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roger karoutchi sénateur ump

  • L’UMP ET L’UDI A L’HEURE DE LA RECONQUETE A VANVES ET A LA REGION

    Isabelle Debré, sénateur et 1ére Adjointe et Maxime Galiardi, maire adjoint chargé des Sports, étaient présent au pique-nique organisé à l’Ile Saint Germain, samedi dernier,  par Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP dans la Région Capitale. Il  a réunit plus de 800 militants et élus avec plusieurs candidats UMP de moins de 35 ans qui partent à la bataille des municipales, à la veille d’un conseil régional,  jeudi et Vendredi prochain, où les sujets de polémiques ne vont pas manquer. Le groupe UMP va s’emparer du rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) qui « qualifie d’élevé et d'onéreux » le taux d'absentéisme des quelque 8.000 personnels techniques des 469 lycées d'Ile-de-France employés par le Conseil régional,  pour dénoncer « l'absence de pilotage en matière de gestion des personnels ». Le groupe UDI devrait « dénoncer le manque de transparence de la critérisation  applicable à l’ensemble des subventions régionales » que reléve un rapport de la chambre régionale de la Cour des comptes à propos des crèches «  Quinze ans de gestion socialiste, ça suffit ! Il est grand temps de reconquérir notre région ! » clame ce groupe dont fait parti Bernard Gauducheau

     

    Au moins quelque chose sur lesquels sont d’accord les deux principaux groupes de l’opposition régionale. Certains représentants de l’UDI étaient présents à ce pique-nique de l’UMP comme André Santini, député de Vanves-Issy Les Moulineaux qui a passée au crible la politique gouvernementale en dénonçant « l'amoindrissement des pouvoirs des maires » à qui « il restera la fête des voisins et le mariage gay » avec ce projet de loi sur la métropole du Grand Paris, comme son collègue Devedjian sur « la recentralisation du pouvoir par la création de la Métropole qui permettra de bétonner l’IDF ». Il s’est même fait interpellé par Camille Bedin, 27 ans, candidate UMP à Nanterre qui était venu à Vanves animer une réunion UMP  qui  demandé au Président de l’UDI 92 « de jouer le jeu de l’union  avec l’UMP pour les élections municipales à Nanterre ». Sans être entendue, puisque  le député maire d’Issy était déjà parti vaquer à d’autres obligations. «  Nous allons lancer la longue marche de l'alternance qui présage des victoires » et elle comportera « trois étapes: les municipales, les départementales et régionales, et la présidentielle » a expliqué Valérie Pécresse . « Pensez à la déception de ceux qui ont voté Hollande, le ras le bol (fiscal), l’angoisse du déclassement économique et social. Les classes moyennes partent pour la province, et les jeunes pour des villes comme Londres…On ne peut pas laisser les franciliens et les parisiens comme cela face à une alternative entre une gauche qui veut se succéder à elle-même et un FN qui veut en profiter » a tonné Nathalie Kosciusko Morizet qui a fait une apparition rapide.

     

    Mais c’est Roger Karoutchi, sénateur que les vanvéens connaissent bien pour l’avoir vu sur le marché de Vanves et animer quelques réunions qui  a volé la vedette à Valérie Pécresse avec son interview au Figaro où il annonçait qu’il ne serait pas candidat aux Régionales de mars 201. « Je ne serai pas candidat à la primaire. Pour quoi faire? Du sang en interne? Dès que c'est la division, nous sommes battus » a rappelé cet ex-secrétaire d'Etat au Parlement de Nicolas Sarkozy « J’avais envisagé d’être candidat en IDF pour conduire la bataille. Elle va être rude, avec un vrai risque de triangulaire avec le FN au second tour. Aussi, très soucieux de l’unité de notre camp et cherchant à éviter les divisions du passé, je ne serai pas candidat car j’ai toujours souhaité soutenir le mieux placé pour l’emporter, et aujourd’hui, j’estime que Valérie Pécrese est mieux placée que moi ». Ce n’est pas pour autant un départ à la retraite, même s’il tournera une page en Mars 2015 après avoir siégé pendant plus de 20 ans à la Région, où il avait été vice président chargé des Universités de Michel Giraud et chef de file du groupe l’UMP (ex-RPR) entre 1998 et 2010. Il a même plusieurs projets en tête car  il a l’intention  de contribuer au retour de la droite au pouvoir que ce soit avec Nicolas Sarkozy ou Jean François Copé: Il envisagerait ainsi de se présenter aux élections cantonales dans les Hauts de Seine. Il viserait même la présidence du groupe UMP au Sénat, dans lequel siége Isabelle Debré, en bénéficiant du soutien des copéistes et des fillonistes après cette décision.  

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : DES INQUIETUDES A DROITE SUR LES INTENTIONS DE CDECILE DUFLOT

    Le bras de fer engagé entre EELV et le PS sur la tutelle du Grand Paris, c'est-à-dire entre Cecile Duflot ministre de l’Egalité des territoires et François Lamy ministre délégué de la ville a été remporté par le chef de file des Verts, comme le Blog Vanves Au Quotidien l’avait déjà annoncé. Mais ce sont ses intentions qui  suscitent de très vives inquiétudes à droite, Cécile Duflot ayant annoncé jeudi dernier qu'elle lancerait une concertation « dans les jours qui viennent » sur le Grand Paris avec « tous les acteurs » du projet, disant agir « sans a priori ».

     

    Roger Karoutchi sénateur des Hauts de Seine qui connait très bien tous les grands dossiers franciliens s’est offusqué des derniers propos de  Cécile Duflot  qui aurait affirmé que « le Grand Paris avait été imposé de manière brutale par Nicolas Sarkozy ». Du coup, il s’était interroge sur les intentions de la ministre  « Affirme t-elle que la convention Etat-Région sur le Grand Paris signée par JP Huchon n’a pas de valeur alors qu’elle a été débattue par le Conseil régional largement dominé par la Gauche, que les accords conclus entre Paris Matropole et l’Etat n’ont plus de sens, que les accords entre la SGP,  le STIF et les communes sur les gares et les aménagements ne sont plus valables ? ». Et de demander : « Veut on tuer le Grand Paris » qui « a été une construction continue depuis 5 ans avec beaucoup de concertation et d’évolution par rapport au projet initial ! ».

     

    De son, côté, Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au conseil régional d’Ile-de-France, considère que « cette attribution est une très mauvaise nouvelle pour le développement de notre région en matière de transport, d’emploi et de logement. En effet, en choisissant d’attribuer ce dossier à Cécile Duflot, le Gouvernement fait le choix incompréhensible de confier ce projet majeur à l’une de ses opposantes les plus virulentes qui, avec son groupe des Verts au conseil régional d’Ile-de-France, a toujours voté contre le Grand Paris. Les élus UMP s’inquiètent aujourd’hui des véritables intentions du Gouvernement : en affirmant vouloir le « rediscuter, notamment pour permettre une articulation plus importante entre les collectivités locales et l’Etat », Cécile Duflot annonce-t-elle en réalité le démantèlement  programmé du Grand Paris ? » s’interroge t-elle en demandant que « Cécile Duflot clarifie sa position sur le Grand Paris et en particulier sur l’accord Etat-Région du 26 janvier 2012 : souhaite-t-elle poursuivre la mise en œuvre du projet tel qu’il a été discuté avec tous les acteurs locaux ? Souhaite-t-elle l’abandonner ? Souhaite-t-elle le modifier et, auquel cas, sur quels points ? »

     

    Laurent Lafon, président du groupe ARES  au Conseil régional dans lequel siége Bernard Gauducheau (NC) s’interroge lui aussi sur l’avenir du Grand Paris : « Les élus centristes d'Ile de France ont toujours appelé au dialogue et à la complémentarité des projets Etat et région, et se réjouissaient d’avoir été entendus. Nous resterons particulièrement attentifs à ce projet, mais nous nous interrogeons sur la manière dont la Ministre compte mettre en œuvre le Grand Paris Express qu’elle a fortement combattu il y a quelques semaines encore » indique t-il en rappelant « qu’en janvier 2011, alors que l'Etat et la Région étaient enfin parvenus à un accord global sur les projets de rénovation des lignes de transports existantes, et de réalisation d'un métro automatique de nouvelle génération, Cécile Duflot s’y était vivement opposée ».

     

    Ainsi, derrière  « le flou le plus total qui entoure son attribution ministérielle » dénoncé mercredi par Valérie Pécresse, présidente du groupe UMP au conseil régional, il y a une vraie bataille entre les Verts, opposés au projet, et les Socialistes qui y sont favorables. « Les premiers n'ont toujours pas digéré la manière dont Jean-Paul Huchon, le président socialiste du conseil régional, a fait adopter le projet, tout le contraire de la « décroissance » qu'ils prônent, par la région » note un observateur averti de la Région  qui constate que pendant ce temps là, « les sondages géologiques et les études de réalisation du métro automatique de rocade qui ne sont pas remis en cause », continuent,  et que  « la déclaration d'utilité publique du prolongement de la ligne 14 du métro, entre Saint-Lazare et Saint Ouen - le premier maillon du réseau de transport -est imminente ».

     

    Mais ce n’est pas tout, car la question du logement est en ligne de mire  après les déclarations du candidat Hollande à l'Association des maires d'Ile-de-France (AMIF) dont le Blog avait fait état : Il laissait entendre que les compétences et les pouvoirs de Paris Métropole seraient étendus dans ce domaine. Elle pourrait notamment mettre en oeuvre la délivrance de permis de construire par les préfets dans les villes où les maires entendent maîtriser la prolifération de logements sociaux, notamment dans le cadre de la loi SRU. Cette autorité centraliserait la gestion des aides à la pierre, y compris celles qui émanent des départements. « Donner des pouvoirs supplémentaires à une agglomération du coeur de l'Ile-de-France est dangereux dans l'immédiat, et remet gravement en cause le développement de la Grande Couronne et l'existence même de la Région Ile-de-France » réagissait alors Roger Karoutchi.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : LA FEUILLE DE ROUTE D’HOLLANDE : VERS UNE METROPOLE PARISIENNE !

    « Ensemble, il nous revient d'engager une relation fondée sur le respect réciproque  La France et Paris doivent encore avancer ensemble dans la conscience d'un destin partagé. Il nous revient d'engager -et j'y veillerai sûrement- une relation fondée sur le respect réciproque. Et je prends devant vous et devant les élus de cette agglomération un engagement: celui de créer les conditions nécessaires à l'émergence d'une métropole parisienne capable d'affronter à l'échelle pertinente tous les défis qui se présentent à elle » a déclaré François Hollande, président de la République à l’hôtel de Ville de Paris mardi dernier lors de sa journée d’investiture. « Nous nous appuierons sur les structures qui existent: Paris Métropole. Il nous faudra donner à cette fédération des bonnes volontés les moyens d'aller plus loin avec l'énergie d'un Etat partenaire. Cette nouvelle confédération métropolitaine disposera de pouvoirs réels, notamment en matière de logement, puisque c'est là l'enjeu le plus urgent pour tant de familles »

     

    Voilà ce qu’il faut retenir du discours de François Hollande à l’Hôtel de Ville de Paris pour tous ceux qui s’intéressent au devenir du Grand Paris et de la Région Ile de France, sachant que le ministre qui sera chargé du « Grand Paris » est Cécile Duflot, ministre de l’egalité du Territoire et du Logement. Ce qui a suscité des réactions chez ses partisans : Jean-Paul Huchon  (PS), président de la Région Ile de france a salué les gages donnés par M. Hollande sur « la nécessité d'un nouvel acte de décentralisation » et l'a trouvé « devant les élus parisiens, à l'écoute des attentes des collectivités qui souhaitent avoir les moyens d'agir, notamment pour répondre à la crise du logement. Le chef de l'Etat se fait ainsi l'écho des débats dont se sont saisis les collectivités franciliennes et pour lesquels Bertrand Delanoë et moi même portons une proposition commune sur l'autorité organisatrice du logement ». Bertrand Delanoë (PS, maire de Paris qui a régulièrement attaqué François Fillon en raison de la dette de l'Etat vis-à-vis des Parisiens, déclarait  lundi dernier à l’occasion du Conseil de Paris qu'il ne comptait pas « présenter la facture de la droite à François Hollande. Depuis 10 ans, la droite accumule les dettes vis-à-vis des collectivités locale avec une préférence pour Paris, et vous croyez que je vais présenter la facture de la droite à François Hollande qui vient d'être élu et à qui on laisse un pays avec 600 milliards d'euros de dette ! »

     

    Tout en reconnaissant que « des dossiers ont été bloqués parce qu'on voulait ne pas nous faciliter la tâche » en pensant à la piétonisation des voies sur berge et au « Pentagone français » à Balard. Rappelons sur ce dernier point que les députés François Cornut-Gentille (UMP) et  Bernard Cazeneuve (PS), proche de Hollande, avaient cosigné fin janvier un rapport sur la réorganisation de la Défense comportant un long développement sur cette opération. Et émettant de nombreuses réserves sur la manière dont le projet avait été enclenché, sans examiner d'autres possibilités. Les deux parlementaires demandaient à l'époque « une expertise juridique et financière » et chiffraient le coût total pour l'Etat à terme à 4,2 milliards d'euros. En tous les cas, une chose est quasi certaine : L’opération de la Croix Nivert avec logements sociaux et en accession se fera dans le XVéme à l’emplacement du dépôt de bus qui déménagera vers la Plaine Vaugirard entre Issy les Moulineaux et le XVéme.

     

    A droite, le sénateur Roger Karoutchi (UMP) s'est inquièté: « En parlant d’une confédération de collectivités à propos de Paris-Métropole, en affirmant que cette confédération aurait, à terme, la compétence logement, le Président de la République nie le pouvoir des communes et celui des départements d’Ile-de-France sur ce sujet essentiel pour les franciliens. Il semble également ignorer que le vrai débat serait de savoir si cette compétence peut être discutée avec la Région. En revanche, donner des pouvoirs supplémentaires à une agglomération du cœur de l’Ile der France est dangereux dans l’immédiat, et remet gravement en cause le développement de la Grande Couronne et l’existence même de la Région Capitale».

     

    Maurice Leroy, (NC)  ancien ministre de la Ville, chargé du Grand Paris appelait « François Hollande, Président de la République, à se saisir de ce grand et magnifique projet du Grand Paris que j'ai conduit dans l'écoute et la concertation avec les architectes du Grand Paris et l’ensemble des acteurs concernés. Le Grand Paris fait aujourd'hui l'objet d'un consensus qui permet d'agir de manière stable, dans la durée et la continuité de l'accord historique du 26 janvier 2011 que j'ai signé avec Jean-Paul Huchon, Président du Conseil régional d'Ile-de-France ». Tout en constatant que si « la Pyramide du Louvre a marqué le mandat présidentiel de François Mitterrand, le musée des Arts premiers aura marqué celui de Jacques Chirac,  j'ai la conviction profonde que le Grand Paris, initié et mis en œuvre par Nicolas Sarkozy, marquera son quinquennat. Le Grand Paris est un investissement d'avenir qui renforcera la croissance de notre pays, qui améliorera la qualité de vie des 12 millions de franciliens et qui permettra de désenclaver les quartiers populaires d'Ile de France ».