Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique - Page 101

  • SERVICE MINIMUM A VANVES POUR DEFENDRE L’AVENIR D’UN PATRIMOINE REPUBLICAIN EN JEU

    Pour la journée d’action nationale « J’aime ma commune » impulsée par l’Association des maires de France (AMF),regroupant les collectivités de tous bords politiques, afin de sensibiliser les citoyens sur les conséquences de la baisse des dotations de l'Etat et la réforme territoriale pour les collectivités locales, Vanves fera le service minimum. C'est-à-dire que le maire invite sur son blog et le site internet de la ville à signer « l’Appel du 19 septembre pour les communes de France » sur le site www.change.org. Pas de « mairie morte »comme au Plessis Robinson, ni d’élus qui iront au devant des vanvéens comme dans beaucoup de communes des Hauts de Seine, sur les marchés ou en se tenant devant le parvis de la mairie entre 10H et 12H. Le maire sera à l’université d’été de UDI Ile de france  à Issy les Moulineaux au  parc de l’Ile Saint Germain  qu’il devrait ouvrir avec André Santini. Elle aura pour théme bien sûr les élections régionales avec une intervention de Chantal Jouanno, et elle donnera l’occasion aux élus UDI franciliens de lancer un appel dans le cadre de cette journée nationale de protestation.  

    « Le 19 Septembre, tous les Français doivent faire « cause commune » car c’est leur vie quotidienne, c’est la qualité du vivre ensemble et l’avenir d’un patrimoine républicain qui sont en jeu » explique t-on à l’AMF qui mène ainsi une action inédite face à une situation inédite comme l’explique François Baroin son président, « car l’argent que l’Etat doit aux collectivités locales est dans des proportions dramatiques. Les conséquences vont être de plusieurs ordres : Soit une altération en profondeur de la qualité des services publics pour ne pas dire leurs fermetures, soit un effacement puissant du transfert des subventions que les collectivités locales donnent aux associations, soit une hausse importante de la fiscalité locale, soit un effondrement de l’investissement public dans les deux années qui viennent. On estime à -25% et  même -30% d’investissements publics dont 70% sont portés par les collectivités locales. Moins 10% d‘investissement, c‘est 0,2 points de croissance »

    Pour les responsables de l’AMF, il ne s’agit pas d’être contre le gouvernement – « on n’en est plus là et c’est contre productif » -  mais de faire de la pédagogie  en allant au devant de leurs administrés pour  « leur expliquer que ce qui est en train de se passer, va les concerner dans leur vie quotidienne, dans les services dont ils bénéficient aujourd’hui. Les conséquences seront différentes d’une collectivité à l’autre, en fonction de la décision des élus qui ne seront pas les mêmes partout, car chacun a son autonomie. Certains maires vont décider d’augmenter les tarifs ou les impôts, d’autres de baisser les investissements,  de fermer ou de diminuer les heures d’ouverture de tel ou tel équipement » indique Philippe Laurent (UDI) secrétaire général de l’AMF et maire de Sceaux (92). « Nous cherchons à susciter la réflexion  sur ce qu’on nous impose, ce qu’en sont les conséquences, et que nos administrés interpellent le pouvoir central. Que ce soit ce gouvernement là ou un autre, à mon avis cela aurait été la même chose, car c’est un vrai sujet de débat de société : quel niveau de services publics veut on ? Quel niveau de budgétisation des risques sociaux veut on ? Est-ce que l’on veut continuer avec notre système français ? »

     

    L’idée de l’AMF est d’amorcer le débat en le mettant dans les mains des habitants, car les responsanbles de l’AMF sont conscient que « cela ne changera rien pour le gouvernement, le PLF 2016 ne sera pas modifié, on n’obtiendra pas la révision des dotations etc… Mais on veut amorcer ce débat sur le service public communal, conscientiser les habitants, afin que ce débat ne reste pas tout simplement l’objet d’articles assassins sur la gestion publique des collectivités locales, dans la presse, de rapports assassins d’instituts (Montaigne, IFAP…) et s’objectivise avec des considérations allant au-delà des anathèmes. On n ‘y arrivera pas d’un seul coup, mais nous avons une deuxième étape avec le congrès des Maires en Novembre prochain »

  • L’ACCUEIL DES REFUGIES EN ILE DE FRANCE FAIT POLEMIQUE JUSQU’A VANVES !

    Manifestement, les socialistes sont décidé à profiter de tout à l’occasion de la campagne des régionales. Et à polémiquer à propos de l’accueil des réfugiés en France, comme ils l’ont démontré lors de l’inauguration, jeudi dernier,  de la permanence de campagne de Claude Bartolone, leur tête de liste, où étaient d’ailleurs présent des élus vanvéens qui ont interpellés le maire de Vanves sur ce qu’ils comptaient faire. Il est vrai que certains, à droite, leur facilitent la tâche, et pas des moindres, de Nicolas Sarkosy à Patrick Devedjian avec sa boutade douteuse.

    1er round régional : Anne Hidalgo maire de Paris et Claude Bartolone président de l’assemblée Nationale se sont attaqués à l’attitude de la droite régionale face à ce drame : « Où est madame Pécresse sur la question essentielle des réfugiés. Elle a disparue des radars » constatait la maire de Paris. Mais voilà, la veille, lors du baptême du tunnelier de la ligne 14 Valérie Pécresse, tête de liste des Républicains (LR) indiquait qu’elle mettait mis une sourdine à sa campagne car l’attention des franciliens était focalisé sur la solidarité avec les réfugiés. C’était sans compter avec l’interview (désastreuse)  de Nicolas Sarkozy dans le Figaro et les déclarations de certains maires : « Je ne savais pas que notre slogan de campagne « une IDF humaine » allait devenir un signal pour les franciliens qui ne peuvent pas accepter les propos de la droite sur les réfugiés qui fuient la désespérance. Nous voulons une IDF humaine qui ne peut accepter de choisir parmi les réfugiés à accueillir. Après l’étoile jaune, le croissant vert et après le triangle rose ? La droite fait une campagne très démagogique. Dans quel monde vivons nous ? » s’emportait Claude Bartoloné en accusant Les Républicains d’être « les marionnettes du ventriloque FN.   Ils bougent les lèvres mais c’est le FN qui parle à leur place.(....) L’extrême droite, ce n’est pas leurs voix qu’elle prend, c’est leur intelligence et leur tête . Le devoir de cette région est d'accueillir ceux qui fuient la guerre » comme en témoigne un tract de campagne: «Pour moi, l'accueil c'est oui ! ».

    2éme round local : Ce soir là, les 4 conseillers municipaux socialistes (AL Mondon, JC Le Goff, V.Mathey et G.Attal) avec le secrétaire de la section PS (A. Dos Santos) de Vanves signaient et envoyaient une lettre ouverte à Bernard Gauducheau : « Depuis une semaine, de nombreuses initiatives ont été prise sur notre territoire, pour répondre à la détresse des milliers de réfugiés qui ne cherchent rien d’autres qu’échapper à la guerre, protéger leur vie et celle de leur famille » constataient ils en s’étonnant après l’envoi d’un courrier du ministre de l’Intérieur aux maires de France, « alors que de nombreux maires de toutes étiquettes politiques, ont d’ores et déjà annoncé accueillir une famille de réfugiés », qu’il n’avait toujours pas pris position. « Vanves se doit d’être fidèle à sa tradition de solidarité » affirmaient ils en lui demandant s’il participerait à la réunion de travail avec 600 Maires organisée hier matin au ministére de l’Intérieuret et « quelle manière, vous envisagez de faire participer notre ville à cette mobilisation nationale de solidarité ». Les socialistes ne sont pas les seules à avoir interpellé le maire, d’autres l’ont fait, en restant discret, par mail ou par courrier

    3éme round vanvéen : Dés Vendredi, Bernard Gauducheau (UDI) répondait aux socialistes en publiant sa réponse sur son blog et en indiquant que Marie Françoise Goloubtzoff (UDI), maire adjoint chargée de la Sécurité, représentait la ville à la réunion au ministère de l’intérieur considérant que « l’arrivée massive de réfugiés en cours en France doit être organisée par l’Etat à l’échelle du pays en liaison avec les différentes collectivités et entités publiques concernées ». Et en indiquant « qu’il y a déjà longtemps, je suis personnellement intervenu afin qu’une famille syrienne ayant des proches à Vanves bénéficient d’une autorisation administrative pour rejoindre notre territoire.Je partage le point de vue du Président de l’Association des Maires d’Ile-de-France (AMIF) qui vient d’écrire à Monsieur Manuel Valls, en lui rappelant que dans un contexte de baisse brutale des dotations de l’Etat aux collectivités locales, les Maires franciliens ne pourront accueillir dignement les réfugiés qu’avec le soutien de l’Etat. Une mobilisation efficace pour accueillir les réfugiés et leurs familles et les accompagner socialement dépendra du montant des crédits qui seront alloués aux communes par le Gouvernement ». Enfin, il annonçait « la mise en place une cellule d’accueil pour organiser et coordonner toutes les initiatives locales qui viendraient à être prises au sein de la commune ». Ce qui fit réagir tout de suite l’un des signataires de l’interpellation socialiste : « Il n 'a pas résisté à la tentation de parler encore de la baisse des dotations de l'état. La démagogie et les petits coups, c'est une seconde nature chez lui ! »

    4éme round altoséquanais : De nombreuses villes ont commencé à  s’organiser pour accueillir les réfugiés, mais cela ne se fait pas du jour au lendemain,  à l’instar de Boulogne, Suresnes  et  d’Issy les Moulineaux dont les maires ont réunis les représentants de tous les cultes et associations qui participent déjà à la solidarité locale, de Malakoff qui accueille 16 réfugiés au sein d’une association conventionnée avec la Ville et chez quelques particuliers et va mettre à disposition son centre de loisirs de Saint Pierre du Perray (91). D’autres recherchent des solutions d'hébergement, en liaison avec les hôtels, les bailleurs sociaux, les résidences étudiantes et les habitants qui ont manifesté leur souhait d'accueillir une famille, et essaient de faire ce qu’elles peuvent avec peu de moyens. D’autres villes sont plus réticentes : Clichy par exemple qui a une très nombreuse population vivant encore dans des quartiers en difficultés et sont en demandes de logements (décents)  : « Je ne me vois pas accueillir des réfugiés dans des logements alors des clichois vivent encore dans des logements vétustes. Ils ne comprendraient pas » confiait Remy Muzeau (LR) son maire avec tous les précautions d’usages, contrairement à certains collègues franciliens et altoséquanais  plus abrupts : « Je leur dit quoi à ces gens là ? Qu’on va faire passer les réfugiés en priorité ? » explique l’un d’entre eux. « Comment pourrais-je accueillir des réfugiés alors que je n’arrive pas boucler mon budget » s’interrogeait même un autre. 

    Il n'en reste pas moins, comme l'explique un maire des Hauts de Seine que "nous ne pouvons rester à l'écart des  défis de notre temps, ni sourds au devoir élémentaire d'humanité. Cette question dépasse les clivages politiques et ne préjuge pas des réponses complexes à apporter aux problèmes de fonds que posent les flux migratoires, le traitement des demandes d'asile, la coordination européenne des politiques d'immigration, le contrôle de nos frontières, la préservation d'un modèle d'intégration respectueux des valeurs nationales ou le renforcement de la lutte contte les organisations criminelles qui sont à l'origine de l'exode de populations civiles menacées"  

     

  • VANVES DANS LES REGIONALES : « Pour l’UDl l’important c’est de savoir, in fine, ce que l’on fait après, si on gagne ! »

    A la question « n’y a-t-il pas quelque part quelque chose de frustrant après avoir fait 3 mois de campagne, avec un travail de fonds avec 13 conventions territoriales et thématiques ? » auxquels ont participé de nombreux élus et militants  vanvéens UDI – lorsqu’ils ne les ont pas organisé tout au moins pour l’une d’entre elle à l’école Marceau ou donné un coup de main au coup d’envoi de sa campagne à Issy les Moulineaux  -   Chantal Jouanno, ex-tête liste UDI qui est venu souvent à Vanves ces derniers temps,  répond : « totalement ! … Ceci dit, tout ce travail qui a été fait va donner lieu à une publication complète de synthèse de ce qui a été dit, les grandes orientations et les propositions. Ce sera jeté dans le débat public et je souhaite que cela ne reste pas lettre morte » confiait –elle à Première Heure, lettre d’informations politiques régionales, ses derniers jours en espérant être entendu sur certains aspects et notamment la dimension transversale de l’environnement et de l’écologie, la lutte contre la précarité énergétique, avec la mise en place d’une agence régionale de rénovation des logements, la lutte cotre la pollution, notamment des particules et la création d’une éco-taxe poids lourds…

    Ainsi Chantal Jouanno, ex-tête de liste UDI sénateur de Paris et boulonnaise,  depuis l’accord annoncé sur une liste unique LR/UDI – qui est encore en cours de négociation  - joue les bons élèves de l’union en étant présente dans la campagne, aux côtés de Valérie Pécresse  avec laquelle elle s’entend très bien et Thierry Solére, tête de liste LR dans les Hauts de Seine avec lequel elle tenait Mardi matin (sur la photo), une conférence de presse sur les transports dans les Hauts de Seine. Elle ne cache pas que « sa position était deux listes pour rassembler, pour montrer qu’il existe une voie du centre qui soit écologiste, beaucoup plus libérale… Maintenant le paysage politique en IDF a évolué : c’était très facile quand on avait Jean Paul Huchon. A partir du moment on a Claude Bartolone, cela change la donne, parce que nous entrons dans une élection quasiment nationale, parce qu’il n’a aucune prise de position, ni légitimité spécifique sur la Région. Il a été absent du débat régional. C’est le candidat de François Hollande, mais pas de la Région » constate t-elle  enajoutant : « Le choix de l’UDI a été clairement de dire qu’en Ile de France,  Valérie Pécresse a plus de chance que moi ! Soit nous maintenions notre liste autonome jusqu’au bout,  soit nous faisons l’union, mais il n’a jamais été question que ce soit moi qui prenne la tête de liste en Ile de France et Valérie Pécresse derrière »… « Et dans les Hauts de Seine, j’ai dit de toute façon, être 1ére ou 2éme, cela, ne change pas grand-chose pour mener la campagne… L’important c’est de savoir, in fine, ce que l’on fait après, si on gagne. Depuis 2010, on est dans l’opposition dans la Région IDF, cela devient lassant ! »