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sofiane - Page 2

  • L’HABITAT A VANVES ET SES HABITANTS (Suite et fin) : Plus de 90 logements neufs par an à construire ?

    Le Blog Vanves Au Quotidien termine de feuilleter,  le PLan Local de l'Habitat  2013-18 de la Communauté d’Agglomération  Grand Paris Seine Ouest (PLH 2013-18), un document de près de 215 pages truffé de chiffres très intéressants sur l’habitat à Vanves et sa population, 

     

    L’objectif de ce PLH est de tendre vers la production de 2000 logements par sur le territoire de GPSO. Sachant que depuis les début des années 2000, elles ont construit environ 1330 logements par an, avec une forte montée en puissance de la construction à la fin de cette première décennie du XXIéme siécle : 2 161 logements ont été mis en chantier en 2010, 2500 en 2011, ce qui a été rendu possible notamment grâce à de grans opérations sur de terrains en mutation (Usines Renault de Boulogne, Fort d’Isy…). L’objectif est de répondre au besoins de desserrement des ménages  - il faut un nombre de logements plus élevés pour loger le même nombre d’habitants – et renouveler le parc de logements. Compte tenu de ces besoins, la production de 841 logements par an est nécessaire pour maintenir la population actuelle. Une production inférieure à ce rythme pourrait entrainer une perte de population, et supérieur permettre d’acueillir de nouveaux habitants ; A Vanves, ce point mort, seuil minimal de constructin pour ne pas perdre d’habitant est de 76 logements par an (456 sur 6 ans).

     

    Et ce point de repére est important justement dans les communes où la capacité de développement est plus restreinte, « même si la notion reste théorique et ne présume pas des mouvements résidentiels dans le parc existant ». D’autant plus que GPSO a recensé les projets par communes qui représentent 10 à 11 000 logements pouvant être mis en chantier pendant les 6 ans du PLH, soit 1800 logements par an : 439 logements ont été identifiés à Vanves  avec 84 logements diffus ou non encore totalement définis soit 523 sur 6 ans dont 87 par an. Le PLU approuvé en Juin 2011 avait prévu une consolidation de son tissu urbain avec  une production moyenne de l’ordre de 90 logements par an, ce qui représente plus du doublement du rythme de construction constaté les années précédentes

     

    Parmi les projets recensés permettant d’arriver à 439 Logements : Le projet pour étudiants-jeunes-travailleurs-malades et familles de malades du Rosier Rouge (112 logements), le 39 Sadi Carnot (50), le 28 René Sahors (30 dont 8 sociaux), le 25 R.Coche/V.Basch (5), les terrains de la CPAM (caisse primaire d'assurance maladie) et de la CVS  (circonscription Vie Sociale) du  Consel Général des Hauts de seine rues A.Briand/R.Coche/Diderot (100 dont 25 sociaux), l’angle Issy/Pruvot (30), l’emplacement du garage, au 16 Marcheron (29), qui traîne car le premier projet du promoteur Sofiane, avait été retoqué par la mairie et les riverains, le 21 Coche (17), par OGIC,  le 19 A.Briand (63) à l’emplacement de l’ancienne imprimerie par MARTEK Promotion  

     

    Le PLH a inscrit dans ses objectifs de construire 25% de logements sociaux par commune, Vanves n’est pas loin (23,5%), sachant que le PLU de Vanves a prévu la réalisation de 145 logements sociaux, ce qui représente 28% des projets de constructions neuves déjà identifiés. D’ailleurs la production de logement social est d’ailleurs favorisée avec le PLU qui impose 25% minimum de logements aidés pour toute opération de logements de plus de 1500 m2 de surface de plancher dans la zone correspondant aux axes structurants et pôles de centralités (UAb).

     

    Il a aussi inscrit comme objectif 20% de logement intérmédiaire : « Pour favoriser le logement des ménages aux revenus intermédiaires – qui sont importants à Vanves – il est particulièrement important d’y développer des produits intermédiaires notamment pour les primo-accédants » note le document de GPSO en relevant que « les niveaux de loyers dans le parc locatif privé à Vanves, sont élevés, avec 24,6 € en moyenne à la relocation ».            

  • LES TOPS ET LES FLOPS DE L’ANNEE DE LA FIN DU MONDE A VANVES (Suite et fin)

    Le Blog Vanves Au Quotidien revient sur les événements de l’année passée en retenant les Tops et les Flops

     

    II – LES FLOPS DE L'ANNEE 2012 

     

     

    FRONT DE GAUCHE : Le choix de Bastien Lachaud comme suppléant de Lize Alézard candidate aux législatives de Juin 2013 s’est révélé désastreux. Il a joué l’arlésienne préférant participer à la campagne de Jean Luc Mélenchon – là aussi désastreuse – à Hénin Beaumont comme Marine Le Pen (FN). Les militants s’en sont mordus les doigts de l’avoir choisi. Et ils ne sont prêts de recommencer.

     

    GEV : Cette association des commerçants n’a plus (et toujours pas) de président. Après une assemblée Générale le 6 Mars 2012, le GEV a élu un nouveau président, Philippe Buffet (Croque Midi), à la place de Francine Aurand, Il a démissionné lors de la fête du Commerce en Septemmbre 2012. Si certains reprochaient à la première de n’avoir rien fait ( ?), son successeur s’est rendu compte qu’il n’avait pas le temps. Résultats : plus de président, une association en danger de disparition malgré le cri d’alarme lancé par Serge Helbert, l’un de ses ex-président.

     

    CONSTRUCTION : Les conditions dans lesquels se sont déroulés le chantier de la résidence étudiante édifié par le promoteur SOFIANE (et ouverte depuis la fin 2012…avec de nombreuses défectuosités) à l’angle R.Marcheron.Diderot qui a fait de vives critiques lors d’une réunion de riverains (12 Mars 2012) consacrée au futur chantier prévu à l’emplacement du garage de la rue R.Marcheron. Il a dû être revu à la baisse par ce promoteur à la demande du maire et des riverains. Mais il n’est pas sûr que ce projet là se réalise, en  tous les cas, par ce promoteur.

     

    BRONX : Depuis l’été 2012, c’est la nouvelle dénomination du quartier de la rue de Châtillon  où des individus traînent très tard la nuit, provoquent des incendies de poubelles, dealent dans les sous sol de la résidence du Logement Français, jettent des pétards, font du bruit…Sans réactions...sauf la présence de vigiles courant Décembre. Pourtant il existe une solution qui s’est révélée efficace partout où elle a été appliquée : résidentialiser et vidéosurveiller. Mais cela coûte cher ! En attendant la situation se pourrie. La police explique qu’elle ne veut intervenir qu’en cas de flagrant délit…alors les riverains peuvent toujours attendre. Et les résidents refusent de jouer les délateurs de peur de représailles justifiées comme l’a montré un témoignage édifiant lors de la dernière réunion publique du quartier Hauts de Vanves.

     

    POLEMIQUE : La polémique entretenue par la gauche vanvéenne sur un éventuel départ la PMI (Protection Maternelle et Infantile)  et la circonscription de la Vie Sociale (CVS) installée dans les bâtiments de la rue A.Briand qui a lancée une pétition pour le maintien des services sociaux à Vanves.

     

    FERMETURES : Le Lidl de la rue V.Hugo, la Trésorerie principale   

     

    ARMISTICE : Les cérémonies marquantes l’anniversaire de l’armistice de la guerre 14-18 mais aussi le « D Day » français,  ont attirée peu de monde le 11 novembre dernier, provoquant cette réaction du maire : « Lorsqu’on voit le nombre que l’on ait, cela laisse songeur par rapport à la population de vanvéens. Alors que l’on parle de devoir de mémoire ».

     

    EXERCICE : L’exercice de simulation d’un attentat à la piscine le 15 Novembre 2012  qui a bloqué tout ce quartier de Vanves pendant toute la journée.  Le goût du secret a eu le résultat escompté. Non seulement,  les services de police ont dû gérer cet exercice, mais aussi les embouteillages, surtout en fin d’après midi. Généralement, lors de tels exercices, le préfet et ses services préviennent  les habitants comme ce fut le cas pour les tunnels de la Défense, de l’A 13 ou dernièrement le TGV Atlantique. A Vanves, c’est la loi du secret tant du côté Mairie que commissariat et  bien ancré dans les esprits puisque  même le petit personnel allait jusqu’à dire « ce genre d’exercice ne s’annonce pas ! »

     

    BASKET : Le choix de la nouvelle dénomination de l’équipe de basket « Aviators GPSO Vanves » que ne comprennent pas certains vanvéens, même parmi ses supporters.   

  • UNE RENTREE SOUS LE SIGNE DES CHANTIERS ET DES CONSTRUCTIONS

    Les chantiers sont très nombreux à Vanves pour cette Rentrée 2012 entre Hachette et la Conservatoire de Musique, et surtout les projets immobiliers qui entrent dans leur phase concréte de travaux dans le quartier de la rue Aristide Briand qui « va connaître une évolution dans le cadre des régles définies par le PLU (Plan Local d’Urbanisme ». Au lieu de traiter au coup par coup, chacun de ses projets qui a été présenté en réunion publique depuis prés d’un an, le maire a souhaité créer un Comité de suivi face aux risques de nuisances liés aux opérations sur ce périmétre restreint. « Son objectif sera d’assurer un contact régulier entre les responsables des travaux et des riverains, avec des réunions spécifiques dans le quartier en partenariat avec les promoteurs-constructeurs, la population du secteur avec leurs représentants, des sentinelles pour chaque chantier, afin de faire régulièrement le point sur l’évolution, gérer les questions de circulation, de réalisation de chantier lors de réunions que je présiderais avec Gérard Laubier maire adjoint chargé des travaux, et la participation des maires adjoints de quartier» indique Bernard Gauducheau, maire de Vanves. Il envisage de mettre en place une plateforme de dialogues qui prendra la forme d’un blog.

     

    Tous ces nouvelles constructions se situent donc  dans un  quartier compris entre les rues René Coche-Raymond Marcheron-Docteur Lafosse et la voie SNCF  opérations :  MARTEK Promotion  a prévu à l’emplacement de l’ex-imprimerie, sur 3600 m2 shon, trois bâtiments de R+4 à R+7, de 60 logements avec parking souterrain, espaces verts. AREKA Developpement  a prévu un immeuble R+3 de 26 logements avec 26 parkings, construit sur un  terrain de 785 m2 Shon pour du personnel du ministére de la Défense, à l’entrée de la villa des Matraits. Une autre résidence comprenant deux immeubles de 4 étages à taille humaine, s’intégrant dans l’existant et atténuant l’effet d’un mur pignon d’un immeuble voisin, doit être construit rue RenéCoche. L’immeuble en façade accueille des logements (12) avec porte cochére, façade traitée avec de la pierre et du zinc, l’autre derrière des duplex (2) et une petite coulée verte.

     

    Sur l’ex-Cat, Vinci a prévu un  projet de résidence classique beaucoup moins dense que le projet précédent d’une résidence hôtelière de 120 studios, et beaucoup mieux intégré dans le site pavillonnaire et résidentiel, en jouant sur la déclinivité du terrain sur ses 1700 m2 de surfaces constructibles : 34 logements en accession et 34 places de stationnements, répartis dans un immeuble donnant sur la rue Aristide Briand avec 25 logements répartis dans deux cages d’escaliers, porche d’entrée, et 8 duplex dans l’autre bâtiment derrière, avec des espaces verts en  terre plein, et un accés piéton par l’impasse donnant sur la rue R.Marcheron. Enfin, à l’emplacement du garage rue Marcheron, le projet du promoteur-constructeur Sofiane dont la première version avait  fait l’unanimité des riverains contre lui, et la seconde beaucoup de réserves et d’inquiétudes sur le chantier. Ce projet avait été désensifié, avec une dizaine de logements en moins (soit 400 m2) dans un bâtiment R+5 avec une seule entrée au lieu de deux, un jardin redessiné sur terrasses avec 2 pavillons (duplex), une rue intérieure avec des locaux d’activités sous la terrasse jardin.

     

    D’ailleurs ce promoteur a enfin terminé la résidence étudiante à l’angle Diderot/R.Marcheron après moultes problèmes où le rôle de la Sentinelle s’est révélé très importante. Elle doit être livré ses prochains jours. Tout comme  l’EHPAD Maison Soins et Repos, contruit rue R.Marcheron sur le terrain où vit une communauté de jésuites de la Compagnie de Jésus, sans nuisances, ni problèmes particuliers. Une petite structure de 27 lits (24 médicalisés, 2 convalescents et 1 de passage).

    Un peu plus loin rue Jean Bleuzen, après démolition des infrastructures en Août/début septembre, le chantier du gros œuvre d’Hachette devrait commencer en Septembre. Alors que rue Solférino, l’entreprise Melchior entamera le chantier de démolition de l’ancien garage Citroen et entrepôt de la ville -  où est prévu le Conservatoire de musique -  et d’évacuation des gravats, en respectant une démarche HQE avec traitement des poussières grâce à de l’arrossage, du bruit avec recours à du matériel insonorisé, limitation des vibrations  et de la taille des gravats broyés à la pince à béton, avec tri des déchets en sélection continu sur le chantier.