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TRANSPORTS EN COMMUN

  • LA LIGNE N QUI DESSERT VANVES SERA LA 1ére LIGNE SNCF-TRANSILIEN A ETRE PRIVATISEE

    Les syndicats qui ont appelés à la grève, ce jeudi 21 novembre, et envisagent un mouvement reconductible en décembre, dénoncent l’ouverture à la concurrence du rail et l’éclatement de l’entreprise SNCF en filiales privées. La CGT, l’UNSA, SUD Rail et la CFDT sont opposés à cette « balkanisation » d’un groupe autrefois fort et unifié fragilise sa cohésion et l’engagement sur le terrain. Le mouvement de libéralisation s’accélère  tant au plan national - le 15 décembre, les cheminots travaillant pour les premières lignes de TER ouvertes à la concurrence seront transférés vers de nouvelles filiales, créées pour l’occasion, y compris quand la SNCF a remporté le marché. Le 1er janvier 2025, ce sont les salariés de Fret SNCF qui seront transférés à deux nouvelles entités – qu’au niveau régional : Si le conseil d’administration d’Ile de France Mobilités (ex-STIF) où a siégé le maire-conseiller régional de Vanves a lancé la mise en concurrence des lignes de bus en Grande Couronne qui se poursuit  depuis le 12 Décembre à Paris et en petite couronne, avant de toucher les lignes de métro d’ici 2030. Il vient d’enclencher le processus pour la ligne N qui devrait être effectif le 1er trimestre 2027

    Cette ligne N du transilien (Paris-Montparnasse) dessert sur 135 km de lignes, 35 gares, fréquentées par 125 000 voyageurs qui empruntent l’un des 231 trains qui circulent quotidiennement. Elle est bien connue des vanvéen puisqu'elle dessert  la gare Vanves-Malakoff qui vient d’être remordenisé et qui est, parait il, la moins fréquentée de la ligne. Les spécialistes expliquent que l’attribution sera suivie d’une phase de pré-exploitation d’une durée prévisionnelle de 18 mois, période indispensable et nécessaire pour l’organisation de la reprise de l’exploitation, la reprise du matériel roulant et de sa maintenance, jusqu’au transfert d’exploitation qui devrait donc avoir lieu fin 2028. « Il est prévu que le contrat puisse durer entre 9 et 11 ans, à compter de la date de reprise d’exploitation, ceci afin de permettre à l’opérateur d’innover et d’optimiser progressivement ses processus ».

    Le contrat qui sera attribué au futur exploitant de la ligne intègrera, outre l’exploitation du service de transport ferroviaire : La gestion et la maintenance du matériel roulant ainsi que l’installations de service, dont le centre de maintenance de Montrouge ; le cas échéant (sous réserve de la signature d’une convention avec SNCF Gares & Connexions), la gestion de certaines gares desservies par la ligne N ; la commercialisation des titres de transport, la gestion de la validation et la lutte contre la fraude ; la gestion de l’ensemble du personnel nécessaire à l’exercice des missions. Mais Ile de France Mobilités continuera à décider des tarifs comme c’est le cas pour toute la région, à veiller à la qualité du service, et notamment de la ponctualité…

  • VANVES ET LES TRANSPORTS FRANCILIENS : ATTENTION AUX INTERRUPTIONS

    Ces jours-ci, il a été beaucoup question d’interruption de trafic sur certaines lignes de métro  ou du transilien (SNCF) que les vanvéens ont l’habitude d’emprunter. Ce fut le cas le week-end prolongé du 11 Novembre sur la ligne 13 entre la Fourche et Gabriel Peri afin de renouveler les traverses au niveau du viaduc. Ainsi que sur ligne B du RER entre Denfert Rochereau et La Croix de Berny à cause de gros travaux de remordination d’un poste de signalisation central entre Paris et les Hauts de Seine. interruptions qui devraient se renouveler plusieurs fois en 2025

    Mais la plus longue concerne,  la ligne N du Transilien (Paris Montparnasse- Versailles Chantiers) puisqu’aucun train ne circule les week-end de Novembre à cause de travaux qui se chevauchent : maintenance, de remplacement d’appareils de voies à Paris-Montparnasse, de modernisation et mise aux normes d’accessibilité de la gare de Clamart en vue de sa liaison de la future ligne 15 du Grand Paris Express, de remplacement de câbles sur Versailles-Chantiers, prolongement du RER E entre Nanterre La Folie et Mantes-la-Jolie

    Pendant ce temps, les premiers essais en mode automatique sur la ligne 15 du Grand Paris Express qui passe par la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart en correspondance avec la ligne N du transilien, ont commencé à un an de la mise en service. Une étape clé pour maintenir l’objectif d’une mise en service fin 2025, même s’il reste beaucoup à faire, qui s’est pour l’instant, limité au tunnel de raccordement entre le centre d’exploitation de Champigny et la ligne proprement dite. D’ici la fin de l’année les essais se réaliseront entre la gare Villiers-Champigny Bry et Noisy-Champs sur 4 km «» explique à la Société des Grands Projets Puis progressivement les essais automatisés auront lieu de plus en plus vers l’ouest, mais pour ça, il faut notamment que l’étape de la pose des façades de quais soit terminée, ce qui est toujours en cours .

    D’ailleurs comme c’est le cas à la gare Fort d’Issy/Vanves/Clamart ce sont les équipements qui sont en cours : escaliers mécaniques, ascenseurs, signalétique, plomberie…. « Reste encore à terminer d’ici cette fin d’année la pose de la caténaire qui permet au métro d’avancer, à continuer de tirer des câbles pour la fibre, finir d’installer tous les logiciels, la plomberie ou encore placer toute la signalétique qui guidera les voyageur s»

    À partir de cette fin d’année et pendant tout 2025, la SGP va progressivement libérer des emprises de chantier, tout le long de la ligne, notamment sur les ouvrages annexes dédiés à la sécurité, qui sont situés tous les 800 m environ.

  • UN NIVEAU DE POLLUTION FAIBLE OU MOYEN DANS LES STATIONS DE METRO AUTOUR DE VANVES

     Le réseau de transports en commun francilien est particulièrement touché par un fort niveau de concentration en particules fines, selon une cartographie complète de la pollution dans le réseau de transports souterrain que vient de rendre publique Ile de France Mobilités, haute autorité des transports franciliens,  réalisée par l'observatoire de l'air en Île-de-France Airparif.

    L'étude, qui a analysé la qualité de l'air sur 426 quais de gares et stations souterraines, a expliqué que treize stations  (3%) présentaient des niveaux de concentrations en particules fines PM10 supérieurs au seuil recommandé par l'Agence nationale de sécurité sanitaire (480 µg/m3).  Un niveau de pollution «moyen» a été relevé sur 276 autres (67%) et des niveaux faibles sur 123 quais (30%).14 gares et stations n’ont pas pu être classées par manque d’informations : Il s’agit des stations récemment inaugurées sur les lignes 11, 14 et du RER E. Enfin, 236 stations sont aériennes ou ouvertes, et n’ont pas été considérées dans le modèle, comme les gares Transilien-SNCF de Vanves-Malakoff et de Clamart fréquentées par les vanvéens

    Les stations de métro qu’ils fréquentent ne sont pas vraiment polluées d’aprés la cartographie que l’on peut trouver sur les sites internet d’Ile de France Mobilités (IDFM) ou d’Airparif : Pollution faible à la Porte de Versailles, pollution moyenne à Corentin Celton et à mairie d’Issy sur la ligne 12, pollution faible à Plateau de Vanves-Malakoff sur la ligne 13.

    Ce qui n’empêche pas les vanvéens dans leur trajet à travers la capitale de passer par les stations les plus polluées : Pigalle, Belleville et Père Lachaise sur la ligne 2, Ourcq, Laumière, Jaurès, Oberkampf sur la ligne 5, Oberkampf, Saint-Philippe-du-Roule, Iéna, Trocadéro, Michel-Ange-Auteuil et Michel-Ange Molitor sur la ligne 9.

    «Le type de matériel roulant, et notamment de freinage, exerce une grande influence sur les niveaux de pollution de l'air» avance Airparif dans son analyse. La présence de portes palières sur les quais et la ventilation sont aussi «des paramètres d'influence notable». La forte concentration de l'air en particules fines peut favoriser des difficultés ou maladies respiratoires, notamment chez les personnes fragiles.

    Jean Castex, pdg de la RATP, avait rappelé ces jours-ci, qu'aucune étude n'a jamais été en mesure de prouver la nocivité de l'air du métro. «Les études de mortalité [des agents de la RATP] engagées depuis plusieurs années par les autorités sanitaires n'ont jamais démontré de prévalence d'affections broncho-pulmonaires ou de maladies liées à ces particules» soulignait il.

    IDFM insiste de son côté sur les actions correctives pour améliorer la qualité de l’air qui représente un investissement de 61 M€ depuis 2020 : l’installation de ventilateurs dans 8 stations, ou l’augmentation du débit de confort de certains ventilateurs  dans 5 stations afin de faire baisser la pollution aux particules.. Sur le matériel roulant, des semelles de frein moins émissives sont d’ores et déjà en phase d’expérimentation pour le MF01, matériel roulant des lignes de métros 2, 5 et 9, pour contribuer à la réduction des émissions de particules.