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grand débat public

  • VANVES ET LE GRAND PARIS AU LENDEMAIN D’UN ACCORD JUGE HISTORIQUE

    Tous les médias parlent depuis hier après midi de l’accord historique intervenu entre l’Etat et la Région sur le Grand Paris,   avec la mise en œuvre du Plan de mobilisation dans les transports, le tracé et le plan de financement  de  « Grand Paris Express »,  après le conseil des ministres où il a fait l’objet d’une communication deux fois repoussée suite à certains désaccords, notamment sur la desserte de Saclay qui n’a pas été réglé, et provoqué la colère des Verts qui a secouée la majorité (de gauche) régionale. Rappelons, pour que vous compreniez, le long chemin parcouru pour parvenir à cet accord, alors que Bernard Gauducheau, Maire de Vanves va siéger une bonne partie de la journée à la commission permanente, après avoir hier, animé une réunion publique à l’école Larmeroux dans le cadre de sa campagne cantonale et assisté dans l’après midi à l’enterrement de Georges Mullier entouré des compagnons de l’amicale des Amis de la Commune dans le cimetière de Billancourt sur lesquels le Blog reviendra.

     

     « A la Région c’est lent, et il faut dégorger les escargots ! »

     

    « Nous ne serions pas parvenus à un accord sans la conjugaison des efforts la SGP,  du STIF, sans le débat public qui a suscité 200 Cahiers d’Acteurs, la participation de 20 000 personnes aux 80 réunions sans le projet des architectes réunis au sein de l’AIPG  (Atelier International du Grand Paris) » a expliqué Maurice Leroy, ministre de la ville chargé du dossier du Grand Paris. « Il y a eu un moment au cours du débat public où l’évidence est apparu de ce rapprochement entre les deux projets (Arc Express et Grande Boucle). Il était clair que le climat était mûr. Nous avons fait notre proposition « un peu bouleversante » le 15 novembre dernier » a ajouté Jean Paul Huchon, président de la Région pour expliquer les raisons du rapprochement de ces deux projets inconciliables au départ. Le ministre de la Ville a ajouté deux éléments importants : Tout d’abord la décision des deux conseils généraux, Seine Saint Denis et Val de Marne, votée à l’unanimité à quelques mois des élections cantonales, de travailler ensemble sur un projet commun « Arc Est ». Ensuite sa longue discussion avec Cécile Duflot présidente du groupe EELV et Jean Vincent Placé, Vice Président transports ;  qui lui a permis d’entendre « leur appréciation sur le projet et les préconisations du rapport Carrez(surle financement de ces projets transports) pour que les moyens financiers soient au rendez-vous », et de comprendre leur désaccord sur la desserte de Saclay auquel tient le Président de la République. Jean Paul Huchon n’a pas pu s’empêcher d’envoyer une pique contre Christian Blanc – « Cette contribution n’est possible que grâce au changement de méthode que Maurice Leroy a su impulser en remplaçant l’affrontement par le dialogue, le mépris par le partenariat » – alors que le ministre a salué son travail : « Sans lui, on n’en serait pas là ».    

     

    Mais voilà, entretemps, il y avait eu le psychodrame au sein de la majorité régionale de gauche. Valérie Pécresse avait profité des Vœux du groupe Majorité Présidentielle au Conseil Régional, voilà une semaine,   pour accuser Jean-Paul Huchon, d'être « prisonnier de son alliance avec les Verts » qui « ont pris le relais de l'opposition au Grand Paris » et « refusent de soutenir le projet d'accord Etat-région sur un point bien précis, Saclay ». Elle avait déploré que les Verts aient « aujourd'hui une capacité de nuisance et de blocage sur des projets qui peuvent être des projets phares pour la France » comme Saclay « où le gouvernement veut créer un phare de la recherche technologique française ». Au même moment d’ailleurs Cécile Duflot et Jean Vincent Placé  participaient à une réunion du débat public sur le projet de transports du Grand Paris notamment sur Saclay pour rappeler leur opposition à ce projet pour préserver les 2300  ha de terres agricoles  et « que le gouvernement veut faire passer en force ».

    Une attitude que jugeait très sévérement le groupe UMP du Conseil de Paris en faisant part de sa profonde indignation  face à l'irresponsabilité dont faisait preuve Jean-Vincent Placé, vice-président Transport EELV : « Il est inconcevable qu'un élu régional, qui plus est en charge des transports, fasse obstruction à un accord entre l'Etat et la région en arguant du prétexte fallacieux de la desserte du plateau de Saclay ». Ce bras de fer entre la Région et l’Etat, mais aussi entre JP Huchon et sa majorité de gauche expliquait peut être le nouveau report de la communication de Maurice Leroy, ministre de la politique de la ville devant le Conseil des Ministres précédent. « A la région, on pense que le ministre a sous-estimé ce que représente cette gauche multiple. La région, c'est compliqué, c'est lent, il faut faire dégorger les escargots... » expliquait un observateur averti de la Région.

     

    En tous les cas Maurice Leroy avait lancé un Comité de Pilotage du Grand Paris qu’il préside chaque  Mercredi soir depuis la mi-décembre, pour trouver une voie de passage, notamment sur les transports, et l’avait ouvert aux présidents des 8 Conseils Généraux, l’AMIF et Paris Métropole la semaine dernière pour justement aborder cette question qui divisait la majoroté régionale. « Nous nous sommes retrouvés autour du document » baptisé « vision partagée de l'Etat et de la région » - établi après discussions entre l'exécutif régional et le cabinet de M. Leroy - et « sur la mise en œuvre du rapport Carrez (sur le financement) avec notamment l’augmentation du V.T. (Versement Transports)  »  confiait alors JP Huchon  Jeudi dernier au lendemain de cette réunion. Dans l’après midi, il réunissait les présidents des groupes de gauche dans son bureau pour rédiger une lettre de réponse à celle que lui avait  envoyé le ministre Leroy chargé du Grand Paris, qui devait porter sur le tracé, les financements, la desserte et la maîtrise d'ouvrage des projets. Et il était décidé à ce que les présidents de groupe ne sortent pas de son bureau tant qu’une réponse ne serait pas trouvée, afin de ne pas rééditer le coup de sang de ses alliés raconté dans Libération : «  On est arrivé le mardi matin en commission permanente et on nous a mis un texte sous le nez. On a nous dit qu'il sera présenté en conseil des ministres le lendemain, avec une conférence de presse après. Les représentants des écologistes (Europe Ecologie-Les Verts), ceux du groupe Front de gauche, n'ont pas apprécié la méthode » racontait un des participants. « On ne peut pas dire qu'un accord peut être décidé par deux personnes »  estimait Cécile Duflot. « C'était un moment désagréable, et on aurait pu s'en passer ». D’où le fameux clash.

     

    A la suite de cette réunion JP Huchon envoyait un courrier Vendredi dernier à Maurice Leroy, où il jugeait « insuffisantes pour parvenir à un accord » les avancées réalisées lors des réunions du Comité de pilotage du Grand Paris. Il se réjouissait que le ministre « reprenne enfin à son compte l'urgence d'une amélioration du réseau de transport existant exprimée par les Franciliens, l'intérêt du projet Arc Express et l'importance d'un renforcement de la desserte à l'est par la réalisation de deux arcs ». Néanmoins, il considèrait que « le nombre de gares envisagé ne répond pas au principe de desserte fine des territoires (...) Une réflexion commune devra être conduite quant à la localisation, au nombre de gares et à leur financement ». Par contre, il renouvellait son  désaccord sur Saclay : « Notre proposition de desservir Saclay par un transport en commun en site propre susceptible d'évoluer en tramway s'appuie sur l'évolution des besoins en desserte de ce secteur ».  Il émettait plusieurs réserves portant sur les financements et les tracés des projets de transports, le rôle du Syndicat des transports d'IdF (Stif), la gouvernance, qu'il souhaite « plus démocratique » de la Société du Grand Paris (SGP) et le déblocage du Sdrif . « Un nécessaire rééquilibrage des ressources s'impose entre la modernisation du réseau existant et le développement d'infrastructures nouvelles ». JP Huchon réclamait notamment tout d’abord  « un engagement formel et ferme de l’Etat sur sa part dans les Contrat de projet » ; ensuite des « avances » de la SGP pour financer ses opérations du Plan de Mobilisation sur les transports et des garanties claires sur l’étanchéité de la dette de la SGP puisque celle-ci compte emprunter  pour réaliser la part de métro automatique qui lui reviendra, afin qu’elle ne se répercute ni sur le STIF,  ni sur les collectivités locales ; enfin   la « maîtrise totale par la région » du versement transport ainsi que son relèvement qui nécessiterait une décision législative. Ce qu’il a plus ou moins obtenu mardi soir et qui a été présenté au Conseil des Ministres,puis à la presse hier.

  • DERNIERE REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER A VANVES : TRANSPORTS, AGENDA 21, TNT

    Cette dernière réunion publique de quartier qui a réuni Mardi soir, des vanvéens des Hauts de Vanves dans le préau de Larmeroux, a battu des records ! Tout d’abord de froid qui n’a pas empêché les vanvéens de venir, une bonne moitié n’ayant pas reçu l’invitation dans leur boîte à lettre. « Alors Xavier ! ».  Il est vrai que les habitants de ce quartier, tout au moins de la rue de Châtillon, avait déjà été invité la veille à une réunion…mais électorale du candidat aux Cantonales, Bernard Gauducheau, mais salle Latapie. Ensuite de temps : A 21H tout était pratiquement fini alors que la réunion avait commencé à 19H et que le maire nous habitue à de longues tirades qui s’étendent généralement jusqu’à 22H/22H30. Mais il avait un chat dans sa gorge qui l’a amené à se rafraichir deux ou trois fois. Plusieurs questions ont été abordées. Enfin, Guy Janvier, son challenger aux cantionales, conseiller général, était présent et il est resté pratiquement jusqu’au bout en ayant posé deux questions sans avoir irrité, ni fait exploser le maire.  C’est pour cela qu’il neige à Vanves ! 

     

    DU GRAND DEBAT PUBLIC REGIONAL AU TERRE A TERRE DE LA RUE DU MOULIN

     

    Il concerne les deux grands projets autour de l’agglomération parisienne, avec Arc Express défendu par la Région avec la majorité de gauche conduite par Jean Paul Huchon, et le Grand Huit proposé par le gouvernement de droite et défendu par la Société du Grand Paris avec son président André Santini. « Nous souhaitions en parler aux gens qui viennent à ces réunions, car ils sont motivés et s’intéressent à ce qui les concernent dans leur région » a expliqué Bernard Gauducheau en défendant bien l’implantation de stations à Vanves ou à proximité sur chaque tracé, Arc Express le prévoyant, le Grand Huit pas du tout.

     

    Des questions ont été posées : « Merci pour ce lobbying pour une station pour Vanves-Malakoff-Clamart. N’a-t-on pas intérêt à soutenir le projet qui en prévoit déjà une à Vanves » demande un participant. « Quel que soit le résultat qui dépasse Vanves, je ne veux pas donner le sentiment de ne pas nous être préoccupé de ce cébat » a répondu le maire. « Il serait aberrant que le Grand Huit ne soit pas connecté sur la voie ferrée Paris-Montparnasse-Versailles » s’inquiéte un autre participant. « Il ne faut pas opposer les deux projets qui peuvent être complémentaires. Mais Arc Express est financé, ce qui n’est pas le cas du Grand Huit. La priorité est de régler le probléme des transports immédiats et quotidiens des vanvéens et des franciliens. C’est pourquoi il y a une urgence à faire Arc Express » a expliqué Guy Janvier. « Je ne vois pas comment les deux projets pourraientne  pas fusionner » a même répondu Bernard Gauducheau en prenant l’exemple de l’Est francilien, et en ajoutant : « Gardons raison, ce n’est pas nous qui feront peser la balance ».

     

    Du coup, un vanvéen explique que « tout cela ne répond pas à la préoccupation des vanvéens qui travaillent à la Défense » et qui doivent subir un long trajet pour s’y rendre avec correspondance. C’est à ce moment qu’un vanvéen d’origine cambodgienne et universitaire comme il s’est présenté, lui parle de la rue du Moulin « qui va devenir assassine si on ne fait rien, à cause de la circulation »  et des nuisances du parc des expositions qu’elle longe et sépare de nombreuses habitations. Il indique qu’il en a informé le ministre de l’intérieur parce qu’il faut « une réglementation de cette rue. Je parle au nom  de ces 353 habitants ! » s’exclame t-il en commençant à s’énerver malgré les réponses du maire : « Vous attirez mon attention sur cette rue où la circulation est intense ! Je demanderai de faire le point pour voir où on en est ! ». Mais insastifait de cette réponse, il commence à invectiver le maire, sous les protestations de ses voisins. « On est confronté à de nombreuses difficultés en matière de circulation automobile. Mais on doit changer d’attitude » tente de nouveau le maire…en arrivant difficilement à le faire revenir à son calme

     

    Heureusement un participant usager de la ligne 13 dévie le débat en posant une question sur le bus (en projet) entre le Clos Montholon et la Porte Brançion, en expliquant de cette gare atendu à Vanves se trouvera à équidistance entre l’îlot du Métro et le Clos Montholon. « J’en ai parlé à Pierre Mongin, le PDG de la RATP. Cette ligne est en stand by pour l’instant ».

     

    L’AGENDA 21 SON « DADA » ET EXERCICE OBLIGE SUR LA TNT

     

    Deux autres sujets étaient inscrits à l’ordre du jour. Tout d’abord l’Agenda 21 lancé par GPSO au début de l’été 2010 dont il a présenté les objectifs et la première réalisation : la carte thermique des 7 communes de cette communauté d’agglomération présenté le week-end dernier à Boulogne lors du forum de l’éco-rénovation. Il  a annoncé qu’il devfait faire l’objet d’un questionnaire de 4 pages dans le prochain Vanves Infos comme dans les autres journaux municipaix des communes du GPSO. « C’est passionnant. Il y a une véritable évolution dans ce domaine. On en est à l’étape de la définition des réalisations. Nous sommes convaincus de faire quelque chose (de bien) » a-t-il déclaré dans une  véritable déclaration de foi.

    Ensuite le passage à la TV tout Numérique, sujet qu’il a apprend à maîtriser au fil des réunions, pour expliquer aux vanvéens « qu’il faut s’équiper, ou sinon, plus d’images. Il faut un décodeur, comme un transformatyeur de courant, qui permet de capter la TNT. Les téléviseurs que vous avez acheté depuis deux ans ont un décodeur intégré. Mais il faut faire attention à quelques vendeurs d’accés Internet qui souhaitent en profiter pour récupérer des parts de marchés » a-t-il prévenu. « Notre CCAS s’est mobilisé pour donner des informations aux personnes âgées. On met en place un plan de communication » indique t-il en comparant ce switch off au bug informatique de 2000 dont « on fait toute une histoire alors qu’il ne s’est rien passé. Le risque sera important : un écran noir. Mais ce n’est pas une catastrophe d’être privé de TV pendant 2 à 3 jours. Il fait relativiser ! »

     

    CONTREPOINT

    Voilà le témoignage de ce qu’a vécu Jean Marie Ubbiali, antenniste à Besançon (Télé Sonic) durant la semaine du 16 Novembre lorsque la Franche Comté a basculé au tout numérique  : « Le 1er jour, impeccable, bon enfant. A J+2, nous avons commencé à être victime d’ insultes horribles, et même d’une menace de mort, des gens voulaient venir tout casser dans le magasin si on ne venait pas immédiatement. A J+3, ils ont carrément disjoncté au magasin, une cliente nous a cassé la caisse enregistreuse, en la jetant par terre, mon gars s’est pris un coup de poing dans la figure, moi un coup de parapluie derrière l’oreille. Les gens devenaient fous, hystériques même ! Pourtant, nous avions mis des affiches sur la porte pour les inviter à rester calme, que nous allions les aider, mais que cela prendrait du temps. Alors qu’ils recevaient des chaînes même s’ils leur en manquaient quelques unes car il y a eu des problèmes sur TF1, France 2 et 3. Ils nous menaçaient de porter plainte si on ne leur donnait pas tout, tout de suit, nous traitaient d’incapable, d’escrocs parce qu’on faisait payer les déplacements pour venir régler leurs adaptateurs et téléviseurs. Et cela dans toutes les couches de la société, sans distinction. Nous avons eu vraiment peur au magasin. J’ai appelé la police pour vider les gens du magasin » racontait il encore sur le coup plus d’une semaine après. Il est vrai qu’à Vanves, on n’a plus d’antenniste.

     

    A SUIVRE….

  • 1ére REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER DE L’AUTOMNE A VANVES :

    UN MAIRE ENRHUME, 4 EXPOSES PERSQU’EX CATHEDRA ET UNE HEURE D’ECHANGE A BATONS ROMPUS

     

     

    Première réunion de quartier de la session d’automne pour le Plateau à l’école Marceau, Mardi dernier. Plus de 2H30 de dialogue avec le maire Bernard Gauducheau enrhumé et grippé face à une assistance nombreuses en présence de son opposition PS, avec Guy Janvier, conseiller Général et sa suppléante Valérie Mathey, la verte Claire Papy. Plusieurs sujets avaient été inscrits à l’ordre du jour, local avec l’aménagement du Mail Sadi Carnot, municipal et intercommunal avec l’agenda 21, régional avec le grand débat public sur les deux rocades de métro (Arc Express et Grand Huit) et le passage à la TV tout numérique.  Et une heure d’échanges à bâtons rompus sur divers sujets sur desquels nous reviendrons un peu tard et pendant lesquels les participants se sont vraiment exprimés.

     

    Deux des quatre sujets d’actualités n’ont pas vraiment suscitées beaucoup de questions malgré leur importante. Tout d’abord l’aménagement du mail Sadi Carnot qui avait fait l’objet d’une réunion puiblique. Bernard Gauducheau est bien sûr revenu sur le « timing » du chantier du mail Sadi Carnot qui a commencé par des travaux d’assainissement réalisé par cet été par le Conseil Général, et se poursuivra en trois tranches au lieu de cinq grâce à une participation de la ville de 720 000 € pour un côut total de 2 M€ - « c’est le montant des investissements annuels réalisés dans la ville pour la voirie » selon le maire -  la différence étant supporté par GPSO. La première tranche concernera la section Marceau-Pasteur suivi au printemps par la place du 8 Mai 1945. Guy Janvier a demandé qu’une réunion particulière avec les commerçants de la place soit programmée. Le maire a indiquée qu’une réunion est prévue avec les riverains  prochainement. Une riveraine de la rue Jaurés en a profité pour se plaindre que les automobilistes ne respectent pas la zone 30 Rue Jean Jaurés.

    Ensuite le passage à la TV tout numérique prévu le 8 Mars 2011, qui a fait l’objet d’un exposé du maire à un moment les vanvéens comme les franciliens ont déjà vu la campagne d’informations, grâce à de grandes affiches dans lé métro notamment, des encarts publicitaires dans les journaux, et même un bandeau pour les abonnés de Canal+ car ces derniers doivent passer avant les autres, au numérique, le 24 Novembre. « Les villes sont concernées pour aider et faire que cela se déroule le mieux possible…Notamment pour les personnes âgées ». Il a annoncé que le référent pour la ville de Vanves sera David Mahé, conseiller municipal chargé des Nouvelles Technologies. Et il a prévu des articles  dans Vanves Infos, des informations sur le site Internet de la ville, un plan de communication. « Il ne faut pas paniquer ! Il faut se tenir prêt et se dire que de toute façon, être privé de TV pendant huit jours, ce n’est pas insurmontable. C’est mieux qu’une fuite d’eau, d’une panne d’électricité… ». 

     

    ROCADE METRO : UNE GARE A VANVES ?

    Avec sa casquette de conseiller régional, il a présenté le grand débat public sur les deux projets de transports autour du Grand Paris dit Arc Express et Grand Huit ou Grande Boucle, incitant les vanvéens à y participer. Il a annoncé qu’il demandera que le conseil municipal se prononce par un avis et qu’il était prêt à organiserr une réunion publique à Vanves. Et il a fait quelques commentaires sur les tracés constatant que l’un (Arc Express)  prévoit un arrêt à Vanves ou à proximité aux gares SNCF de Vanves/Malakoff ou de Clamart très proche du Cos Montholon, et l’autre (Le Grand Huit) rien sur une longue distance entre Issy Les Moulineaux et Châtillon/Montrouge. « J’ai demandé pourquoi on n’avait pas pris en compte la correspondance avec la ligne Paris Montparnasse qui dessert Versailles/Chantier  que ce soit à Clamart ou à Vanves. Nous nous sommes concerté avec les maires de Malakoff et de Clamart  car il ne faut pas laissser passer cette occasion. Si pour Arc Express, c’est prévu, pour le Grand Huit, il faut proposer la gare de Clamart. D’autant plus qu’il y a une ville qui se créé au Fort d’Issy  prés de la gare de Clamart » a-t-il déclaré en notant que la solution souterraine choisie générera moins de nuisances.

    Une partie des participants a considéré qu’en cette période actuelle, compte tenu des difficultés financières, il fallait l’étaler dans le temps, et prévoir des correspondances avec les lignes de métro et de RER ou SNCF qui se prolongent hors Paris  ou traversent la banlieue. Pour d’autres, Arc Express répond plus aux besoins des franciliens, parait plus réaliste et moins cher. D’autant plus que le Sud des Hauts de Seine n’est pas très bien desservi par rapport à l’ouest.   Guy Janvier (PS) en profita pour dire que « le Grand Huit n’est pas financé » et « qu’Arc Express a un financement prévu, et répond mieux à l’urgence ». Tout comme Claire Papy (Verts) qui faisait remarquer que 2 arcs ont déjà fait l’objet d’études dans le Nord et le Sud du Grand Paris.

     

    L’AGENDA 21 SON DADA !

    Le maire a tenu à présenter et parler de son dada, l’agenda 21, dont il est chargé à l’interco, et « qui engage les élus, les citoyens d’un territoire »… « Vanves et GPSO se sont engagés dans cette démarche d’autant que chacune des 7 villes adhérentes avaient travaillé chacune de son côté. Il est plus intéressant de travailller à l’échelle de 300 000 habitants qu’à celle de 30 000 habitants » a-t-il expàliqué en présentant lesthémes retenus, la volonté de travailler sur des mesures et des actions concrétes. Il a rappellé l’organisation d’un Forum en Juin où fut présenté un diagnostic et où les participants ont hiérarchisé les enjeux pour construire des actions, suivi d’ateliers début Juilet qui ont permis de recenser 360 propositions. Elles devraient permettre de construire un volet communautaire de l’agenda 21 qui sera adopté au printemps 2011 et un volet vanvéen sur lequel la ville et ses services doivent travailler pour arrêter un programme d’actions concrètes. Evidemment, Claire Papy (Verts) qui suit très atentivement ce dossier, s’est plainte que la population n’ait pas été mieux associée à cette démarche. Du coup, Bernard Gauducheau a anoncé qu’il y aura prochainement dans les bulletins municipaux de chaque ville, auxquels les habitants seront invités à répondre. Mais pas de questions des participants.

     

    A SUIVRE…