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  • VANVES ET LES DROITS DE L’ENFANT : ISABELLE DEBRE MOBILISE UNE FOIS DE PLUS CONTRE LE SILENCE QUI TUE FACE A LA MALTRAITANCE DES ENFANTS AVEC « L’ENFANT BLEU»

    A l‘occasion de la journée Internationale des droits de l’enfant du 20 Novembre, de nombreuses initiatives ont été prises par différents elus et plusieurs associations durant la semaine qui vient de se dérouler. Et notamment l’association l’Enfant Bleu qui est fortement mobilisée et mais aussi sollicité lors de ce second confinement, comme au prntemps dernier. Sa présidente que les vanvéens connaissent bien isabelle Debré a rappelé une nouvelle fois que «le silence tue» face à la « maltraitances faites aux enfants » :comme elle l’a fait dans une tribune parue cette semaine dans Ouest France

    «Bien que les pouvoirs publics se soient emparés de la lutte contre ce fléau, le nombre d’enfants victimes de violences ne diminue pas. 22 % de français déclarent avoir été victimes de maltraitances graves et répétées durant leur enfance, soit des millions de citoyens. Malheureusement, 80 % des victimes ne parlent pas et ne bénéficient donc pas de mesures de protection administrative ou judiciaire. Alors ensemble mobilisons-nous pour une société digne de ses enfants.  En effet, la loi oblige chaque français à signaler toute suspicion de maltraitance perçue dans son entourage (article 434-3 du Code pénal). Pourtant, les récents procès concernant les meurtres de Kenzo (2 ans) et de David (8 ans), nous prouvent que le silence tue encore. Une nouvelle fois, l’entourage des petites victimes avait connaissance des maltraitances répétées, mais n’a pas alerté. Pourquoi ce silence ? Beaucoup invoquent la crainte de se tromper. D’autres considèrent que l’éducation des enfants est de la seule responsabilité des parents. Certains n’ont simplement pas su vers quelles institutions se tourner» explique-t-elle.

    «Alors comment vaincre ce silence meurtrier ?  En sensibilisant le grand public, tout d’abord, via les réseaux sociaux et les médias. Mettre en avant l’existence d’équipes de femmes et d’hommes, à leur écoute, pour protéger chaque enfant potentiellement victime. Le premier confinement nous a prouvé l’efficacité de cette sensibilisation : grâce aux campagnes d’information du gouvernement et des associations, les citoyens ont pris conscience du rôle qu’ils avaient à jouer. La part des voisins dans les appels reçus par L’Enfant Bleu durant cette période est passée de 2 à 16 %. Rappelons que notre association a créé le site alertersauver.org, qui permet à chacun de s’informer sur la maltraitance des enfants et d’identifier les interlocuteurs auxquels s’adresser en cas de doute. Les divers professionnels exerçant auprès des enfants ont également un rôle décisif. Pour cela, il est essentiel qu’ils soient formés aux repérages des signes de la maltraitance infantile et au recueil de la parole de l’enfant. Mais aussi qu’ils soient informés et accompagnés pour donner l’alerte. Enfin, s’agissant des petites victimes, il nous faut développer la prévention en milieu scolaire. Une action qui fait ses preuves et qui se doit d’être déployée dans tous les établissements, comme le recommande le code de l’Éducation (Article L542-3). L’objectif de ces interventions est notamment d’aider les enfants à connaître leurs droits et à identifier les adultes protecteurs. Chaque famille doit pouvoir élever ses enfants selon ses valeurs et ses croyances dans le respect des droits de l’enfant et des lois de la République. Nous devons néanmoins tous nous sentir concernés et responsables. Il est de notre devoir d’alerter, dès la moindre suspicion, pour sauver un enfant en danger. Le silence tue ou blesse à jamais» conclue Isabelle Debré

  • L’ENGOUEMENT POUR LE VELO, TEMPERE PAR L’EFFET SAISONNIER A VANVES, COMME AILLEURS

    Il fallait s’y attendre ! Si l’arrivée de l’automne a provoqué une nouvelle vague d’hospitalisation, la perspective de l’hiver va limiter l’usage du vélo qui a exposé depuis les grèves de l’année derniére. «Il y a un vrai engouement pour le vélo mais il faut le tempérer. On voit que son usage est déterminé par l’effet saisonnier»  expliquait récemment le  département Mobilité à l’Institut Paris Région (ex-IAU IDF). D’autant plus que certains maires pour répondre à un effet de mode, ont fait pression lors du déconfinement pour aménager  des pistes cyclables partout quite à supprimer des couloirs de bus comme c’est le cas boulevard du lycée, ce que n’a pas tout apprécié la RATP,  ou à abattre des arbres etc, comme ce fut le cas ailleurs…

    Or l’Institut Paris Région a observé une remontée progressive de la fréquentation des transports en commun avec une stabilisation à 65 % en septembre. «Avec cette seconde vague, la fréquentation moyenne est aujourd’hui de 35 %, selon les derniers chiffres. Mais la baisse reste moins importante que lors du premier confinement où le trafic avait chuté jusqu’à 5 %». Pour le vélo, selon les chiffres, «il y a eu une vraie croissance entre la fin du confinement et septembre et on observe même un doublement du trafic avec un pic qui est situé mi-septembre. L’emballement observé pendant les beaux jours était réel mais il tend à s’affaiblir avec le mauvais temps» indique-t-il en notant que «ce n’est pas le trajet domicile-travail qui a le plus bénéficié de l’usage du vélo. Mais plutôt sur d’autres motifs de déplacements comme le loisir». Enfin l’augmentation des bouchons depuis plusieurs mois, montrent que les gens se tournent finalement davantage vers leur voiture. Quant au  covoiturage «il est devenu insignifiant avec 500 par jour, notamment car les trajets ne sont plus subventionnés par IDF Mobilités et évidement car il y a la crainte de partager un véhicule avec un inconnu, après avoir connu un pic à 18.000 trajets durant la période de grève l’hiver dernier mais ça a chuté durant le confinement»

  • SOLIDARITE A VANVES DURANT LE CONFINEMENT : « Veillons les uns sur les autres »

    A L’occasion de ce nouveau confinement, de nombreuses initiatives ont été prises en matière de solidarité pour venir en aide notamment aux personnes agées, isolées, handicapées, fragiles. Ainsi, la mairie a réactivé le Réseau municipal de solidarité (RMS) qui avait rassemblée jusqu’à 170 Bénévoles entre Mars et Juin 2020, sous l’égide du CCAS (Centre Communal d’acton sociale), dont beaucoup avaient continué à aider ces personnes lors du reconfinement et pendant les vacances d’été, en n‘ayant pasdu tout coupé les relations.  Rappelons que sa mission essentielle est le maintien du lien grâce aux appels téléphoniques réguliers passés aux personnes âgées et/ou isolées afin de sonder leurs besoins et ainsi mieux y répondre. Ensuite la réalisation de différents services quotidiens (courses alimentaires, pharmaceutiques…). Ensuite, le soutien aux associations de solidarité comme le Secours Catholique, le Réseau Voisin-Age, les Petits Fréres des Pauvres. La Ville précise que « le RMS a ainsi permis de distribuer des produits de première nécessité à 80 personnes bénéficiant d’une aide sociale et traditionnellement suivies par des associations caritatives qui ne pouvaient plus assurer leur mission du fait du confinement. Il a également été actif en matière de livraison de courses alimentaires à domicile, à la demande de personnes âgées. Au printemps dernier, ce sont près de 160 familles qui ont bénéficié des services proposés par le RMS» 

    Les paroisses de Vanves sont aussi très présentes : «Notre défi de ce reconfinement, c’est de proposer une rencontre nouvelle entre d’une part, ceux qui ont un peu de temps à mettre au service des autres, et d’autre part, ceux qui, tout simplement, ont besoin d’un peu d’aide» indiquait le pére curé Bertrand Auville dans l’un de ses apéritif Zoom relayant l’appel de Clémentine Lubin, adjointe en pastorale,  dans le Sel et Lumière du 7 Novembre qui appelait « à nous sur-veiller, c’est-à-dire veiller les uns sur les autres. De s’occuper des autres, de ne pas nous endormir tranquillement dans notre confort personnel. Veillons sur nos fréres, nos voisins, nos parents, nos amis, les uns sur les autres. Repérons les discrets qui ne se signalent pas. Veillons sur sur par un coup de fil régulier, un geste d’affection, un service, tout est envisageable si l’on respecte les régles sanitaires de façon très stricte et intelligente. C’est l’une des grandes différences avec le précédent confinement. Nous pouvons veiller les uns sur les autres, donc faisons-le ».