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politique - Page 93

  • EN MARCHE A VANVES A LE VENT EN POUPE ET PROFITE D’UNE BIENVEILLANCE DE LA DROITE ET LA GAUCHE VANVEENNE

    La bulle Macron qui devait faire pschitt à écouter les fillonistes et les socialistes en primaire est en train de résister et d’inquiéter ses adversaires comme le notait le journal Le Monde ce week-end. D’autant plus que selon les rares sondages – et le baromètre Harris Interactive publié par le JDD fin 2016, Emmanuel Macron est désormais la personnalité politique qui inspire le plus confiance « pour faire des propositions qui vont dans le bon sens »pour 41% des sondés. Il rassemble les suffrages à gauche (45% des sympathisants de gauche) comme à droite (48% des sympathisants).

    Il a réunit entre 12 000 et 15 000 personnes à la porte de Versailles le 10 Décembre dernier, 1000 à Nevers ce week-end, du jamais vu de la dernière campagne de François Mitterrand. Les macronistes boivent du petit lait comme à Vanves : « On n’a pas arrêté de dire que Macron était seul, que c’était une bulle médiatique, que ses adhérents en Marche étaient des comptes txwiter, faceboff, et que derrière, il n’y avait personne. Réunir ente 12000 et 15 000 personnes est incroyable. On ne peut plus dire qu’il est seul, que ce n’est pas  juste un moment d’égarement de certains. Il est vraiment populaire comme on le constate de jour en jour » explique  Julien Segura, responsable du Comité En marche de Vanves  (sur la photo) qui réunit, en ce début d’année, 25 adhérents  « 3 à 4 personnes se sont inscrites en plus depuis la réunion du 10 Décembre, ce qui n’est pas rien pour un comité local qui rassemble prés 25 membres. Plus cela avance, plus des événements se multiplient que ce soit à droite ou à gauche, ou à En Marche, des citoyens arrivent et adhérent » constate t-il

    Pour l’instant,  Jérôme Segura sent une bienveillance tant à droite qu’à gauche : « Mais rien ne va bouger à gauche tant qu’il y a la primaire », même si quelques langues se délient au sein de la section PS, et ne cachent pas leur sympathie pour cette initiative prise par l’ex-ministre de l’Economie de François Hollande, tout en relevant que le chef de l’Etat dans le jeu des chaises musicales à l’Elysée vient de nommer comme secrétaire général de l’Elysée, un ancien directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy. A tel point que certains soutiens locaux des candidats Montebourd, Hamon,  Peillon, Valls…craignent que la section PS de Vanves fasse le service minimum pour ses primaires. En tous les cas, ils ont eu l’occasion de s’en expliquer lors d’une réunion en interne la semaine dernière pour préparer justement ses primaires et organiser la distribution de tracts sur l’organisation pratique de cette primaire indiquant les bureaux et les modalités de vote.

    Jullien Segura sent aussi cette bienveillance du côté de la droite et du centre, certains élus montrant discrètement leur intérêt, sûrement pas du côté des fillonistes, c’est sûr, mais plutôt du côté des jupéistes…et même des sarkozystes : « Une majorité de vanvéens s‘intéressent  à ce mouvement, nous interrogent sur les propositions d’E.Macron sur tel ou tel sujet. Il a un programme qui se tient, mieux fait que celui de F.Fillon qui disait qu’il commmenterait celui d’E.Macron lorsqu’il en aura un ! Mais il en a un et  il est beaucoup mieux structuré et étoffé que celui du  candidat de la droite » constate t-il en ayant noté que l’émission  « Complément d’Enquête » a été consacré à Emmanuel Macron Jeudi dernier, avec des commentaires de Bruno Jeudy interviewé par Nicolas Poincarré sur le fauteuil rouge et surtout  bien montré comment fonctionne un comité d’En Marche, comme à Vanves, même s’il est plus récent.

    A SUIVRE…

  • DEBRE, SENATEUR DE VANVES VICE PRESIDENT DU SENAT FACE A UN MINISTRE EN VERVE

    La presse, et notamment le Canard Enchaîné, s’est fait l‘écho d’une scéne assez croustillante qui s’est déroulé au Sénat Vendredi soir. La haute assemblée examinait le projet de loi de finances rectificative 2016 et Isabelle Debré présidait la séance. Mais manifestement, le ministre Vincent Placé avait dû un peu trop arroser son repas. Elle a du alors faire preuve de beaucoup de diplomatie pour éviter tout incident ou dérapage avec un secrétaire d‘Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la Simplification particulièrement en verve et heureux d’être là : « Ecoutez madame la présidente, je ne suis pas pressé. Le gouvernement a proposé que je sois là pour suppléer monsieur Sapin, monsieur Eckert, madame Pinville.... », a commencé le secrétaire d'Etat avant de se lance dans un long monologue : « A la différence de vous toutes et vous tous qui peut-être êtes pressés, comme monsieur de Montgolfier qui veut rentrer dans l'Eure-et-Loir, comme monsieur Capo-Canellas qui veut revenir dans la Seine-Saint-Denis, madame Goulet qui veut revenir dans l'Orne (...) Moi je ne suis pas pressé » Ce qui a provoqué un léger brouhaha. Il l’a même fait à la « Santini » vis-à-vis de l’un de ses anciens collégues : « M. le ministre Bouvard est un des plus grands humoristes de notre vie politique... C'est à lui qu'on doit ce trait : à quoi reconnaît-on un ancien ministre ? Au fait qu'il s'assoit à l'arrière d'une voiture qui ne démarre pas ».Mais il n’a pas eu encore le prix de l’humour politique

     

  • RETOUR SUR UN GRAND RASSEMBLEMENT PRES DE VANVES QUI A SUSCITE LA CURIOSITE

    Quelques vanvéens, et pas des moindres, ont participés au grand rassemblement d’Emmanuel Macron Samedi dernier dans ce hall 6 du parc des Expositions qui devrait être détruit pour laisser place à deux hôtels dans le cadre de sa remodernisation. Beaucoup ont fait la comparaison avec le rassemblement de la Belle alliance populaire qui s’était tenu le samedi précédent en réunissant péniblement 3000 personnes dans une ambiance crépusculaire. Rien de tel samedi dernier avec 12 000 à 15 000 personnes, et énormément de jeunes. Semblable à un certain meeting de Jacques Chirac qui s’était déroulé là dans ce hall durant la campagne de 1995 où les observateurs avaient constaté une forte présence de jeunes autour de ce candidat qui avait renversé la vapeur. Ce meeting avait marqué un tournant comme ce grand rassemblement d’En Marche Le Blog a sollicité deux témoins engagés pour avoir une réaction, Julien Segura qui anime le comité local d’En Marché à Vanves, et  Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS de Vanves 

    JULIEN SEGURA : « un véritable tour de force politique »

    « Ce grand rassemblement du 10 décembre ne se limite pas aux 15000 personnes présentes à la porte de Versailles, ni à la capacité d’Emmanuel Macron de rassembler des personnalités de tous bords : c’est un véritable tour de force politique, une volonté de replacer le bon sens au centre de l’action publique et de faire une campagne positive et respectueuse.

    Emmanuel Macron, en proposant une vision moderne des 35 heures, se pose en candidat du travail. Là ou d’autres ne parlent que de suppressions de postes, le fondateur de notre mouvement En Marche évoque sa volonté de libérer les forces vives de la nation, de les former, et de favoriser la mobilité et la prise d’initiative. Oui, nous nous accomplissons par le travail car il permet d’échapper au déterminisme social, parce qu’il émancipe. Il faut aussi protéger, et le bouclier social permettra de faire que les travailleurs gagnent mieux tout en favorisant la formation et la mobilité pour préserver les Français d’une trop longue période de chômage ou d’une situation professionnelle problématique. De plus, l’assurance chômage universelle est nécessaire pour garantir la justice sociale et la liberté de nos concitoyens. Le bon sens doit primer : il faut plus de liberté pour nos concitoyens et pour les entreprises.L’échec est un droit, n’en faisons pas une fatalité.En outre, le service public doit se moderniser et se recentrer sur sa mission première, et pour cela il faut compter bien évidemment sur les fonctionnaires que nous devons libérer et encourager ; ainsi une fonction publique moderneémergera. Libérer et protéger, voilà l’essence du projet d’Emmanuel Macron sur le thème du travail.

    Le CICE (Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi)sera transformé en allègement de charges et le salaire net sera augmenté grâce à une baisse des cotisations salariales. Cette dernière sera possible par le biais d’une hausse de la CSG, et une taxation plus élevée des revenus du capital et des retraites les plus aisées sera nécessaire. L’augmentation du pouvoir d’achat est l’une des priorités de notre projet pour la France et les Français. En matière de sécurité, le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes est nécessaire lors de la prochaine mandature. Autres nécessités évoquées par Emmanuel Macron, le retour de la police de proximité et le rétablissement des renseignements généraux. Ces propositions sont des conditions sine qua non à la réussite de notre politique sécuritaire.En ce qui concerne l’éducation, et Emmanuel Macron l’évoquera plus en détails lors d’un prochain rassemblement, la priorité c’est l’apprentissage du Français car c’est le liant de la nation. Sujet cher à Gérard Collomb, maire de Lyon et premier soutien d’Emmanuel Macron, la décentralisation est au cœur de notre projet. Lyon et sa métropole, c’est la décentralisation qui marche. Outre favoriser la création et l’autonomie des métropoles (dont celle de Lyon est le plus bel exemple) il faut envisager la fin des départements sur ces territoires métropolitains. Une décentralisation réussie permettra un renouveau économique certain et une simplification tant pour l’administration que pour les usagers. Ce sont les élus locaux qui connaissent le mieux les enjeux économiques, administratifs et humains car ils sont ancrés sur le terrain, et Gérard Collomb en est le meilleur ambassadeur (sans évoquer la totalité de son incroyable bilan, signalons que depuis qu’il en est devenu maire en 2001 la ville de Lyon est passée du 25ème au 10ème rang européen au niveau économique).

    La vision d’Emmanuel Macron s’inscrit dans la construction européenne dont il est partisan d’un traité refondateur. L’Europe c’est la paix, l’Europe c’est la coopération, l’Europe c’est le partage, l’Europe c’est l’avenir. Entendre cette voix d’espérance au milieu du brouhaha populiste et eurosceptique, soutenir ce candidat face à ceux du repli, de l’excès, du passé et du passif, c’est avant tout une profonde fierté. Cette campagne nous la ferons avec un esprit de respect et de justice, et cette campagne nous la gagnerons. 

    ANTONIO DOS SANTOS  : « J’écoute et j’observe ! »

    « Pour l’instant, je ne suis rien d’autre qu’un militant socialiste et secrétaire de section…C’est déjà beaucoup pour quelqu’un qui croit qu’une société de progrés doit s’appuyer sur le social et l’économie, pour rester humaine dans un monde en mouvement. C’est vrai que certaines propositions entendues du candidat Emmanuel Macron  sont séduisantes, parfois même surprenantes de radicalisme et de bon sens,et  sentent bon les réformes utiles et une dynamique en marche. Au final, ce qui m’importe c’est la France, la vie des français, le progrès et la justice, une Europe protectrice à l’échelle du Monde. Alors j’écoute, j’observe, je réfléchis , j’attends nos débats et résultats des primaires de Janvier prochain ».