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electons présidentielles mai 2017

  • A VANVES, ON N’EN SORT PAS DES PRIMAIRES : PAS FACILE D’ETRE SOCIALISTE !

    Pas facile d’être socialiste en ces temps de primaires et d’avant campagne présidentielle. Antonio Dos Santos, secrétaire de la section de la PS de Vanves, le vérifie quotidiennement, avec une érosion des militants à cause des difficultés rencontrées, des engagements non tenus, d’un sentiment de grand gâchis avec cette majorité qui n’a pas arrêté de se disputer et un gouvernement qui n’a pas su bien communiquer.

    « Il n’a pas su expliquer que la situation du pays était plus noire que ce qu’elle était. Il aurait fallu revoir des priorités, engager des mesures utiles pour le pays pour permettre de tenir le cap en matière de social-démocratie, de solidarité » constate-t-il. Lors des réunions régulières de la section vanvéenne, militants et sympathisants PS ont exprimé leurs déceptions, leurs inquiétudes face aux déclarations des uns et des autres qui donnent une impression de cacophonie, à un moment où comme pour les autres sections des Hauts de Seine et d’ailleurs, le PS  mobilise ses troupes sur le bilan de la présidence Hollande, avec Stephane Le Foll à la manœuvre. « Si on fait un rapide bilan des mesures prises par le gouvernement, notamment en matière sociale, de sécurité sociale mais aussi de lutte contre le déficit, on s’aperçoit que des choses ont été faites mais voilà, elles sont occultées par toutes ces polémiques  sur le collège, la réforme de la sécurité sociale, la loi sur le travail, le CICE….» constate t-il.

    Sans parler de « l’effet Macron ». Mais là, curieusement et contrairement aux dirigeants nationaux qui ont changé d’attitude à l’égard de l’ancien ministre de l’Economie, prônant au début la méthode forte -  « les transfuges risquent la radiation » -  pour adopter une positon qui évite de couper les ponts et d’injurier l’avenir,  la section socialiste de Vanves a été beaucoup plus sage : « Nous avons un regard beaucoup plus positif sur cet homme à la tête bien faite, d’expérience, doté d’un certain charisme pendant qu’il était au gouvernement. Depuis qu’il l’a quitté, on s’est posé des questions. On ne sait pas ce qu’il a comme projet. Il y a une attente. Un certain d’entre nous le suit de plus prés. Il n’y a pas d’hostilité absolue, ni de fan club »constate-t-il.

    Mais aussi de l’effet plus « dévastateur » du « bouquin » (Un président ne devrait pas dire ça…) que beaucoup prennent pour un éiéme » accident mais qui fait mal au sein du PS. « Mais on est encore un certain nombre à soutenir l’action du gouvernement qui a été utile, et le président de la République qui a été à la hauteur à des moments difficiles. Car des choses se sont passées entre ce dernier  et les électeurs. C’est un homme de dialogue. Et on voudrait un candidat capable de dialoguer et de décider » ajoute t-il en revenant bien sûr sur ces primaires que les socialistes ont été les premiers à organiser en 2011.

    « On a eu raison de mettre en place les primaires, mais tort de n’avoir pas prévu ce cas d’espéce lorsqu’un président socialiste sortant  se représente. Car dans ce cas, il n’y a pas lieu à en organiser, car il est naturellement de facto, candidat. Mais voilà, il a décidé d’en passer par là. On fait avec, mais c’est un gâchis et un risque majeur. J’espére que ceux qui s’en sont inspirés (Les Républicains) ne feront pas la même erreur » explique t-il en revenant sur ces velléités de peser tant d’un côté que de l’autre sur le choix des candidats : « Les primaires à droite, je les laisse à la droite ! Certaines velléités d’aller voter pour peser sur le vote à droite ont été exprimées, surtout par des sympathisants, pas des militants. Cela n’a aucun sens, car la priorité, ce sont les valeurs ! Et on sait bien que pour les primaires à gauche, des sympathisants d’autres partis de gauche là aussi, seraient tentés de faire voter pour Montebourg par exemple »   

    Et ces primaires concernent tous les niveaux, car chez les socialistes, le choix des candidats pour les législatives dans chaque circonscription donne lieu  à une primaire depuis longtemps. Un mécanisme interne bien huilé permet aux militants de choisir leur candidat  qui est ensuite adoublé généralement par la commission d’investiture nationale : Les militants PS de Vanves comme d’Issy les Moulineaux pour la 10éme circonscription comme pour les 13 autres des Hauts de Seine auront à se prononcer les 8 et 9 Décembre prochain. Le dépôt des candidatures est prévu du 14 au 18 Novembre. Un vanvéen a manifesté son intention de se présenter et obtenu le soutient quasi unanime de la section de Vanves : Gabriel Attal.