le faire revenir à son calme

     

    Heureusement un participant usager de la ligne 13 dévie le débat en posant une question sur le bus (en projet) entre le Clos Montholon et la Porte Brançion, en expliquant de cette gare atendu à Vanves se trouvera à équidistance entre l’îlot du Métro et le Clos Montholon. « J’en ai parlé à Pierre Mongin, le PDG de la RATP. Cette ligne est en stand by pour l’instant ».

     

    L’AGENDA 21 SON « DADA » ET EXERCICE OBLIGE SUR LA TNT

     

    Deux autres sujets étaient inscrits à l’ordre du jour. Tout d’abord l’Agenda 21 lancé par GPSO au début de l’été 2010 dont il a présenté les objectifs et la première réalisation : la carte thermique des 7 communes de cette communauté d’agglomération présenté le week-end dernier à Boulogne lors du forum de l’éco-rénovation. Il  a annoncé qu’il devfait faire l’objet d’un questionnaire de 4 pages dans le prochain Vanves Infos comme dans les autres journaux municipaix des communes du GPSO. « C’est passionnant. Il y a une véritable évolution dans ce domaine. On en est à l’étape de la définition des réalisations. Nous sommes convaincus de faire quelque chose (de bien) » a-t-il déclaré dans une  véritable déclaration de foi.

    Ensuite le passage à la TV tout Numérique, sujet qu’il a apprend à maîtriser au fil des réunions, pour expliquer aux vanvéens « qu’il faut s’équiper, ou sinon, plus d’images. Il faut un décodeur, comme un transformatyeur de courant, qui permet de capter la TNT. Les téléviseurs que vous avez acheté depuis deux ans ont un décodeur intégré. Mais il faut faire attention à quelques vendeurs d’accés Internet qui souhaitent en profiter pour récupérer des parts de marchés » a-t-il prévenu. « Notre CCAS s’est mobilisé pour donner des informations aux personnes âgées. On met en place un plan de communication » indique t-il en comparant ce switch off au bug informatique de 2000 dont « on fait toute une histoire alors qu’il ne s’est rien passé. Le risque sera important : un écran noir. Mais ce n’est pas une catastrophe d’être privé de TV pendant 2 à 3 jours. Il fait relativiser ! »

     

    CONTREPOINT

    Voilà le témoignage de ce qu’a vécu Jean Marie Ubbiali, antenniste à Besançon (Télé Sonic) durant la semaine du 16 Novembre lorsque la Franche Comté a basculé au tout numérique  : « Le 1er jour, impeccable, bon enfant. A J+2, nous avons commencé à être victime d’ insultes horribles, et même d’une menace de mort, des gens voulaient venir tout casser dans le magasin si on ne venait pas immédiatement. A J+3, ils ont carrément disjoncté au magasin, une cliente nous a cassé la caisse enregistreuse, en la jetant par terre, mon gars s’est pris un coup de poing dans la figure, moi un coup de parapluie derrière l’oreille. Les gens devenaient fous, hystériques même ! Pourtant, nous avions mis des affiches sur la porte pour les inviter à rester calme, que nous allions les aider, mais que cela prendrait du temps. Alors qu’ils recevaient des chaînes même s’ils leur en manquaient quelques unes car il y a eu des problèmes sur TF1, France 2 et 3. Ils nous menaçaient de porter plainte si on ne leur donnait pas tout, tout de suit, nous traitaient d’incapable, d’escrocs parce qu’on faisait payer les déplacements pour venir régler leurs adaptateurs et téléviseurs. Et cela dans toutes les couches de la société, sans distinction. Nous avons eu vraiment peur au magasin. J’ai appelé la police pour vider les gens du magasin » racontait il encore sur le coup plus d’une semaine après. Il est vrai qu’à Vanves, on n’a plus d’antenniste.

     

    A SUIVRE….

  • VANVES SOUS LA RIGUEUR D’UN HIVER PRECOCE QUI SUSCITE DES QUESTIONS

    C’est un véritable marronnier, dans le terme journalistique, qui revient chaque année au même titre que l’immobilier, les retraites, les feuilles mortees qui font glisser et déraper nos trains de banlieue (dans le JDD et le Parisien de ses de’rnières semaines) dés que le thermométre descend en dessous de zéro pour atteindre cette semaine – 9 aujourd’hui ou demain dans notre commune et la région, comme ce fut le cas au début de cette année. Mais ce ne sont pas encore les 25 cm de neige et les -15,3 degrés enregistrés à Orléans, les -16,8° en Eure-et-Loir, la région Centre ayant pulvérisé ses deux jours de nombreux records, qui remettront en cause le réchauffement climatique, selon un expert de Météo France. En tous les cas, neige et gel suscitent des questions lorsque le maire de Vanves rencontre ses administrés.

     

    Rappelez-vous les terribles hiver de 1985, 1986 et 1987…  annoncé par de petites rigueurs en 1984. Vanves Infos avait relaté particulièrement en Février 1987 les « intempéries hivernales » avec des photos de Vanves croulant sous la Neige. Certains se souviennent de ce banquet des aînés qui se déroulaient alors dans l’un des restaurants du Parc des expositions où arrivés sous un ciel plus ou moins clément, les cars repartirent difficilement dans les rues enneigées de nos communes.  Nos parents ou grands- pourraient  nous rappeler le terrible trio de 1940-41-42 durant la seconde guerre mondiale suivis par les grands froids de Février 1956, de décembre 1962 et de Janvier-Février 1963.

    Vanves comme toute la Région parisienne a connu ses jours et ses nuits les plus froide comme durant les hivers 1985-86-87, où la température était même descendu jusqu’à moins 16° en plein centre de Paris (quartier du Marais). Mais ce n’était pas le record enregistré le 10 Décembre 1879 avec – 23,9°.  Ce qui est très rare car le caractère océanique du climat francilien se traduit par des hivers frais (des étés modérés et des pluies médiocres) de plus en plus perturbé par la densité de l’urbanisation. Du coup l’hiver est devenu plus doux, le brouillard et les brumes ont plus ou moins disparu (100 jours par dans les années 20, une douzaine actuellement),  les pluies sont moins fréquentes et le soleil brille plus longtemps comme l’ont constaté des spécialistes de la climatologie qui se sont intéressés plus particulièrement à l’Ile de France.

     

    Les écarts de température entre le Grand Paris (Paris et son agglomération) et la région Ile de France (Grande Couronne) varient de 4° C à 6 C° en hiver. Et ses 2°C d’écart se vérifient si vous montez sur le plateau du Petit Clamart à Béclére par exemple. Et c’est particulièrement visible en hiver, car cet écart peut être de 14°C entre un quartier très dense du Grand Paris et une vallée verdoyante et peu habité des Yvelines. Et notamment pour les températures nocturnes : les points les plus chauds sont le 9éme arrondissement de Paris (1°C à 1,5°C en plus) en hiver et les quartiers centraux situés à quelques distances de la Seine, généralement sans espaces verts et à forte densité de bâtiments.

     

    De même et sûrement entre le Plateau et le quartier du parc F .Pic ou du PMS André Roche, car les espaces verts font sentir leurs influences sur plusieurs centaines de métres. Il suffit de se promener dans la rue JB Potin lorsque les premiers gels se sont sentir. Tous les véhicules au dessus de la porte d’entrée du parc entre les HLM sur pilotis et les cours de tennis sont blancs le matin, pas ceux qui se trouvent en dessous. Sauf évidemment en cas de grands froids où ils sont tous logés à la même enseigne.  D’ailleurs durant les journées de grand froid et de neige, dans cette rue comme d’autres, qui ne sont pas encore sous le régime du stationnement payant, nous assistons à un phénoméne curieux : Des places disponibles à des heures où ce n’est généralement pas le cas. A croire  que certains ont quand même garé leur véhicule dans leur parking.

     

    Alors que nous commencons depuis quelques jours à subir le gel et ses conséquences, les jours de gel ont diminué en Ile de France : 54 au début du XXéme siécle, plus d’une vingtaine actuellement avec des variations importantes entre les quartiers du Grand Paris (14 à Montsouris, 4 à la Tour Saint Jacques) et des villes comme Trappes (58) et Melun (63). Sans parler du vent dont la densification augmente les effets, comme peuvent quelquefois le constater les habitants du Plateau.

    Enfin, malgré l'apparent paradoxe, cette vague de froid précoce « ne remet pas en cause le réchauffement climatique » nous expliquent les experts de Météo France. Depuis la fin du 19e siècle, la température moyenne de la France s'est élevée d'un degré. « Là où vous rencontriez des hivers à -20 degrés, aujourd'hui ça fait -19. Ce n'est pas parce qu'on parle de réchauffement climatique que d'un seul coup on va avoir des températures positives tout l'hiver et 40 degrés tout l'été ».

     

    L’actualité météorologique a suscité des questions lors de la dernière réunion de quartier publique de cet automne 2010 hier soir à l’école Larmeroux pour les Hauts de Vanves : « Lorsqu’il y a de la neige, je fais le trottoir, et cela depuis 60 ans monsieur le maire », ce qui suscita quelques sourires dans l’assistance. « Ne pourrait on pas avoir du sel ou du sable ? » Daniel Barois, maire adjoint, a alors répondu un peu strictement en « pére la rigueur : « Chaque habitant est tenu de dégager et de balayer la neige devant sa porte ». Du coup Bernard Gauducheau a essayé de rattraper le coup : « L’idée est de responsabiliser les citoyens. Mais nous aidons bien sûr les vanvéens qui ne le peuvent pas lorsque c’est possible ». Et un participant a rebondit sur cette question en indiquant que rue Jean Bleuzen, au début de l’année, des dizaines de personnes ont chûtés devant les siéges d’Hachette, de France 3 Paris Ile de France. « Pourquoi ces sociétés ne font pas leur travail dans ce cas ? » - « En ville c’est compliqué. On a du mal avec les entreprises et les services. Nous dégageons devant les écoles, les créches, en priorité… Mais la neige tombe partout. Il faut partir du principe qu’on n’est pas une assurance risque. Et nous faisons de l’information vis-à-vis des sociétés, des services etc... » a répondu le maire en laissant la parole au représentant de GPSO dont le sang bouillait, parait il : « On met du sel, comme ce fut le cas en Décembre dernier et en Janvier. Mais à -18° cela ne sert rien, car il faut repasser 4H après. Les voies principales sont faîtes en priorité, ainsi que certains trottoirs qui donnent accés à des services publics, ou alors à des services de transports en commun comme l’îlot du métro ou la gare ! ». Du coup le maire fait appel à l’indulgence. Un autre participant parle du sable plutôt que du sel qui est rejeté dans les eaux et pollue. « le sable est moins eficace que le sel. En encore, comme je vous l’ai dit. A -18°, il fait repasser ! ».