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antonio dos santos secrétaire de la section ps de vanves

  • RETOUR SUR UN GRAND RASSEMBLEMENT PRES DE VANVES QUI A SUSCITE LA CURIOSITE

    Quelques vanvéens, et pas des moindres, ont participés au grand rassemblement d’Emmanuel Macron Samedi dernier dans ce hall 6 du parc des Expositions qui devrait être détruit pour laisser place à deux hôtels dans le cadre de sa remodernisation. Beaucoup ont fait la comparaison avec le rassemblement de la Belle alliance populaire qui s’était tenu le samedi précédent en réunissant péniblement 3000 personnes dans une ambiance crépusculaire. Rien de tel samedi dernier avec 12 000 à 15 000 personnes, et énormément de jeunes. Semblable à un certain meeting de Jacques Chirac qui s’était déroulé là dans ce hall durant la campagne de 1995 où les observateurs avaient constaté une forte présence de jeunes autour de ce candidat qui avait renversé la vapeur. Ce meeting avait marqué un tournant comme ce grand rassemblement d’En Marche Le Blog a sollicité deux témoins engagés pour avoir une réaction, Julien Segura qui anime le comité local d’En Marché à Vanves, et  Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS de Vanves 

    JULIEN SEGURA : « un véritable tour de force politique »

    « Ce grand rassemblement du 10 décembre ne se limite pas aux 15000 personnes présentes à la porte de Versailles, ni à la capacité d’Emmanuel Macron de rassembler des personnalités de tous bords : c’est un véritable tour de force politique, une volonté de replacer le bon sens au centre de l’action publique et de faire une campagne positive et respectueuse.

    Emmanuel Macron, en proposant une vision moderne des 35 heures, se pose en candidat du travail. Là ou d’autres ne parlent que de suppressions de postes, le fondateur de notre mouvement En Marche évoque sa volonté de libérer les forces vives de la nation, de les former, et de favoriser la mobilité et la prise d’initiative. Oui, nous nous accomplissons par le travail car il permet d’échapper au déterminisme social, parce qu’il émancipe. Il faut aussi protéger, et le bouclier social permettra de faire que les travailleurs gagnent mieux tout en favorisant la formation et la mobilité pour préserver les Français d’une trop longue période de chômage ou d’une situation professionnelle problématique. De plus, l’assurance chômage universelle est nécessaire pour garantir la justice sociale et la liberté de nos concitoyens. Le bon sens doit primer : il faut plus de liberté pour nos concitoyens et pour les entreprises.L’échec est un droit, n’en faisons pas une fatalité.En outre, le service public doit se moderniser et se recentrer sur sa mission première, et pour cela il faut compter bien évidemment sur les fonctionnaires que nous devons libérer et encourager ; ainsi une fonction publique moderneémergera. Libérer et protéger, voilà l’essence du projet d’Emmanuel Macron sur le thème du travail.

    Le CICE (Le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi)sera transformé en allègement de charges et le salaire net sera augmenté grâce à une baisse des cotisations salariales. Cette dernière sera possible par le biais d’une hausse de la CSG, et une taxation plus élevée des revenus du capital et des retraites les plus aisées sera nécessaire. L’augmentation du pouvoir d’achat est l’une des priorités de notre projet pour la France et les Français. En matière de sécurité, le recrutement de 10 000 policiers et gendarmes est nécessaire lors de la prochaine mandature. Autres nécessités évoquées par Emmanuel Macron, le retour de la police de proximité et le rétablissement des renseignements généraux. Ces propositions sont des conditions sine qua non à la réussite de notre politique sécuritaire.En ce qui concerne l’éducation, et Emmanuel Macron l’évoquera plus en détails lors d’un prochain rassemblement, la priorité c’est l’apprentissage du Français car c’est le liant de la nation. Sujet cher à Gérard Collomb, maire de Lyon et premier soutien d’Emmanuel Macron, la décentralisation est au cœur de notre projet. Lyon et sa métropole, c’est la décentralisation qui marche. Outre favoriser la création et l’autonomie des métropoles (dont celle de Lyon est le plus bel exemple) il faut envisager la fin des départements sur ces territoires métropolitains. Une décentralisation réussie permettra un renouveau économique certain et une simplification tant pour l’administration que pour les usagers. Ce sont les élus locaux qui connaissent le mieux les enjeux économiques, administratifs et humains car ils sont ancrés sur le terrain, et Gérard Collomb en est le meilleur ambassadeur (sans évoquer la totalité de son incroyable bilan, signalons que depuis qu’il en est devenu maire en 2001 la ville de Lyon est passée du 25ème au 10ème rang européen au niveau économique).

    La vision d’Emmanuel Macron s’inscrit dans la construction européenne dont il est partisan d’un traité refondateur. L’Europe c’est la paix, l’Europe c’est la coopération, l’Europe c’est le partage, l’Europe c’est l’avenir. Entendre cette voix d’espérance au milieu du brouhaha populiste et eurosceptique, soutenir ce candidat face à ceux du repli, de l’excès, du passé et du passif, c’est avant tout une profonde fierté. Cette campagne nous la ferons avec un esprit de respect et de justice, et cette campagne nous la gagnerons. 

    ANTONIO DOS SANTOS  : « J’écoute et j’observe ! »

    « Pour l’instant, je ne suis rien d’autre qu’un militant socialiste et secrétaire de section…C’est déjà beaucoup pour quelqu’un qui croit qu’une société de progrés doit s’appuyer sur le social et l’économie, pour rester humaine dans un monde en mouvement. C’est vrai que certaines propositions entendues du candidat Emmanuel Macron  sont séduisantes, parfois même surprenantes de radicalisme et de bon sens,et  sentent bon les réformes utiles et une dynamique en marche. Au final, ce qui m’importe c’est la France, la vie des français, le progrès et la justice, une Europe protectrice à l’échelle du Monde. Alors j’écoute, j’observe, je réfléchis , j’attends nos débats et résultats des primaires de Janvier prochain ».

  • L’EVENEMENT DU JOUR A VANVES : UNE PRIMAIRE TRES COURUE…MEME PAR QUELQUES SOCIALISTES

    A Vanves, sur 3 368 votants, François Fillon arrive en tête avec 1390 voix (41,2%), suivi d’Alain Juppé avec 1272 (37,7%), Nicolas Sarkozy  avec 435 voix (12,9%), puis Nathalie Kosciusko-Morizet (155 voix), Jean-Frédéric Poisson (57 voix), Bruno Le Maire (51voix) et enfin Jean-François Copé (8 voix). Isabelle Debré seule parlementaire des Hauts de seine à avoir soutenu F.Fillon était satisfaite et "très heureuse pour lui".

    Malgré le vent, la pluie, la grisaille, les vanvéens se sont déplacés nombreux dans les 6 bureaux bureaux de vote pour participer à cette primaire de la droite et du Centre : 2700 avaient voté à 17H, 3 368 à 19H. Avec quelques files d’attentes dans le courant de la journée, certains bureaux de vote n’ayant pas désemplis depuis 9H le matin, mais pas d’une heure ou d’une heure et demi d’attente comme c’était le cas ailleurs. Malgré quelques bugs concernant la liste électorale qui datait de 2015, des électeurs ayant changé de bureau de vote après un déménagement ou des jeunes qui ont eu 18 ans entretemps et ont pu s’inscrire sur la liste électorale. Les militants et sympathisants tant à LR qu’à l’UDI s’étaient mobilisés pour tenir les bureaux de vote, chaque double bureau de vote étant tenu par un élu UDI et un élu LR. Le dépouillement s’est déroulé sans problème, Isabelle Debré l’ayant suivi à l’école Larmeroux, où les résultats étaient connus et proclamés vers 20H30. Tout le monde pouvait rentrer poursuivre la soirée électorale sur les chaînes d’infos, avec quelques surprises, François Fillon et Alain Juppé étant largement en tête dans ces deux bureaux.

    Les deux présidents de ses bureaux de vote ont constaté que parmi les électeurs de ce 1er tour, certains étaient des socialistes venus voter contre Nicolas Sarkozy, comme une ex-maire adjointe de Guy Janvier avec son époux, un candidat sur sa liste de 2001 adepte du grand large etc…  mais pas d’élu ou de responsable de la section du PS. « Les socialistes de Vanves ont suivis avec intérêt et attention cette primaire » confiait Antonio Dos Santos, secrétaire de la section PS de Vanves. « Naturellement, ils n’y participent pas, ni de mobilisent des électeurs pour participer à une primaire qui reste celle de la droite. Ils constatent que la participation a été de bon niveau, ce qui est la preuve de  l’intérêt des citoyens et plutôt salutaire pour la démocratie. Le choix qui sortira ne sera jamais celui des socialistes : la droite choisit son candidat, nous combattons ses idées. Le projet commun porté par tous les postulants pendant cette campagne, avec des propositions chocs e socialement irréalistes, est injuste, quel que soit celui que la droite désignera pour le mettre en œuvre ».

  • A VANVES, ON N’EN SORT PAS DES PRIMAIRES : PAS FACILE D’ETRE SOCIALISTE !

    Pas facile d’être socialiste en ces temps de primaires et d’avant campagne présidentielle. Antonio Dos Santos, secrétaire de la section de la PS de Vanves, le vérifie quotidiennement, avec une érosion des militants à cause des difficultés rencontrées, des engagements non tenus, d’un sentiment de grand gâchis avec cette majorité qui n’a pas arrêté de se disputer et un gouvernement qui n’a pas su bien communiquer.

    « Il n’a pas su expliquer que la situation du pays était plus noire que ce qu’elle était. Il aurait fallu revoir des priorités, engager des mesures utiles pour le pays pour permettre de tenir le cap en matière de social-démocratie, de solidarité » constate-t-il. Lors des réunions régulières de la section vanvéenne, militants et sympathisants PS ont exprimé leurs déceptions, leurs inquiétudes face aux déclarations des uns et des autres qui donnent une impression de cacophonie, à un moment où comme pour les autres sections des Hauts de Seine et d’ailleurs, le PS  mobilise ses troupes sur le bilan de la présidence Hollande, avec Stephane Le Foll à la manœuvre. « Si on fait un rapide bilan des mesures prises par le gouvernement, notamment en matière sociale, de sécurité sociale mais aussi de lutte contre le déficit, on s’aperçoit que des choses ont été faites mais voilà, elles sont occultées par toutes ces polémiques  sur le collège, la réforme de la sécurité sociale, la loi sur le travail, le CICE….» constate t-il.

    Sans parler de « l’effet Macron ». Mais là, curieusement et contrairement aux dirigeants nationaux qui ont changé d’attitude à l’égard de l’ancien ministre de l’Economie, prônant au début la méthode forte -  « les transfuges risquent la radiation » -  pour adopter une positon qui évite de couper les ponts et d’injurier l’avenir,  la section socialiste de Vanves a été beaucoup plus sage : « Nous avons un regard beaucoup plus positif sur cet homme à la tête bien faite, d’expérience, doté d’un certain charisme pendant qu’il était au gouvernement. Depuis qu’il l’a quitté, on s’est posé des questions. On ne sait pas ce qu’il a comme projet. Il y a une attente. Un certain d’entre nous le suit de plus prés. Il n’y a pas d’hostilité absolue, ni de fan club »constate-t-il.

    Mais aussi de l’effet plus « dévastateur » du « bouquin » (Un président ne devrait pas dire ça…) que beaucoup prennent pour un éiéme » accident mais qui fait mal au sein du PS. « Mais on est encore un certain nombre à soutenir l’action du gouvernement qui a été utile, et le président de la République qui a été à la hauteur à des moments difficiles. Car des choses se sont passées entre ce dernier  et les électeurs. C’est un homme de dialogue. Et on voudrait un candidat capable de dialoguer et de décider » ajoute t-il en revenant bien sûr sur ces primaires que les socialistes ont été les premiers à organiser en 2011.

    « On a eu raison de mettre en place les primaires, mais tort de n’avoir pas prévu ce cas d’espéce lorsqu’un président socialiste sortant  se représente. Car dans ce cas, il n’y a pas lieu à en organiser, car il est naturellement de facto, candidat. Mais voilà, il a décidé d’en passer par là. On fait avec, mais c’est un gâchis et un risque majeur. J’espére que ceux qui s’en sont inspirés (Les Républicains) ne feront pas la même erreur » explique t-il en revenant sur ces velléités de peser tant d’un côté que de l’autre sur le choix des candidats : « Les primaires à droite, je les laisse à la droite ! Certaines velléités d’aller voter pour peser sur le vote à droite ont été exprimées, surtout par des sympathisants, pas des militants. Cela n’a aucun sens, car la priorité, ce sont les valeurs ! Et on sait bien que pour les primaires à gauche, des sympathisants d’autres partis de gauche là aussi, seraient tentés de faire voter pour Montebourg par exemple »   

    Et ces primaires concernent tous les niveaux, car chez les socialistes, le choix des candidats pour les législatives dans chaque circonscription donne lieu  à une primaire depuis longtemps. Un mécanisme interne bien huilé permet aux militants de choisir leur candidat  qui est ensuite adoublé généralement par la commission d’investiture nationale : Les militants PS de Vanves comme d’Issy les Moulineaux pour la 10éme circonscription comme pour les 13 autres des Hauts de Seine auront à se prononcer les 8 et 9 Décembre prochain. Le dépôt des candidatures est prévu du 14 au 18 Novembre. Un vanvéen a manifesté son intention de se présenter et obtenu le soutient quasi unanime de la section de Vanves : Gabriel Attal.