Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

françois hollande président de la république

  • REACTION D’UN PS PLUTOT HOLLANDAIS A VANVES SUR LA DECISION DE FRANCOIS HOLLANDE DE NE PAS SE REPRESENTER

    L’information politique de la semaine a été bien sûr l’annonce par le président Hollande de ne pas se représenter Jeudi dernier. D’ailleurs certains participants à la réunion publique de quartier des Hauts de Seine à l’école Larmeroux ont suivi pratiquement direct son intervention alors qu’était donné des informations sur le chantier de la gare du Grand Paris Express Fort d’Issy /Vanves/Clamart. Le Blog de Vanves Au Quotidien a sollicité Antonio Dos Santos secrétaire de la section PS de Vanves pour avoir quelques commentaires  de la part de militants socialistes dont une grande majorité sont des « hollandais » et ont toujours soutenu le chef de l’Etat quoi qu’il advienne (comme Jean Cyril Le Goff avec le président Hollande lors d'unevisite du Salon de l'agriculture en 2013) 

    « Le Président de la République vient d'annoncer qu'il renonce à poser sa candidature pour le renouvellement éventuel du mandat confié en 2012. Chacun a pu entendre sa déclaration en direct, grave et digne, toute orientée vers l'intérêt supérieur de la nation et la préservation des idéaux de gauche. A titre personnel je le regrette mais ne suis pas totalement surpris, autant il était invraisemblable d'imposer à un président sortant un passage obligatoire par la case primaires. Pour nombreux militants de Vanves, la surprise est réelle et la déception au rendez-vous, avec des interrogations compréhensibles sur l'avenir immédiat. Ils accusent le coup, un temps de recul permettra à chacun de se repartir...

    Aussitôt l'annonce enregistrée, voilà que ceux qui de la  droite l'ont toujours combattu se réjouissent et même tiennent des propos inconvenants en la circonstance; mais aussi que, ceux de sa majorité qui l'ont par tous les moyens contrarié dans l'action et participé au "Hollande-bashing", s'en réjouissent et désignent de nouvelles cibles. C'est le jeu politique, le temps du recul viendra.

    Dans son propos le président semblait penser qu'il n'était pas en mesure de rassembler la gauche; qui le sera dans le contexte actuel où, à gauche comme ce fut le cas à droite, beaucoup visent davantage à empêcher qu'à choisir ?  Mais la France a toujours besoin, pour les alternances politiques et les choix de société ou pour des oppositions constructives, d'une gauche de gouvernement, progressiste, pragmatique et adaptée aux évolutions du monde. Aux multiples candidats de la primaire à venir de l'avoir à l'esprit, avec sens des responsabilités; aux militants et sympathisants de gauche d'y veiller... notre moyen d'expression sera le vote fin janvier.

    Face aux conservatismes et aux extrémismes qui se dessinent, une gauche responsable continuera assurément d'incarner le progrès et défendra le bilan du quinquennat de François Hollande... à défaut elle pourrait être amoindrie pour longtemps. Beaucoup disent qu'elle est confrontée à un défi de clarification; nous restons confiants qu'elle saura le faire à terme, car le pays en a besoin et les militants aspirent à plus d'unité.

    François Hollande est le président de la République jusqu'au terme de son mandat.Il n'en déplaise à certains, on peut parier que l'intérêt de ses réformes sera reconnu, y compris par une gauche radicale, autant que la hauteur avec laquelle il a fait face aux évènements tragiques  survenus en France et  le courage dans les combats menés contre le terrorisme international »

  • 12 000 MAIRES REUNIS A COTE DE VANVES FONT RECULER LE PRESIDENT SUR LE MARIAGE HOMO

    12 000 maires participent actuellement  au 95éme congrès de l’AMF (Association des Maires de France) aux portes de Vanves dans le parc des expositions de la porte de versailles. Les sujets et les dossiers sensibles et importants qui sont traités jusqu’à ce soir, ne manquent pas  avec  le logement, l’aménagement numérique du territoire, l’école, l’économie sociale et solidaire, la sécurité publique, la transition énergétique, la petite enfance, les rythmes scolaires, l’accumulation des normes, le gel des dotations de l’Etat et la réduction de l’autonomie fiscale des maires qui réduisent les capacités d’investissement des communes, comme Vanves bien sûr dont le maire était présent à ce Congrés Mardi dernier…et le Mariage Pour Tous bien sûr qui s’est invité au débat et a rendu plus raisonnable François Hollande au grand scandale de sa majorité.

     

    Ce congrés a été inauguré mardi en fin d’après midi par François Hollande qui a voulu « s’inscrire dans une tradition : Celle de la présence du Président de la République à votre congrés. Dans une relation de confiance indispensable entre l’Etat et les élus de la Nation »  a-t-il déclaré en reconnaissant que  « ce congrés des maires est toujours un moment attendu par beaucoup, redouté par d’autres, ça dépend des époques ».  Il  a brossé les maires dans le sens du poil, ce qu’ils ont apprécié avec beaucoup d’applaudissements nourris tout au long de son discours : « Vous êtes la France de toutes les sensibilités, de toutes les convictions, de tous les engagements. Vous êtes aussi ceux qui contribuent à l’unité de notre République »… « Notre démocratie a besoin de la commune ! » ou encore « Ce ne sont pas les collectivités locales qui sont responsables de l’augmentation continue de la dette depuis une décennie, c’est l’État pour ses dépenses mais aussi pour ne pas avoir rééquilibrer la Sécurité Sociale ».  

     

    Il a surtout parlé de son projet de décentralisation qui « doit retrouver clarté et cohérence » en esquissant ce que seront les grandes orientations du projet qui sera présenté en Janvier au Conseil des Ministres. Et il a  évoqué le projet de loi de Mariage Pour Tous qui préoccupe les maires : « Je connais les débats qu’il suscite. Ils sont légitimes dans une société comme la nôtre. Les maires sont des représentants de l’Etat. Ils auront, si la loi est votée, à la faire appliquer. Mais le le dis aussi, vous entendant : Des possibilités de délégations existent. Elles peuvent être élargies, et il y a toujours la liberté de conscience. La conception de la République vaut pour tous les domaines et, d’une certaine façon, c’est la laïcité, c’est l’égalité : C'est-à-dire que la loi s’applique à tous, dans le respect, néanmoins de la liberté de conscience» a répondu François Hollande à Jacques Pelissard, président de l’AMF (Association des Maires de France) qui l’avait  interpellé sur cette question.

     

    « Un sujet dont la sensibilité aurait justifié une véritable mise en pratique de la concertation avec les maires. En tant qu’agents de l’Etat, maires et adjoints sont concernés par le texte législatif qui projette de réformer le droit au mariage en l’étendant aux personnes de même sexe. L’AMF ne prendra aucune position, sur le fond, ceci reléve du débat national, du Parlement. L’AMF rappelle que les maires marient au non de la loi et seront donc chargés d’appliquer les lois de la République. Il est cependant de mon devoir de me faire l’écho des fortes inquiétudes de maires, qui portent aussi sur les conséquences inéluctables en termes de la filiation de cette réforme sociétal. Nous avons demandé que soient étudiées toutes les postes juridiques susceptibles de concilier respect de la loi et respect des consciences des maires » a indiqué le président Pélissier. « Les maires sont quand même très ennuyé avec cette affaire parce qu’ils peuvent avoir leur avis personnel, et ne peuvent pas en faire état en tant que maire. Alors que c’est  aux parlementaires de prendre leurs responsabilités. On a du mal à l’expliquer à nos concitoyens » constatait un collégue altoséquanais de Bernard Gauducheau. 

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LA FEUILLE DE ROUTE D’HOLLANDE : VERS UNE METROPOLE PARISIENNE !

    « Ensemble, il nous revient d'engager une relation fondée sur le respect réciproque  La France et Paris doivent encore avancer ensemble dans la conscience d'un destin partagé. Il nous revient d'engager -et j'y veillerai sûrement- une relation fondée sur le respect réciproque. Et je prends devant vous et devant les élus de cette agglomération un engagement: celui de créer les conditions nécessaires à l'émergence d'une métropole parisienne capable d'affronter à l'échelle pertinente tous les défis qui se présentent à elle » a déclaré François Hollande, président de la République à l’hôtel de Ville de Paris mardi dernier lors de sa journée d’investiture. « Nous nous appuierons sur les structures qui existent: Paris Métropole. Il nous faudra donner à cette fédération des bonnes volontés les moyens d'aller plus loin avec l'énergie d'un Etat partenaire. Cette nouvelle confédération métropolitaine disposera de pouvoirs réels, notamment en matière de logement, puisque c'est là l'enjeu le plus urgent pour tant de familles »

     

    Voilà ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande à l’Hôtel de Ville de Paris pour tous ceux qui s’intéressent au devenir du Grand Paris et de la Région Ile de France, sachant que le ministre qui sera chargé du « Grand Paris » est Cécile Duflot, ministre de l’egalité du Territoire et du Logement. Ce qui a suscité des réactions chez ses partisans : Jean-Paul Huchon  (PS), président de la Région Ile de france a salué les gages donnés par M. Hollande sur « la nécessité d'un nouvel acte de décentralisation » et l'a trouvé « devant les élus parisiens, à l'écoute des attentes des collectivités qui souhaitent avoir les moyens d'agir, notamment pour répondre à la crise du logement. Le chef de l'Etat se fait ainsi l'écho des débats dont se sont saisis les collectivités franciliennes et pour lesquels Bertrand Delanoë et moi même portons une proposition commune sur l'autorité organisatrice du logement ». Bertrand Delanoë (PS, maire de Paris qui a régulièrement attaqué François Fillon en raison de la dette de l'Etat vis-à-vis des Parisiens, déclarait  lundi dernier à l’occasion du Conseil de Paris qu'il ne comptait pas « présenter la facture de la droite à François Hollande. Depuis 10 ans, la droite accumule les dettes vis-à-vis des collectivités locale avec une préférence pour Paris, et vous croyez que je vais présenter la facture de la droite à François Hollande qui vient d'être élu et à qui on laisse un pays avec 600 milliards d'euros de dette ! »

     

    Tout en reconnaissant que « des dossiers ont été bloqués parce qu'on voulait ne pas nous faciliter la tâche » en pensant à la piétonisation des voies sur berge et au « Pentagone français » à Balard. Rappelons sur ce dernier point que les députés François Cornut-Gentille (UMP) et  Bernard Cazeneuve (PS), proche de Hollande, avaient cosigné fin janvier un rapport sur la réorganisation de la Défense comportant un long développement sur cette opération. Et émettant de nombreuses réserves sur la manière dont le projet avait été enclenché, sans examiner d'autres possibilités. Les deux parlementaires demandaient à l'époque « une expertise juridique et financière » et chiffraient le coût total pour l'Etat à terme à 4,2 milliards d'euros. En tous les cas, une chose est quasi certaine : L’opération de la Croix Nivert avec logements sociaux et en accession se fera dans le XVéme à l’emplacement du dépôt de bus qui déménagera vers la Plaine Vaugirard entre Issy les Moulineaux et le XVéme.

     

    A droite, le sénateur Roger Karoutchi (UMP) s'est inquièté: « En parlant d’une confédération de collectivités à propos de Paris-Métropole, en affirmant que cette confédération aurait, à terme, la compétence logement, le Président de la République nie le pouvoir des communes et celui des départements d’Ile-de-France sur ce sujet essentiel pour les franciliens. Il semble également ignorer que le vrai débat serait de savoir si cette compétence peut être discutée avec la Région. En revanche, donner des pouvoirs supplémentaires à une agglomération du cœur de l’Ile der France est dangereux dans l’immédiat, et remet gravement en cause le développement de la Grande Couronne et l’existence même de la Région Capitale».

     

    Maurice Leroy, (NC)  ancien ministre de la Ville, chargé du Grand Paris appelait « François Hollande, Président de la République, à se saisir de ce grand et magnifique projet du Grand Paris que j'ai conduit dans l'écoute et la concertation avec les architectes du Grand Paris et l’ensemble des acteurs concernés. Le Grand Paris fait aujourd'hui l'objet d'un consensus qui permet d'agir de manière stable, dans la durée et la continuité de l'accord historique du 26 janvier 2011 que j'ai signé avec Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d'Ile-de-France ». Tout en constatant que si « la Pyramide du Louvre a marqué le mandat présidentiel de François Mitterrand, le musée des Arts premiers aura marqué celui de Jacques Chirac,  j'ai la conviction profonde que le Grand Paris, initié et mis en œuvre par Nicolas Sarkozy, marquera son quinquennat. Le Grand Paris est un investissement d'avenir qui renforcera la croissance de notre pays, qui améliorera la qualité de vie des 12 millions de franciliens et qui permettra de désenclaver les quartiers populaires d'Ile de France ».