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  • CANTONALES A VANVES : DES REUNIONS PUBLIQUES TRES FETICHISTES

    Ce soir, les deux candidats en liste comme en 2004, tiendront leur réunion publique à une heure d’intervalle prés. Guy Janvier (PS) commencera à 19H15 à l’école Larmeroux avec Robert Badinter, sénateur. Bernard Gauducheau (NC) poursuivra à 20H30 à l’école Marceau avec Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche et présidente du groupe UMP à la Région. Le premier bénéficiera d’un soutien fêtiche avec l’ancien garde des Sceaux de François Mitterand qui a laissé sa marque dans l’histoire avec l’abolition de la peine de mort, et qui a toujours été là pour l’accompagner dans ses combats électoraux. Le second tiendra sa derniére réunion dans son préau fétiche, « là où on  commence toujours la campagne, où nous tenons nos principales réunions et nous fêtons la victoire ».

     

    Tous les deux ont raison de rechercher de quoi les rassurer car, comme le constataient quelques élus altoséquanais dimanche soir au Conseil Général : « Comme toujours à Vanves, cela va se jouer à un cheveu ».  Le Maire de Vanves a bénéficié des encouragements de Patrick Devedjian (UMP), président du Conseil Général : « La droite a une chance de remporter le canton de Vanves où Bernard Gauducheau a largement progressé » déclarait il dimanche soir devant les invités de la soirée électorale. « Je suis confiant dans les capacités de Bernard Gauducheau pour regagner ce canton » ajoutait Hervé Marseille, son collègue NC de Meudon. Il pourra ré-utiliser l’un de ses premiers arguments de campagne en expliquant comme l’ont fait des candidats UMP dans des villes-cantons, « qu’il est important pour un maire d’une ville-canton de se présenter à ces élections, car il doit prendre des engagements pour sa commune et s’investir. Il est important d’avoir un représentant de sa commune qui va siéger dans la majorité départementale, qui va peser en son sein. S’il siége dans l’opposition, ce sera tout à fait noble mais il sera moins efficace pour sa ville ». D’autant que le Conseil Général est en train de devenir un Conseil de maires comme l’ont noté les observateurs avertis.

     

    A gauche, c’est la méthode coué comme l’ont montré les leaders socialistes qui n’ont pas hésités à être présent lors de cette soirée électorale au conseil général qu’ils boycottent généralement : « Les candidats UMP ont diminué considérablement leurs scores, ce qui nous permet d’espérer grâce à une mobilisation de la gauche, des écologistes, des démocrates, des républicains, de renverser la vapeur dans ce département. Le message est clair : l’UMP régresse fortement dans le département de Nicolas et de Jean Sarkozy. La gauche rassemblée gagnera de nombreux cantons dimanche prochain. Nous allons pouvoir espérer un nouvel avenir dans les Hauts de Seine » déclarait Pascal Buchet. Guy Janvier comme les autres intervenants pourront ré-expliquer que « comme à Paris voilà 10 ans, nous espérons buter la droite du 92 ». C’était le théme du discours d’Annie Hidalgo, 1ére adjoint au maire de Päris  à la dernière réunion publique de Guy Janvier, de l’intervention de Bertrand Delanoë, maire de Paris aux voeux de la fédération du PS 92 au début de l’année. Le contexte nationale pour les socialistes est évidemment favorable comme l’ont montré les résultats, surfant sur le mécontentement des français vis-à-vis de la politique menée par Nicolas Sarkozy et son gouvernement, des élus comme Jean Paul Huchon qui est venu soutenir le conseiller général sortant constatant que « le FN est en train de siphonner la majorité présidentielle… après les séquences violentes de Grenoble etc…. »