Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique - Page 87

  • RETOUR SUR UN GRAND RASSEMBLEMENT PRES DE VANVES QUI A SUSCITE LA CURIOSITE

    Quelques vanvéens, et pas des moindres, ont participés au grand rassemblement d’Emmanuel Macron Samedi dernier dans ce hall 6 du parc des Expositions qui devrait être détruit pour laisser place à deux hôtels dans le cadre de sa remodernisation. Beaucoup ont fait la comparaison avec le rassemblement de la Belle alliance populaire qui s’était tenu le samedi précédent en réunissant péniblement 3000 personnes dans une ambiance crépusculaire. Rien de tel samedi dernier avec 12 000 à 15 000 personnes, et énormément de jeunes. Semblable à un certain meeting de Jacques Chirac qui s’était déroulé là dans ce hall durant la campagne de 1995 où les observateurs avaient constaté une forte présence de jeunes autour de ce candidat qui avait renversé la vapeur. Ce meeting avait marqué un tournant comme ce grand rassemblement d’En Marche Le Blog a sollicité deux témoins engagés pour avoir une réaction, Julien Segura qui anime le comité local d’En Marché à Vanves, et  Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS de Vanves 

    JULIEN SEGURA : « un véritable tour de force politique »

    « Ce grand rassemblement du 10 décembre ne se limite pas aux 15000 personnes présentes à la porte de Versailles, ni à la capacité d’Emmanuel Macron de rassembler des personnalités de tous bords : c’est un véritable tour de force politique, une volonté de replacer le bon sens au centre de l’action publique et de faire une campagne positive et respectueuse.

    Emmanuel Macron, en proposant une vision moderne des 35 heures, se pose en candidat du travail. Là ou d’autres ne parlent que de suppressions de postes, le fondateur de notre mouvement En Marche évoque sa volonté de libérer les forces vives de la nation, de les former, et de favoriser la mobilité et la prise d’initiative. Oui, nous nous accomplissons par le travail car il permet d’échapper au déterminisme social, parce qu’il émancipe. Il faut aussi protéger, et le bouclier social permettra de faire que les travailleurs gagnent mieux tout en favorisant la formation et la mobilité pour préserver les Français d’une trop longue période de chômage ou d’une situation professionnelle problématique. De plus, l’assurance chômage universelle est nécessaire pour garantir la justice sociale et la liberté de nos concitoyens. Le bon sens doit primer : il faut plus de liberté pour nos concitoyens et pour les entreprises.L’échec est un droit, n’en faisons pas une fatalité.En outre, le service public doit se moderniser et se recentrer sur sa mission première, et pour cela il faut compter bien évidemment sur les fonctionnaires que nous devons libérer et encourager ; ainsi une fonction publique moderneémergera. Libérer et protéger, voilà l’essence du projet d’Emmanuel Macron sur le thème du travail.

    Le CICE (Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi)sera transformé en allègement de charges et le salaire net sera augmenté grâce à une baisse des cotisations salariales. Cette dernière sera possible par le biais d’une hausse de la CSG, et une taxation plus élevée des revenus du capital et des retraites les plus aisées sera nécessaire. L’augmentation du pouvoir d’achat est l’une des priorités de notre projet pour la France et les Français. En matière de sécurité, le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes est nécessaire lors de la prochaine mandature. Autres nécessités évoquées par Emmanuel Macron, le retour de la police de proximité et le rétablissement des renseignements généraux. Ces propositions sont des conditions sine qua non à la réussite de notre politique sécuritaire.En ce qui concerne l’éducation, et Emmanuel Macron l’évoquera plus en détails lors d’un prochain rassemblement, la priorité c’est l’apprentissage du Français car c’est le liant de la nation. Sujet cher à Gérard Collomb, maire de Lyon et premier soutien d’Emmanuel Macron, la décentralisation est au cœur de notre projet. Lyon et sa métropole, c’est la décentralisation qui marche. Outre favoriser la création et l’autonomie des métropoles (dont celle de Lyon est le plus bel exemple) il faut envisager la fin des départements sur ces territoires métropolitains. Une décentralisation réussie permettra un renouveau économique certain et une simplification tant pour l’administration que pour les usagers. Ce sont les élus locaux qui connaissent le mieux les enjeux économiques, administratifs et humains car ils sont ancrés sur le terrain, et Gérard Collomb en est le meilleur ambassadeur (sans évoquer la totalité de son incroyable bilan, signalons que depuis qu’il en est devenu maire en 2001 la ville de Lyon est passée du 25ème au 10ème rang européen au niveau économique).

    La vision d’Emmanuel Macron s’inscrit dans la construction européenne dont il est partisan d’un traité refondateur. L’Europe c’est la paix, l’Europe c’est la coopération, l’Europe c’est le partage, l’Europe c’est l’avenir. Entendre cette voix d’espérance au milieu du brouhaha populiste et eurosceptique, soutenir ce candidat face à ceux du repli, de l’excès, du passé et du passif, c’est avant tout une profonde fierté. Cette campagne nous la ferons avec un esprit de respect et de justice, et cette campagne nous la gagnerons. 

    ANTONIO DOS SANTOS  : « J’écoute et j’observe ! »

    « Pour l’instant, je ne suis rien d’autre qu’un militant socialiste et secrétaire de section…C’est déjà beaucoup pour quelqu’un qui croit qu’une société de progrés doit s’appuyer sur le social et l’économie, pour rester humaine dans un monde en mouvement. C’est vrai que certaines propositions entendues du candidat Emmanuel Macron  sont séduisantes, parfois même surprenantes de radicalisme et de bon sens,et  sentent bon les réformes utiles et une dynamique en marche. Au final, ce qui m’importe c’est la France, la vie des français, le progrès et la justice, une Europe protectrice à l’échelle du Monde. Alors j’écoute, j’observe, je réfléchis , j’attends nos débats et résultats des primaires de Janvier prochain ».

  • Le PS DE VANVES ET LA 10 éme CIRCONSCRIPTION INVESTISSENT THOMAS PUIJALON POUR LES LEGISLATIVES DE JUIN 2017

    Les militants socialiste vanvéens, comme dans toutes les sections, votaient pour désigner un candidats aux élections législatives de 2017 (sur la photo dans leur permanence avec Thomas Puijalon à côté d'Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves)

    Ce scrutin a peu mobilisé, avec une participation exceptionnellement basse pour Vanves (23%), faute d'enjeu certainement. Le seul ticket concurrent, composé de Thomas Puijalon (Issy les Moulineaux) et Judith Shan (Boulogne), a été désigné pour l'élection législative de 2017.

    Une convention fédérale ce 10 décembre devra valider l'ensemble des candidats issus de ce scrutin, avant que le Conseil national procède le moment venu aux investitures.

  • REACTION D’UN PS PLUTOT HOLLANDAIS A VANVES SUR LA DECISION DE FRANCOIS HOLLANDE DE NE PAS SE REPRESENTER

    L’information politique de la semaine a été bien sûr l’annonce par le président Hollande de ne pas se représenter Jeudi dernier. D’ailleurs certains participants à la réunion publique de quartier des Hauts de Seine à l’école Larmeroux ont suivi pratiquement direct son intervention alors qu’était donné des informations sur le chantier de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy /Vanves/Clamart. Le Blog de Vanves Au Quotidien a sollicité Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves pour avoir quelques commentaires  de la part de militants socialistes dont une grande majorité sont des « hollandais » et ont toujours soutenu le chef de l’Etat quoi qu’il advienne (comme Jean Cyril Le Goff avec le président Hollande lors d'unevisite du Salon de l'agriculture en 2013) 

    « Le Président de la République vient d'annoncer qu'il renonce à poser sa candidature pour le renouvellement éventuel du mandat confié en 2012. Chacun a pu entendre sa déclaration en direct, grave et digne, toute orientée vers l'intérêt supérieur de la nation et la préservation des idéaux de gauche. A titre personnel je le regrette mais ne suis pas totalement surpris, autant il était invraisemblable d'imposer à un président sortant un passage obligatoire par la case primaires. Pour nombreux militants de Vanves, la surprise est réelle et la déception au rendez-vous, avec des interrogations compréhensibles sur l'avenir immédiat. Ils accusent le coup, un temps de recul permettra à chacun de se repartir...

    Aussitôt l'annonce enregistrée, voilà que ceux qui de la  droite l'ont toujours combattu se réjouissent et même tiennent des propos inconvenants en la circonstance; mais aussi que, ceux de sa majorité qui l'ont par tous les moyens contrarié dans l'action et participé au "Hollande-bashing", s'en réjouissent et désignent de nouvelles cibles. C'est le jeu politique, le temps du recul viendra.

    Dans son propos le président semblait penser qu'il n'était pas en mesure de rassembler la gauche; qui le sera dans le contexte actuel où, à gauche comme ce fut le cas à droite, beaucoup visent davantage à empêcher qu'à choisir ?  Mais la France a toujours besoin, pour les alternances politiques et les choix de société ou pour des oppositions constructives, d'une gauche de gouvernement, progressiste, pragmatique et adaptée aux évolutions du monde. Aux multiples candidats de la primaire à venir de l'avoir à l'esprit, avec sens des responsabilités; aux militants et sympathisants de gauche d'y veiller... notre moyen d'expression sera le vote fin janvier.

    Face aux conservatismes et aux extrémismes qui se dessinent, une gauche responsable continuera assurément d'incarner le progrès et défendra le bilan du quinquennat de François Hollande... à défaut elle pourrait être amoindrie pour longtemps. Beaucoup disent qu'elle est confrontée à un défi de clarification; nous restons confiants qu'elle saura le faire à terme, car le pays en a besoin et les militants aspirent à plus d'unité.

    François Hollande est le président de la République jusqu'au terme de son mandat.Il n'en déplaise à certains, on peut parier que l'intérêt de ses réformes sera reconnu, y compris par une gauche radicale, autant que la hauteur avec laquelle il a fait face aux évènements tragiques  survenus en France et  le courage dans les combats menés contre le terrorisme international »