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politique - Page 98

  • A VANVES, ON N’EN SORT PAS DES PRIMAIRES : PAS FACILE D’ETRE SOCIALISTE !

    Pas facile d’être socialiste en ces temps de primaires et d’avant campagne présidentielle. Antonio Dos Santos, secrétaire de la section de la PS de Vanves, le vérifie quotidiennement, avec une érosion des militants à cause des difficultés rencontrées, des engagements non tenus, d’un sentiment de grand gâchis avec cette majorité qui n’a pas arrêté de se disputer et un gouvernement qui n’a pas su bien communiquer.

    « Il n’a pas su expliquer que la situation du pays était plus noire que ce qu’elle était. Il aurait fallu revoir des priorités, engager des mesures utiles pour le pays pour permettre de tenir le cap en matière de social-démocratie, de solidarité » constate-t-il. Lors des réunions régulières de la section vanvéenne, militants et sympathisants PS ont exprimé leurs déceptions, leurs inquiétudes face aux déclarations des uns et des autres qui donnent une impression de cacophonie, à un moment où comme pour les autres sections des Hauts de Seine et d’ailleurs, le PS  mobilise ses troupes sur le bilan de la présidence Hollande, avec Stephane Le Foll à la manœuvre. « Si on fait un rapide bilan des mesures prises par le gouvernement, notamment en matière sociale, de sécurité sociale mais aussi de lutte contre le déficit, on s’aperçoit que des choses ont été faites mais voilà, elles sont occultées par toutes ces polémiques  sur le collège, la réforme de la sécurité sociale, la loi sur le travail, le CICE….» constate t-il.

    Sans parler de « l’effet Macron ». Mais là, curieusement et contrairement aux dirigeants nationaux qui ont changé d’attitude à l’égard de l’ancien ministre de l’Economie, prônant au début la méthode forte -  « les transfuges risquent la radiation » -  pour adopter une positon qui évite de couper les ponts et d’injurier l’avenir,  la section socialiste de Vanves a été beaucoup plus sage : « Nous avons un regard beaucoup plus positif sur cet homme à la tête bien faite, d’expérience, doté d’un certain charisme pendant qu’il était au gouvernement. Depuis qu’il l’a quitté, on s’est posé des questions. On ne sait pas ce qu’il a comme projet. Il y a une attente. Un certain d’entre nous le suit de plus prés. Il n’y a pas d’hostilité absolue, ni de fan club »constate-t-il.

    Mais aussi de l’effet plus « dévastateur » du « bouquin » (Un président ne devrait pas dire ça…) que beaucoup prennent pour un éiéme » accident mais qui fait mal au sein du PS. « Mais on est encore un certain nombre à soutenir l’action du gouvernement qui a été utile, et le président de la République qui a été à la hauteur à des moments difficiles. Car des choses se sont passées entre ce dernier  et les électeurs. C’est un homme de dialogue. Et on voudrait un candidat capable de dialoguer et de décider » ajoute t-il en revenant bien sûr sur ces primaires que les socialistes ont été les premiers à organiser en 2011.

    « On a eu raison de mettre en place les primaires, mais tort de n’avoir pas prévu ce cas d’espéce lorsqu’un président socialiste sortant  se représente. Car dans ce cas, il n’y a pas lieu à en organiser, car il est naturellement de facto, candidat. Mais voilà, il a décidé d’en passer par là. On fait avec, mais c’est un gâchis et un risque majeur. J’espére que ceux qui s’en sont inspirés (Les Républicains) ne feront pas la même erreur » explique t-il en revenant sur ces velléités de peser tant d’un côté que de l’autre sur le choix des candidats : « Les primaires à droite, je les laisse à la droite ! Certaines velléités d’aller voter pour peser sur le vote à droite ont été exprimées, surtout par des sympathisants, pas des militants. Cela n’a aucun sens, car la priorité, ce sont les valeurs ! Et on sait bien que pour les primaires à gauche, des sympathisants d’autres partis de gauche là aussi, seraient tentés de faire voter pour Montebourg par exemple »   

    Et ces primaires concernent tous les niveaux, car chez les socialistes, le choix des candidats pour les législatives dans chaque circonscription donne lieu  à une primaire depuis longtemps. Un mécanisme interne bien huilé permet aux militants de choisir leur candidat  qui est ensuite adoublé généralement par la commission d’investiture nationale : Les militants PS de Vanves comme d’Issy les Moulineaux pour la 10éme circonscription comme pour les 13 autres des Hauts de Seine auront à se prononcer les 8 et 9 Décembre prochain. Le dépôt des candidatures est prévu du 14 au 18 Novembre. Un vanvéen a manifesté son intention de se présenter et obtenu le soutient quasi unanime de la section de Vanves : Gabriel Attal.

  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES REFERENTE DE FRANCOIS FILLON :« Au-delà des hommes, ce qui compte c’est l’avenir du pays ! »

    Cette formule résume finalement l’état d’esprit d’Isabelle Debré en ce moment où elle partage son emploi du temps entre sa vice présidence du Sénat qui l’amène à présider des séances, sa vice présidence du Conseil Départemental des Hauts de Seine qui l’occupe avec 3 commissions permanentes e tune séance plénière durant cette campagne des primaires, et sa responsabilité de porte parole et de réfèrente pour les Hauts de Seine de François Fillon, candidat aux primaires de la droite et du Centre qui n’est pas de tout repos. C’est à ce titre qu’elle est interviewé aujourd’hui dans  « Première Heure » lettre d’informations politiques en Ile de France qui rencontre l’ensemble  portes paroles des candidats aux primaires dans ce département dont 3 sont des femmes  avec Sandrine Bourg pour Bruno Le Maire, Camille Bedin pour Jean François Copé.

    « François Fillon est pour moi l’homme qui, fort de son expérience d’élu et de ses responsabilités gouvernementales, de ses nombreux déplacements dans nos régions depuis 2012, de ses rencontres avec tous ceux qui créent, innovent, s’impliquent, a bâti un projet solide pour notre pays » explique t-elle en ajoutant, lorsqu’on lui dit que son  problème n’est pas d’être crédible mais audible : « François Fillon est homme pudique, mais sa discrétion n’empêche pas le courage et la détermination. Plus on avance dans la campagne, plus les Français se rendent compte du travail important accompli par François Fillon pendant ces 3 dernières années pour construire un programme cohérent et ambitieux, qu’il compte mettre en œuvre dès son élection et dont les maîtres-mots sont : Liberté, Autorité, Réalisme ».

    Elle anime « une équipe enthousiaste, dynamique, motivée  et  déterminée à faire connaitre notre candidat et son programme » qui a réussit à rassembler 500 parrainages sur les Hauts de Seine. Beaucoup de maires le soutiennent :  Nicole Goueta (Coolombes),  Christiane Barody-Weiss (Marnes La Coquete), Pierre-Christophe Baguet (Boulogne), Georges Siffredi (Chatenay),  Jean-Didier Berger (Clamart), Yves Révillon (Bois Colombes), Jean-Pierre Schosteck (Chatillon), Grégoire de la Roncière (Sévres) qui seront avec beaucoup d’autres au grand meeting prévu à la mi Novembre  « Comme pour toutes les campagnes électorales, nous tractons, boîtons, organisons des réunions avec le candidat ou ses porte-paroles et relayons ses idées sur les réseaux sociaux ».

    Et cela dans une bonne ambiance, comme le reconnaissent tous les référents des autres candidats dans le département : « Nous serons tous derrière celui qui gagnera cette primaire, comme d’ailleurs tous les candidats s’y sont engagés lors de ce premier débat. D’autre part, il faut le souligner, les adhérents de notre parti retrouvent bien l’essentiel de leurs valeurs dans les programmes des candidats ; il sera donc naturel de nous rassembler autour de celui qui sera élu, car, au-delà des hommes, ce qui compte c’est l’avenir du pays ». D’ailleurs, comme eux, elle ne pense pas que des électeurs de gauche aillent voter à la primaire de la droite pour fausser les résultats : « Il est facile de dire : j’irai voter pour fausser le résultat. Il est moins facile d’entrer dans un bureau de vote et de signer une charte stipulant que vous adhérez aux valeurs de la Droite et du Centre si vous ne partagez pas ces valeurs. Si, toutefois, certains se prêtaient à ce jeu, ce ne serait que très marginal ».

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    PRIMAIRES

    Les primaires de la droite et du centre ont occupées la scéne tant à Vanves qu’au plan national avec le premier débat télévisé Jeudi dernier. Isabelle Debré en tant de porte parole et référente du candidat F.Fillon dans les Hauts de Seine a fait partie des rares privilégiés invités à assister au débat sur le plateau à la Plaine Saint Denis (cf photo). Samedi, en tant que délégué de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Issy/Vanves), elle présidait un Comité de circonscription  avec pour ordre du jour, l’organisation du 1er et du 2éme tour de la Primaire. Il apparaît que les 6 bureaux de vote de Vanves, seront présidés par un binôme, Président/Viceprésident LR et UDI. L’une d’entre elle s’est beaucoup préoccupée de savoir s’il y aurait au moins un vigile pour chaque bureau de vote. Ce qui n’est pas d’actualité vu le coût d’un vigile !  Enfin, tout le monde sait, depuis la prise de position de l’UDI,  que Bernard Gaducheau maire de Vanves soutient Alain Juppé, tout comme André Santini, Hervé Marseille

    COMMUNICATION ELECTRONIQUE

    Le maire et son équipe de communicants ont présenté lors de la réunion de la majorité de Mercredi dernier, son projet  système de communication interactif avec les vanvéens. Il ressemblera trait pour trait à ce que les vanvéens disposent sur Internet  lorsqu’ils veulent accéder à un  article ou à une vidéo sur un site d’informations,  d’une association ou d’un organisme quelconque. Mais là, ils pourront réagir aux propos du maire ou des élus, et  même poser des questions. Et c’est bien là le problème qu’aurait soulevé Sandrine Bourg, en remarquant que les élus auraient ainsi la possibilité de répondre en direct aux questions et sollicitations des vanvéens… Sans filtre. Gros silence dans l’assistance, avec un regard interrogatif de Bernard Gauducheau vers son équipe de communicants, avant qu’il ne fasse comprendre qu’il n’en est pas question, que toute réponse faite devra être avalisé par son cabinet, en invitant son équipe de communicants à revoir leur projet.