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pierre toulouse - Page 5

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Vœu contre la métropole du Grand Paris tueuse d’intercos

    La Gauche vanvéenne n’a pas suivie la gauche régionale sur le vote du vœu concernant le projet de loi sur la métropole du Grand Paris proposé par la majorité municipale UMP/UDI lors du conseil municipal de Mercredi dernier,  sauf le PS qui a voté contre,  les verts s’étant abstenus et l’élu FdeG/PC n’ayant pas pris part au vote. Dans ce vœu le conseil municipal refuse « un texte déposé précipitamment, sas préparation sérieuse, ni concertation avec les acteurs locaux qui éloignera nos concitoyens des centres de décision et qui fait peser un danger direct pour des milliers d’agents communautaires », refuse « le démantélement des EPCI existants, qui ont été démocratiquement choisis par les élus locaux et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la gestion des compétences de proximité, dans la planification et la conduite des politiques de développement local », et demande « pour la région capitale, une métropole ambitieuse, tournée vers l’avenir et ses enjeux, partenaires de »s acteurs locaux et soutien des dynamismes territoriaux »

     

    Anne Laure Mondo, présidente du groupe PS a reproché au maire « de demander au conseil municipal de se prononcer contre un amendement qui  n’est plus d’actualité ». Il prévoyait la création d’un EPCI à fiscalité propre, la métropole du Grand Paris, disposant d’un statut particulier comprenant Paris et les communes des 3 départements de la petite couronne. « En fait si nous en sommes arrivé à ce texte, c’est parce qu’au Sénat, l’amendement de l’UMP et du FdeG/PC ont supprimé les articles consacré à la métropole  du Grand Paris » a-t-elle expliqué  en reprenant les arguments de Jean Yves Le Bouillonnec, député maire PS de Cachan et  ex-président de Paris Métropole qui regrette « la page blanche du Sénat » qui « a été une insulte pour nos territoires. C’est le pire service qu’il pouvait nous rendre ». Pour éclairer nos lecteurs il faut savoir que  le texte en seconde lecture devant le Sénat prévoit toujours la constitution d’un EPCI couvrant tote la métropole (Paris et les 3 départtements de la Petite Couronne) d’ici le 1er Janvier 2016, mais surtout la disparition de toutes les intercommunalités de la petite couronne, ce qui n’était pas le cas dans le texte originel.     

     

    Pierre Toulouse (EELV) a fait la même réflexion, en constatant que si « un certain nombre de communauté d’agglomération ont constitué un progrés », ce n’est pas le cas à « GPSO qui est la réunion d’une bande de copains pour éviter d’être soumis à la péréquation financière. Je ne pleurerais pas sur la suppression des EPCI. Il y a beaucoup de points obscurs à GPSO, même s’il y a eu des points positifs : l’agence de l’énergie, l’agenda 21 » a-t-il expliqué en constatant tout de même que « le texte est loin d’être satisfaisant ! On aurait préféré la suppression des départements ». Claudine Charfe (FdeG/PC) a expliqué très succintement qu’elle « ne se retrouve pas, ni dans la position prise par le PS, ni dans le vœu MP/UDI ».

     

    « Ce n’est pas un problème de droite et de gauche » a clamé Isabelle Debré (UMP) en relevant deux éléments graves : « Les maires n’auront bientôt plus de pouvoir. Et c’est cela que tous les élus contestent. Des maires ont travaillé depuis des années pour construire des EPCI qui tiennent la route. Velizy, du coup, ne veut plus rejoindre GPSO pour éviter d’être intégré dans la métropole. L’objectif de l’UMP et de l’UDI est de proposer un amendement au Sénat qui puisse sauver les EPCI. Nous voulons les protéger et laisser aux maires un minimum de pouvoirs ».

     

    Bernard  Gauducheau (UDI) est bien sûr revenu sur les bienfaits apportés à Vanves grâce à GPSO en condamnant « cette métropole de Paris pensée par des apparitchiks socialistes qui n’ont jamais dirigé une commune, et qui veulent rajouter une couche au millefeuille » et en rappelant qu’à une certaine époque « l’opposition accusait GPSO d’enlever des pouvoirs aux maires » alors que « cet outil a fait ses preuves depuis 10 ans ». Enfin, il n’a pas caché que derrière tout cela, « il y a une idéologie qui ne fait pas confiance aux élus », « un moyen détourné pour récupérer les moyens (financiers) de nos communes altoséquanaises sous couvert de rééquilibrage régional ».  Valérie Mathey (PS) a été choqué par « ces propos violents » que Bernard Gauducheau (UDI) assume complétement comme il le lui a répété.

  • UNE ACTUALITE POLITIQUE RICHE A VANVES : DU CANDIDAT SORTANT PAS ENCORE SORTI AU CANDIDAT CONTRE SON PLEIN GRE !

    Commençons par André Santini, le député de Vanves qui, à l’ocasion, de la sortie de son dictionnaire autobiographique « Le Santini » (Editions Le Cherche Midi), organise une  dédicace cet après midi à partir de 17H  au  magasin Auchan (centre commercial Les 3 Moulins) à Issy les Moulineaux.

     

     « Cet ouvrage ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. De même qu'il y a Le Robert, Le Larousse, Le Littré, voici Le Santini, un dictionnaire «autobiographique ». Ce dernier ouvrage du député maire d’Issy, président de la SGP, qui vient d’être publié,  ne suit pas les chemins de la forme autobiographique habituelle. Humour, émotion et informations se succédent à toutes les pages, avec une partie « Noms communs » et une partie « Noms propres » de 1 000 mots qui renvoient à l'histoire personnelle de Santini : sa famille, ses lieux, ses proches, ses goûts et ses dégoûts, ses héros, ses grandes dates, ses livres, ses cigares...Un antidote contre l'ennui écrit par  ce docteur en droit et diplômé des Langues O, ce passionné de nouvelles technologies, celui que certains nomment le « cyber-maire », bon vivant, amateur de cigares.

     

    Continuons avec la Sénateur de Vanves et des Hauts de Seine, Isabelle Debré qui a accepté la proposition qui lui a été faite de siéger dans la future commission sénatoriale de contrôle de l’application des lois constituée le 30 novembre 2011 au Sénat. Un poste stratégique depuis que la Haute Assemblée est présidé par le socialiste Jean Pierre Bel qui, avec une majorité sénatoriale de gauche, est en train de détricoter ce qu’a fait la majorité présidentielle, notamment avec la suppression du Conseiller Territorial. Mais ce n’est pas aussi facile que cela car, devant le refus de la droite sénatoriale de participer au Comité de Pilotage des Etats Généraux des Collectivités locales, il a dû les reporter après les présidentielles, alors qu’il voulait les débuter dés Janvier/février 2012.  

     

    Du côté socialiste, la semaine qui vient, sera marquée par l’entrée de Valérie Mathey au Conseil Municipal Mercredi prochain, à la place de Guy Janvier. Le Conseiller Général s’en expliquera le lendemain, Jeudi 8 Décembre à 20H30 lors d’une réunion « compte rendu de mandat » qu’il organise dans l’ex-école maternelle (du centre) rue Aristide Briand. La section PS de Vanves n’a pas procédé Jeudi soir à la désignation de son candidat aux élections législatives dans la 10éme circonscription, comme ailleurs, puisqu’elle a été réservée aux verts suite à l’accord PS-EELV. « Le bureau national du parti socialiste ayant enterriné le gel de la 10ème circonscription pour un candidat EELV, il n'y a pas lieu de présenter une candidature socialiste… Nous avons pris acte, à Vanves, de cette décision du national et étant légitimistes nous la respectons » a précisé Anne Laure Mondon qui avait été pressentie pour être la suppléante d’un candidat isséen (Puijalon) au Blog de Vanves Au Quotidien.

     

    Enfin, du côté des Verts, Lucile Schmid n’est pas la seule candidate à la candidature : Pierre Toulouse et Nicolas Laforêt ont fait aussi acte de candidature. La première souhaite, notamment,  « faire cesser l’exception anti démocratique dans les Hauts de Seine et porter nos engagements contre le non cumul. André Santini est député de notre circonscription depuis plus de 20 ans. Il cumule ce mandat avec celui de maire, de très nombreuses responsabilités politico-économiques et des liens connus avec les lobbies ». Ce sera pour elle, l’occasion d’un troisiéme duel sachant qu’elle y va,  aguérrie, en espérant que les troupes verts isséennes la soutiendront mieux que lors des cantonales de Mars 2011.    Le troisiéme a le mérite de défendre certaines causes en se présentant « pour qu’il y ait des cours de langues adaptés à chaque catégorie de personne », « créer des maisons pour des projets artistiques » ou « pour des entreprises ou des personnes qui ne savent pas comment faire », « d’augmenter les cotisations sociales pour le cif et le dif » ….

     

    Enfin, le second qui se déclare « militant de base et simple conseiller municipal d’opposition à Vanves où je vis (mal) au quotidien l’indifférence des copains du groupe par rapport aux maigres enjeux de cette fonction élective, très engagé dans la promotion du vélo comme mode de transport – y compris au sein d’EELV où ça n’est pas gagné- et qui n’avait aucune raison de briguer un mandat supplémentaire ». Pierre Toulouse n’y va pas de main morte dans sa profession de foi : « J’ai néanmoins considéré qu’on ne pouvait pas accepter sans un minimum de concurrence la désignation d’un candidat annoncé. Même si cette candidature annoncée est le résultat d’un travail de longue haleine ayant nécessité un sens tactique et une ténacité remarquable…Il faut sans doute des gens comme ça dans l’appareil politique. Mais ce n’est pas ma conception de la « politique autrement » et je voulais le dire haut et fort. Je n’aurai aucune amertune à n’être pas retenu in fine, n’ayant, en tout état de cause, que bien peu d’appétence à rejoindre une Assemblée Nationale dont une bonne patie des représentants – sans doute pas chez les EELV – a pour seul objectif de se faire ré-élire ou de favoriser les copains ».

     

    Cela a le mérite d’être clair comme son commentaire sur cette « pantalonnade des présidentielles/législatives et de l’accord PS » qui « n’est pas très réjouissante », mais « simplement financièrement indispensable…être idéaliste n’empêche d’avoir les pieds sur terre » ! Cela ne doit pas nous empêcher de vivre au quotidien la vie qu’on souhaite proposer aux électeurs pour « sauver l’humanité ! » déclare t-il en croyant à la force de l’exemple : « Manger moins de viande, se déplacer en train et à vélo, investir pour isoler son logis, partager ce qu’on a, donner de son temps aux autres, s’engager, soutenir les exclus, apprendre, cultiver et se cultiver…et avec tout ça, « être heureux et le montrer », cela fera plus que bien de palabres ou que quelques amendements. L’austérité joyeuse n’est pas un oxymore…c’est une question de survie ». Pour une fois que cet élu de Vanves, réservé, s’exprime aussi publiquement, c’était dommage de ne pas en faire profiter les vanvéens.

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J –9 : AUGUSTIN LEGRAND FAIT CAMPAGNE SUR LE PLATEAU AVEC LES VERTS

    Avant la réunion publique des Verts à l’école Max Fourestier sur le thème du logement avec Augustin Legrand hier soir, EELV avait organisé une action de terrain afin de dénoncer la crise du logement dans le département des Hauts-de-Seine, à l’entrée du métro à côté d’Audiens entre 17H et 19H. Trois tentes avaient installés sur un bout de pelouse, identique à celles qui ont servis au canal Saint Martin à Augustin Legrand voilà quelques années, pour défendre la cause des SDF, avec le retentissement que l’on connaît. Il était là, filmé par des caméras de France 3 Paris IDF notamment, avec Corinne Praznoczy, la candidate, Pierre Toulouse, son suppléant, Marc Lipinski, des militants de  Vanves et des alentours, pour rencontrer les vanvéens qui rentraient chez eux, distribuer des tracts, prendre un verre de jus de fruits ou de cidre.  

     

    L’ensemble de cet aéropage Verts s’est retrouvé ensuite pour la réunion publique sur ce théme du logement qui est très prégnant dans notre région capitale. A tel point qu’il ne se passe pas un jour sans qu’il revienne sur le devant de l’actualité. L’immobilier était même à « la Une » de l’Express et du Point, célébre marronnier des News magazines qui semblent donner raison aux critiques des Verts.  Et Augustin Legrand n’a pas manqué de faire allusion à la dernière trouvaille de Benoît Apparu, secrétaire d’Etat au logement, présenté dans le journal Libération  concernant la cherté des loyers des tout petits logements. « Alors que la crise du logement touche plus de 10 millions de personnes et que les loyers augmentent à une vitesse effrénée, il  fait semblant de s’attaquer à ce qui n’est qu’une partie du problème. Sa mesure phare : surtaxer les propriétaires qui louent des petits logements de moins de 13m2 à plus de 40€ le mètre carré. Un logement de 15 mètre carré loué 550 euros par mois serait donc acceptable ? Cette mesure n’est que de la poudre aux yeux ! Rien ne garantie que la taxe, dont le niveau n’a pas été précisé, incite les propriétaires à baisser les loyers. D’autre part la cherté des loyers ne touche pas que les petits logements, pourquoi Monsieur Apparu ne s’intéresse t-il qu’à la partie émergée de l’iceberg ? » s’est il  interrogé en ajoutant que « le fossé est énorme entre la gravité de la situation et la faiblesse des mesures proposées par le gouvernement. Si Monsieur Apparu est d’accord pour reconnaître l’indécence de certains loyers, qu’il prenne ses responsabilités en les plafonnant ! ».

     

    Corinne Praznoczy, candidate,  est justement intervenu sur la problématique logement en Ile de France et surtout  et les propositions faites par EELV  dans les Hauts de Seine notamment sur le rapprochement domicile-travail, l’arrêt de l’hyper-concentration, sur l’habitat social diffus car « nous avons besoin de mixité sociale pour faire vivre la ville. Des titulaires de  tas d’emplois (infirmières, instits) n’arrivent pas à se loger à cause des loyers et du prix du métre carré ».  Claire Papy, conseillère municipale a parlé du logement à Vanves avec un focus sur ces nouvelles constructions qui ne sont pas forcément adaptés aux demandes des vanvéens. Et de prendre l’exemple des 504 logements étudiants hauts standings : « Il faudra disposer de moyens pour en bénéficier  (500 à 600 € par mois) et on ne pourra pas faire de co-location. Des lois comme Bodard ou Scellier  donnent des avantages fiscaux pour ceux qui investissent dans ce type de logements. Or se loger dans ce genre de résidences demande un gros effort financier pour l’étudiant et la CAF alors que les R.U. (résidences Universitaires) reviennent moins cher aux étudiants et aux contribuables » a-t-elle expliqué, avec le témoignage d’une jeune fille

     

    Mais ce n’est pas tout « car on a constaté que lors de la campagne de 2008, Bernard Gauducheau  nous avait attaqué parce qu’on proposait de bétonner Vanves. Mais que fait il 3 ans plus tard, avec ces chantiers partout dans la ville…Et sans aucun logement social. Il s’en tire bien car les 3 congrégations religieuses qui ont des terrains et des locaux disponibles font du social et des établissements spécifiques pour des personnes handicapés ou dépendante. Il pourra ainsi maintenir son taux de logement social  à 23,69%. Mais avec tout ce qui se construit, on sera loin  du compte, et il a la chance d’avoir de beaux projets avec celui de l’association  Simon de Cyréne  sur le terrain des Bénédictines et l’EPAHD sur le terrain des Jésuistes » expliquait elle. « Enfin dans l’ancien, il y a de petits réalisations grâce à la SNL (Solidarité Nouvelle pour le Logement),  mais c’est une compétence qui a été relégué à GPSO ce qui est très significatif pour l’hébergement d’urgence : Vanves doit avoir 26 places et on ne les a pas. Mais  grâce à des acrobaties avec l’interco, on en a comptabilisé pour Vanves, avec ses anciens foyers de travailleurs immigrés à Boulogne et à Issy  reconvertis en résidence social ou en hébergement d’urgence. Il est vrai qu’on n’a pas beaucoup de foncier, mais on construit beaucoup à Vanves ».