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jean paul huchon président ps de la région ile de france

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LA FEUILLE DE ROUTE D’HOLLANDE : VERS UNE METROPOLE PARISIENNE !

    « Ensemble, il nous revient d'engager une relation fondée sur le respect réciproque  La France et Paris doivent encore avancer ensemble dans la conscience d'un destin partagé. Il nous revient d'engager -et j'y veillerai sûrement- une relation fondée sur le respect réciproque. Et je prends devant vous et devant les élus de cette agglomération un engagement: celui de créer les conditions nécessaires à l'émergence d'une métropole parisienne capable d'affronter à l'échelle pertinente tous les défis qui se présentent à elle » a déclaré François Hollande, président de la République à l’hôtel de Ville de Paris mardi dernier lors de sa journée d’investiture. « Nous nous appuierons sur les structures qui existent: Paris Métropole. Il nous faudra donner à cette fédération des bonnes volontés les moyens d'aller plus loin avec l'énergie d'un Etat partenaire. Cette nouvelle confédération métropolitaine disposera de pouvoirs réels, notamment en matière de logement, puisque c'est là l'enjeu le plus urgent pour tant de familles »

     

    Voilà ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande à l’Hôtel de Ville de Paris pour tous ceux qui s’intéressent au devenir du Grand Paris et de la Région Ile de France, sachant que le ministre qui sera chargé du « Grand Paris » est Cécile Duflot, ministre de l’egalité du Territoire et du Logement. Ce qui a suscité des réactions chez ses partisans : Jean-Paul Huchon  (PS), président de la Région Ile de france a salué les gages donnés par M. Hollande sur « la nécessité d'un nouvel acte de décentralisation » et l'a trouvé « devant les élus parisiens, à l'écoute des attentes des collectivités qui souhaitent avoir les moyens d'agir, notamment pour répondre à la crise du logement. Le chef de l'Etat se fait ainsi l'écho des débats dont se sont saisis les collectivités franciliennes et pour lesquels Bertrand Delanoë et moi même portons une proposition commune sur l'autorité organisatrice du logement ». Bertrand Delanoë (PS, maire de Paris qui a régulièrement attaqué François Fillon en raison de la dette de l'Etat vis-à-vis des Parisiens, déclarait  lundi dernier à l’occasion du Conseil de Paris qu'il ne comptait pas « présenter la facture de la droite à François Hollande. Depuis 10 ans, la droite accumule les dettes vis-à-vis des collectivités locale avec une préférence pour Paris, et vous croyez que je vais présenter la facture de la droite à François Hollande qui vient d'être élu et à qui on laisse un pays avec 600 milliards d'euros de dette ! »

     

    Tout en reconnaissant que « des dossiers ont été bloqués parce qu'on voulait ne pas nous faciliter la tâche » en pensant à la piétonisation des voies sur berge et au « Pentagone français » à Balard. Rappelons sur ce dernier point que les députés François Cornut-Gentille (UMP) et  Bernard Cazeneuve (PS), proche de Hollande, avaient cosigné fin janvier un rapport sur la réorganisation de la Défense comportant un long développement sur cette opération. Et émettant de nombreuses réserves sur la manière dont le projet avait été enclenché, sans examiner d'autres possibilités. Les deux parlementaires demandaient à l'époque « une expertise juridique et financière » et chiffraient le coût total pour l'Etat à terme à 4,2 milliards d'euros. En tous les cas, une chose est quasi certaine : L’opération de la Croix Nivert avec logements sociaux et en accession se fera dans le XVéme à l’emplacement du dépôt de bus qui déménagera vers la Plaine Vaugirard entre Issy les Moulineaux et le XVéme.

     

    A droite, le sénateur Roger Karoutchi (UMP) s'est inquièté: « En parlant d’une confédération de collectivités à propos de Paris-Métropole, en affirmant que cette confédération aurait, à terme, la compétence logement, le Président de la République nie le pouvoir des communes et celui des départements d’Ile-de-France sur ce sujet essentiel pour les franciliens. Il semble également ignorer que le vrai débat serait de savoir si cette compétence peut être discutée avec la Région. En revanche, donner des pouvoirs supplémentaires à une agglomération du cœur de l’Ile der France est dangereux dans l’immédiat, et remet gravement en cause le développement de la Grande Couronne et l’existence même de la Région Capitale».

     

    Maurice Leroy, (NC)  ancien ministre de la Ville, chargé du Grand Paris appelait « François Hollande, Président de la République, à se saisir de ce grand et magnifique projet du Grand Paris que j'ai conduit dans l'écoute et la concertation avec les architectes du Grand Paris et l’ensemble des acteurs concernés. Le Grand Paris fait aujourd'hui l'objet d'un consensus qui permet d'agir de manière stable, dans la durée et la continuité de l'accord historique du 26 janvier 2011 que j'ai signé avec Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d'Ile-de-France ». Tout en constatant que si « la Pyramide du Louvre a marqué le mandat présidentiel de François Mitterrand, le musée des Arts premiers aura marqué celui de Jacques Chirac,  j'ai la conviction profonde que le Grand Paris, initié et mis en œuvre par Nicolas Sarkozy, marquera son quinquennat. Le Grand Paris est un investissement d'avenir qui renforcera la croissance de notre pays, qui améliorera la qualité de vie des 12 millions de franciliens et qui permettra de désenclaver les quartiers populaires d'Ile de France ». 

  • ELECTIONS PRESIDENTIELLES A VANVES ET EN ILE DE FRANCE : LE GRAND PARIS A LA SAUCE HOLLANDE

    François Hollande (PS) avec 2.871.982 voix (53,32%) a battu Nicolas Sarkozy (UMP) avec 2.514.037 (46,68% ) dans notre région capitale. Jean-Paul Huchon s’est félicité de  son ancrage à gauche : « Pour la 1ère fois dans une élection nationale, un candidat de gauche franchit la barre des 53% en Ile de France… Ainsi, la Gauche obtient, au 2éme tour, 260.000 suffrages supplémentaires en Ile-de-France par rapport à 2007 (2.870.000 contre 2.610.000). Le vote des Franciliens en faveur de François Hollande est supérieur à la moyenne nationale (53,32% contre 51,63%) et progresse dans l’ensemble des départements. Cette dynamique permet à François Hollande d’être majoritaire dans cinq départements franciliens sur 8 : un score historique de 65,32 % en Seine-Saint-Denis et 55,6 % à Paris, 56,47% dans le Val-de-Marne, 53,91% dans le Val d’Oise et 53,43% dans l’Essonne. La progression de la gauche se confirme également dans les autres départements franciliens : avec 49,48% des voix dans les Hauts-de-Seine, 45,7% des voix dans les Yvelines, et 49,25% des voix en Seine-et-Marne, François Hollande fait encore progresser la gauche dans ces départements (+3 000 voix dans le 77 et +37 000 voix dans le 92 par exemple) ».

     

    Pour Jean-Paul Huchon, « le clivage qui subsiste encore entre le cœur d’agglomération et les zones péri urbaines franciliennes constitue un défi pour les années à venir. Le débat qui va s’ouvrir pour un 3ème acte de la décentralisation devra nous permettre d’impliquer l’ensemble de nos territoires dans l’avenir et le développement de l’Ile-de-France ». François Hollande a donné une idée de ses positions sur les différentes problématiques franciliennes comme la crise du logement, le Grand Paris, la péréquation financière ou la gouvernance durant la campagne du 1er tour, en répondant au questionnaire de l’AMIF (Association des Maires d’Ile de France) envoyé à tous les candidats. Il  a assuré les maires franciliens que « L’Etat ne restera pas indifférent à la situation de la Région Capitale » en faisant « toute confiance aux élus pour définir ensemble les outils de la solidarité métropolitaine et pour mettre en place la structure et l’administration nécessaire à la mobilisation de tous. Je serai bien entendu très attentif à ce que le projet du Grand Paris se poursuive car les accords trouvés méritent d’être menés à bien. On ne balaie pas d’un revers de la main, les travaux et l’énergie consacrés depuis quelques années sous prétexte d’une nouvelle élection présidentielle. Par ailleurs, nous ne devons prendre aucun retard. Reste à trouver les financements nécessaires pour aboutir puisque le gouvernement qui a proposé la création du réseau de transport du Grand Paris, n’a pas su trouver les financements pour atteindre l’objectif final. Il nous laisse des engagements pris auprès des citoyens. Nous étudions actuellement la meilleure manière de financer les promesses pour être à la hauteur de leurs attentes ».

     

    Le logement fait partie de ses priorités franciliennes en annonçant qu’il prendrait des mesures fortes : L’encadrement des loyers, la cession gratuite des terrains de l’Etat en vu de construire beaucoup plus de logements sociaux, le doublement du plafond du livret de Caisse d’Epargne pour le porter à 30 000 € afin de mobiliser les financements en faveur du logement (prés de 20 Milliards). « Les communes qui ne jouent pas le jeu de la loi SRU seront pénalisées. Si certains élus font preuve de mauvaise volonté manifeste, je demanderai aux préfets de se substituer aux maires pour la délivrance des permis de construire. Cette possibilité n’est jamais mise en œuvre. Demain elle le sera » prévient il en se prononçant pour une haute autorité du logement en IDF défendu par Jean Paul Huchon et Bertrand Delanoê.

     

    La solidarité territoriale est la troisième de ces urgences « encore plus grande ici que partout ailleurs dans le territoire. Je ne peux plus accepter que des villes soient coupées de tout, alors que d’autre refusent de mutualiser leurs ressources. C’est pourquoi je donnerai une feuille de route aux élus : définir collectivement des outils pour la mise en œuvre de politiques plus efficaces. La péréquation sera un préalable incontournable. Malgré les récentes avancées, la solidarité entre les communes est encore trop faible. Cela dit, je ne vois aucune objection à prendre en compte les exigences de péréquation régionale aux côtés des exigences nationales. Cela vaudra d’ailleurs pour d’autres régions. Si les élus ne parviennent pas à s’entendre, la loi décidera des modalités de réallocation de ressources fiscales, avec pour objectif de réduire de moitié, les écarts de richesse dans chaque catégorie de collectivité » écrivait il alors

     

    Depuis son élection, beaucoup parlent d’un ministére de l’égalité territoriale qui se voudra un élément phare du gouvernement. Il s’attaquera justement à la loi SRU  en mettant en œuvre ce qu’il a annoncé dans le courrier de l’AMIF, à la lutte contre la désertification médicale dont la grande couronne franclienne commence à être victime comme les parties les plus reculées de l’hexagone, à la mise à disposition des collectivités locales les terrains de l’Etat pour la construction de logements. Enfin, il est quasiment certain, et ce, dés l’automne, que le conseiller territorial sera supprimé, que les régions se verront confier davantage de compétences….

    Ainsi Bernard gauducheau (NC) et Guy Janvier (PS) préserveront leur siége de Conseiller régional et de conseiller général, ce qui ne les empêchera pas de s’affronter sûremment de nouveau pour siéger à Nanterre. Par contre, le nouveau chef de l’Etat ne reviendra pas sur Grand Paris Express qui doit passer par Vanves, puisque le travail accompli depuis 2 ans est irréversible. Par contre, il faudra trouver « la meilleure manière de financer les promesses ». Des réflexions seront même entamées pour rapprocher STIF, haute autorité des transports de la Région et la SGP (Société du Grand Paris).

  • CANTONALES A VANVES : DES REUNIONS PUBLIQUES TRES FETICHISTES

    Ce soir, les deux candidats en liste comme en 2004, tiendront leur réunion publique à une heure d’intervalle prés. Guy Janvier (PS) commencera à 19H15 à l’école Larmeroux avec Robert Badinter, sénateur. Bernard Gauducheau (NC) poursuivra à 20H30 à l’école Marceau avec Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche et présidente du groupe UMP à la Région. Le premier bénéficiera d’un soutien fêtiche avec l’ancien garde des Sceaux de François Mitterand qui a laissé sa marque dans l’histoire avec l’abolition de la peine de mort, et qui a toujours été là pour l’accompagner dans ses combats électoraux. Le second tiendra sa derniére réunion dans son préau fétiche, « là où on  commence toujours la campagne, où nous tenons nos principales réunions et nous fêtons la victoire ».

     

    Tous les deux ont raison de rechercher de quoi les rassurer car, comme le constataient quelques élus altoséquanais dimanche soir au Conseil Général : « Comme toujours à Vanves, cela va se jouer à un cheveu ».  Le Maire de Vanves a bénéficié des encouragements de Patrick Devedjian (UMP), président du Conseil Général : « La droite a une chance de remporter le canton de Vanves où Bernard Gauducheau a largement progressé » déclarait il dimanche soir devant les invités de la soirée électorale. « Je suis confiant dans les capacités de Bernard Gauducheau pour regagner ce canton » ajoutait Hervé Marseille, son collègue NC de Meudon. Il pourra ré-utiliser l’un de ses premiers arguments de campagne en expliquant comme l’ont fait des candidats UMP dans des villes-cantons, « qu’il est important pour un maire d’une ville-canton de se présenter à ces élections, car il doit prendre des engagements pour sa commune et s’investir. Il est important d’avoir un représentant de sa commune qui va siéger dans la majorité départementale, qui va peser en son sein. S’il siége dans l’opposition, ce sera tout à fait noble mais il sera moins efficace pour sa ville ». D’autant que le Conseil Général est en train de devenir un Conseil de maires comme l’ont noté les observateurs avertis.

     

    A gauche, c’est la méthode coué comme l’ont montré les leaders socialistes qui n’ont pas hésités à être présent lors de cette soirée électorale au conseil général qu’ils boycottent généralement : « Les candidats UMP ont diminué considérablement leurs scores, ce qui nous permet d’espérer grâce à une mobilisation de la gauche, des écologistes, des démocrates, des républicains, de renverser la vapeur dans ce département. Le message est clair : l’UMP régresse fortement dans le département de Nicolas et de Jean Sarkozy. La gauche rassemblée gagnera de nombreux cantons dimanche prochain. Nous allons pouvoir espérer un nouvel avenir dans les Hauts de Seine » déclarait Pascal Buchet. Guy Janvier comme les autres intervenants pourront ré-expliquer que « comme à Paris voilà 10 ans, nous espérons buter la droite du 92 ». C’était le théme du discours d’Annie Hidalgo, 1ére adjoint au maire de Päris  à la dernière réunion publique de Guy Janvier, de l’intervention de Bertrand Delanoë, maire de Paris aux voeux de la fédération du PS 92 au début de l’année. Le contexte nationale pour les socialistes est évidemment favorable comme l’ont montré les résultats, surfant sur le mécontentement des français vis-à-vis de la politique menée par Nicolas Sarkozy et son gouvernement, des élus comme Jean Paul Huchon qui est venu soutenir le conseiller général sortant constatant que « le FN est en train de siphonner la majorité présidentielle… après les séquences violentes de Grenoble etc…. »