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retraites

  • INTERVIEW D’ISABELLE DEBRE, SENATEUR DE VANVES : « Si le Sénat bascule à droite au soir du 28 septembre, j’espère que nous pourrons travailler d’une autre manière ! »

    Le Blog Vanves Au Quotidien a rencontré Isabelle Debré, à la veille d’élections sénatoriales qui se dérouleront demain  – où la Région Ile de France n’est pas concernée – qui pourrait permettre à la droite de reconquérir le Sénat, et de la rentrée de la Haute Assemblée le Mercredi 1er Octobre avec l’élection de son  président. 4 candidats sont en liste dont deux UMP qui s’étaient déjà affrontés voilà 3 ans, Gérard Larcher, ex-président du Sénat et Jean Piere Raffarin ex-premier Ministre de Chirac.  Occasion pour la sénateur de Vanves de nous éclairer sur les enjeux de ces élections sénatoriales, mais aussi sur son travail parlementaire à un moment où la haute assemblée sera saisie du projet de réforme territoriale, et sur le devenir de l’UMP avec le retour de Nicolas Sarkozy

    Vanves Au Quotidien - Pensez-vous vraiment que le Sénat peut re-pencher à droite à l’occasion des élections sénatoriales du 28  Septembre ?

    Isabelle Debré : « C’est un objectif que nous pouvons atteindre à conditions que les divisions ne nous pénalisent pas trop. Il faut par ailleurs rappeler que la gauche a modifié la quasi-totalité des modes de scrutin, dont celui des sénateurs, ce qui ne joue pas en notre faveur. Cela étant, les résultats obtenus aux élections municipales du mois de mars nous donnent, il est vrai, un avantage.

    VAQ -  Quelles en seraient les conséquences ? Peut-on s’attendre à des blocages comme on l’avait connu sous Mitterrand  sur certains textes ?  

    I.D. : « Si le Sénat bascule à droite au soir du 28 septembre, j’espère que nous pourrons travailler d’une autre manière ! En effet, aujourd’hui la gauche est tellement divisée qu’elle est incapable de voter les textes les plus emblématiques (loi de finances et loi de financement de la sécurité sociale,…..). Dans les circonstances exceptionnelles que nous connaissons - crise économique, déficits publics excessifs, dette de l’Etat, chômage de masse, perte de confiance en nos institutions et défiance vis-à-vis des élus – l’exécutif aurait tout intérêt à travailler avec l’opposition pour rechercher un consensus sur les dossiers les plus importants. Le nouveau Sénat aura incontestablement son rôle à jouer dans ce contexte.

    VAQ -  Quel sera votre choix pour l’élection du Président du Sénat le 1er Octobre prochain ?

    I.D.  : « Vous comprendrez bien que le vote étant secret je ne réponde pas directement à votre question. Sachez cependant que j’attends du nouveau président qu’il sorte le Sénat de  l’impasse dans laquelle la gauche l’a engagé, lui permettant de peser réellement et efficacement sur les textes du gouvernement dans le cadre d’un dialogue respectueux des prérogatives de chacun. Il faut que les CMP (commissions mixtes paritaires) puissent véritablement aboutir et ne pas toujours laisser le dernier mot à l’assemblée nationale !

    VAQ -  Sur quels textes législatifs travaillez-vous actuellement ?

    I.D.  : «  Tous les dossiers concernant les retraites, et en particuliers la situation des retraités dont les ressources sont les plus modestes, me mobilisent. De même, je m’impliquerai particulièrement, en tant qu’ancien rapporteur de ce texte, dans le débat sur les dérogations au repos dominical.

    VAQ - Quelle est votre réaction face au projet de réforme territoriale engagée par le gouvernement dont le Sénat sera saisi ?

    I.D.  : « La réforme territoriale engagée par le gouvernement n’est pas bonne. Il décide d’ériger des super-régions, envisage de supprimer les départements sauf dans la partie rurale de notre territoire et balaye les intercommunalités situées dans la petite couronne de l’agglomération parisienne alors qu’elles ont fait la preuve de leur efficacité. La logique aurait voulu que l’on réfléchisse à un projet global de décentralisation, cohérent d’un point de vue institutionnel et efficace d’un point de vue financier. Chacun sait en effet que nous devons avant tout rechercher les moyens de faire mieux avec des dotations en diminution. Les élus locaux ne sont pas hostiles, loin de là, à la réforme mais ils doivent être consultés, écoutés et respectés.

    VAQ - Comment réagit l’élue locale et la parlementaire au retour de Nicolas Sarkozy ?

    I. D. : « Son retour sur la scène politique ne faisait plus guère de doute, d’autant que l’opposition connaît de vraies difficultés à s’organiser et à proposer un contre-projet audible. Nicolas Sarkozy, avec son énergie, sa force de conviction et l’expérience qui est la sienne peut la sortir de cette situation afin de reconstruire une véritable force de proposition face à une présidence décrédibilisée et à un gouvernement bricolant au jour le jour. 

    VAQ - Est-ce que cela mettra fin à ces règlements de compte au sein de l’UMP ?

    I.D.  : Nicolas Sarkozy, entouré de personnalités comme Laurent Wauquiez, Nathalie Kosciusko-Morizet, François Baroin et d’autres, apportera, je le souhaite,  de la cohésion et je l’espère de l’unité. L’objectif est de remettre l’opposition sur de bons rails.

    VAQ - Comment cela est-il ressenti sur le terrain au niveau des militants et sympathisants UMP  ?

    I.D.  : « Les militants attendent avant tout qu’on en finisse avec les querelles d’egos et que nous construisions un véritable projet. Il en va de l’avenir de la France. Nous ne pouvons rester immobiles devant l’incapacité de la gauche à gouverner et à faire les réformes qui s’imposent.

    VAQ - Comment aujourd’hui préserver l’unité du groupe UMP, mais aussi de la majorité municipale,  face à des tentatives de débauchage de ses alliés UDI ?

    I.D.  : La question ne se pose pas en ces termes. L’UMP a une vocation naturelle à travailler avec nos amis centristes qui doivent être des partenaires privilégiés. Cette coopération est fructueuse au niveau local. Pourquoi ne le serait-elle pas au niveau national avec un véritable contrat de gouvernement passé entre les deux formations ?

    VAQ -  Comment allez-vous vous impliquer dans la campagne pour les élections régionales ?

    I.D.: Valérie Pécresse a tout mon soutien dans cette longue campagne qui l’attend. La Région peut être reprise et cela semble être le souhait de nombreux de nos concitoyens. Je serai, comme beaucoup d’autres, aux côtés de Valérie Pécresse pour l’aider à  réaliser son objectif. Elle a toutes les qualités pour y parvenir, l’expérience et la volonté de servir.

  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE LA CAMPAGNE MUNICIPALE A VANVES

     

    LACHAUD : Si les vanvéens savent que Bernard Gauducheau (UDI) siége au Conseil Régional, ainsi que Marc Lipinski (EELV), ex vice président Universités en Recherches (2004-10), très peu peuvent savoir qu’un autre vanvéen est très impliquée dans la Région Ile de France, en siégeant dans la seconde assemblée régionale qui rassemble les forces vives franciliennes : Le CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental. Il s’agit de Bernard Lachaud, représentant de la CGC (Confédération Général des Cadres) qui a consacré 38 ans de sa vie professionnelle dans l’hôtellerie internationale et 35 ans de sa vie syndicale à la CGC dont il est président de l’Union Départementale de Paris. Il était vendredi dernier l’un des six candidats à la président du CESER Ile de France qui a mis à sa tête un représentant de l’Economie Social et Solidaire : Jean Louis Girodot

     

    SANTINESQUE : L’inauguration de la créche Pain d’Epices, samedi matin, a donné lieu à un échange aigre-doux entre André Santini – « Tiens voilà le faux socialiste ! » - et Antonio Dos Santos tête de liste PS aux élections municipalers de Vanves  - « Ne m’obligez pas de vous traiter de menteur ! » - « Mais vous l’avez caché » a surencherit le député. – « Non, je ne l’ai pas caché mais je ne l’ai dit pas dit pour ne pas perturber la vie de l’institution que je dirigeais » a répondut Antonio Dos Santos, approuvé par Françoise Saimpert : « Vous avez raison ! ». Ce n’est pas la première fois qu’un tel échange se déroule puisque le précédent remonte à la braderie du Plateau au printemps dernier. D’ailleurs André Santini était très en verve ce jour là, puisqu’il a ironisé sur les chaussures bleues d’Arnaud, le photographe de Bernard Gauducheau,  en les comparant à des pantoufles. « Si cela continue vous allez bien arriver en caleçon ! ». Cela promet pour l’inaiguration de la permanence et le lancement de la campagne de la liste UDI/UMP conduite par Bernard Gauducheau et Isabelle Debré.

     

     

    RETRAITES : Rappelons qu’Isabelle Debré est arrivée à ses fins à l’occasion de l’examen du projet de loi garantissant l’avenir et la justice du systéle de retraites le 4 Novembre dernier, en faisant voter son amendement autorisant le cumul du minimum vieillesse avec de revenus tirés de la reprise d’une activité rémunérée. D’autant plus qu’elle le rappelle très souvent ces derniers temps à ses interlocuteurs.  Elle venait d’arriver tout juste de Chine où elle avait séjournée quinze jours  - et s’était recueillie sur la tombe de Confucius comme elle aime le répéter – et grâce au savoir-faire parlementaire de Gérard Longuet, ex ministre de Nicolas Sarkozy, elle a pu ainsi défendre son amendement. I a été  refusée par la ministre Marysol Touraine dont l’attaché parlementaire est vanvéen, et suremment candidat sur la liste PS, à une place éligible quel que soit le résultat parait il. C’est ce qu’il lui aurait affirmé comme elle le raconte beaucoup en ville.  Du coup les écologistes prenant conscience de l’utilité d’une telle mesure de ces temps de crise où tous sont touchés jusqu’aux retraités, ont voté cet amendement et les socialistes, après un appel à la raison d’Isabelle Debré, se sont réfugiés dans une abstention positive, alors que les communistes ont voté contre. « Je suis convaincue qu’il s’agit d’une étape importante dans la lutte contre la pauvreté des personnes retraitées. Avec cet amendement, nous permettons aux pensionnés les plus modestes, ceux qui sont titulaires du minimum vieillesse et vivent en dessous du seuil de pauvreté, de sortir de la précarité. Il s’agit d’une mesure d’équité vis-à-vis des autres retraités qui peuvent cumuler intégralement leur retraite et des revenus d’activité mais aussi d’une mesure qui redonnera leur dignité aux retraités modestes »

  • 24H DANS LA VIE D’UNE SENATEUR DE VANVES UN CERTAIN 18 JUIN 2013 : Ce n’est pas encore l’heure de la retraite !

    Isabelle Debré a vécut une journée particulière en cette journée du 73éme anniversaire de l’appel du 18 Juin 1940 du Général de Gaulle. Elle a commncé sa journée à Radio Notre Dame, puis a choisi d’être au milieu des militants gaullistes au lieu du Mont Valérien avec le premier ministre, le gouvernement, les autorités et personnalités altoséquanaises pour déposer tout simplement une gerbe devant la plaque commémorant cet appel square Marceau, entre les deux groupes scolaires (Marceau/Gambetta), et respecter une minute de silence. Certains élus de la municipalité ont regrettés n’avoir pas été convié à cette cérémonie alors qu’ils y participent généralement, car même s’ils ne sont pas UMP, ils respectent profondément le libérateur de la France et le fondateur de la Véme République. En fin d’après midi, devant le monument aux morts au bout de la rue Guy Mocquet, elle lisait l’appel du général de Gaulle  devant une assemblé composée du maire, de maires adjoints et d’élus UMP, UDI, et PS, d’anciens combattants, de militants UMP, de vanvéens… et de jeunes écoliers de l’école primaire Marceau qu’a salué le maire dans son discours. Jamais cette cérémonie n’avait rassemblée autant de vanvéens, toujours sobre, limitée à la lecture de l’appel, puis de la sonnerie aux morts, de la minute de silence, de la marseillaise souvent à capella, auquels sont venus s’adjoindre au fil des années, le discours du maire, puis le chant des Partisans. Mais voilà, ses éléves qui devaient chanter justement à capella ce chant des Partisans, s’étaient préparé, ayant répété, et mobilisé les parents qui étaient venus pour les entendre. Et patatrac, personne ne les a entendu puisque le protocole a choisi le CD plutôt que les enfants, ce qui a fait beaucoup de déçus

     

    Quelques heures plus tard, Isabelle Debré participait à un meeting UMP au Plessis Robinson avec Laurent Wauquiez, où il a été beaucoup question de famille, de retraite à la veille de la Conférence sociale qui s’ouvre ce matin, de transparence dont débat l’assemblée Nationale. Quelques jours plus tôt, la sénateur de Vanves (et des Hauts de Seine) avait eu l’occasion de poser une question orale sur les retraitees à Marisol Touraine, dont le conseiller parlementaire est un vanvéen. « Malgré les réformes courageuses menées par les précédents gouvernements, réformes constamment critiquées par la gauche, notre système de retraite fera rapidement face à des déséquilibres financiers très importants, en partie dus à la dégradation considérable de la conjoncture économique.Les besoins de financement de l’assurance vieillesse, qui s’élevaient à 14 milliards d’euros en 2011, seront de 20 milliards d’euros en 2020, selon le Conseil d’orientation des retraites. L’heure n’est plus aux tergiversations : il s’agit maintenant de réfléchir ensemble à un système juste et efficace, et en même temps moins complexe. Nous savons combien ce sujet est difficile. Il nécessite courage, concertation et détermination.Vous avez combattu toutes les réformes des retraites que les précédents gouvernements ont voulu élaborer, alors que la question était posée depuis le gouvernement de Michel Rocard, au début des années quatre-vingt-dix, sans que la gauche, lorsqu’elle était au pouvoir, ait pris la moindre initiative en ce domaine. Il n’est pas dans nos intentions de nous opposer systématiquement aux propositions qui seront débattues, car ce sujet est majeur pour notre pays, pour l’avenir de nos enfants. À la lumière des nombreux rapports établis par des experts, auxquels s’ajoutera celui de la commission présidée par Mme Moreau, et dans le contexte actuel, marqué par un taux de chômage jamais atteint, un coût du travail trop élevé et une pression fiscale difficilement supportable, pouvez-vous,  nous exposer clairement les axes de réforme retenus par le Gouvernement ? »

     

    « Madame Debré, si j’entends bien ce que vous me dites, au fond, l’opposition d’aujourd’hui – majorité d’hier – serait prête à soutenir le Gouvernement dès lors qu’il s’engagerait dans une réforme que l’UMP jugerait courageuse. Et ce que l’UMP juge courageux, c’est ce que l’UMP n’a pas réalisé hier ! » a attaqué d’emblée la ministre qui a répondu finalement sur un ton très polémique et politique : « Nous avons la volonté, madame la sénatrice, de prendre à bras-le-corps la situation que vous nous avez laissée. La réforme qui s’engage ne doit pas être purement comptable, car à vouloir simplement mettre en place des mesures de rééquilibrage financier à court terme, l’exemple de 2010 le prouve, on s’expose à de tristes déconvenues : nous nous retrouvons déjà, en 2013, avec un déficit des régimes de retraite de l’ordre de 14 milliards d’euros, alors que nous étions censés trouver des comptes à l’équilibre.Nous voulons par conséquent engager une réforme qui s’inscrive dans la durée et qui permette de concilier exigence sociale et responsabilité financière ». Face à cette courte réponse, Isabelle Debré n’a pas manqué de s’étonner de cette caricature : «  Vous dites vouloir écouter, madame le ministre : écouterez-vous les Français qui sont 52 %, d’après un sondage, à préférer l’allongement de la durée de travail à l’augmentation des cotisations ? Écouterez-vous le Président de la République, qui a déclaré : « Dès lors que l’on vit plus longtemps, on devra travailler aussi un peu plus longtemps » ? Enfin,  je trouve que cette réforme commence assez mal. Vous nous dites que vous voulez aider les personnes qui touchent de très petites retraites. Or a été adoptée au Sénat une proposition de loi permettant le cumul de l’allocation de solidarité aux personnes âgées, anciennement minimum vieillesse, avec un revenu d’activité, et vous avez fait en sorte qu’elle ne le soit pas à l’Assemblée nationale. Nous sommes désolés et même un peu choqués que vous n’ayez pas agi pour que soit adoptée une proposition de loi simple, humaine, efficace, de bon sens et fondée sur la solidarité ». Pour la petite histoire, il parait que les ministres ne sont pas prévenus à l’avance des thémes des questions posées par l’Opposition, tant à l’Assemblée qu’au Sénat, même s’il s’agit de questions cîblées, et que le Conseiller Parlementaire est aux aguets, portable ou tablette à la main, pour envoyer des éléments de réponse par texto à sa ministre, ce qui a été sûrement le cas, cet après midi là, pour Gabriel Attal, le conseil parlementaire de Marisol Touraine