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politique - Page 91

  • A VANVES, ON N’EN SORT PAS DES PRIMAIRES : TOUS LES CENTRISTES DERRIERE JUPPE

    Beaucoup de vanvéens de la Droite et du Centre ont dû regarder hier soir, en tout ou en partie, le second grand débat diffusé sur BFM TV, mais chacun chez soi. Pas devant un grand écran dans une grande salle communale comme au Plessis Robinson où Philippe Pemezec avait invité tous ceux qui souhaitaient regarder ensemble ce débat dans son nouveau Palais des Arts. Et comme pour le précédent débat, deux jours avant, Alain Juppé, l’un des six candidats à cette primaire, bénéficiait d’un second soutien de poids en la personne de Valérie Pécresse, présidente de la Région Ile de France, après celui des élus centristes avec Jean Christophe Lagarde  

    « J'ai longuement réfléchi à ce qui, pour moi, est le meilleur choix pour le pays aujourd'hui et j'ai décidé de soutenir dès le premier tour Alain Juppé . Il sera un président fort, qui saura réformer et restaurer l'autorité de l'État. Après cinq ans de mandat de François Hollande, il est impératif de relever la fonction présidentielle qui a été abaissée. Il est l’homme qu’il faut pour cela » affirme-t-elle. Prés d’un mois auparavant, à la veille du premier débat, Jean Christophe Lagarde président de l’UDI et 600 élus de la formation centriste, s’était rallié à l’ancien premier ministre de Jacques Chirac, dont fait parti Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller régional (sur la photo au marché de Vanves avec la seule femme candidate à la Primaire, NKM et la référente de F.Fillon pour le 92). Ce qui ne l’empêche pas de regretter que sa formation politique n’ait pas présenté de candidat à cette primaire organisée par le parti Les Républicains, à   l’instar de plusieurs autres grands partis politiques français en vue des élections présidentielles 2017,  afin de départager plusieurs candidats et plusieurs programmes soumis aux militants et sympathisants.

    « La Primaire ouverte est un outil démocratique intéressant, même si il n'est pas totalement conforme à l'esprit de la Vème République qui permet à l'ensemble du corps électoral de participer au choix du Président de la République.Avec la primaire, le choix est plus réducteur car le corps électoral se limite principalement aux électeurs se reconnaissant dans les valeurs de la droite et du centre. De plus et en l'occurrence je le regrette vivement, le centre n'a pas de candidat à cette primaire » explique Bernard Gauducheau qui, en accord Jean-Christophe Lagarde, Président de l'UDI, comme avec la grande majorité des élus et militants de l’UDI, de sa fédération des Hauts-de-Seine et de sa section de Vanves, a décidé de soutenir Alain Juppé. « J’ai la conviction que son parcours et son expérience sont des atouts majeurs pour la France. Je sais, par son programme et ses déclarations, qu’il saura prendre des positions plus compatibles avec les valeurs de progrès et d’humanisme que défend l’UDI, que celles proposées par d’autres candidats à la Primaire. Son action exemplaire à la tête de la mairie de Bordeaux est une preuve de ses qualités d'homme d'action et de conviction » explique le maire de Vanves.

    « Aujourd’hui l’UDI national et l’UDI 92 ont décidé d’apporter leur soutien à Alain Juppé dans le cadre de la Primaire de la droite. D’ici à la fin de l’année nos efforts vont donc se tourner vers les opérations de campagne en sa faveur, jusqu’au 27 novembre prochain et très probablement après, afin qu’une nouvelle majorité présidentielle voit le jour au printemps 2017. Grâce à la mobilisation de notre section et à l'action énergique menée depuis plusieurs mois par ma collègue Françoise Saimpert, adjointe au maire, réfèrente LR d'Alain Juppé à Vanves, je ne doute pas que nous aurons un excellent résultat au soir du deuxième tour de la Primaire » déclare Bernard Gauducheau qui invite d’ailleurs « tous les Vanvéens qui souhaitent voir émerger une majorité active pour donner un nouvel élan à la France en 2017 à voter et à faire voter les dimanches 20 et 27 novembre prochains ».

    Pour Bernard Gauducheau, l’UDI dans les Hauts-de-Seine a su faire entendre sa voix au sein de la majorité départementale ces dernières années grâce au travail de tous les Maires centristes du département, de ses conseillers départementaux et de ses conseillers régionaux. « C’est une très bonne chose pour l’ensemble des alto-séquanais qui bénéficient d’une politique de terrain concrète et efficace. Bien sûr, rien n’aurait été possible sans l’action déterminée d’André Santini, Président de la fédération UDI 92 depuis de longues années et maintenant avec Hervé Marseille qui lui a récemment succédé et qui poursuivra la même ligne » reconnaît il fort du soutien de la section UDI de Vanves qui est active, importante, tant en nombre de militants et de sympathisants, qu'en force d'engagement à ses côtés pour soutenir et promouvoir la politique de la majorité municipale. Une section qui se réunit très régulièrement pour échanger sur les sujets locaux et nationaux, mais aussi pour des moments plus festifs. « L’idée principale est d’entretenir le dynamisme d’une communauté soudée, concernée par l’avenir de notre commune et force de propositions » assure t-il à la veille d’échéances importantes.

  • A VANVES, ON N’EN SORT PAS DES PRIMAIRES : PAS FACILE D’ETRE SOCIALISTE !

    Pas facile d’être socialiste en ces temps de primaires et d’avant campagne présidentielle. Antonio Dos Santos, secrétaire de la section de la PS de Vanves, le vérifie quotidiennement, avec une érosion des militants à cause des difficultés rencontrées, des engagements non tenus, d’un sentiment de grand gâchis avec cette majorité qui n’a pas arrêté de se disputer et un gouvernement qui n’a pas su bien communiquer.

    « Il n’a pas su expliquer que la situation du pays était plus noire que ce qu’elle était. Il aurait fallu revoir des priorités, engager des mesures utiles pour le pays pour permettre de tenir le cap en matière de social-démocratie, de solidarité » constate-t-il. Lors des réunions régulières de la section vanvéenne, militants et sympathisants PS ont exprimé leurs déceptions, leurs inquiétudes face aux déclarations des uns et des autres qui donnent une impression de cacophonie, à un moment où comme pour les autres sections des Hauts de Seine et d’ailleurs, le PS  mobilise ses troupes sur le bilan de la présidence Hollande, avec Stephane Le Foll à la manœuvre. « Si on fait un rapide bilan des mesures prises par le gouvernement, notamment en matière sociale, de sécurité sociale mais aussi de lutte contre le déficit, on s’aperçoit que des choses ont été faites mais voilà, elles sont occultées par toutes ces polémiques  sur le collège, la réforme de la sécurité sociale, la loi sur le travail, le CICE….» constate t-il.

    Sans parler de « l’effet Macron ». Mais là, curieusement et contrairement aux dirigeants nationaux qui ont changé d’attitude à l’égard de l’ancien ministre de l’Economie, prônant au début la méthode forte -  « les transfuges risquent la radiation » -  pour adopter une positon qui évite de couper les ponts et d’injurier l’avenir,  la section socialiste de Vanves a été beaucoup plus sage : « Nous avons un regard beaucoup plus positif sur cet homme à la tête bien faite, d’expérience, doté d’un certain charisme pendant qu’il était au gouvernement. Depuis qu’il l’a quitté, on s’est posé des questions. On ne sait pas ce qu’il a comme projet. Il y a une attente. Un certain d’entre nous le suit de plus prés. Il n’y a pas d’hostilité absolue, ni de fan club »constate-t-il.

    Mais aussi de l’effet plus « dévastateur » du « bouquin » (Un président ne devrait pas dire ça…) que beaucoup prennent pour un éiéme » accident mais qui fait mal au sein du PS. « Mais on est encore un certain nombre à soutenir l’action du gouvernement qui a été utile, et le président de la République qui a été à la hauteur à des moments difficiles. Car des choses se sont passées entre ce dernier  et les électeurs. C’est un homme de dialogue. Et on voudrait un candidat capable de dialoguer et de décider » ajoute t-il en revenant bien sûr sur ces primaires que les socialistes ont été les premiers à organiser en 2011.

    « On a eu raison de mettre en place les primaires, mais tort de n’avoir pas prévu ce cas d’espéce lorsqu’un président socialiste sortant  se représente. Car dans ce cas, il n’y a pas lieu à en organiser, car il est naturellement de facto, candidat. Mais voilà, il a décidé d’en passer par là. On fait avec, mais c’est un gâchis et un risque majeur. J’espére que ceux qui s’en sont inspirés (Les Républicains) ne feront pas la même erreur » explique t-il en revenant sur ces velléités de peser tant d’un côté que de l’autre sur le choix des candidats : « Les primaires à droite, je les laisse à la droite ! Certaines velléités d’aller voter pour peser sur le vote à droite ont été exprimées, surtout par des sympathisants, pas des militants. Cela n’a aucun sens, car la priorité, ce sont les valeurs ! Et on sait bien que pour les primaires à gauche, des sympathisants d’autres partis de gauche là aussi, seraient tentés de faire voter pour Montebourg par exemple »   

    Et ces primaires concernent tous les niveaux, car chez les socialistes, le choix des candidats pour les législatives dans chaque circonscription donne lieu  à une primaire depuis longtemps. Un mécanisme interne bien huilé permet aux militants de choisir leur candidat  qui est ensuite adoublé généralement par la commission d’investiture nationale : Les militants PS de Vanves comme d’Issy les Moulineaux pour la 10éme circonscription comme pour les 13 autres des Hauts de Seine auront à se prononcer les 8 et 9 Décembre prochain. Le dépôt des candidatures est prévu du 14 au 18 Novembre. Un vanvéen a manifesté son intention de se présenter et obtenu le soutient quasi unanime de la section de Vanves : Gabriel Attal.

  • ISABELLE DEBRE SENATEUR DE VANVES REFERENTE DE FRANCOIS FILLON :« Au-delà des hommes, ce qui compte c’est l’avenir du pays ! »

    Cette formule résume finalement l’état d’esprit d’Isabelle Debré en ce moment où elle partage son emploi du temps entre sa vice présidence du Sénat qui l’amène à présider des séances, sa vice présidence du Conseil Départemental des Hauts de Seine qui l’occupe avec 3 commissions permanentes e tune séance plénière durant cette campagne des primaires, et sa responsabilité de porte parole et de réfèrente pour les Hauts de Seine de François Fillon, candidat aux primaires de la droite et du Centre qui n’est pas de tout repos. C’est à ce titre qu’elle est interviewé aujourd’hui dans  « Première Heure » lettre d’informations politiques en Ile de France qui rencontre l’ensemble  portes paroles des candidats aux primaires dans ce département dont 3 sont des femmes  avec Sandrine Bourg pour Bruno Le Maire, Camille Bedin pour Jean François Copé.

    « François Fillon est pour moi l’homme qui, fort de son expérience d’élu et de ses responsabilités gouvernementales, de ses nombreux déplacements dans nos régions depuis 2012, de ses rencontres avec tous ceux qui créent, innovent, s’impliquent, a bâti un projet solide pour notre pays » explique t-elle en ajoutant, lorsqu’on lui dit que son  problème n’est pas d’être crédible mais audible : « François Fillon est homme pudique, mais sa discrétion n’empêche pas le courage et la détermination. Plus on avance dans la campagne, plus les Français se rendent compte du travail important accompli par François Fillon pendant ces 3 dernières années pour construire un programme cohérent et ambitieux, qu’il compte mettre en œuvre dès son élection et dont les maîtres-mots sont : Liberté, Autorité, Réalisme ».

    Elle anime « une équipe enthousiaste, dynamique, motivée  et  déterminée à faire connaitre notre candidat et son programme » qui a réussit à rassembler 500 parrainages sur les Hauts de Seine. Beaucoup de maires le soutiennent :  Nicole Goueta (Coolombes),  Christiane Barody-Weiss (Marnes La Coquete), Pierre-Christophe Baguet (Boulogne), Georges Siffredi (Chatenay),  Jean-Didier Berger (Clamart), Yves Révillon (Bois Colombes), Jean-Pierre Schosteck (Chatillon), Grégoire de la Roncière (Sévres) qui seront avec beaucoup d’autres au grand meeting prévu à la mi Novembre  « Comme pour toutes les campagnes électorales, nous tractons, boîtons, organisons des réunions avec le candidat ou ses porte-paroles et relayons ses idées sur les réseaux sociaux ».

    Et cela dans une bonne ambiance, comme le reconnaissent tous les référents des autres candidats dans le département : « Nous serons tous derrière celui qui gagnera cette primaire, comme d’ailleurs tous les candidats s’y sont engagés lors de ce premier débat. D’autre part, il faut le souligner, les adhérents de notre parti retrouvent bien l’essentiel de leurs valeurs dans les programmes des candidats ; il sera donc naturel de nous rassembler autour de celui qui sera élu, car, au-delà des hommes, ce qui compte c’est l’avenir du pays ». D’ailleurs, comme eux, elle ne pense pas que des électeurs de gauche aillent voter à la primaire de la droite pour fausser les résultats : « Il est facile de dire : j’irai voter pour fausser le résultat. Il est moins facile d’entrer dans un bureau de vote et de signer une charte stipulant que vous adhérez aux valeurs de la Droite et du Centre si vous ne partagez pas ces valeurs. Si, toutefois, certains se prêtaient à ce jeu, ce ne serait que très marginal ».