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10éme circonscription des hauts de seine (vanvesissy les mouline

  • GABRIEL ATTAL : UN DEPUTE DE VANVES TRES SAGE QUI RESTE PORTE PAROLE DE LREM

    Qu’aurait il été faire finalement dans cette galère ? C’est-à-dire être élu président d’un groupe  politique à l’Assemblée Nationale, ce qui est tentant, mais en plus du groupe majoritaire, c’est à dire l’un des pires jobs de la République à entendre ou à lire les témoignages dans les médias d’anciens titulaires de ce poste comme JM Ayrault, Bernard Accoyer, Jean François Copé cités notamment par Le Monde 

    «C’est le poste le plus ingrat de la République », « le travail le plus dur avec celui de premier ministre, où il y a peu de reconnaissance et beaucoup de médicance », « quand vous êtes président de groupe, vous êtes une machine à créér des ingrats et des aigris », « Il faut gérer les ambitions, les caprices, les susceptibilités…C’est un boulot très fatigant et très prenant, car on partage les joies et les mauvaises humeurs des députés », «Un travail d’abgnétion, ingrat car on n’est pas dans la lumière comme un ministre ou un député investi sur une question », « Il faut payer de votre personne, être très présent, recevoir dans son bureau, écouter les demandes et les frustrations ». Sans compter que «vous êtes en permanence entre l’exécutif et les parlementaires. Il faut collaborer avec le gouvernement pour faire adopter les réformes et, dans le même temps, obtenir des modifications sur les textes pour tenir son groupe », « Il faut apparaître comme le défenseur des députés, y compris contre le gouvernement, mais aussi avoir la confiance du président de la République et du Premier Ministre , pour être capable de peser auprés d’eux… », «il faut laisser une vraie respiration aux députés, avec une loyauté sans faille envers l’exécutif », « Si vous verrouillez et que vous menacez d’exclusion,  cela créé une cocotte-minute et les députés deviennent agressifs. C’est ainsi que naissent les frondeurs »

    Peut être a-t-il pensé à tous cela le week-end dernier entre ses apéros de campagne. En tous les cas, dans un message adressé à ses collègues, Gabriel Attal a justifié son choix de se retirer en début de semaine  par le fait qu'il ne veut pas «contribuer à la dispersion» due à la présence de nombreux candidats (10 à 12 au départ, 7 à l’arrivée). «J'ai pris tôt ce matin la décision de retirer ma candidature. Ce n'est pas une décision facile, surtout lorsque l'on a des chances sérieuses de l'emporter. Mais je souhaite que celui ou celle qui présidera notre groupe bénéficie, dès le 1er tour, d'une assise la plus large possible, parce qu'il nous faudra tous travailler ensemble autour de lui, ou elle", écrivait Gabriel Attal à la veille de l’élection par le groupe  de son président. Il a voté Roland Lescure, député des français de l'étranger. Mais c’est Gilles Le Gendre, député de Paris,  qui a été élu

    Et il a repris son boulot de porte parole en commentant la décision de Gérard Collomb d’être candidat à la mairie de Lyon (Rhône) en annonçant qu’il quittera le gouvernement mi-2019, en se disant «pas surpris ! Il reste très attaché à sa ville. Il se posait la question. Il a clarifié les choses ! Il restera aux côtés d'Emmanuel Macron, il l'était avant d'être ministre, il le sera après. Il part avec un bon bilan. Il était encore lundi soir dans l'Essonne pour donner des moyens aux forces de l'ordre pour reconquérir quinze quartiers populaires ». Et bien sûr le plan santé qui «va faire retomber la pression sur le milieu hospitalier. On va réduire la tarification à l'activité et développer le financement au forfait et valoriser la qualité »

  • ANDRE SANTINI DEPUTE UDI DE VANVES/ISSY A-T-IL SONNE SA DERNIERE CHARGE CONTRE LA LOI SUR LE CUMUL A L’ASSEMBLEE ?

    A l’occasion de la dernière séance de questions d’actualité au gouvernement de la législature, la semaine dernièe, André Santini député maire UDI d’Issy les Moulineaux  s’est livré à une véritable charge contre la loi sur le cumul des mandats qui n’est pas passée inaperçue.  

    « À Issy-les-Moulineaux comme dans cet hémicycle, j’ai consacré ma vie à l’amélioration de celle des Français. Au niveau local, j’ai milité pour faire émerger les nouvelles technologies comme un outil de lien social et de développement économique. Demain, nous devrons faire face à la révolution de l’intelligence artificielle. Aux niveaux national et international, grâce à la loi du 9 février 2005 dite Oudin-Santini, votée à l’unanimité par l’Assemblée nationale et le Sénat, nous avons contribué à ce que plus de 150 M€ soient consacrés à la solidarité internationale dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, ce qui a amélioré l’accès à l’eau de 4,5 millions d’habitants du tiers-monde. Demain, nous devrons faire face au défi de l’excellence environnementale, qui est non plus une option mais une exigence légitime. Ce double engagement, aux niveaux local et global, démontre la pertinence de la complémentarité des mandats. J’affirme donc, avec la modestie qui me caractérise, que ces mandats n’ont pas été simultanément exercés en vain. Mais les temps changent. Le Gouvernement a fait adopter une réforme du cumul des mandats. Sans présager de son efficacité ou de son échec, je souhaite que les futurs élus au sein de cette assemblée sachent malgré tout entendre la voix des territoires pour que subsiste la part essentielle de réalisme, nécessaire à l’esprit des lois. À l’aube d’une nouvelle ère pour cette assemblée, messieurs les ministres, éclairez les Français sur les garanties prévues dans cette loi pour préserver sa connexion indispensable avec la réalité du terrain. Comment nos futurs collègues pourront-ils réaliser leur mission de façon efficace ? » a-t-il conclut en étant très applaudis dans les rangs de l’UDI, de LR,  des radicaux et du FG/PC.

    « Pensez-vous réellement que l’énergie que vous avez mise à transformer votre ville aurait été moins forte si vous n’aviez pas été député ? Non, vous auriez eu, monsieur le maire, la même énergie. Pensez-vous qu’au Parlement vous auriez manqué d’engagement, notamment sur les questions de l’eau et de l’assainissement, si vous n’aviez pas été élu local ?  Je ne le pense pas » a répondu Bruno Le Roux (PS) Ministre de l’Intérieur.  « Aujourd’hui, 55 % des élus de cette assemblée ne dirigent pas d’exécutif local : pensez-vous pour autant qu’ils soient moins ancrés dans les réalités que ceux qui cumulent ? L’engagement du président de la République à faire adopter cette loi du non-cumul entre des fonctions exécutives locales et des fonctions parlementaires a été l’occasion d’un débat qui a traversé tous les groupes de cette assemblée, aucun d’entre eux n’ayant eu une position unanime sur cette question.  L’important réside dans l’ancrage territorial et non dans les mandats que l’on incarne. De ce point de vue, le mode d’élection de cette assemblée garantit à tous ses membres de représenter à la fois les intérêts des habitants de leur circonscription et l’intérêt général ; ainsi, ils légifèrent en connaissant les situations locales, mais en ne les privilégiant pas ».

    « À travers vous, monsieur Santini, je remercie de leur engagement tous ceux qui ont annoncé qu’ils achevaient leur dernier mandat » a conclut le ministre de l’Intérieur. Mais voilà, André Santini n’a pas fait encore connaître officiellement ses intentions, même si beaucoup pensaient qu’il a ainsi fait ses adieux à cette assemblée où il a siégé pendant près de 30 ans. Beaucoup de noms circulent de Chantal Jouanno à Bernard Gauducheau, avec pas moins de trois de ses adjoints à la mairie qui se verraient bien à sa place.