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  • LES TOPS ET LES FLOPS DE L’ANNEE DE LA FIN DU MONDE A VANVES (Suite et fin)

    Le Blog Vanves Au Quotidien revient sur les événements de l’année passée en retenant les Tops et les Flops

     

    II – LES FLOPS DE L'ANNEE 2012 

     

     

    FRONT DE GAUCHE : Le choix de Bastien Lachaud comme suppléant de Lize Alézard candidate aux législatives de Juin 2013 s’est révélé désastreux. Il a joué l’arlésienne préférant participer à la campagne de Jean Luc Mélenchon – là aussi désastreuse – à Hénin Beaumont comme Marine Le Pen (FN). Les militants s’en sont mordus les doigts de l’avoir choisi. Et ils ne sont prêts de recommencer.

     

    GEV : Cette association des commerçants n’a plus (et toujours pas) de président. Après une assemblée Générale le 6 Mars 2012, le GEV a élu un nouveau président, Philippe Buffet (Croque Midi), à la place de Francine Aurand, Il a démissionné lors de la fête du Commerce en Septemmbre 2012. Si certains reprochaient à la première de n’avoir rien fait ( ?), son successeur s’est rendu compte qu’il n’avait pas le temps. Résultats : plus de président, une association en danger de disparition malgré le cri d’alarme lancé par Serge Helbert, l’un de ses ex-président.

     

    CONSTRUCTION : Les conditions dans lesquels se sont déroulés le chantier de la résidence étudiante édifié par le promoteur SOFIANE (et ouverte depuis la fin 2012…avec de nombreuses défectuosités) à l’angle R.Marcheron.Diderot qui a fait de vives critiques lors d’une réunion de riverains (12 Mars 2012) consacrée au futur chantier prévu à l’emplacement du garage de la rue R.Marcheron. Il a dû être revu à la baisse par ce promoteur à la demande du maire et des riverains. Mais il n’est pas sûr que ce projet là se réalise, en  tous les cas, par ce promoteur.

     

    BRONX : Depuis l’été 2012, c’est la nouvelle dénomination du quartier de la rue de Châtillon  où des individus traînent très tard la nuit, provoquent des incendies de poubelles, dealent dans les sous sol de la résidence du Logement Français, jettent des pétards, font du bruit…Sans réactions...sauf la présence de vigiles courant Décembre. Pourtant il existe une solution qui s’est révélée efficace partout où elle a été appliquée : résidentialiser et vidéosurveiller. Mais cela coûte cher ! En attendant la situation se pourrie. La police explique qu’elle ne veut intervenir qu’en cas de flagrant délit…alors les riverains peuvent toujours attendre. Et les résidents refusent de jouer les délateurs de peur de représailles justifiées comme l’a montré un témoignage édifiant lors de la dernière réunion publique du quartier Hauts de Vanves.

     

    POLEMIQUE : La polémique entretenue par la gauche vanvéenne sur un éventuel départ la PMI (Protection Maternelle et Infantile)  et la circonscription de la Vie Sociale (CVS) installée dans les bâtiments de la rue A.Briand qui a lancée une pétition pour le maintien des services sociaux à Vanves.

     

    FERMETURES : Le Lidl de la rue V.Hugo, la Trésorerie principale   

     

    ARMISTICE : Les cérémonies marquantes l’anniversaire de l’armistice de la guerre 14-18 mais aussi le « D Day » français,  ont attirée peu de monde le 11 novembre dernier, provoquant cette réaction du maire : « Lorsqu’on voit le nombre que l’on ait, cela laisse songeur par rapport à la population de vanvéens. Alors que l’on parle de devoir de mémoire ».

     

    EXERCICE : L’exercice de simulation d’un attentat à la piscine le 15 Novembre 2012  qui a bloqué tout ce quartier de Vanves pendant toute la journée.  Le goût du secret a eu le résultat escompté. Non seulement,  les services de police ont dû gérer cet exercice, mais aussi les embouteillages, surtout en fin d’après midi. Généralement, lors de tels exercices, le préfet et ses services préviennent  les habitants comme ce fut le cas pour les tunnels de la Défense, de l’A 13 ou dernièrement le TGV Atlantique. A Vanves, c’est la loi du secret tant du côté Mairie que commissariat et  bien ancré dans les esprits puisque  même le petit personnel allait jusqu’à dire « ce genre d’exercice ne s’annonce pas ! »

     

    BASKET : Le choix de la nouvelle dénomination de l’équipe de basket « Aviators GPSO Vanves » que ne comprennent pas certains vanvéens, même parmi ses supporters.   

  • Département : Le Conseil Général de Vanves dénonce un malaise dans les services sociaux du Conseil Général

    Guy Janvier, conseiller Général PS de Vanves a animé avec ses 6 collégues du groupe socialiste au Conseil Général des Hauts de Seine, une réunion « compte rendu de mandat » de mandat samedi dernier à Boulogne  à laquelle ont participé quelques vanvéens dont Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS et Valérie Mathey, conseillère municipale.

     

    Ils ont présenté un panorama critique de la politique départementale.  Martine Gouriet, présidente du groupe PS a dressé un tableau édifiant : Un département riche mais très inégalitaire : 26,6% de logements locatifs sociaux, 33 villes sur 36 ne respectant pas le seuil légal de 20% de logement sociaux, un potentiel fiscal par habitant de 1 034 € qui varie de 570 € à Bagneux à 2 258 € à Levallois, 35 571 allocataires du RSA dont 1971 à Gennevilliers et 266  à Bourg La Reine. Un conseil général qui dispose d’un budget de 1,9 milliard d’euros, très richement doté, « ce qui donne une idée de sa puissance d’action ». Mais « une politique menée qui aggrave les inégalités : Les dépenses de solidarité sont inférieures dans le 92 (57,3%) à la moyenne nationale (61,2%) alors que nous devrions mettre beaucoup plus l’accent là-dessus. Le Conseil général multiple les dépenses de prestige avec le PULV (500 M€), le syndicat mixte de l’Ile Saint Germain (600 000 €), le THD (59 M€), le logo du CG92 (4,5 M€) , la cité musicale de l’Ile Seguin (180 M€), alors qu’il diminue les dépenses  d’aides sociales (-0,2%), de prévention sociale et médico-sociales (-3,45%), les subventions aux associations d’aides sociales lorsqu’il ne les supprime pas, les crédits pour la prévention spécialisée, le fonds solidarité logement (FLS), le fonds d’insertion des Jeunes (FIJ)…sans parler du désengagement des centres PMI et des postes non pourvus dans les CVS (circonscription de la vie sociale) » a t-elle expliquée en concluant sur « une majorité départementale frappée par une crise morale, apparamment unie mais divisée sur la politique menée par le département, des affaires judiciaires à répétition (fondation Hamon, marchés informatiques des colléges…) ».

     

    Après une phase de questions-réponses, Guy Janvier a animé une atelier sur les politiques de solidarité du département qui représentent 50% du budget du Conseil Général, en insistant sur deux d’entre elles. Tout d’abord l’action des CVS (circonscriptions de la vie sociale) présentes dans chaque ville où son personnel est actuellement en gréve à cause du manque de personnel. Résultats : un délai de 7 semaines pour des rendez-vous ce qui peut poser de sacrés problèmes en cas d’urgence (expulsion par exemple) ou de distributions d’aides ou de secours, lorsque ce n’est pas des refus de la commission de sur-endettement. Il devrait organiser une réunion de travail avec la CGT 92 le 4 décembre prochain sur ce sujet alors que « des instructions ont été donné en haut lieu pour ne pas parler avec les élus de l’opposition ».

     

    Il faut se rappeler que la dernière séance du Conseil Général, le 19 Octobre 2012, s’était déroulé avec  en bruit de fonds, les cris et slogans de 150 à 100 agents des CVS qui manifestaient dans la cour d’honneur contre leurs conditions de travail : manque de poste, pas de remplaçant, surcharge de travail.. « Il manque 30 postes dans ces CVS qui emploie 600 personnes. Car il est difficile de recruter. Et il y a un grand turn-over à cause d’un métier difficile » avait tenté d’expliquer Patrick Devedjian, président UMP du Conseil Général,  en faisant remarquer « qu’on est le seul département où le personnel des CVS a autant d’avantages. Nous travaillons à une réorganisation du travail pour mutualiser cet accompagnement social ».   

     

    Guy Janvier qui animera un  atelier de la Conférence sur la pauvreté les 9 et 10 décembre prochain, où le gouvernement annoncera un plan quinquennal contre la pauvreté, a abordé justement le dossier du RSA en regrettant que « depui sa mise en place, il n’y a plus aucune instance de concertation, de suivi depuis 2009. En 3 ans et demi, une seule journée d’information. Et une fois par trimestre, une information sur la répartition par ville des allocataires. Pour le reste, il faut aller chercher les informations » a-t-il expliqué en constatant que « là aussi, il y a un malaise dans les services sociaux du Conseil Général, avec un manque de personnel criant. Il n’est pas impossible que le 14 Décembre prochain, lors de la séance plénière, il y ait des mouvements sociaux »