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politique - Page 102

  • GAUDUCHEAU MAIRE DE VANVES DEPUIS 15 ANS : L’AVIS DE CATHERINE NAVIAUX (EELV) : « Oser, pour innover, n’est pas vraiment sa maxime »

    Quinze ans après l’élection de Bernard  Gauducheau (UDI) comme maire,  qu’en est il ? Le Blog Vanves Au Quotidien continue à demander leur avis à des élus et des ex-élus  de tous bords politiques (3 par tendances politiques) avec les réserves exprimées dans le blog du  16 Mars dernier.  C’est au tour de Catherine Naviaux pour le groupe local EELV Vanves

    « Comment décrire Vanves ? La ville est calme, propre, mais morne. Personne ne connaît cette ville insérée entre Issy les Moulineaux et Malakoff. Sa voisine de l’est de taille équivalente a su être plus dynamique, plus animée. Depuis 15 ans Bernard Gauducheau a voulu mettre en place des lieux de concertation mais, il y a un problème, quand on fait de la concertation une partie du pouvoir échappe au premier édile de la ville. De ce fait, il ne concerte pas, il informe. Quand aux associations, très nombreuses sur la ville, elles n’ont toujours pas leur maison où elles pourraient se concerter, y accueillir les vanvéens. Elles doivent rentrer dans le moule, surtout ne pas se montrer dans la rue, y dire ce qu’elles font, cela détériorerait la quiétude de la ville. Pas de théâtre de rue, pas de musique en dehors des dates officielles.

    L’accès aux préaux des écoles pour des réunions ou des activités est facile mais les salles de spectacle ne sont quasiment pas accessibles aux associations de spectacles vivants.

    Aucune ambition d’envergure pour diminuer la consommation énergétique, c’est l’exemple des nouveaux bâtiments publics des écoles Cabourg ou celui qui amène à préférer "fait venir" à Vanves Kengo Kuma, la coqueluche japonaise de l'architecture contemporaine, pour réaliser un bâtiment de promoteur plutôt que de privilégier un architecte proposant des normes énergétiques en cohérence avec la COP21.

    Quelques bribes tout de même de positif : l'aménagement de la rue Carnot, quelques avancées pour les déplacements à vélo, l'abandon des pesticides dans le parc, une certaine transparence de l'action politique, une grande présence sur le terrain, un respect de l'opposition.

    Mais oser, pour innover, n’est pas vraiment la maxime de Bernard Gauducheau ».

  • LA PHOTO DUJOUR A VANVES : DEBRE PASSE AU 2.0

    Isabelle Debré (LR), vice présidente du Sénat a fermée définitivement la permanence physique des Républicains rue Louis Blanc, hier soir, avec quelques élus et militants. Mais c’est pour mieux rebondir contrairement à ce que pensent les mauvaises langues. Elle a l’intention, selon des sources autorisées, d’ouvrir une permanence virtuelle sur Internet, dans l’air du temps. Elle considère qu’elle touchera beaucoup plus de vanvéens avec sa permanence Les Républicains de Vanves 2.0

  • DEPUTE : LE MAIRE DE VANVES EN REVE, LES ECOLOGISTES VANVEENS L’ONT IMAGINE

    Dans un livre « Paris Climat 2015- Vingt ans après » édité par la Fondation pour une ecologie politique au début de l’année 2015, avant la COP 21,  Marc Lipinski et Lucile Schmid ont écris un petit roman fiction  : « Paris Vanves, commune et transformation écologique » en 2030 où ils imaginent qu’un (e) certain (e) Lipinski-Schmid explique comment les écologistes avaient conquis la mairie en 2020 grâce à l’élection de Bernard Gauducheau à l’Assemblée Nationale. Selon les dernières rumeurs, le maire de Vanves s’agite beaucoup, histoire de ne pas se faire oublier lorsque la loi sur le cumul des mandats s’appliquera à André Santini, s’il préfère choisir sa mairie plutôt que le palais Bourbon. Mais rien n’est moins sûr !

    « C’est à l’occasion de l’ascension de son maire de centre droit à de plus hautes fonction en 2017 que la donne a changé. Aux élections municipales suivantes, l’équipe citoyenne et écologiste qui, depuis 2001, s’était progressivement implantée dans  le paysage social, s’imposait à la surprise des moins avisés, d’abord au 1er tour face à une gauche traditionnelle déconsidérée aux plans national comme local, puis largement au second tour face à un candidat de droite sans ancrage local affirmé. Cette victoire imprévue était clairement liée à la modification de la sociologie de la population vanvéenne qu’avait entraînée l’impossibilité pour les plus jeunes foyers de trouver à se loger dans Paris Cœur (anciennement Paris-Muros) ».  La nouvelle équipe municipale  soutenue par la candidate aux présidentielles de 2017, Noëlle Dumont-Hulot qui avait fait un score à deux chiffres, avait révolutionnée « les modes de fonctionnement à l’intérieur même du conseil municipal et de la mairie, mais aussi avec tous les habitants, entre autre, grâce à un usage généralisé et novateur des technologies numériques maîtrisés par tous les habitants », « un dialogue quotidien entre élus et citoyens »… « Finis les sempiternels affrontements entre majorité automatique et opposition systématique, les propositions innovantes sont prises en considérations, sans préjuger de leur origine ». Adepte du non cumul, et de la limitation des mandats,  ses élus avaient passé le relais au bout de deux mandats (maximum) en associant leurs successeurs à l’exercice de leur mandat.