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politique - Page 100

  • RENTREE POUR LE PS DES HAUTS DE SEINE ET VANVES : « Il est temps de passer à autre chose ! »

    Des élus et des militants socialistes vanvéens seront présent  à l’université d’été du PS 92 que leurs responsables fédéraux ont souhaité organiser samedi. A défaut de Nantes, ils auront Suresnes et le Mont Valérien dans une école tout proche de ce  mémorial de la France libre. Il s’agit de renforcer l’esprit d’équipe et de camaraderie entre militants, avant d’attaquer une année qui va être très dure, avec les présidentielles et les législatives.

    Pour le PS 92, la Rentrée est l’occasion  de passer à autre chose après une année de reconstruction, de refondation après la défaite et la campagne malheureuse des régionales, des municipales catastrophiques car il n’y a plus aucun maire socialiste. « Il a fallu faire un travail très managérial, très militant, ce qui nous a coûté beaucoup d’énergie pour remettre à la fois les finances au propre, faire des arbitrages, régler certaines séquelles dans des sections qui sesont déchirées après ses échecs,  pacifier, à apaiser, pour passer à autre chose ». La campagne pour les élections présidentielles va les re-mobiliser grâce  une série de campagnes fédérales : Une première campagne sur le bilan du gouvernement à partir des fiches de  «La Réussite», avec des tracts qui seront presque géo-localisés en fonction des thématiques des territoires, pour apporter des réponses à la population, au plus prés de la sociologie électorale : Le  numérique,  l’éducation et les transports  dans la 10éme  Circonscription (Vanves/issy) par exemple. Une seconde  campagne d’affichage «pour démontrer que la droite et la gauche, ce n’est pas tout à fait pareil ».  Dans le même temps, le PS 92,  est en train d’organiser et de mettre en place les primaires de la «Belle alliance populaire» dans le département. Mais par rapport à 2011, ce sera plus dure à cause d’une érosion militante, et parce que les avis sont très partagés sur ces primaires.

    Pour les législatives de Juin 2017, la première étape sera le conseil national du 2 Octobre qui définira quelle circonscriptions seront réservées aux femmes, aux  partenaires,  éventuellement à des types particuliers de candidats issus par exemple de la  diversité. L’ensemble du secrétariat fédéral a fait une tournée des sections, pour faire le point sur les candidatures émergentes. L’idée est d’arriver  à ce que dans chaque circonscription,  la vraie bagarre soit entre la droite et pas entre eux. L’idée est de faire émerger des bînomes qui soient efficaces, passent l’approbation des sections, et que ce ne soit pas une multiplication des candidatures de défis, de défiances. Mais la nature humaine reprend vite ses dessus. Une lettre A faisait état cet été de deux candidatures à la candidature dans la 10 éme circonscription en citant le nom de deux élus socialiste : Gabriel Attal ( sur la photo à gauche avec Nadége Azzaz tête de liste 92 lors des Régionales, et Valérie Mathey) à Vanves et Thomas Puijalon à Issy les Moulineaux .

    L’objectif pour le PS 92 est de conquérir des territoires  « tenue par la  génération de la droite Pasqua qui arrive à la date limite de péremption. « Sans faire ni du jeunisme, ni une forme de mise à la retraite prématuré des gérontes, il faut  renouveler la démocratie, car nous avons des mandats, et les Hauts de Seine sont un exemple caricatural, qui sont tenus depuis trop longtemps par les mêmes, de surcroît en situation de cumul des mandats. L’application de la loi sur le  non cumul va nous donner un peu d’oxygéne. Ce n’est pas normal de détenir un mandat de député pendant 30 ans  ou de maire pendant 40 ans.  On n’est pas propriétaire d’un mandat !  Il est nécessaire de faire arriver au pouvoir des générations beaucoup plus jeunes qui vivent pleinement une autre manière de travailler de penser, de consommer, et qui n’est pas représenté dans la sphére politique. Il faut sortir de la monocronie du profil soit fonctionnaire, soit apparatchik»  expliquait récemment Thomas Puijalon qui n’a pas encore décidé s’il sera ou non  candidat à la candidature dans la 10éme circonscription. André Santini appréciera

  • AUTOUR DE VANVES, LA RENTREE POLITIQUE S’ANIME GRACE AUX REPUBLICAINS ET A PECRESSE

    Première semaine d’automne animée par des rendez-vous politiques : Le PS 92 tient son université d’été départementale à Suresnes et l’UDI tient son université d’été à Issy les Moulineaux où seront présents élus et militants vanvéens. Il était temps, car l’été est passé. Les Républicains sont en ordre de bataille pour les primaires, avec le lancement de la campagne de François Fillon ce soir au Cirque d’Hiver où devrait être présent Isabelle Debré, vice présidente du Sénat ; une réunion de lancement du Comité de Soutien à Bruno Lemaire dans les Hauts de Seine, ce soir à Clichy, où devrait être présente Sandrine Bourg, conseillère municipale de Vanves, sachant que le député de l’Eure sera à Courbevoie lundi prochain pour une réunion publique d’échanges. Enfin, au Palais des Sports de Puteaux , les sarkozystes invitent ce soir  à un apéritif-rencontre de soutien à l’ex-chef de l’Etat avec Eric Woerth où seront présents d’autres vanvéens bien sûr. 

    Mais l’événement de ces derniers jours était le retour de Valérie Pécresse  sur ces terres où tout a commencé voilà 3 an, dans le parc de l’ile Saint Bermain pour un pique nique républicain quelque peu  humide samedi dernier, entouré  par quelques uns  de ses nouveaux visages de l‘IDF, gagnants de l’alternance dans plus de 50 villes franciliennes, 2 nouveaux départements (77 et 91) -  «Nous avons gagné parce que nous étions unis et rassemblés : c’est l’union de la droite et du centre qui a fait notre victoire. Ne l’oublions pas à l’heure où nous devons choisir notre candidat pour l’élection présidentielle» a-t-elle déclarée - et la Région qu’elle a reconquiert voilà prés d’un an : «Quand nous sommes arrivés,  nous avons trouvé une région minée par les inégalités sociales et territoriales, une région où les caisses étaient vides, une région où aucun grand projet n’était financé. L’ambition pour notre formidable territoire n’était pas là. En neuf mois, nous avons commencé à «inverser la courbe», comme disent certains. Nous avions dit ce que nous allions faire et nous avons fait ce que nous avions dit : c’est ce que j’appelle faire de la politique par la preuve.  Le résultat, aujourd’hui, c’est que parmi les 174 propositions de mon programme de campagne, plus de 100 ont déjà été lancées. C’est 8 mois de promesses et d’engagements tenus !» a-t-elle déclaré en rappelant quelques unes des mesures emblématiques de son programme mis en place : bouclier de sécurité, lutte contre la radicalisation, contre la fraude,  contre la pollution de l’air,  contre le gaspillage et la gabegie avec un nouveau siège pour 2018, la révolution des transports, le lycée de toutes les réussites….avec un plan contre les bouchons et une stratégie culturelle pour 20126-20 qu’elle fera adopter Jeudi et vendredi par le Conseil Régional auquel participe le maire de Vanves

    Mais elle en a profité pour défendre un nouveau statut pour la Région grâce à «un vrai choc de simplification et de décentralisation,  car l’efficacité de l’action publique exige de la simplicité. Nos cloisonnements et nos empilements de strates administratives incompréhensibles font de nous un sujet de moquerie chez tous nos voisins. Rendez-vous compte : cinq échelons administratifs pour la seule ÎDF ! Deux autorités différentes pour gérer les transports. Des dizaines d’organismes différents pour s’occuper du tourisme. Des dizaines de guichets différents pour nos entreprises... Je défends, vous le savez, une région-métropole stratège sur les grandes orientations économiques, les infrastructures-clés et les grands événements. Je défends aussi un conseiller territorial unique siégeant à la fois au département et à la région ». Elle n’est pas la seule à vouloir tout changer et surtout supprimer la Métropole du Grand Paris

  • LE TEMOIGNAGE DEL’EX-MAIRE DE VANVES, GUY JANVIER SUR MICHEL ROCARD : « Convaincre que la société peut être plus juste et plus durable »

    « Michel ROCARD était le "chantre d'un socialisme exigeant et moral", le représentant d'une gauche moderne car réformatrice et un européen convaincu. Il faisait honneur à la politique. Continuons à faire vivre ces valeurs là. » : J’ai écrit ces quelques mots sur mon profil Facebook lorsque Samedi soir j’ai appris le décès de l’homme politique dont je me suis toujours senti le plus proche. Je l’avais croisé deux fois.

    La première, au début des années 90, lorsqu’il était Premier Ministre, à l’occasion d’une réunion interministérielle où je représentais ma direction sur l’économie sociale et solidaire.

    La seconde, un peu plus tard. J’étais expert à Bruxelles sur les questions de drogue, après avoir été chargé de ces questions au Parti Socialiste. J’avais défendu devant lui, à l’Hôtel Lutétia à Paris, l’idée selon laquelle il fallait réformer la loi de 1970 sur la lutte contre la drogue puisque, manifestement, la seule répression ne marchait pas et qu’elle aboutissait à des conséquences plus néfastes que celles d’une éventuelle libéralisation. J’avais eu un bref échange avec lui.

    J’ai beaucoup travaillé avec ses équipes de Matignon, et notamment Dominique Lefebvre, lors de la création du RMI en 1988. J’avais piloté les programmes de lutte contre la pauvreté et une des conclusions principales que nous tirions de ces actions, c’est qu’il fallait mettre en place un revenu minimum pour ceux qui n’avaient aucune ressource. A l’époque, le RMI, devenu le RSA en 2007, était versé par l’Etat, à charge, pour les départements de payer 20% des sommes consacrées à cette prestation à des actions d’accompagnement et d’insertion. (30 ans après, le Département des Hauts-de-Seine ne dépense qu’un peu moins de 5% à des actions de ce type !).

    Michel Rocard était le représentant de ce qu’on appelle « la deuxième gauche » et à laquelle j’ai toujours appartenu. Celle aussi de Pierre Mendès-France, que Jacques Delors résume ainsi dans le JDD de ce matin : « Une vision du socialisme qui fonde ses racines dans ce qu’il y a de meilleur dans la tradition française et dans la nécessaire adaptation à notre époque… Liberté, égalité, responsabilité… »

    J’ai toujours été rocardien. J’ai commencé mon engagement politique dans les clubs « Convaincre » qu’animait à Vanves Jacques Thibault. Rien que le nom me plaisait bien. Oui, il fallait convaincre, convaincre les gens qu’il y avait trop d’injustices, convaincre que cela n’était pas immuable à condition d’en avoir la volonté et de s’en donner les moyens.

    Convaincre que la société peut être plus juste et plus durable. C’est le message que nous laisse Michel Rocard.