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confinement - Page 6

  • VANVES EST UNE VILLE TRES MEDIATISE CETTE SEMAINE EN BIEN ET… EN MAL

    Jamais vanves n’a été aussi présente dans médias grâce à deux vanvéens les médias, l’un sur un 3éme confinement, l’autre sur les violences  sexuelles sur mineurs, sans parler d’un fait divers avec l’agression du jeune Yuriv où des vanvéens seraient en cause puisque 9 ont été arrêtés hier matin à Vanves

    Isabelle Debré en tant que présidente de l'association l'Enfant bleu qui soutient psychologiquement et juridiquement les enfants victimes de violences a presque égalé en temps de parole Gabriel Attal porte parole du gouvernement, en passant sur les mêmes chaînes d’infos TV et radio que lui, après avoir rencontré Eric Dupont Moretti, ministre de la Justice lundi pendant une heure et demi avec André Taquet secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance  (sur la photo). Si le premier temporisait sur un re-confinement en début de semaine, il n’a pas caché ses dernières heures que «Le maintien du cadre actuel paraît peu probable…Si différents scénarios demeurent, allant du maintien des mesures aujourd’hui en vigueur jusqu'à un confinement très serré , la première option est donc quasiment écarté». Selon Attal, «le couvre-feu à 18 heures actuellement en vigueur ne freine pas suffisamment la propagation du virus». Mais l’exécutif s’accorde encore un délai supplémentaire pour trancher entre un confinement strict (type mars) ou plus léger (type novembre), ce qui semble le plus probable.

    Isabelle Debré après avoir été reçu par le ministre de la Justice pour plaider «pour la création de la notion de crime contre l’enfance et pour une prise de «conscience du rôle à jouer» de chacun dans la société pour  protéger les enfants victimes  de violences, a expliqué dans plusieurs médias, BFMTV, France Info, Europe 1 où elle était reçu par Patrick Cohen…  «que le ministre de la Justice était très intéressé par notre expérience, par notre expertise et par nos propositions. Donc, nous lui avons dit ce que nous attendions, à savoir que l'Enfant bleu plaide pour la création d'une nouvelle notion juridique de crime contre l'enfance, et cela depuis près de vingt ans. Nous voulons effectivement adapter le droit, faire avancer le droit. Il n'y a pas que le juridique, il faut aussi accompagner les victimes sur le plan thérapeutique, psychologique et réparer ces petites victimes »…. «Lorsque je suis arrivé à la tête de cette association , le délai de prescription était à dix ans. Nous avions beaucoup milité pour le faire passer à 20 ans, ce qui a été le cas. Après, ça a été 30 ans et là, le Sénat a demandé 40 ans. Donc, l'évolution a lieu. Le garde des sceaux nous a écouté, maintenant, on va voir ce qui va se passer pour la suite et comment il va faire évoluer la loi». Elle n’en a pas moins constaté que la parole se libére en matière de dénonciation de l’inceste après l’éclatement de l’affaire Duhamel. «La Familia Grande», le livre dans lequel Camille Kouchner accuse son ex-beau-père d'avoir agressé sexuellement son jumeau à la fin des années 1980 -  «Il met en lumière beaucoup de choses» - dans lesquelles se reconnaissent d'autres victimes d'inceste, anonymes ou médiatiques, à l'image du député LREM Bruno Questel, qui a raconté sa propre histoire sur Twitter. «Mais que peut la justice lorsque des dizaines d'années se sont écoulées ? Beaucoup» estime-t-elle en appelant sur Europe 1 à faire évoluer la loi. 

    Enfin,  8 mineurs et un majeur ont été interpellés jeudi matin notamment  à Vanves à la suite de l’agression de Yuriv qui a fait la une de l’actualité pendant cette semaine, et placés en garde à vue pour tentative d’assassinat, car ils sont susceptibles d’être impliqués dans cette rixe. Certains jeunes impliqués, fréquenteraient le lycée Michelet et même le collège Saint Exupery, notamment le jeune qui aurait été agressé par la bande de Beaugrenelle historiquement fondée autour de la rue des Quatre Frères Peignot, d'où son nom de code supposé, «RD4 » selon les enquêteurs de la police, et aurait provoqué en réplique,  l’agression du jeune Youriv. Comme l’expliquait une ancienne commissaire de police, porte parole du ministére de l’Intérieur, sur BFM TV, ce phénoméne de bandes est courant à Vanves et dans les environs (Malakoff, XIV et XVe arrondissement). Ces rixes sont récurrentes dans le 15e arrondissement. Elles se déroulent toujours selon le même mode opératoire et avec le même type d'armes blanches, documentées par le groupe «Bandes» que la préfecture de police suit au moins depuis 2012. Plusieurs bandes sont répertoriées dans ce coin résidentiel de Paris. De Vanves (92) à Balard (Paris, 15e) en passant par la porte de Vanves (14e). Selon la PP, ces groupes se structurent généralement autour d'une ou deux familles influentes d'un quartier qui attirent des comparses et des complices grâce au trafic de stupéfiants. «Dire de Vanves est une ville caalme est bien mal connaître sa commune ! C’est refuser de voir la réalité ou de faire de la désinformation» régissait l’un des rares vanvéens à avoir vu la réaction du maire de Vanves sur BFM TV

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE PRESQUE ZEN MALGRE UN RECONFINEMENT IMMINENT

    Face à la persistance de l’épidémie et à la menace d’une accélération fulgurante des contaminations due aux «variants», plusieurs sources haut placées au sein de l’exécutif l’assuraient : «La décision est sur le point d’être prise», seuls le calendrier et les modalités restant en débat. «Il n’y a pas de décision de prise, les prochains jours seront décisifs. On a une circulation du virus en France qui est importante. Elle est moins importante que chez certains de nos voisins, mais elle progresse, sans qu’il y ait eu de hausse exponentielle à ce stade» indiquait Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, qui était l’invité de Dimanche en politique sur France 3 hier à midi. «On a mis en place, au niveau national, un couvre-feu à 18 heures il y a un peu plus d’une semaine. Il avait déjà été mis en place dans certains départements au début du mois de janvier et on a commencé, il y a une semaine, à voir ces effets dans ces départements» a-t-il rappelé. Aujourd’hui, le nombre de cas quotidiens avoisine les 20 000. Il était de quelque 10 000 lorsque le déconfinement a été amorcé au début du mois de décembre. Si «par principe tous les scénarios sont sur la table (...) À chaque fois, on tient compte de ce qu’on a appris,  rien n’est figé pour le moment» a-t-il assuré

    Mardi 26 Janvier

    A 15H30 à la Seine Musicale (Ile Seguin) : Isabelle Debré participe au conseil d’administration de l’Etablissement Public Interdépartemental Yvelines/Hauts de Seine qui votera son budget 2021

    Samedi 30 Janvier

    A L’ESCAL : Début d’un week-end avec de nombreux ateliers et tables rondes proposés aux adultes et aux enfants…Mais en visio

  • L’HOTEL MERCURE DE VANVES TRAVERSE LA CRISE «EN MODE WARNING SUR LA BANDE D’URGENCE »

    Dans ce cadre de son enquête au fil des prochaines semaines, pour savoir comment certains vanvéens, acteurs de la vie économique, sociale, associative, culturelle, traversent cette crise sanitaire le blog de Vanves Au Quotidien a rencontré Philippe Marchand directeur Général de l’hôtel Mercure. Avec une seule question a départ : « Comment traversez-vous la crise ? ». Comme tous les hôtels du Grand Paris, il a dû arrêter ses activités notamment lors du premier confinement, ce qui a eu des répercussions importantes, comme on l’imagine, mais qui a arrêté aussi tout un programme de rénovation engagé en 2019 et qui devrait se poursuivre en Février prochain. Car cet hôtel qui a 40 ans en avait bien besoin, notamment pour faire face à la concurrence. Mais commençons tout d’abord par les effets de la crise sanitaire aujourd’hui, demain, le blog abordera sa rénovation   

    « Au 1er confinement nous avons arrêté toute l’activité de l’hôtel, nous l’avons fermé du 16 Mars jusqu’au 24 Août. Nous avons dû résoudre deux difficultés, sanitaires tout d’abord, en maintenant une équipe pour entretenir le bâtiment,  les réseaux, afin d’éviter des incidents et fuites à la reprise. Elle faisait des gardes, actionnant les réseaux, ouvrant les robinets, tirant les chasses d’eaux, pour faire tourner les machines à vide car nous ne pouvez pas laisser en plan un tel bâtiment sur une longue période, sans avoir quelques soucis à la reprise. Ensuite financière, car lorsque vous avez du personnel, il faut les payer, et pour ce faire, avoir du chiffre d’affaires. Or celui-ci s’arrêtant, les propriétés du fonds de commerce, ont demandé que nous fassions une pause, pour envisager la suite lorsqu’on serait revenu à meilleur fortune» explique Philippe Marchand directeur général  

    Il a ré-ouvert sont établissement le 24 août, «plein d’espoir, car le calendrier du parc des expositions devait revenir à une certaine normalité en septembre, mais sans véritable certitude car il a dû poursuivre son inactivité, vu la situation concernant les salons et congrés. Mais nous sommes restés ouvert malgré tout, car son propriétaire souhaitait que l’on continue son exploitation. Nous avons pu accueillir quelques réunions et séminaires, mais pas de quoi retrouver une activité digne de ce nom. Grâce à une équipe minimum composée de 20 à 25% des collaborateurs, 75 à 80% étant pris en charge par le chômage partiel, parce que nous n’avons pas de clients suffisants pour les faire tous travailler». Sachant que l’hôtellerie est un secteur accompagné par l’Etat qui prend en charge une partie des salaires, et que la société gérant l’hôtel en prend aussi une proportion, pour amoindrir les effets de la crise pour son personnel. Mais cette activité réduite jusqu’au 30 Octobre s’est répercutée sur le chiffre d’affaires avec une baisse de -90%

    Comme d’explique Philippe Marchand d’une manière imagée, «nous fonctionnons en mode «warning» sur la bande d’urgence. Pour l’instant, nous sommes ouvert dans la limite de ce que l’Etat nous permet, en maintenant une prestation 4 étoiles, sans restauration, mais nous pouvons servir les clients en chambre en leur proposant le soir, une carte réduite, les clients ayant un repas chaud, entrée, plats, desserts, sur un  horaire limité de 19H à 22H, mais nous continuons à apporter un serfice 4 étoiles pour surtout une clientèle d’affaires, puisque nous n’avons pas de touristes». Ce qui représente une vingtaine de clients chaque soir, en semaine. «Pour les séminaires et réunions, nous proposons une restauration dans des box séparé par du plexiglas. Il a fallu nous adapter pour respecter la distanciation. Avec des contenants jetables etc… »

    Ainsi l’hôtel Mercure est en ordre de marche : «Nous espérons une reprise le plus tôt possible grâce au Parc des expositions, en Septembre 2021, qui représente 40 à 45% de notre activité. Et surtout au nouveau Palais Sud et son Paris Center Convention qui avait un beau programme de congrés notamment internationaux dont on voyait bien les retombées avec une clientèle conséquente.  Heureusement, nous devrions bénéficier en Mai prochain d’un événement sportif comme Roland Garros, s’il a lieu, car, à chaque fois nous accueillons la presse japonaise qui vient contractuellement depuis 10 à 12 ans. Nous retrouverions des clients de manière conséquente. Et peut être en Juin d’un événement prévu au Parc des Expositions».  

    Philippe Marchand n’en reconnait pas moins que « c’est un moment difficile à traverser car nous sommes une activité se service, en permanence en contact avec des gens, pour leur rendre des services, avec des moments de convivialité. Et là, nous sommes est en jachère, car nous les accueillons dans des conditions de distanciation et de respect des règles sanitaires. C’est une période délicate. Mais nous restons optimiste ! »

    A Suivre