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confinement - Page 11

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE POUR LA SECONDE SEMAINE DE CONFINEMENT

    Le second confinement qui a débuté voilà plus d’une semaine, même s’il ne ressemble pas vraiment au premier, a entraîné un changement d'atmosphère dans la ville. Les spécialistes l’expliquent par un assouplissement relatif des régles de confinement. Mais la police, municipale est très vigilante au respect des régles, multipliant les patrouilles et les contrôles dans la commune.  Les écoles, collèges et lycées sont ouverts, pour permettre la poursuite des cours - ce qui entraîne de fait l'accompagnement des élèves par les parents ou des tiers. Le marché est resté ouvert, mais le stationnement est toujours payant comme dans les villes de GPSO, sauf à Issy les Moulineaux, où il est gratuit comme lors du  1er confinement. Le parc F.Pic  reste ouvert où il y avait du monde ce week-end grâce à la douceur du temps, chacun avec son attestation, soit pour courir, soit pour se promener. Mais cela n’a plu pas à certains vanvéens qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux, suscitant des réactions scandalisées

    11 NOVEMBRE : Comme pour le 8 Mai, la cérémonie pour le 102e anniversaire de la fin de la 1ére Guerre Mondiale, sera très simple : Deux dépôts de gerbe, présidé par le maire avec le président de l’UNC, le maire adjoint chargé des anciens combattants, le commissaire de police,  l’un devant le monumentaux morts de 1870 pour les 150 ans de ce conflit célébré cette année, dans le cimetière communal  et l’autre devant le monument aux morts rue R.Sahors

    DECES :  J.Morelon (sur la photo à gauche avec P.Guillaud président de l’UNC lors d’une cérémonie du 11 Novembre)  ancien adhérent de l’UNC Vanves et de Soldat de France dans les années 80 et 90, est décédé ces jours-ci à l’âge de 80 ans,  à Cavalaire sur Mer où il s’était retiré. Il avait fait la guerre d’Algérie où il était lieutenant sur un piton dans les Aurès avec sa section.  «C'était un homme chaleureux et de bon contact, sa grande taille lui donnait parfois un air supérieur. Adhérent de l'UNC Vanves puis Dinard, il n'a jamais cessé de participer a la vie des sections et aux cérémonies commémoratives, Il avait fait toute sa carrière chez Dassault en tant qu'ingénieur en électricité pour les avions» se souvient Jean Heuzé, ex-président de l’UNC Vanves

    PAROISSES : Les deux paroisses de Vanves se sont de nouveau adaptées à ce nouvel confinement en ré-utilisant les outils numériques pour des rencontres à distance. Le curé Bettrand Auville a repris hier l’apéro Zoom avec un rendez-vous à 18H chaque dimanche. Le bulletin des paroisses « Sel et Lumière » a reprise sa parution chaque  week-end pour accompagner sans défaillance,  les paroissiens «pour cette nouvelle période de confinement et se veut un lien réel entre les paroissiens dans cette période difficile et anxiogène». Avec une nouveauté : Pour soutenir notre foi, le Saint-Sacrement sera exposé chaque dimanche de confinement à St-Rémy entre 15h et 17h. Il est possible aussi de rencontrer un prêtre, pour une confession, un entretien spirituel dans les églises qui restent ouvertes. «Enfin, notre défi de ce reconfinement, c’est de proposer une rencontre nouvelle entre d’une part, ceux qui ont un peu de temps à mettre au service des autres, et d’autre part, ceux qui, tout simplement, ont besoin d’un peu d’aide. Que les uns comme les autres aient la bonté de se signaler !»  

    BENEDICTINES : «En ce temps de confinement, soyez assurés des pensées et prières de la communauté.  Nous tenons ferme la foi, la joie et l’action de grâce pour porter le monde à Dieu avec vous par notre prière en communion» indique Sœur Marie Madeleine Caseau, mére supérieure des bénédictines de Vanves qui invite à suivre en direct chque jour l’Office du milieu du jour à 12H, l’Office de la Parole de Dieu à 14H15 et l’Office de Complies à 21H sur https://www.youtube.com/channel/UCn6H4ZK7ZDGsA2ygL48OaOQ «Nous mettrons régulièrement des actualités sur notre site internet, n’hésitez pas à le consulter» ivite la mére sup »érieur en précisat que le magasin du monastère, est bien sûr fermé, mais il est tout à fait possible que vous passiez une commande par mail sur le mail : magasin@benedictinesdevanves.fr pous vous préparer va commande.

  • COVID-19 : VANVES FERAIT PARTIE DES COMMUNES LES MOINS TOUCHEES

    La carte de l’épidémie en France s’affine de plus en plus grâce à des enquêtes et études approfondies. Ainsi Santé Publique France (SPF)  a dévoilé récemment quelle était le taux d’incidence dans les 35 000 villeset villages de l’hexagone, et de savoir où se trouvent les collectivités les plus touchées par la « deuxième vague ».

    Jusqu’à présent, là, la strate la plus élevée était celle d'un taux d'incidence (c'est-à-dire le nombre de cas pour 100 000 habitants) supérieur à 250. SPF a affiné ses recherches en déterminant deux nouvelles tranches de l'incidence : entre 500 et 1000, et supérieure à 1000. Sachant qu’il suffit que 10 résidents d'une collectivité de 1000 habitants soient testés positifs pour que le taux d'incidence atteigne 1000, par exemple. La situation serait plutôt critique autour de Lyon et de Saint-Etienne, mais aussi Tourcoing et Roubaix. Elle a permis de découvrir qu'aucun arrondissement parisien ni aucune petite commune de petite couronne francilienne n'apparaissent dans la couleur la plus foncée de la carte qu’elle a établie. «Jusque-là, on savait seulement que le taux d'incidence était supérieur à 250 partout en région parisienne. On découvre désormais qu'il y est aussi systématiquement inférieur à 1000» explique-t-elle tout en temporisant : «A l'inverse des villages, cela s'explique certainement par le fait que ces zones sont très denses, donc qu'il faudrait beaucoup de personnes contaminées pour faire grimper le taux d'incidence au-delà de 1000. Mais ce seuil a été déjà atteint dans de nombreuses communes des métropoles de Lille, de Lyon ou encore de Saint-Etienne. Preuve que la situation sanitaire y est particulièrement inquiétante !». Ainsi, elle indique que, pour Vanves, le taux d’incidence était, entre le 13 et le 19 Octobre, entre 150 et 250 pour l’ensemble de la pipulation, et supérieure à 250 pour les plus de 65 ans . A titre de comparaison, elle est de 389,1 dans les Hautsde Seine et de 268,7 en France

    Une seconde étude, là universitaire de Guy Byurgel, professeur de géographie urbaine à l’université Paris Nanterre qui montre que les inégales sociales coïncide avec celle des zones de surmotalité dans la métropole du Grand Paris MGP), vient compléter et approfondir les études de l’INSEE IDF sur la surmortalité pendant le confinement parue en Juin enrichissant le constat dressé par l’Observatoire régional de Santé IDF sur la surmortalité différenciée. Elle constate une surmortalité plus forte dans la moitié nord – Seine Saint Denis – et le sud est de la métropole, où les taux de surmortalité s’envolent au-delà de 150 et plus faible dans la banlieue et les arrondissements de l’ouest parisien, souvent inférieur à 125 et même 116, dont fait partie Vanves. Mais attention, comme l’explique Guy Burgel, le Covid-19 n’a pas, pour autant, inversé la tendance de la surmortalité structurelle : « Globalement, on meurt plus dans les quartiers richeset vieillissants que dabs leszones urbaines jeunes et défavorisées »

  • VANVES ET LE CONVID-19 : VERS UN NOUVEAU CONFINEMENT APRES DEUX MOIS DIFFICILE

    Après les remontrances du premier Ministre sur France Infos, le nouveau conseil de défense (sanitaire) mardi, et l’interview du président de la République ce soir sur TF1 et France 2 les vanvéens s’attendent à un nouveau renforcement des mesures de prévention, un couvre-feu même ou un nouveau confinement mais régional ou plus local…avec un sentiment d’injustice, à les entendre lors de rencontres et de conversations ces dernières heures. Car la plupart pensent avoir respecté les gestes barrières, les règles de prévention, les consignes et les réglements édictés par les autorités publiques, et notamment la maire de Vanves, limités leurs contacts. Le célébre infectologue Didier Pittet, co-inventeur du gel hydroalcoolique et qui préside la mission sur l'évaluation de la gestion de la crise sanitaire raconte qu'en se promenant à Paris, il a constaté que 80% des passants portent correctement lers masques, en revanche seuls 15% des clients des cafés/restaurants se ettoient les mains au gel hydroalcoolique    … Et les vanvéens risquent d'être de nouveau mis en quasi confinement à cause d’un certain relâchement comme l’a dit le premier Ministre, et d’irresponsables qui ne respectent rien surtout à Paris, et qui sont, à leurs yeux, à l’origine (en partie) de l’augmentation des hospitalisations en Ile de France. Ce que certains redoutent car ils s’étaient retrouvés isolés,  sans parler de ses chefs d'entreprises, et notamment les restaurateurs qui avaient fermés,  et l’avaient mal vécus.   

    Les résultats d’une enquête trés intéressante commanditée par L’Institut Paris Region auprès de Médiamétrie et menée entre le 4 mai et le 19 mai auprés de 3028 individus âgés de 18 à 75 ans, représentatif de la population d’IDF par département monte que si la majorité d’entre eux affirme avoir bien vécu cette période de confinement du 17 Mars au 11 Mai 83%), un sur six déclare néanmoins l’avoir mal vécue soit 19%. 24% des Franciliens vivant en situation de surpeuplement déclarent avoir mal vécu cette expérience,  tout comme 28% des artisans, commerçants et chefs d'entreprise. Les femmes ont déclaré plus souvent que les hommes avoir moins bien vécu le confinement (18% contre 15%). Les chômeurs (19%), les étudiants (23%) et les autres inactifs (25%)  sont ceux qui ont moins bien vécu cet épisode. Comme les retraités(11%), les actifs occupés (16%) semblent avoir moins mal vécu le confinement.

    La situation est extrêmement hétérogène selon les professions : les artisans/ commerçants (28%) et les chefs d’entreprise (20%), les ouvriers et les employés (18%) ont plus souvent mal vécu la période que les cadres et les professions intermédiaires (13 %). De fait, l’appréciation des conditions de vie reflète la diversité des situations professionnelles pendant le confinement: du côté des salariés, poursuite de l’activité pour certains, filet de protection du chômage partiel pour les autres ; tandis que les artisans-commerçants voyaient leur activité fermée et, à l’image des indépendants et de beaucoup de chefs d’entreprise, leur chiffre d’affaires stagner et l’horizon économique s’assombrir. Le télétravail, largement pratiqué chez les cadres, et dans une moindre mesure chez les professions intermédiaires, a constitué un facteur protecteur au cours du confinement, tandis que le chômage partiel a joué ce rôle pour les salariés des secteurs d’activité à l’arrêt.

    Pendant cette période, les trois quarts des Franciliens interrogés ont cohabité dans un lieu de vie composé de trois pièces ou plus, disposant d’un jardin ou d’une cour individuelle (33 %) ou d’un balcon/terrasse (42 %), 12% seulement ayant mal vécu cet épisode, notamment parcequ’iols vivaient dans un logement en situation de surpeuplement, d’autant plus si chaque personne présente disposait de moins de 25 m² ou était dans  l’impossibilité de pouvoir s’isoler dans une pièce. Pour ceux à qui le confinement a permis de dégager du temps libre, ils ont également mieux supporté cet épisode. Ils en ont majoritairement profité pour s’occuper de leur domicile (bricolage, jardinage, rangement…) et de leur famille, contribuant ainsi à améliorer leur bien-être.

    Enfin, l’enquête montre que près d’un tiers des Franciliens seraient prêts à déménager en raison de leurs conditions de vie pendant le confinement (31%), mais plus de la moitié  (57%) avouent cependant qu’il s’agit d’un projet irréalisable. Les Franciliens vivant dans un logement «surpeuplé» expriment davantage l’envie de déménager, même s’ils avouent à 49% que ce projet est irréalisable. Par contre, 18% d’entre eux attendent que les pouvoirs publics mènent en priorité des actions visant à améliorer les conditions de logement (contre 9% pour les autres).