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politique - Page 86

  • EN MARCHE A VANVES SE MET EN ORDRE DE BATAILLE POUR LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE

    Le Comité d’En Marche de Vanves a été créé voilà 2 ou 3 mois par Julien Segura qui est finalement un déçu du PS. « J’ai été très militant dans le sud de la France du côté de Perpignan,  j’ai voté Manuel Valls à la Primaire de 2011 parce qu’il représentait quelque chose de nouveau  qui allait pouvoir extirper la gauche de sa torpeur. Mais le score a été décevant et son évolution n’a pas été terrible.   J’ai pris du recul pendant un certain temps. Jusqu’à ce que E.Macron lance En Marche car j’apprécie en lui ce souffle nouveau, sa sincérité, le bon sens  et en politique le parler-vrai attire. On sent une bienveillance, un optimisme autour de lui qui tranche avec les autres qui prônent l’austérité, la rigueur… Là on pense la France, l’Europe, le monde  différemment. Aller au-delà des partis politiques, ce n’est pas les éradiquer mais essayer justement de rassembler le plus possible de français » explique t-il      

    Il a rassemblé 7 à 8 Vanvéens lors de sa première réunion le 7 Décembre. 25 vanvéens sont maintenant inscrits, via la plateforme internet d’En Marche par laquelle il faut passer pour s’inscrire . Sachant que, pour l’instant, tout adhérent peut choisir d’avoir une double appartenance, adhérent à En Marche et militant politique dans une autre formation, même si cela devrait évoluer puisqu’En Marche essaie de se structurer davantage. «  Il s’agit de progressistes, qu’ils viennent du PS, de LR, de l’UDI et surtout des citoyens qui, pour la moitié,  ne se sont jamais engagés en politique, de toute âge, des jeunes aux retraités » indique t-il en donnant les raisons de cet engagement : « 2017 est une année, un moment démocratique de notre pays  très important, avec cette élection très charnière dans le monde actuel que nous vivons sur le plan international. Et les Français s’en rendent compte. C’est pour cela qu’en France, beaucoup ne se résignent pas à avoir une Marine Le Pen, un François Fillon au second tour. Cette démarche motive beaucoup de personnes par rapport au populisme, à une droite très conservatrice et à une gauche qui se remplie sur elle-même. En Marche permet à tous ces gens qui veulent discuter et veulent construire quelque chose de manière vraiment démocratique de se rassembler » .

    Pour l’instant que ce soit à Vanves plus récemment, mais aussi dans les Hauts de Seine et ailleurs, ces comités locaux se réunissent pour des ateliers thématiques  -   sur l’éducation, la santé, le travail et l’Europe à Vanves par exemple -  avec des fiches bien faîtes, à partir desquelles ses adhérents travaillent : « Elles  comportent un diagnostic, avec des propositions d’Emmanuel Macron, des questions auxquelles nous répondons et dont on fait remonter le résultat au National. On part de la base pour aller vers le plus haut,  ce qui est extrémement rare. Elles permettent de  tester les propositions et enrichir le futur plan de transformation» explique t-il.

    Maintenant, il s’agit de passer à la vitesse supérieure : « le but est aujourd’hui de se structurer pour la rentrée en campagne à partir de Février  qui va être dure. Et mettre en place une organisation pour mener des actions locales au demeurant classique » indique t-il. Une réunion du Comité de Vanves est prévue ses prochains jours, sûrement au Gaulois : « Nous allons organiser un bureau pour répartir les tâches et les actions précises (adhésion, communication, logistique). Tout se met en place. En Marche ne doit pas être un club de philosophie, mais c’est bien une association politique, avec un but : Faire gagner un candidat, E.Macron, et bien le faire ! ».

    Le comité local de Vanves devrait participer à des actions qui ont déjà démarrées avec la « marche des quartiers » dans d’autres villes. Elle consiste à être présent et à échanger autour des marchés, des centres commerciaux, des sorties de métro depuis trois semaines. La « marche des entreprises » devrait suivre  pour aller au contact des TPE, PME, des auto-entrepreneurs, ceux qui ne sont pas forcément bien représentés, et ont beaucoup de choses à dire… Toutes ces actions commencent à être  déployés par les Comités locaux qui sont animés par des animateurs – 60 dans les Hauts de Seine.

  • EN MARCHE A VANVES A LE VENT EN POUPE ET PROFITE D’UNE BIENVEILLANCE DE LA DROITE ET LA GAUCHE VANVEENNE

    La bulle Macron qui devait faire pschitt à écouter les fillonistes et les socialistes en primaire est en train de résister et d’inquiéter ses adversaires comme le notait le journal Le Monde ce week-end. D’autant plus que selon les rares sondages – et le baromètre Harris Interactive publié par le JDD fin 2016, Emmanuel Macron est désormais la personnalité politique qui inspire le plus confiance « pour faire des propositions qui vont dans le bon sens »pour 41% des sondés. Il rassemble les suffrages à gauche (45% des sympathisants de gauche) comme à droite (48% des sympathisants).

    Il a réunit entre 12 000 et 15 000 personnes à la porte de Versailles le 10 Décembre dernier, 1000 à Nevers ce week-end, du jamais vu de la dernière campagne de François Mitterrand. Les macronistes boivent du petit lait comme à Vanves : « On n’a pas arrêté de dire que Macron était seul, que c’était une bulle médiatique, que ses adhérents en Marche étaient des comptes txwiter, faceboff, et que derrière, il n’y avait personne. Réunir ente 12000 et 15 000 personnes est incroyable. On ne peut plus dire qu’il est seul, que ce n’est pas  juste un moment d’égarement de certains. Il est vraiment populaire comme on le constate de jour en jour » explique  Julien Segura, responsable du Comité En marche de Vanves  (sur la photo) qui réunit, en ce début d’année, 25 adhérents  « 3 à 4 personnes se sont inscrites en plus depuis la réunion du 10 Décembre, ce qui n’est pas rien pour un comité local qui rassemble prés 25 membres. Plus cela avance, plus des événements se multiplient que ce soit à droite ou à gauche, ou à En Marche, des citoyens arrivent et adhérent » constate t-il

    Pour l’instant,  Jérôme Segura sent une bienveillance tant à droite qu’à gauche : « Mais rien ne va bouger à gauche tant qu’il y a la primaire », même si quelques langues se délient au sein de la section PS, et ne cachent pas leur sympathie pour cette initiative prise par l’ex-ministre de l’Economie de François Hollande, tout en relevant que le chef de l’Etat dans le jeu des chaises musicales à l’Elysée vient de nommer comme secrétaire général de l’Elysée, un ancien directeur adjoint de cabinet d’Emmanuel Macron à Bercy. A tel point que certains soutiens locaux des candidats Montebourd, Hamon,  Peillon, Valls…craignent que la section PS de Vanves fasse le service minimum pour ses primaires. En tous les cas, ils ont eu l’occasion de s’en expliquer lors d’une réunion en interne la semaine dernière pour préparer justement ses primaires et organiser la distribution de tracts sur l’organisation pratique de cette primaire indiquant les bureaux et les modalités de vote.

    Jullien Segura sent aussi cette bienveillance du côté de la droite et du centre, certains élus montrant discrètement leur intérêt, sûrement pas du côté des fillonistes, c’est sûr, mais plutôt du côté des jupéistes…et même des sarkozystes : « Une majorité de vanvéens s‘intéressent  à ce mouvement, nous interrogent sur les propositions d’E.Macron sur tel ou tel sujet. Il a un programme qui se tient, mieux fait que celui de F.Fillon qui disait qu’il commmenterait celui d’E.Macron lorsqu’il en aura un ! Mais il en a un et  il est beaucoup mieux structuré et étoffé que celui du  candidat de la droite » constate t-il en ayant noté que l’émission  « Complément d’Enquête » a été consacré à Emmanuel Macron Jeudi dernier, avec des commentaires de Bruno Jeudy interviewé par Nicolas Poincarré sur le fauteuil rouge et surtout  bien montré comment fonctionne un comité d’En Marche, comme à Vanves, même s’il est plus récent.

    A SUIVRE…

  • DEBRE, SENATEUR DE VANVES VICE PRESIDENT DU SENAT FACE A UN MINISTRE EN VERVE

    La presse, et notamment le Canard Enchaîné, s’est fait l‘écho d’une scéne assez croustillante qui s’est déroulé au Sénat Vendredi soir. La haute assemblée examinait le projet de loi de finances rectificative 2016 et Isabelle Debré présidait la séance. Mais manifestement, le ministre Vincent Placé avait dû un peu trop arroser son repas. Elle a du alors faire preuve de beaucoup de diplomatie pour éviter tout incident ou dérapage avec un secrétaire d‘Etat chargé de la réforme de l’Etat et de la Simplification particulièrement en verve et heureux d’être là : « Ecoutez madame la présidente, je ne suis pas pressé. Le gouvernement a proposé que je sois là pour suppléer monsieur Sapin, monsieur Eckert, madame Pinville.... », a commencé le secrétaire d'Etat avant de se lance dans un long monologue : « A la différence de vous toutes et vous tous qui peut-être êtes pressés, comme monsieur de Montgolfier qui veut rentrer dans l'Eure-et-Loir, comme monsieur Capo-Canellas qui veut revenir dans la Seine-Saint-Denis, madame Goulet qui veut revenir dans l'Orne (...) Moi je ne suis pas pressé » Ce qui a provoqué un léger brouhaha. Il l’a même fait à la « Santini » vis-à-vis de l’un de ses anciens collégues : « M. le ministre Bouvard est un des plus grands humoristes de notre vie politique... C'est à lui qu'on doit ce trait : à quoi reconnaît-on un ancien ministre ? Au fait qu'il s'assoit à l'arrière d'une voiture qui ne démarre pas ».Mais il n’a pas eu encore le prix de l’humour politique