Plusieurs élus et militants vanvéens ont participé au Conseil fédéral PS92 du 25 Janvier 2016 pour débattre sur l’inscription de la déchéance de la nationalité dans la constitution. Et le secrétaire de section, Antonio Dos Santos était à la Mutualité Dimanche à la réunion des responsables de base du PS pour discuter de justice sociale et précarité, mais tous ne parlaient que de cela dans les couloirs. Les avis sont très partagés comme au niveau national avec les Aubrystes menées par P.Buchet et J.Germain qui sont résolument contre, des opposants qui partagent un avis moins tranché mais appellent comme JM Ayrault et le 1er fédéral PS 92, Xavier Iacovelli à voter contre cette inscription, et les Vallsiens et Hollandais qui défendent bien sûr la position du Président de la République et du premier Ministre.
Le bureau fédéral du PS 92 s’était déjà prononcé début Janvier en demandant au premier secrétaire JC Cambadelis d’appeler à voter contre l’inscription de la déchéance de nationalité dans notre constitution, et de mette en œuvre tous les moyens parlementaires d’y parvenir. «Si nous comprenons l’émoi et la tension que les attentats suscitent au sein de la population, nous indiquons qu’une mesure portée historiquement par l’extrême droite et combattue publiquement par la Gauche n’est pas appropriée pour répondre à cette situation d’urgence et participerait à une confusion supplémentaire dans la vie démocratique française, déjà fragilisée»…. «Faire de cette mesure le symbole de la lutte antiterroriste laisse à penser qu’il y aurait un lien entre l’ouverture au monde et l’engagement terroriste. La primauté du droit du sol, non constitutionnalisée, serait fragilisée et la vision du monde induite pourrait être attaquée. Universalistes, nous ne pouvons l’accepter» expliquaient les membres du Bureau fédéral. «Socialistes, nous tenons pour actes fondateurs de notre République, ls articles premiers de la déclaration de l’homme et du citoyen de 1789 et de la constitution du 4 Octobre 1958. Inscrire dans la constitution, une distinction des français en fonction de leurs origines, de leurs ascendances constituerait une menace pour la République française si un jour, les motifs de déchéance étaient étendus par des mains bien mal intentionnées».