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politique - Page 83

  • LE MUR DU CON ALLEGREMENT FRANCHIT PAR UN ELU AU MARCHE DE VANVES

    L’expression bien connue de Michel Audiard à propos des cons a été illustrée d’une manière inégalée par un élu de Vanves samedi dernier au marché de Vanves. Matinée de tractage pour les Républicains, les socialistes et les macronistes. Quelques militants PS et d’En Marche tractaient devant l’entrée du marché avec une militante de l’Alliance VITA  lorsqu’ils virent arriver la placière du marché leur expliquer qu’elle avait des « remontées »… des clients du marché qui se plaignaient de leur présence, alors qu’ils ne gênaient aucun commerçant, ni client. A croire que tous les clients du marché connaissent la placière ( ?). Faites un sondage, vous serez édifié. Surtout que certains de ces tracteurs ont l’habitude de faire attention de gêner personne dans ces circonstances. Mais elle est revenue deux fois à la charge. Très très bizarre…

    Il n’a pas fallu attendre beaucoup de temps pour en connaître les raisons. Parce que l’initiateur de l’intervention de la placière s’en est vanté devant un vanvéen  militant LR, quelques heures plus tard : « Vous avez vu, je ai les fait dégager en faisant intervenir la placière du marché. Si cela avait été vous, je n’aurais rien fait ! » lui a expliqué cet élu (sur la photo en train de tracter devant l’entrée du Marché lors de la campagne des Régionales  fin 2015) dont l’épouse  devant un militant tractant pour Macron a osée dire : « c’est une honte !». Voilà comment réagie une partie de la droite et du centre à Vanves lorsqu’ils sont face à des militants de Macron, dont certains membres sont prêt à voter Le Pen si, au second tour, il y a le choix entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Heureusement d’autres mettront un bulletin Macron mais sans le dire. Et ils ne s’en cachent pas. Regardez l’agenda de cette semaine pour être édifiée. Du jamais vu avec deux réunions de la droite-extrême, avec Charles Beigbeder Mardi, et Christophe Billan président de Sens Commun vendredi !  

  • JEREMY COSTE CANDIDAT POUR ETRE DEPUTE DE VANVES ET D’ISSY ?

    Selon Première Heure, lettre politique sur le Grand Paris,  André Santini aurait fait son choix après avoir pris la décision de ne pas se représenter lors de ces élections législatives. Alors qu’il y avait 3 à 4 prétendants parmi quelques élus UDI municipaux, et des noms cités comme Gilles Boyer (LR), ex-dircab de campagne d’Alain Juppé et ex-trésorier de campagne de F.Filllon, Chantal Jouannno qui était sur les rangs, son choix se serait  porté sur Jeremy Coste qui a travaillé auprés de lui. Un fidèle d’entre les fidèles, qui expliquait :« J'ai rompu mes études pour travailler avec lui et, au côté de ce maître en politique, j'apprends tous les jours ». Il  a été son assistant parlementaire, puis l’a suivi à la SGP (Société du grand Paris) lorsqu’il a présidé le comité de surveillance en lui confiant la mission de secrétaire général du comité stragétique de la SGP  aujourd’hui présidé par Bernard Gauducheau  dont il a été l’adjoint aux maires chargé de l’éducation entre 2014 et 2016, avant de rejoindre Nouméa nommé dircab du maire pour un an. Revenu en métropole, André Santini l’aurait adoublé pour le remplacer à l’assemblée nationale en étant son suppléant.  Il s’était déjà  présenté aux législatives de Juin 2012 la 14éme circonscription du Rhône.

  • LES PRESIDENTIELLES ONT MODIFIEES TOUT LE PAYSAGE SOCIALISTE DE VANVES

    Avec ses élections présidentielles, après la primaire de la Belle alliance qui a désigné Benoit Hamon, tout le paysage politique socialiste local a été redessiné, 2/3 des militants soutenant Emmanuel Macron dont les élus Gabriel Attal et Jean Cyril Le Goff, le secrétaire de section Antonio Dos Santos, 1/3 soutenant Benoit Hamon avec Marie Laure Mondon Présidente du groupe PS au conseil municipal,  et sa collègue Valérie Mathey qui est, avec Remi Carton, les référents Hamon. Philippe Goavec candidat sur la liste conduite par Antonio Dos Santos aux Municipales 2014  l’a remplacé à la tête de la section et assure l’intérim jusqu’au prochain congrés.  « Le PS est bien là, agit sur le terrain avec des tractages comme ce fut le cas les 14 et 16 Mars à la veille du grand rassemblement à Bercy qui fut un sucés. Le PS a toujours sa place, mais il doit revoir son logiciel, sa manière de faire de la politique, passer plus de temps à écouter et à échanger » explique t-il

    Au PS, et plus particuliérement à Vanves, les militants se posent beaucoup de questions : « Antonio a fait un tavail remarquable qui n’était pas évident avec un PS qui se posait beaucoup de questions idéologiques dans un contexte difficile. J’ai repris cette section avec la volonté de la dynamiser, de tester de nouvelles choses, développer les débats, responsabiliser chacun » explique ce vanvéen qui travaille au service d’information du premier Ministre et du Gouvernement, passionné par les possiblités offerts par les nouvelles technologies de l’information et qui a su innover dans la communication gouvernementale. « Le tractage, le porte à porte sont morts ! Il faut développer la convivialité, les échanges, la proximité avec les citoyens qui ont une telle défiance vis-à-vis de lapolitique, qu’ils voient cela comme une agression. Il faut inventer de nouvelles méthodes pour faire campagne, passer nos idées »explique t-il

    « Toute la section PS de Vanves est derrière Hamon parce qu’il a été élu à la Primaire. Nous devons respecter ce vote, même si on a soutenu Manuel Valls qui a compris les enjeux. Le diagnostic de Hamon est intéressant : comment faire face à la numérisation, à la robotisation, à la transiton énergétique. Nous regrettons qu’on ne parle pas assez du fond , que le FN soit aussi haut, ce qui n’est pas anodin. Et là, on ne voit venir contrairement au 21 Avril 2002 ! » explique t-il. « Je respecte le choix de mes camarades partis chez Macron. Cela fait bizarre de ne plus être avec eux. Mais nous avons une lecture différente des choses : De nouveaux enjeux sont à venir. Il ne faut pas quitter le navire en cette période. Nous défendons nos idées et nous pouvons être fier du bilan du mandat Hollande (qu’on n’a pas assez ou su défendre) : croissance à la hausse, chômage en baisse, déficit à son plus bas niveau depuis 2008…. Des choses seront à reconstruite et je souhaite y participer en étant utile ! »

    Philippe Goavec fera le point après les échéances électorales de cette année. « On a le sentiment de ne plus être maître de ce qui se passe. Quelle majorité aurons-nous aux législatives, grâce à quelle coalition » s’interroge t-il en voulant pas injurier l’avenir. « Il sera temps alors de se préparer collectivement aux échéances locales en se posant des questions : Quelle est la vision que Bernard Gauducheau a de sa ville ? Quel sera le devenir de notre ville alors que l’on voit se multiplier de petits projets immobiliers à l’emplacement de pavillons qui vont transformer son aspect ? Sans parler de la fusion ? IL faudra réfléchir à la ville de demain, à l’utilisation du numérique dans la vie citoyenne, prendre en compte le développement durable… Et proposer un projet « disruptif », c'est-à-dire qui change  et modifie complétement ce que l’on a l’habitude de faire ».