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claire papy

  • POLITIQUE SOCIALE DE LA VILLE DE VANVES : POLEMIQUE SUR LE CCAS BRAS ARME DE LA MUNICIPALITE

    Le grand débat qui a agîté l’opposition et plus particulièrement les élus d’EELV concernant le budget social de la ville de Vanves était la baisse  de 60 000 € dans la subvention versée  sur laquelle  Claire Papy (EELV) s’est quelque peu  emmelé « les pattes » dans sa démonstration chiffrées ce qui avait provoqué un débat houleux lorsque Bernard Gauducheau et Bertrand Voisine avaient indiqué que « cela n’a rien à voir avec le budget spécifique du CCAS qui est un établissement public, la ville versant une dotation d’équilibre »… « qui représente 90% du budget du CCAS » faisait remarquer Pierre Toulouse

    Occasion pour Isabelle Debré, 1ére Maire adjointe chargée des affaires sociales, de préciser que « si les dépenses engagées par le CCAS ont été moins élevées en 2011 qu’en 2010, cela est dû à un véritable effort de rationalisation des frais de fonctionnement. Cet effort, de l’ordre de 125 000 €, a permis de réduire de manière très substantielle le volume de la subvention municipale (- 130 000 €) qui, il n’est pas inutile de le rappeler, est le produit des impôts acquittés par les contribuables vanvéens ». Et d’ajouter  que « s’il est possible de réduire certaines dépenses, tout doit être fait pour maintenir l’effort en faveur de nos concitoyens les plus fragilisés par l’âge, la maladie, le handicap ou la crise économique ». D’ailleurs lors de ce conseil municipal, elle avait rappelé « qu’aucune personne ou famille n’avait jamais été laissée sur le bord du chemin ! »

     

    Ainsi le centre communal d’action sociale (CCAS) qui est un établissement public permettant de venir en aide aux plus démunis, aux personnes handicapées et aux personnes âgées, est finalement le bras armé de la commune dans le domaine social. Présidé légalement par le maire de la commune et, par délégation, par le Premier adjoint chargé des affaires sociales, Isabelle Debré, il peut s’appuyer sur les compétences d’une vingtaine d’agents dévoués et compétents. Son budget est constitué de ressources propres ainsi que d’une subvention municipale qui s’est élevée, en 2011, à 550 000 € et en 2012 à 618  015 € (+12,37%). Ses missions se répartissent en 2 catégories : Tout d’abord l’aide obligatoire qui correspond à des dispositifs légaux, nationaux, départementaux qu’il met en œuvre : Dossiers de la Maison départementale du Handicap, demandes de placement ou de regroupement famial ou d’APA, domiciliations…Ensuite l’aide facultative qui correspond à la politique sociale de la ville qui vise trois publics : Les personnes âgées, démunies et handicapés

     

    Cette subvention au CCAS  est versée dans le cadre du fonctionnement de l’action sociale qui se monte à 703 915 € en  2012 (776 235 € en 2011)  dont 413 000 € concerne les frais de fonctionnement du CCAS qui correspondent à ses dépenses courantes  et se répartissent en 4 secteurs : Pôle Senior (279 250 €), Pôle Solidarité ( 83 750 €), Actions  en faveur des handicapés (30 000 €) et affaires générales (20 500 €). Pour le pôle Senior, (279 250 €) qui représente 67,53% des dépenses du CCAS,  plusieurs postes sont précus : 140 000 € pour les aides  financiéres (50%), 81 000 € pour le Protocole (29%) à l’occasion des fêtes de fin d’année (distribution de ballotins de chocolats, repas au Pavillon Dauphine, 18 000 € pour les transports (6%) afin d’aider les seniors dans leurs déplacements dans la commune et les villes riveraines, 17 000 € pour la télé alarme (6%), 15 500 € pour Danton (6%) et 7 750 € pour l’animation (3%).

    Une partie importante sera redistribuée sans générer des recettes comme l’attribution de ballotins de chocolat (22 000 €), l’organisation du banquet du Nouvel an au Pavillon Dauphine (59 000 €), l’attribution d’aides financières pour l’aide à domicile, le portage de repas à domicile, l’allocation Vanves Sénior. D’autres font l’objet d’une facturation avec des tarifs proportionnels aux revenus des bénéficiaires : Téléalarme, transports, aides aux démarches administratives. Enfin des dispositifs font l’objet de subventions du Conseil Général comme la téléalarme (10 000€),  la ccordination gérontologique (21 300€) et le dispositif canicule (3 750 €).

     

    Pour le Pôle Solidarité (83 7450 €) qui représente 20,25% des dépenses du CCAS, il est prévus de distribuer 60 00 € aux personnes démunies sous forme d’aides (financières, chéques services, rentrée scolaire, cadeaux), de verser 15 000 € au Libre Service Social d’Issy les Moulineaux/Vanves, 2500 € au Secours Catholique, 6000 € pour le réabondement du FLS, 250 € de petits matériels pour les animations collectives. Pour les handicapés (30 000 € soit 7,26% des dépenses du CCAS), il est prévu de distribuer 18 000 € sous forme d’aide pour Noêl, 12 000 € pour la mise en œuvre d’actions comme la version sonore de Vanves Infos (3300 €), la traduction des commissions d’accessibilité en langue des signes, le financement des séances Cinéma Différence, des consomations culturelles des bénéficiaires du Pass Loisirs (étendu au théâtre à partir de Septembre 2012).   

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –9 : AUGUSTIN LEGRAND FAIT CAMPAGNE SUR LE PLATEAU AVEC LES VERTS

    Avant la réunion publique des Verts à l’école Max Fourestier sur le thème du logement avec Augustin Legrand hier soir, EELV avait organisé une action de terrain afin de dénoncer la crise du logement dans le département des Hauts-de-Seine, à l’entrée du métro à côté d’Audiens entre 17H et 19H. Trois tentes avaient installés sur un bout de pelouse, identique à celles qui ont servis au canal Saint Martin à Augustin Legrand voilà quelques années, pour défendre la cause des SDF, avec le retentissement que l’on connaît. Il était là, filmé par des caméras de France 3 Paris IDF notamment, avec Corinne Praznoczy, la candidate, Pierre Toulouse, son suppléant, Marc Lipinski, des militants de  Vanves et des alentours, pour rencontrer les vanvéens qui rentraient chez eux, distribuer des tracts, prendre un verre de jus de fruits ou de cidre.  

     

    L’ensemble de cet aéropage Verts s’est retrouvé ensuite pour la réunion publique sur ce théme du logement qui est très prégnant dans notre région capitale. A tel point qu’il ne se passe pas un jour sans qu’il revienne sur le devant de l’actualité. L’immobilier était même à « la Une » de l’Express et du Point, célébre marronnier des News magazines qui semblent donner raison aux critiques des Verts.  Et Augustin Legrand n’a pas manqué de faire allusion à la dernière trouvaille de Benoît Apparu, secrétaire d’Etat au logement, présenté dans le journal Libération  concernant la cherté des loyers des tout petits logements. « Alors que la crise du logement touche plus de 10 millions de personnes et que les loyers augmentent à une vitesse effrénée, il  fait semblant de s’attaquer à ce qui n’est qu’une partie du problème. Sa mesure phare : surtaxer les propriétaires qui louent des petits logements de moins de 13m2 à plus de 40€ le mètre carré. Un logement de 15 mètre carré loué 550 euros par mois serait donc acceptable ? Cette mesure n’est que de la poudre aux yeux ! Rien ne garantie que la taxe, dont le niveau n’a pas été précisé, incite les propriétaires à baisser les loyers. D’autre part la cherté des loyers ne touche pas que les petits logements, pourquoi Monsieur Apparu ne s’intéresse t-il qu’à la partie émergée de l’iceberg ? » s’est il  interrogé en ajoutant que « le fossé est énorme entre la gravité de la situation et la faiblesse des mesures proposées par le gouvernement. Si Monsieur Apparu est d’accord pour reconnaître l’indécence de certains loyers, qu’il prenne ses responsabilités en les plafonnant ! ».

     

    Corinne Praznoczy, candidate,  est justement intervenu sur la problématique logement en Ile de France et surtout  et les propositions faites par EELV  dans les Hauts de Seine notamment sur le rapprochement domicile-travail, l’arrêt de l’hyper-concentration, sur l’habitat social diffus car « nous avons besoin de mixité sociale pour faire vivre la ville. Des titulaires de  tas d’emplois (infirmières, instits) n’arrivent pas à se loger à cause des loyers et du prix du métre carré ».  Claire Papy, conseillère municipale a parlé du logement à Vanves avec un focus sur ces nouvelles constructions qui ne sont pas forcément adaptés aux demandes des vanvéens. Et de prendre l’exemple des 504 logements étudiants hauts standings : « Il faudra disposer de moyens pour en bénéficier  (500 à 600 € par mois) et on ne pourra pas faire de co-location. Des lois comme Bodard ou Scellier  donnent des avantages fiscaux pour ceux qui investissent dans ce type de logements. Or se loger dans ce genre de résidences demande un gros effort financier pour l’étudiant et la CAF alors que les R.U. (résidences Universitaires) reviennent moins cher aux étudiants et aux contribuables » a-t-elle expliqué, avec le témoignage d’une jeune fille

     

    Mais ce n’est pas tout « car on a constaté que lors de la campagne de 2008, Bernard Gauducheau  nous avait attaqué parce qu’on proposait de bétonner Vanves. Mais que fait il 3 ans plus tard, avec ces chantiers partout dans la ville…Et sans aucun logement social. Il s’en tire bien car les 3 congrégations religieuses qui ont des terrains et des locaux disponibles font du social et des établissements spécifiques pour des personnes handicapés ou dépendante. Il pourra ainsi maintenir son taux de logement social  à 23,69%. Mais avec tout ce qui se construit, on sera loin  du compte, et il a la chance d’avoir de beaux projets avec celui de l’association  Simon de Cyréne  sur le terrain des Bénédictines et l’EPAHD sur le terrain des Jésuistes » expliquait elle. « Enfin dans l’ancien, il y a de petits réalisations grâce à la SNL (Solidarité Nouvelle pour le Logement),  mais c’est une compétence qui a été relégué à GPSO ce qui est très significatif pour l’hébergement d’urgence : Vanves doit avoir 26 places et on ne les a pas. Mais  grâce à des acrobaties avec l’interco, on en a comptabilisé pour Vanves, avec ses anciens foyers de travailleurs immigrés à Boulogne et à Issy  reconvertis en résidence social ou en hébergement d’urgence. Il est vrai qu’on n’a pas beaucoup de foncier, mais on construit beaucoup à Vanves ».    

  • 1ére REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER DE L’AUTOMNE A VANVES :

    UN MAIRE ENRHUME, 4 EXPOSES PERSQU’EX CATHEDRA ET UNE HEURE D’ECHANGE A BATONS ROMPUS

     

     

    Première réunion de quartier de la session d’automne pour le Plateau à l’école Marceau, Mardi dernier. Plus de 2H30 de dialogue avec le maire Bernard Gauducheau enrhumé et grippé face à une assistance nombreuses en présence de son opposition PS, avec Guy Janvier, conseiller Général et sa suppléante Valérie Mathey, la verte Claire Papy. Plusieurs sujets avaient été inscrits à l’ordre du jour, local avec l’aménagement du Mail Sadi Carnot, municipal et intercommunal avec l’agenda 21, régional avec le grand débat public sur les deux rocades de métro (Arc Express et Grand Huit) et le passage à la TV tout numérique.  Et une heure d’échanges à bâtons rompus sur divers sujets sur desquels nous reviendrons un peu tard et pendant lesquels les participants se sont vraiment exprimés.

     

    Deux des quatre sujets d’actualités n’ont pas vraiment suscitées beaucoup de questions malgré leur importante. Tout d’abord l’aménagement du mail Sadi Carnot qui avait fait l’objet d’une réunion puiblique. Bernard Gauducheau est bien sûr revenu sur le « timing » du chantier du mail Sadi Carnot qui a commencé par des travaux d’assainissement réalisé par cet été par le Conseil Général, et se poursuivra en trois tranches au lieu de cinq grâce à une participation de la ville de 720 000 € pour un côut total de 2 M€ - « c’est le montant des investissements annuels réalisés dans la ville pour la voirie » selon le maire -  la différence étant supporté par GPSO. La première tranche concernera la section Marceau-Pasteur suivi au printemps par la place du 8 Mai 1945. Guy Janvier a demandé qu’une réunion particulière avec les commerçants de la place soit programmée. Le maire a indiquée qu’une réunion est prévue avec les riverains  prochainement. Une riveraine de la rue Jaurés en a profité pour se plaindre que les automobilistes ne respectent pas la zone 30 Rue Jean Jaurés.

    Ensuite le passage à la TV tout numérique prévu le 8 Mars 2011, qui a fait l’objet d’un exposé du maire à un moment les vanvéens comme les franciliens ont déjà vu la campagne d’informations, grâce à de grandes affiches dans lé métro notamment, des encarts publicitaires dans les journaux, et même un bandeau pour les abonnés de Canal+ car ces derniers doivent passer avant les autres, au numérique, le 24 Novembre. « Les villes sont concernées pour aider et faire que cela se déroule le mieux possible…Notamment pour les personnes âgées ». Il a annoncé que le référent pour la ville de Vanves sera David Mahé, conseiller municipal chargé des Nouvelles Technologies. Et il a prévu des articles  dans Vanves Infos, des informations sur le site Internet de la ville, un plan de communication. « Il ne faut pas paniquer ! Il faut se tenir prêt et se dire que de toute façon, être privé de TV pendant huit jours, ce n’est pas insurmontable. C’est mieux qu’une fuite d’eau, d’une panne d’électricité… ». 

     

    ROCADE METRO : UNE GARE A VANVES ?

    Avec sa casquette de conseiller régional, il a présenté le grand débat public sur les deux projets de transports autour du Grand Paris dit Arc Express et Grand Huit ou Grande Boucle, incitant les vanvéens à y participer. Il a annoncé qu’il demandera que le conseil municipal se prononce par un avis et qu’il était prêt à organiserr une réunion publique à Vanves. Et il a fait quelques commentaires sur les tracés constatant que l’un (Arc Express)  prévoit un arrêt à Vanves ou à proximité aux gares SNCF de Vanves/Malakoff ou de Clamart très proche du Cos Montholon, et l’autre (Le Grand Huit) rien sur une longue distance entre Issy Les Moulineaux et Châtillon/Montrouge. « J’ai demandé pourquoi on n’avait pas pris en compte la correspondance avec la ligne Paris Montparnasse qui dessert Versailles/Chantier  que ce soit à Clamart ou à Vanves. Nous nous sommes concerté avec les maires de Malakoff et de Clamart  car il ne faut pas laissser passer cette occasion. Si pour Arc Express, c’est prévu, pour le Grand Huit, il faut proposer la gare de Clamart. D’autant plus qu’il y a une ville qui se créé au Fort d’Issy  prés de la gare de Clamart » a-t-il déclaré en notant que la solution souterraine choisie générera moins de nuisances.

    Une partie des participants a considéré qu’en cette période actuelle, compte tenu des difficultés financières, il fallait l’étaler dans le temps, et prévoir des correspondances avec les lignes de métro et de RER ou SNCF qui se prolongent hors Paris  ou traversent la banlieue. Pour d’autres, Arc Express répond plus aux besoins des franciliens, parait plus réaliste et moins cher. D’autant plus que le Sud des Hauts de Seine n’est pas très bien desservi par rapport à l’ouest.   Guy Janvier (PS) en profita pour dire que « le Grand Huit n’est pas financé » et « qu’Arc Express a un financement prévu, et répond mieux à l’urgence ». Tout comme Claire Papy (Verts) qui faisait remarquer que 2 arcs ont déjà fait l’objet d’études dans le Nord et le Sud du Grand Paris.

     

    L’AGENDA 21 SON DADA !

    Le maire a tenu à présenter et parler de son dada, l’agenda 21, dont il est chargé à l’interco, et « qui engage les élus, les citoyens d’un territoire »… « Vanves et GPSO se sont engagés dans cette démarche d’autant que chacune des 7 villes adhérentes avaient travaillé chacune de son côté. Il est plus intéressant de travailller à l’échelle de 300 000 habitants qu’à celle de 30 000 habitants » a-t-il expàliqué en présentant lesthémes retenus, la volonté de travailler sur des mesures et des actions concrétes. Il a rappellé l’organisation d’un Forum en Juin où fut présenté un diagnostic et où les participants ont hiérarchisé les enjeux pour construire des actions, suivi d’ateliers début Juilet qui ont permis de recenser 360 propositions. Elles devraient permettre de construire un volet communautaire de l’agenda 21 qui sera adopté au printemps 2011 et un volet vanvéen sur lequel la ville et ses services doivent travailler pour arrêter un programme d’actions concrètes. Evidemment, Claire Papy (Verts) qui suit très atentivement ce dossier, s’est plainte que la population n’ait pas été mieux associée à cette démarche. Du coup, Bernard Gauducheau a anoncé qu’il y aura prochainement dans les bulletins municipaux de chaque ville, auxquels les habitants seront invités à répondre. Mais pas de questions des participants.

     

    A SUIVRE…