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  • ANDRE SANTINI DEPUTE UDI DE VANVES/ISSY A-T-IL SONNE SA DERNIERE CHARGE CONTRE LA LOI SUR LE CUMUL A L’ASSEMBLEE ?

    A l’occasion de la dernière séance de questions d’actualité au gouvernement de la législature, la semaine dernièe, André Santini député maire UDI d’Issy les Moulineaux  s’est livré à une véritable charge contre la loi sur le cumul des mandats qui n’est pas passée inaperçue.  

    « À Issy-les-Moulineaux comme dans cet hémicycle, j’ai consacré ma vie à l’amélioration de celle des Français. Au niveau local, j’ai milité pour faire émerger les nouvelles technologies comme un outil de lien social et de développement économique. Demain, nous devrons faire face à la révolution de l’intelligence artificielle. Aux niveaux national et international, grâce à la loi du 9 février 2005 dite Oudin-Santini, votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale et le Sénat, nous avons contribué à ce que plus de 150 M€ soient consacrés à la solidarité internationale dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, ce qui a amélioré l’accès à l’eau de 4,5 millions d’habitants du tiers-monde. Demain, nous devrons faire face au défi de l’excellence environnementale, qui est non plus une option mais une exigence légitime. Ce double engagement, aux niveaux local et global, démontre la pertinence de la complémentarité des mandats. J’affirme donc, avec la modestie qui me caractérise, que ces mandats n’ont pas été simultanément exercés en vain. Mais les temps changent. Le Gouvernement a fait adopter une réforme du cumul des mandats. Sans présager de son efficacité ou de son échec, je souhaite que les futurs élus au sein de cette assemblée sachent malgré tout entendre la voix des territoires pour que subsiste la part essentielle de réalisme, nécessaire à l’esprit des lois. À l’aube d’une nouvelle ère pour cette assemblée, messieurs les ministres, éclairez les Français sur les garanties prévues dans cette loi pour préserver sa connexion indispensable avec la réalité du terrain. Comment nos futurs collègues pourront-ils réaliser leur mission de façon efficace ? » a-t-il conclut en étant très applaudis dans les rangs de l’UDI, de LR,  des radicaux et du FG/PC.

    « Pensez-vous réellement que l’énergie que vous avez mise à transformer votre ville aurait été moins forte si vous n’aviez pas été député ? Non, vous auriez eu, monsieur le maire, la même énergie. Pensez-vous qu’au Parlement vous auriez manqué d’engagement, notamment sur les questions de l’eau et de l’assainissement, si vous n’aviez pas été élu local ?  Je ne le pense pas » a répondu Bruno Le Roux (PS) Ministre de l’Intérieur.  « Aujourd’hui, 55 % des élus de cette assemblée ne dirigent pas d’exécutif local : pensez-vous pour autant qu’ils soient moins ancrés dans les réalités que ceux qui cumulent ? L’engagement du président de la République à faire adopter cette loi du non-cumul entre des fonctions exécutives locales et des fonctions parlementaires a été l’occasion d’un débat qui a traversé tous les groupes de cette assemblée, aucun d’entre eux n’ayant eu une position unanime sur cette question.  L’important réside dans l’ancrage territorial et non dans les mandats que l’on incarne. De ce point de vue, le mode d’élection de cette assemblée garantit à tous ses membres de représenter à la fois les intérêts des habitants de leur circonscription et l’intérêt général ; ainsi, ils légifèrent en connaissant les situations locales, mais en ne les privilégiant pas ».

    « À travers vous, monsieur Santini, je remercie de leur engagement tous ceux qui ont annoncé qu’ils achevaient leur dernier mandat » a conclut le ministre de l’Intérieur. Mais voilà, André Santini n’a pas fait encore connaître officiellement ses intentions, même si beaucoup pensaient qu’il a ainsi fait ses adieux à cette assemblée où il a siégé pendant près de 30 ans. Beaucoup de noms circulent de Chantal Jouanno à Bernard Gauducheau, avec pas moins de trois de ses adjoints à la mairie qui se verraient bien à sa place.   

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE LA CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES

     

    LACHAUD : Si les vanvéens savent que Bernard Gauducheau (UDI) siége au Conseil Régional, ainsi que Marc Lipinski (EELV), ex vice président Universités en Recherches (2004-10), très peu peuvent savoir qu’un autre vanvéen est très impliquée dans la Région Ile de France, en siégeant dans la seconde assemblée régionale qui rassemble les forces vives franciliennes : Le CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental. Il s’agit de Bernard Lachaud, représentant de la CGC (Confédération Général des Cadres) qui a consacré 38 ans de sa vie professionnelle dans l’hôtellerie internationale et 35 ans de sa vie syndicale à la CGC dont il est président de l’Union Départementale de Paris. Il était vendredi dernier l’un des six candidats à la président du CESER Ile de France qui a mis à sa tête un représentant de l’Economie Social et Solidaire : Jean Louis Girodot

     

    SANTINESQUE : L’inauguration de la créche Pain d’Epices, samedi matin, a donné lieu à un échange aigre-doux entre André Santini – « Tiens voilà le faux socialiste ! » - et Antonio Dos Santos tête de liste PS aux élections municipalers de Vanves  - « Ne m’obligez pas de vous traiter de menteur ! » - « Mais vous l’avez caché » a surencherit le député. – « Non, je ne l’ai pas caché mais je ne l’ai dit pas dit pour ne pas perturber la vie de l’institution que je dirigeais » a répondut Antonio Dos Santos, approuvé par Françoise Saimpert : « Vous avez raison ! ». Ce n’est pas la première fois qu’un tel échange se déroule puisque le précédent remonte à la braderie du Plateau au printemps dernier. D’ailleurs André Santini était très en verve ce jour là, puisqu’il a ironisé sur les chaussures bleues d’Arnaud, le photographe de Bernard Gauducheau,  en les comparant à des pantoufles. « Si cela continue vous allez bien arriver en caleçon ! ». Cela promet pour l’inaiguration de la permanence et le lancement de la campagne de la liste UDI/UMP conduite par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré.

     

     

    RETRAITES : Rappelons qu’Isabelle Debré est arrivée à ses fins à l’occasion de l’examen du projet de loi garantissant l’avenir et la justice du systéle de retraites le 4 Novembre dernier, en faisant voter son amendement autorisant le cumul du minimum vieillesse avec de revenus tirés de la reprise d’une activité rémunérée. D’autant plus qu’elle le rappelle très souvent ces derniers temps à ses interlocuteurs.  Elle venait d’arriver tout juste de Chine où elle avait séjournée quinze jours  - et s’était recueillie sur la tombe de Confucius comme elle aime le répéter – et grâce au savoir-faire parlementaire de Gérard Longuet, ex ministre de Nicolas Sarkozy, elle a pu ainsi défendre son amendement. I a été  refusée par la ministre Marysol Touraine dont l’attaché parlementaire est vanvéen, et suremment candidat sur la liste PS, à une place éligible quel que soit le résultat parait il. C’est ce qu’il lui aurait affirmé comme elle le raconte beaucoup en ville.  Du coup les écologistes prenant conscience de l’utilité d’une telle mesure de ces temps de crise où tous sont touchés jusqu’aux retraités, ont voté cet amendement et les socialistes, après un appel à la raison d’Isabelle Debré, se sont réfugiés dans une abstention positive, alors que les communistes ont voté contre. « Je suis convaincue qu’il s’agit d’une étape importante dans la lutte contre la pauvreté des personnes retraitées. Avec cet amendement, nous permettons aux pensionnés les plus modestes, ceux qui sont titulaires du minimum vieillesse et vivent en dessous du seuil de pauvreté, de sortir de la précarité. Il s’agit d’une mesure d’équité vis-à-vis des autres retraités qui peuvent cumuler intégralement leur retraite et des revenus d’activité mais aussi d’une mesure qui redonnera leur dignité aux retraités modestes »