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politique - Page 94

  • REACTION D’UN PS PLUTOT HOLLANDAIS A VANVES SUR LA DECISION DE FRANCOIS HOLLANDE DE NE PAS SE REPRESENTER

    L’information politique de la semaine a été bien sûr l’annonce par le président Hollande de ne pas se représenter Jeudi dernier. D’ailleurs certains participants à la réunion publique de quartier des Hauts de Seine à l’école Larmeroux ont suivi pratiquement direct son intervention alors qu’était donné des informations sur le chantier de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy /Vanves/Clamart. Le Blog de Vanves Au Quotidien a sollicité Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves pour avoir quelques commentaires  de la part de militants socialistes dont une grande majorité sont des « hollandais » et ont toujours soutenu le chef de l’Etat quoi qu’il advienne (comme Jean Cyril Le Goff avec le président Hollande lors d'unevisite du Salon de l'agriculture en 2013) 

    « Le Président de la République vient d'annoncer qu'il renonce à poser sa candidature pour le renouvellement éventuel du mandat confié en 2012. Chacun a pu entendre sa déclaration en direct, grave et digne, toute orientée vers l'intérêt supérieur de la nation et la préservation des idéaux de gauche. A titre personnel je le regrette mais ne suis pas totalement surpris, autant il était invraisemblable d'imposer à un président sortant un passage obligatoire par la case primaires. Pour nombreux militants de Vanves, la surprise est réelle et la déception au rendez-vous, avec des interrogations compréhensibles sur l'avenir immédiat. Ils accusent le coup, un temps de recul permettra à chacun de se repartir...

    Aussitôt l'annonce enregistrée, voilà que ceux qui de la  droite l'ont toujours combattu se réjouissent et même tiennent des propos inconvenants en la circonstance; mais aussi que, ceux de sa majorité qui l'ont par tous les moyens contrarié dans l'action et participé au "Hollande-bashing", s'en réjouissent et désignent de nouvelles cibles. C'est le jeu politique, le temps du recul viendra.

    Dans son propos le président semblait penser qu'il n'était pas en mesure de rassembler la gauche; qui le sera dans le contexte actuel où, à gauche comme ce fut le cas à droite, beaucoup visent davantage à empêcher qu'à choisir ?  Mais la France a toujours besoin, pour les alternances politiques et les choix de société ou pour des oppositions constructives, d'une gauche de gouvernement, progressiste, pragmatique et adaptée aux évolutions du monde. Aux multiples candidats de la primaire à venir de l'avoir à l'esprit, avec sens des responsabilités; aux militants et sympathisants de gauche d'y veiller... notre moyen d'expression sera le vote fin janvier.

    Face aux conservatismes et aux extrémismes qui se dessinent, une gauche responsable continuera assurément d'incarner le progrès et défendra le bilan du quinquennat de François Hollande... à défaut elle pourrait être amoindrie pour longtemps. Beaucoup disent qu'elle est confrontée à un défi de clarification; nous restons confiants qu'elle saura le faire à terme, car le pays en a besoin et les militants aspirent à plus d'unité.

    François Hollande est le président de la République jusqu'au terme de son mandat.Il n'en déplaise à certains, on peut parier que l'intérêt de ses réformes sera reconnu, y compris par une gauche radicale, autant que la hauteur avec laquelle il a fait face aux évènements tragiques  survenus en France et  le courage dans les combats menés contre le terrorisme international »

  • LES PRIMAIRES A VANVES : REACTIONS DE RESPONSABLES POLITIQUES

    A.DOS SANTOS SECRETAIRE DE LA SECTION PS

    « Le taux de participatino du 2éme tour confirme la volonté des citoyens de participer aux choix confirmant la réussite d’une démarche novatrice initiée par la gauche en  2011. Excellente nouvelle si cela devait se confirmer lors des scrutins nationaux. Le victoire de F ?Fillon est incontestable, mais il ne s’agissait que dedésigner le candidat d’une famille politique aux présidentielles. C'est en Mai 2017 que les français auront à faire des choix qui comptent. Cette étape a permis de connaître le projet de la droite d’une grande rudesse et notoirement conservateur ; d’autres projets seront proposés aux français qui offriront de vraies alternatives sur la base d’autre valeurs . La vraie campagne, vendra, les vrais choix seront à faire en mai prochain, pour des orientations de  progrès et de solidarité, évitant les tentations de tous extrémismes

    LUCILE SCHMID CONSEILLERE MUNICIPALE EELV

    « La victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre est nette, la participation a été très large aux deux tours,  c’est un  succès démocratique. Nicolas Sarkozy a été battu au premier tour et cette  mobilisation témoigne d’une envie d’alternance sur les personnes au moins autant que sur le projet. Le projet porté par François Fillon n’est pas le mien, il n’est pas celui que portent les écologistes. Rôle de l’Etat, attachement à la sécurité sociale, place du nucléaire, Europe et politique étrangère, c’est vrai sur tous les grands sujets. Je souhaite que cela incite les candidats à la présidentielle à débattre projet contre projet. Je souhaite aussi que les questions relatives à la vie privée soient évacuées de la campagne à venir.  Et je pense que le fait que François Fillon n’avait jamais eu de problèmes judiciaires a joué en sa faveur.

    Ce n’est pas l’élection du président de la République, ne l’oublions pas.Car  aujourd’hui la tentation de sauter l’ensemble des étapes à venir pour élire un nouveau président de la République semble grande chez certains commentateurs.  Je vois qu’on se demande même qui serait le premier ministre de François Fillon, qu’on nous raconte qu’il a déjà battu Marine Le Pen etc. Cela me surprend et me choque, de même que les réactions de ceux  qui avaient appelé à ne pas faire le second tour car l’avance de François Fillon était forte au premier.

    A minima trois  questions se posent et les réponses qui y seront apportées seront déterminantes pour l’élection.

    C’était censé être une primaire de la droite et du centre,  c’est à l’évidence une primaire de la droite,  quoique veuillent nous faire croire les déclarations du président de l’UDI qui appelle déjà à un accord de législature.  François Bayrou ne s’y est pas trompé pas plus qu’Emmanuel Macron.

    La capacité de mobilisation à gauche. Une primaire de la gauche n’y suffira pas (surtout que cette primaire apparait de plus en plus comme ayant d’abord  pour fonction de résoudre les problèmes internes du parti socialiste). J’espère donc aussi d’autres formes de mobilisation de la gauche. Je pense notamment qu’une initiative devrait être prise sur ce que serait une stratégie de transformation et de réformes de gauche et écologiste et qu’elle devrait être large. Il faut à la fois être précis,  et intégrer l’ensemble des questions, en montrant leurs liens entre elles,  économie et écologie,  Europe et niveau national et local, politique étrangère et questions climatiques, diversité de la société française et attractivité. Il faut aussi rappeler nos valeurs. Nous devons élaborer un contre-projet Fillon avec des propositions, une éthique du pouvoir, un discours sur la France, l’Europe et le monde. C’est nécessaire pour montrer la compétence de cette famille de gauche et écologiste,  son esprit de responsabilité,  et pour rassurer sur sa capacité d’union. Ça ne sert à rien d’appeler à cette union si aucun  processus de rapprochement sur le projet et les objectifs de fond n’est élaboré.

    La place de l’écologie enfin.  Jamais la société française n’a été aussi écologiste,  jamais on n’a aussi  peu entendu parler d’écologie dans les débats politiques.  La COP 22 qui vient de se dérouler au Maroc a été passée à la trappe. L’écologie ne peut être un sujet intermittent. Il engage notre avenir et surtout celui des générations futures. La dette est abord écologique

     

    BORIS AMOROZ CONSELLER MUNICIPAL FG/PC

    Les communistes se prononçaient donc les 24, 25 & 26 novembre sur leur stratégie pour l'élection présidentielle de 2017.
    Ce sont près de 41.000 communistes qui ont participé à la consultation nationale.Un débat démocratique de grande qualité, des discussions passionnées, ont animés tous les niveaux de notre organistion, jusque dans notre section de Vanves.

    Deux options étaient proposées : Tout d’abord l’option 1 :« Les communistes décident d’appeler à voter pour Jean-Luc Mélenchon, considérant qu’un rassemblement peur s’opérer avec cette candidature et qu’elle porte une grande partie des propositions de la gauche alternative à l’austérité. » Ensuite l’option 2 : « Les communistes décident de présenter une candidature issue de leurs rangs, considérant qu’elle est le moyen de porter dans le débat nos propositions et notre démarche de rassemblement ». 53,52% des communistes ont voté pour l'option 1, qui devient de ce fait la décision du Parti communiste français, et 46,48% ont voté pour l'option 2. À Vanves, les résultats sont de 77,8% pour l’option1 (appel à voter Mélenchon), 22,2% pour l’option 2 (candidature PCF).C’est ainsi que le Parti Communiste appelle à voter pour Jean-Luc Mélenchon en 2017, autour d’un rassemblement pour des valeurs progressistes.

    La droite, qu’elle soit menée par F.Fillon ou A.Juppé, et l’extrême-droite vont être nos principaux ennemis dans cette bataille, car leursprojets menacent gravement notre pays, son projet social et la démocratie. Face à ces droites, et aux candidats socialistes cherchant à faire oublier le bilan du Président issu de leur parti, le choix de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle peut déjouer tous les scénarios pré-établis

  • A VANVES, LES JUPPEISTES RESTENT DISCRETS MAIS DETERMINES

    A la veille de ce second tour de la primaire de la droite et du centre, la tension est palpable, en tous les cas chez les élus, militants, sympathisants vanvéens qui ont choisis leur camp. Chaque Comité de soutien a organisé ses tractages jusqu’à hier soir, mais les fillonnistes paraissaient plus présent que les juppéistes cette semaine, avec ce café poiltique au Tout Va Mieux mercredi soir, et la participation de certains au meeting de F.fillon à la porte de Versailles hier soir.   Les appels à voter François Fillon se sont multipliés au cour de cette semaine d’élus qui avaient soutenus au 1er tour, Nicolas Sarkozy ou Bruno Le Maire en se réjouissant de la participation massive des Français à cette élection déterminante pour les prochaines élections présidentielles, ainsi que des altoséquanais : 20 000 sur plus de 4 millions de votants. Mais les plus étonnant provient de ces élus UDI qui se sont ralliés à François Fillon dans la dernière ligne droite alors qu’ils soutenaient Nicolas Sarkozy et même Alain Juppé au 1er tour, en dehors de ceux qui comme Denis Laghero conseiller départemental de Meudon  ont soutenu depuis le début F. Fillon. 

    Les juppéistes à Vanves sont restés très discrets en dehors des tractages au métro et au marché. Pas de réunions publiques, ni cafés politiques. Pas de déclarations, ni de courriers de soutiens, notamment de la référente communale, Françoise Saimpert (sur la photo au bureau de vote) ni du maire qui a choisit de soutenir son collégue de Bordeaux. Mais comme les 40 comités AJ dans les Hauts de Seine, celui de Vanves a fait un travail extraordinaire sur le terrain, avec des gens qui n’étaient pas engagés politiquement avant. « Ces comités AJ ont distribués 100 000 tracts dans le 92» indiquait l’un des animateurs de la campagne altoséquanaise.   

    Comme beaucoup de ses supporters, ils ont constaté dimanche dernier « alors qu’Alain Juppé  avait  été donné grand favori pendant des mois,  nous nous retrouvons  au 2éme tour avec ces deux candidats qui représentent les deux courants de la droite française : Ceux qui pensent que c’était bien avant et les autres qui représentent une droite plus progressiste, une plus grande liberté dans les choix privés  et européenne. Et celui qui sortira de la primaire aura pour mission de les rassembler, de satisfaire et de concilier les aspirations de chacune. Une raison pour ne pas adopter des positions trop affirmées» expliquait Christian Dupuy, porte parole départemental d’Alain Juppé. « On a un Alain Juppé combattif mais agressif. Il a le mérite de poser des questions sur des projets qui méritent clarification »

    Beaucoup d’élus locaux comme le maire de Suresnes pense que le maire de Bordeaux est le meilleur rassembleur pour gagner l’élection, car il l’a prouvé dans sa ville : « Personne ne conteste la résurrection de Bordeaux. Cela nous inspire l’idée que le redressement du pays ne se fera pas seulement  à travers l’Etat mais aussi grâce aux territoires qui sont devenus puissants, grâce un homme d’Etat d’inspiration girondine à sa tête » ajoutait Philippe Laurent maire de Sceaux et Secrétaire général de l’Association des Maires de France. D’ailleurs Denis Badré, maire de Ville D’Avray que les vanvéens ont l’occasion de rencontrer car il fait partie de GPSO insistait  le « travailler ensemble » des élus du département « qui permet de construire » dont « l’exemple doit servir au plus haut niveau ».

    En tous les cas, dimanche soir,  beaucoup à droite et au centre retiendrons que l’on a assisté à un  « bel exercice de démocratie » et un « beau débat sur le fonds » grâce à cette large mobilisation des français pour voter : « Nous avons une responsabilité de respecter ce vote qui a remporté un succès populaire et démocratique. Nous avons gagné toutes les élections locales rassemblés. Il faut continuer avec ces présidentielles » indiquait l’un des organisateurs de cette primaire dans les Hauts de Seine