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boris amoroz (fgpc)

  • LE 2e TOUR DES MUNICIPALES A VANVES A l’HEURE DU DECONFINEMENT

    Alors que l’équipe Vanves en Tête (UDI/LR) était au rendez-vous dès mardi  auprès de restaurateurs « pour déguster de bons plats » comme elle en faisait  état sur site facebook (et surtout chez ceux qui soutiennent ouvertement cette liste bien sûr comme l’ont remarqué certains «langues perfides»), ses adversaires, encore en liste, essayaient de faire bonne figure en intervenant sur leur compte facebook ou twitter, car les réseaux sociaux sont devenus essentiels dans cette campagne où il n’est plius possible d’organiser une réunion publique, de distribuer des tracts à la main mais les mettre à disposition dans un présentoir, faire du porte à porte 

    LES MARCHEURS INCARNATION DU CHANGEMENT

    «Pendant la période de confinement, la motivation et l’enthousiasme de l’équipe Vivre Vanves sont restés inébranlables, et nous nous sommes préparés à ce deuxième tour : chacun sur notre lieu de confinement, nous avons maintenu le contact, conservé cet incroyable esprit d’équipe qui nous avait unis et mobilisés tout au long de la première phase de la campagne et nous avons été, collectivement, force de proposition et de solutions. La crise sanitaire engendrée par le COVID-19 et l’indispensable confinement qui en a découlé nous ont permis de porter un regard neuf sur les effets collatéraux liés à l’existence, sans doute durable, du virus, ainsi que sur l’ensemble des sujets liés à l’intérêt général de Vanves et de chacun d’entre vous, les Vanvéens» explique Séverine Edou sur son compte twitter. Elle assure que «notre réflexion collective a porté, au-delà de l’urbanisme, du commerce et de la transition écologique, thématiques centrales de notre programme fortement mises en avant pendant la campagne du premier tour, sur des sujets sur lesquels nous renforcerons nos engagements :

    -  Les nouvelles formes de travail : il est urgent d’imaginer des lieux d’activité et d’échange pour ceux qui travailleront désormais à distance et de proposer plus de flexibilité et de proximité dans les modes de garde d’enfants.

    -  Les mobilités : quand certains ne pensent qu’au « tout vélo », quand d’autres pensent « gyropodes et trottinettes électriques », nous voulons que les personnes à mobilité réduite puissent se déplacer dans la ville sur des trottoirs élargis, sans obstacles.

    -  L’éducation : on ne peut accepter que le bien-être des enfants et du personnel éducatif soit sacrifié par des projets de rénovation mal ficelés, imposés sans concertation préalable, ni que le sujet de la restauration scolaire soit uniquement traité par le biais d’un contrat long terme.

    -  Les solidarités :  il est nécessaire que les associations qui accompagnent au quotidien les plus fragiles soient encouragées à renforcer leur collaboration et leurs complémentarités». 

    LES ECOLOGISTES ASSURENT GOUVERNER DIFFEREMENT

    «Repeindre son logo en vert, dessiner des vélos sur des affiches ou communiquer sur un centre d’action sociale performant alors qu’un poste d’assistante sociale y est cruellement manquant ne saurait en aucun cas se substituer à un véritable engagement en faveur de la transition écologique et de la justice sociale» déclaraient les écologistes vanvéens en parlant de «communication opportuniste» et de  « son manque de courage et de vision politique pour notre ville !». «Nous aurions organisé et sécurisé la circulation à vélo dans les rues de Vanves grâce à un réaménagement ambitieux des axes de circulation. Le maire a fait accrocher des panneaux microscopiques le long d’axes, dont certains restent saturés de voitures, sont plus vallonnés ou ne sont pas praticables dans les deux sens, n’offrant ainsi aucune amélioration aux cyclistes. Nous aurions fait de l’accueil du plus grand nombre d’élèves à l’école une priorité absolue. Vanves fait actuellement partie des communes des Hauts de Seine avec le plus faible taux d’accueil d’élèves autorisé dans ses écoles !» assure Pierre Toulouse tête de la liste Vanves Demain (EELV) qui ajoutait : «C’est l’honneur d’un Maire que de savoir prendre en compte les règles avec une vision globale dans un but de bien commun et de prendre quelques risques physiques en se donnant tous les moyens de les minimiser pour limiter les risques psychosociaux. C’est cette attitude courageuse que nous proposons à Vanves Demain ! Parce que la crise risque de durer, ou que d’autres lui succèderont probablement, il est impératif d’avoir une approche globale de la santé pour ne pas tout sacrifier sur des critères de santé  physique auxquels nous n’étions pas suffisamment prêts à répondre collectivement ! Nous devons concevoir les lieux publics et en particulier les écoles avec des exigences environnementales et sanitaires : penser les circulations, les mobilités et les espaces, c’est rendre possible la vie sociale, y compris dans des périodes de crises. Construire un bâtiment en pensant au climat, c’est éviter le fonctionnement des climatisations, ce qui est bon pour la planète et pour la santé ! L’ouvrir aux habitants hors période scolaire c’est multiplier les espaces de vie. Aurélie Zaluski la seconde de liste assurait de son côté  qu’ils gouverneraient différement Vanves en expliquant que « Gouverner différemment c'est d'abord avoir un élu à l'éthique et au respect des engagements. C’est également une implication plus importante des élus de l'opposition dans les mesures et les décisions phares concernant la vie de la cité. On a trop vu pendant la crise du covid que ça n'avait pas été le cas et que la mairie actuelle a décidé seule. Nous nous engageons à ce que, pour les crises à venir, ce ne soit pas le cas et que les élu.es de l'opposition soient consulté.es lors de conseils municipaux exceptionnel»

  • ELECTiONS MUNICIPALES A VANVES : C’EST PLIE POUR UNE OPPOSITION DIVISEE ET INCAPABLE DE FUSIONNER ARC-QUE-BOUTEE SUR SES PRINCIPES

    Si les vanvéens ont retrouvés les allées du parc Fréderic Pic déssamedi dernir, leurs candidats aux municipales avec leurs militants et supporters avaient retrouvés  le marché où Vanves Demain (EELV) avec Pierre Toulouse, et Vanves en Tête (UDI/LR) avec le maire sortant, étaient présents en vu du 2e tour.  Mais aucuns marcheurs qui avaient disparus de la circulation comme à Paris. Ils étaient parti en week-end. C’est vrai qu’avec le résultat des négociations, entre marcheurs et écologistes, ils n’ont aucun souci à se faire. Pas la peine d’en rajouter et de faire des dépenses inutiles en tracts etc…Vu que le résultat est déjà connu, sauf le nombre d’abstentions.  D’ailleurs la tête de liste de Vivre Vanves aurait dit, selon certaines sources bien informés, à ces colistiers « de toute façon, je n’ai pasle temps de faire campagne, je suis très occupé professionnellement ». Et que certains s’évertuent à faire voter pour empêcher le maire sortant de faire un trop gros score.

    Et certains vanvéens sont décidés à ne pas aller voter, à ne pas se mobiliser pour cette campagne du 2e tour, ni à tenir les bureaux votes pour certains co-lisiers ou militants, et penser surtout à partir en vacances.  D’autant plus que les 27/28 Juin seront le premier week-end de départ en vacances, et qu’ils ont envie de prendre soin d’eux et des leurs après cette période de confinement/déconfinement. D’ailleurs quel intérêt d’aller voter puisque le résultat est déjà connu à Vanves, et les co-listiers comme leur tête de liste, en sont tellement assuré de gagner qu’ils en deviennent, comme l’avait prévu Pierre Touloue (EELV)  arrogants. A tel point que l’un des deux maires adjoints (par intérim) toujours présent sur le marché depuis sa ré-ouverture,  a eu une incartade samedi matin, avec lui parce qu’il tractait avec ses co-listiers, comme si la campagne leur était interdite, alors que les co-listiers de Vanves en Tête faisaient aussi campagne.

    Le mérite de ce week-end de Pentecôte, est d’avoir éclairé les vanvéens, sur l’échec des négociations pour arriver à une fusion des listes, après la version es marcheurs. La position des communistes est unique, Boris Amoroz tête de la liste Pour l’Humain d’abord explique que «dans une ville dominée par la droite depuis maintenant 19 ans, face à l’immobilisme des uns et à la politique de soutien à l’action gouvernementale des autres, nous pensons qu’une autre voie est possible…C’est celle du rassemblement de la gauche et des écologistes qui ensemble représentent prés d’un tiers des suffrages exprimés lors du 1er tour. L’urgence est grande, et il est temps d’agir, pour changer les choses ensemble, porter une voix forte au sein de notre ville. Cette voix doit être celle de l’écologie, du social et de la démocratie que nous souhaitons pouvoir exprimer au sein du prochain conseil municipal» expérait il sans être entendu puisque l’accord n’a pas pu se faire avec les écologistes . «Dépasser les querelles partisanes et les quelques divergences politiques qui ont conduit à présenter deux listes séparées ay premier tour s’impose désormais comme l’unique solution, tant ont été nombreux les vanvéens qui nous ont demandé d’oeuvrer dans ce sens au cours de la campagne qui a précédé le 1er tour » a-t-il demandé sans être entendu

    «Le score élevé de Vanves Demain  (22,3%)  a naturellement suscité l’intérêt chez nos concurrents qui nous ont ainsi proposé chacun à leur tour une alliance, preuve s’il en est qu’une majorité se retrouve dans notre programme et que nous incarnons donc bien le seul changement possible ! Notre première réponse au soir du premier tour avait été de leur proposer de constituer une liste unique réunissant Vivre Vanves, Vanves Demain! et L’Humain d’abord, stratégie qui paraissait la plus à même de mettre un terme au règne du maire actuel. Celle-ci a été refusée par les deux autres listes» explique Pierre Tulouse (EELV) dans un communiqué. «Nous avons échangé avec leurs membres et évalué la compatibilité de nos programmes ainsi que la sincérité de l’engagement social et environnemental de ceux qui les portent. Suite à un débat, puis à un vote interne nous avons décliné ces deux propositions. Ce processus démontre que la liste Vanves Demain ! exerce d’ores et déjà le fonctionnement qu’elle souhaite installer sur la commune :  contacts, échanges ouverts, débats, puis décision démocratique » ajoute-t-il. «En réaction, Séverine Edou abandonne le ton de la séduction et accuse désormais notre tête de liste de dogmatisme et de manipulation. Nous lui répondons simplement que nos co-listiers ont collectivement décidé qu’il n’était pas possible de construire un changement radical en s’associant à une liste soutenue par En marche!, dont une grande partie des membres est composée d’anciens conseillers du maire sortant De la même façon, la volonté réitérée de Boris Amoroz d’être le seul représentant possible de sa liste au sein d’un groupe d’opposition avec lequel il n’a manifesté aucune empathie durant la campagne n’a pas semblé de bon augure pour une future gouvernance» concluent les écologistes.

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE RENTREE A VANVES AUX POSTURES ELECTORARISTES

    Pour ce conseil municipal de Rentrée à plus de cinq mois des municipales, Mercredi soir, les échanges sont restés républicains,  même si majorité et opposition sont restés sur leurs postures, l’équipe municipale étant manifestement  en campagne comme l’a montré son maire dans ses interventions. Maxime Gagliardi maire adjoint a annoncé sa démission durant cette séance, sans réaction sauf de Gabriel Attal (LREM),  qui a été ouverte par un hommage à Jacques Chirac et aux 4 fonctionnaires de police tués par l’un de leurs collègues et une minute de silence. L’attitude du candidat EELV Pierre Toulouse en restant assis a profondément choqué certains élus, dont le ministre Gabriel Attal, et les personnes dans le public. En tant que fonctionnaire de l’Equipement, il aurait pu être solidaire de ses collègues de la préfecture de police même s’il se considére comme anti-chiraquien (primaire). 

    Une délibérations sur les 28 inscrites à l’ordre du jour avec un vœu,  ont bien démontré cette attitude très électoraliste : L’abstention de la majorité municipale sur l’avis à donner à la ZAC de Malakoff , «compte tenu des remarques formulées sur le contenu de l’impact », la commune demandant «qu’elle soit associée aux réflexions en cours sur le réaménagement du boulevard Pinard et sur la suppression d’une entrée du boulevard Périphérique, et qu’une concertation soit menée avant le démarrage des travaux  sur les questions relatives à la circulation et plus précisement aux flux des véhicules poids lourds ». Bernard Gauducheau souhaite « qu’une véritable concertation soit organisée car il est prévu 80 000 m2 de construction. Quand je vois qu’on me cherche des poux pour 2000 m2 ». Boris Amoroz (FG.PC) n’a pas pu s’empêcher de faire un comparatif avec Woodeum : «Malakoff a réalisé une grande concertation avec la population, ce qui n’a pas été le cas pour le projet Woodeum porte Brancion. L’étude d’impact est très complète, avec plus d’élément qu’on en a eu avec  Woodeum ! »

    Le vœu présenté par Boris Amoroz sur la défense du service public des Finances publiques et contre la suppression du Centre des Impôts de Vanves (Cf le Bog du 9 Octobre) a fait l’objet d’un contre proposition de la majorité municipale puisque le maire a proposé un vœu de substitution : Il a considéré le contenu de ce vœu réducteur, ignorant l’évolution avec le développement du numérique et la dématérialisation des démarches administratives, car il  ne faut pas oublier le commissariat dont la ville a réclamé une augmentation des effectifs et refuse la mutualisation alors qu’elle s’est démené pour trouver ce bâtiment (ex-gendarmerie) pour l’accueillir,  la poste où la ville a défendu, suie à la fermeture d’un bureau de la poste,  la mise en place de relais de proximité, la SNCF qui ferme ses guichets de proximité etc…Alors que Boris Amoroz (FG/PC) demande que soit bien spécifier le maintien du Centre des Impôts, et que Guillaume Moucheroud (EELV) se félicitait de ce consensus, Anne Mondon (PS) n’en relevait pas moins que c’est faire le bilan de la municipalité en la matière. Quant à Gabriel Attal (LREM), il considérait que « c’est un mélange de tout et n’importe quoi ! Pour le service public des Finances publiques, il n’y a aucune fermeture décodée par le ministre qui a lancé une concertation. Un territoire comme ne notre, ne peut il pas faire un tel effort si cela doit permettre d’en préserver ou d’en ouvrir dans d’autres territoires qui en ont vraiment besoin » a-t-il expliqué en proposant au maire de ne pas hésiter à le solliciter «lorsque vous n’obtenez pas de réponse’s concernant le commissariat ! Tout cela, c’est beaucoup d’incantations » a-t-il conclu. « Et bien nous allons expliquer tout cela aux vanvéens » a tonné Bernard Gauducheau