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politique - Page 94

  • Le PS DE VANVES ET LA 10 éme CIRCONSCRIPTION INVESTISSENT THOMAS PUIJALON POUR LES LEGISLATIVES DE JUIN 2017

    Les militants socialiste vanvéens, comme dans toutes les sections, votaient pour désigner un candidats aux élections législatives de 2017 (sur la photo dans leur permanence avec Thomas Puijalon à côté d'Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves)

    Ce scrutin a peu mobilisé, avec une participation exceptionnellement basse pour Vanves (23%), faute d'enjeu certainement. Le seul ticket concurrent, composé de Thomas Puijalon (Issy les Moulineaux) et Judith Shan (Boulogne), a été désigné pour l'élection législative de 2017.

    Une convention fédérale ce 10 décembre devra valider l'ensemble des candidats issus de ce scrutin, avant que le Conseil national procède le moment venu aux investitures.

  • REACTION D’UN PS PLUTOT HOLLANDAIS A VANVES SUR LA DECISION DE FRANCOIS HOLLANDE DE NE PAS SE REPRESENTER

    L’information politique de la semaine a été bien sûr l’annonce par le président Hollande de ne pas se représenter Jeudi dernier. D’ailleurs certains participants à la réunion publique de quartier des Hauts de Seine à l’école Larmeroux ont suivi pratiquement direct son intervention alors qu’était donné des informations sur le chantier de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy /Vanves/Clamart. Le Blog de Vanves Au Quotidien a sollicité Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves pour avoir quelques commentaires  de la part de militants socialistes dont une grande majorité sont des « hollandais » et ont toujours soutenu le chef de l’Etat quoi qu’il advienne (comme Jean Cyril Le Goff avec le président Hollande lors d'unevisite du Salon de l'agriculture en 2013) 

    « Le Président de la République vient d'annoncer qu'il renonce à poser sa candidature pour le renouvellement éventuel du mandat confié en 2012. Chacun a pu entendre sa déclaration en direct, grave et digne, toute orientée vers l'intérêt supérieur de la nation et la préservation des idéaux de gauche. A titre personnel je le regrette mais ne suis pas totalement surpris, autant il était invraisemblable d'imposer à un président sortant un passage obligatoire par la case primaires. Pour nombreux militants de Vanves, la surprise est réelle et la déception au rendez-vous, avec des interrogations compréhensibles sur l'avenir immédiat. Ils accusent le coup, un temps de recul permettra à chacun de se repartir...

    Aussitôt l'annonce enregistrée, voilà que ceux qui de la  droite l'ont toujours combattu se réjouissent et même tiennent des propos inconvenants en la circonstance; mais aussi que, ceux de sa majorité qui l'ont par tous les moyens contrarié dans l'action et participé au "Hollande-bashing", s'en réjouissent et désignent de nouvelles cibles. C'est le jeu politique, le temps du recul viendra.

    Dans son propos le président semblait penser qu'il n'était pas en mesure de rassembler la gauche; qui le sera dans le contexte actuel où, à gauche comme ce fut le cas à droite, beaucoup visent davantage à empêcher qu'à choisir ?  Mais la France a toujours besoin, pour les alternances politiques et les choix de société ou pour des oppositions constructives, d'une gauche de gouvernement, progressiste, pragmatique et adaptée aux évolutions du monde. Aux multiples candidats de la primaire à venir de l'avoir à l'esprit, avec sens des responsabilités; aux militants et sympathisants de gauche d'y veiller... notre moyen d'expression sera le vote fin janvier.

    Face aux conservatismes et aux extrémismes qui se dessinent, une gauche responsable continuera assurément d'incarner le progrès et défendra le bilan du quinquennat de François Hollande... à défaut elle pourrait être amoindrie pour longtemps. Beaucoup disent qu'elle est confrontée à un défi de clarification; nous restons confiants qu'elle saura le faire à terme, car le pays en a besoin et les militants aspirent à plus d'unité.

    François Hollande est le président de la République jusqu'au terme de son mandat.Il n'en déplaise à certains, on peut parier que l'intérêt de ses réformes sera reconnu, y compris par une gauche radicale, autant que la hauteur avec laquelle il a fait face aux évènements tragiques  survenus en France et  le courage dans les combats menés contre le terrorisme international »

  • LES PRIMAIRES A VANVES : REACTIONS DE RESPONSABLES POLITIQUES

    A.DOS SANTOS SECRETAIRE DE LA SECTION PS

    « Le taux de participatino du 2éme tour confirme la volonté des citoyens de participer aux choix confirmant la réussite d’une démarche novatrice initiée par la gauche en  2011. Excellente nouvelle si cela devait se confirmer lors des scrutins nationaux. Le victoire de F ?Fillon est incontestable, mais il ne s’agissait que dedésigner le candidat d’une famille politique aux présidentielles. C'est en Mai 2017 que les français auront à faire des choix qui comptent. Cette étape a permis de connaître le projet de la droite d’une grande rudesse et notoirement conservateur ; d’autres projets seront proposés aux français qui offriront de vraies alternatives sur la base d’autre valeurs . La vraie campagne, vendra, les vrais choix seront à faire en mai prochain, pour des orientations de  progrès et de solidarité, évitant les tentations de tous extrémismes

    LUCILE SCHMID CONSEILLERE MUNICIPALE EELV

    « La victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre est nette, la participation a été très large aux deux tours,  c’est un  succès démocratique. Nicolas Sarkozy a été battu au premier tour et cette  mobilisation témoigne d’une envie d’alternance sur les personnes au moins autant que sur le projet. Le projet porté par François Fillon n’est pas le mien, il n’est pas celui que portent les écologistes. Rôle de l’Etat, attachement à la sécurité sociale, place du nucléaire, Europe et politique étrangère, c’est vrai sur tous les grands sujets. Je souhaite que cela incite les candidats à la présidentielle à débattre projet contre projet. Je souhaite aussi que les questions relatives à la vie privée soient évacuées de la campagne à venir.  Et je pense que le fait que François Fillon n’avait jamais eu de problèmes judiciaires a joué en sa faveur.

    Ce n’est pas l’élection du président de la République, ne l’oublions pas.Car  aujourd’hui la tentation de sauter l’ensemble des étapes à venir pour élire un nouveau président de la République semble grande chez certains commentateurs.  Je vois qu’on se demande même qui serait le premier ministre de François Fillon, qu’on nous raconte qu’il a déjà battu Marine Le Pen etc. Cela me surprend et me choque, de même que les réactions de ceux  qui avaient appelé à ne pas faire le second tour car l’avance de François Fillon était forte au premier.

    A minima trois  questions se posent et les réponses qui y seront apportées seront déterminantes pour l’élection.

    C’était censé être une primaire de la droite et du centre,  c’est à l’évidence une primaire de la droite,  quoique veuillent nous faire croire les déclarations du président de l’UDI qui appelle déjà à un accord de législature.  François Bayrou ne s’y est pas trompé pas plus qu’Emmanuel Macron.

    La capacité de mobilisation à gauche. Une primaire de la gauche n’y suffira pas (surtout que cette primaire apparait de plus en plus comme ayant d’abord  pour fonction de résoudre les problèmes internes du parti socialiste). J’espère donc aussi d’autres formes de mobilisation de la gauche. Je pense notamment qu’une initiative devrait être prise sur ce que serait une stratégie de transformation et de réformes de gauche et écologiste et qu’elle devrait être large. Il faut à la fois être précis,  et intégrer l’ensemble des questions, en montrant leurs liens entre elles,  économie et écologie,  Europe et niveau national et local, politique étrangère et questions climatiques, diversité de la société française et attractivité. Il faut aussi rappeler nos valeurs. Nous devons élaborer un contre-projet Fillon avec des propositions, une éthique du pouvoir, un discours sur la France, l’Europe et le monde. C’est nécessaire pour montrer la compétence de cette famille de gauche et écologiste,  son esprit de responsabilité,  et pour rassurer sur sa capacité d’union. Ça ne sert à rien d’appeler à cette union si aucun  processus de rapprochement sur le projet et les objectifs de fond n’est élaboré.

    La place de l’écologie enfin.  Jamais la société française n’a été aussi écologiste,  jamais on n’a aussi  peu entendu parler d’écologie dans les débats politiques.  La COP 22 qui vient de se dérouler au Maroc a été passée à la trappe. L’écologie ne peut être un sujet intermittent. Il engage notre avenir et surtout celui des générations futures. La dette est abord écologique

     

    BORIS AMOROZ CONSELLER MUNICIPAL FG/PC

    Les communistes se prononçaient donc les 24, 25 & 26 novembre sur leur stratégie pour l'élection présidentielle de 2017.
    Ce sont près de 41.000 communistes qui ont participé à la consultation nationale.Un débat démocratique de grande qualité, des discussions passionnées, ont animés tous les niveaux de notre organistion, jusque dans notre section de Vanves.

    Deux options étaient proposées : Tout d’abord l’option 1 :« Les communistes décident d’appeler à voter pour Jean-Luc Mélenchon, considérant qu’un rassemblement peur s’opérer avec cette candidature et qu’elle porte une grande partie des propositions de la gauche alternative à l’austérité. » Ensuite l’option 2 : « Les communistes décident de présenter une candidature issue de leurs rangs, considérant qu’elle est le moyen de porter dans le débat nos propositions et notre démarche de rassemblement ». 53,52% des communistes ont voté pour l'option 1, qui devient de ce fait la décision du Parti communiste français, et 46,48% ont voté pour l'option 2. À Vanves, les résultats sont de 77,8% pour l’option1 (appel à voter Mélenchon), 22,2% pour l’option 2 (candidature PCF).C’est ainsi que le Parti Communiste appelle à voter pour Jean-Luc Mélenchon en 2017, autour d’un rassemblement pour des valeurs progressistes.

    La droite, qu’elle soit menée par F.Fillon ou A.Juppé, et l’extrême-droite vont être nos principaux ennemis dans cette bataille, car leursprojets menacent gravement notre pays, son projet social et la démocratie. Face à ces droites, et aux candidats socialistes cherchant à faire oublier le bilan du Président issu de leur parti, le choix de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle peut déjouer tous les scénarios pré-établis