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logement - Page 6

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    REGIONALES : Si les militants et élus vanvéens UDI étaient très impliqués dans la campagne des régionales, tout au moins tant qu’ils espéraient que Chantal Jouanno conduise une liste UDI autonome il n’en est rien du côté des élus et militants LR. Et ils se gardent bien sûr d’y participer d’autant plus la période est à la constitution de la liste LR/UDI dans les Hauts de Seine comme dans les autres départements avec, comme d’habitude, des négociations, des claquements de portes,  des pleurs, des grincements de dents…Les socialistes vanvéens sont très mobilisés et surtout les jeunes dont certains ont pris des responsabilités dans le cadre de la campagne départementale. Aux abonnés absents (pour l’instant) : les écologistes, leur conseillère municipale n’étant pas candidate est plutôt très mobilisée sur la COP21 ; et le Front de Gauche/PC.  

    DEPLACE : Avec la résidentialisation effective des immeubles du logement Français et de Hauts de Seine Habitat rue de Chatillon depuis les vacances, les dealers et autres trafiquant se sont déplacés et sont même revenus dans le Centre de Vanves, place du Président Kennedy et place de la République comme ont pu le constater les riverains. Ils continuent leurs trafics aux yeux de tous en plein milieu et la rue de la République  ou dans des endroits discrets et même étonnants qui ont pourtant été sécurisés et résidentialisés (mais sans succés).

    NAVETTE ELECTRIQUE : La navette électrique qui circule dans les  rues de Vanves depuis la Rentrée ne lui était pas destinée. Elle était prévue pour Chaville par GPSO mais voilà, la batterie n’aurait pas tenue le choc dans les rues escarpées, de cette ville de GPSO dirigée par le député Jean Jacques Guillet (LR). D’autant plus qu’elle est stationnée, chaque nuit, à 30 km de là, dans les Yvelines, dans une société de transports, faisant quotidiennement l’aller-retour. Ce qui est toujours le cas, mais à Vanves, il y a moins de côtes, ce qui lui permet de tenir le choc penant une journée.  En attendant que la ville dispose d'une borne de recharge (spécifique) dans son garage municipal

    HABITAT : « Avec 26 000 habitants, c’est la plus petite commune limitrophe de Paris. Les  acquéreurs qui n’ont pas trouvé de logements à Issy les Moulineaux, viennent prospecter ici. Beaucoup apprécient son ambiance de village, avec sa piscine, son gymnase, son tennis, son grand parc autour duquel il faut bon vivre » indiquait Gilles Parent, agent immobilier en indiquant que le prix médian des appartements anciens est de 5400 €, soit une baisse de 5% en un an, au magazine l’Express qui consacrait dans un de ses numéros de  Rentrée, un cahier spécial immobilier dans les Hauts de Seine. Les parisiens qui viennent s’installer, auraient une préférence pour le quartier de la mairie, riche en maisons individuelles,  parait il (où une très belle rénovation, sur la photo, d’une copropriété, a été réalisé cet été, rue Barbés entre Marcel Martinie et Sadi Carnot),   suivi par Ernest Laval, et le Clos Montholon 

  • LE 13 CHATILLON A VANVES VEUT RETISSER ET RECREER DU LIEN SOCIAL ENTRE SES RESIDENTS

    Des événements qui ont secoués la rue de Châtillon depuis plus d’un an et notamment à la cité Payret Dortail (dit le « 13 »), est ressorti la nécessité de recréer du lien social.  Des résidents ont décidé de faire revivre le « 13 Châtillon » comme à l’époque de sa  création voilà 85 ans où il y avait une vie sociale. Ils ont créé une association ALASTA (Association des Locataires du Square 13 Teriz’Amicale) qui a organisé sa première manifestation lors de la fête des voisins le 30 Mai dernier et déposé un projet d’animations résidentielles à l’Office Départemental d’HLM, Hauts de Seine Habitat  qui se traduira notamment le 12 Septembre par un concours de pétanque

    « Nous avons créé cette association à la suite des problèmes de sécurité que nous avons rencontrés dans cette cité. Elle a pour objectif de permettre une meilleure sécurité des locataires, défendre  leurs droits et développer  la vie résidentielle. Maintenant que les problèmes de sécurité ont été réglé – un contrôle d’accès a été installé depuis plus d’un mois -  nous pouvons nous consacrer à la vie résidentielle. Pas question de s’occuper des problèmes entre locataires et l’office ou entre locataires, mais plutôt de recréer du lien social dans cette résidence HLM en étroite collaboration avec l’office, en partenariat avec les artistes et leurs associations « ceux du 13 » explique Christian Pringarde, son président qui a rencontré la directrice de proximité de l’antenne de Bagneux et le responsable technique pour présenter cette association et ses projets, avec Jocelyne Jego, trésoriére et Françoise Van Coppenolle, trésorière. Ils leur ont prêté un local pour pouvoir se réunir. Ses locataires ont rédigé  pendant les vacances un  projet de résidence, avec l’aide précieuse de Frédéric Delannoy, le gardien de cette résidence qui a été envoyé à l’Office avec des propositions de plusieurs animations  :  Halloween,  chasse aux trésors, ateliers d’artistes avec « ceux du 13 »,  ateliers de bricolages, de jardinages, soutien scolaire  et aide aux devoirs, bibliothèque, formation à l’informatique, cours de théâtre et braderie résidentielle…. Et même la célébration des 86 ans de cette résidence  qui a commencée à être construite en 1929 sur le lieu dit La Pointe des Groux », et de sa doyenne, Odette Gosjean qui vit là depuis le début  et qui a été élu présidente d’honneur de cette association.     

    « Cette résidence a retrouvée une ambiance sereine, paisible,  les problèmes de sécurité ayant été  résolus. Et elle a vécue  un grand renouvellement des locataires depuis 3 à 4 ans. Mais il manquait ce lien social que nous commençons à recréer. Et apparrament nous allons atteindre notre objectif » ajoute t-il en rappelant que la fête des Voisins organisée  sur le thème « des saveurs du monde » - où chacun a amené un plat de chez lui -  a permis le lancement de cette association. « Nous avons expliqué ce que nous voulions faire, ce qui a tout déclenché. Puis cet été, nous avons récupéré des livres que nous ont donnés des locataires pour commencer à créer une petite bibliothèque de résidence  et prêter des livres aux enfants » raconte t-il en reconnaissant qu’au début, les parents ont été étonnés.  « Nous envisageons maintenant  d’organiser un concours de pétanque le 12 Septembre 2015, en partenariat avec l’Office » annonce t-il. Il envisage même de récolter des fonds qui serviront à faire partir les enfants en vacances.

    A relire « Ceux du 13 » l’histoire d’une cité d’HLM à Vanves, écrit par René Sedes, ces résidents espèrent renouer avec l’âge d’or qu’a vécut le square Payret Dortail, du nom de son architecte, entre 1930  et  1939. A l’époque, « ses habitants  installèrent un Foyer des locataires dans un atelier d’artiste « lieu de rencontre, « caisse de résonance » ou « condensateur de la cité », comme on voudra. C’est là que seront combattus l’isolement et l’anonymat. On y pratiquera des activités de toutes sortes, et notamment des cours d’enseignement ménager, prolongeant ainsi pour jeunes et adultes, l’œuvre de l’école » écrit il  en parlant de la création d’une mini maison de la culture où seront organisé des séances de cinéma hebdomadaires attirant une centaine de spectateurs, des petits spectacles costumés, des cours d’art dramatique avec la création d’une petite troupe… « Mais la guerre de 1939-45 aura rompu bien des liens et fissuré la cohésion qui unissaient les premiers résidents », « le cœur n’y étant plus ! » à la Libération. Mais comme le note l’historien de Vanves « l’esprit imprimé à l’origine à cette cité semble bien avoir perduré, grâce sans doute à ses dimensions mesurées faisant que tout le monde se connaît plus ou moins »… « les locataires agisant spontanément en général avec rapidité et efficacité, en intervenant auprès des personnes intéressées  pour les raisonner ou auprès de l’office » lorsqu’il y a des problèmes,  « afin que tout rentre dans l’ordre ». Et ils l’ont encore prouvé ses derniers temps en agissant pour régler des problèmes de sécurité, et maintenant pour recréer un lien social. Preuve comme l’a noté si justement René Sedes, que les plus anciens, mais aussi les habitants plus récents manifestent un attachement particulier pour cette cité-square.

  • VANVES ET LE GRAND PARIS : POLEMIQUE ENTRE LA DROITE ET LA GAUCHE REGIONALE SUR LES MAIRES RECONSTRUCTEURS

    Le débat sur le logement donc a pris une nouvelle tournure en ce début d’année en Ile de France avec d’une part, le débat au Parlement sur la Métropole du Grand Paris – Tout le monde n’y comprend plus rien – où les maires se battent pour garder compétence sur le PLU,  les permis de construire et leurs offices municipaux d’HLM, tout au moins au niveau des territoires qui remplaceront les intercos du genre GPSO,   et d’autre part la querelle provoqué par ses nouveaux maires (UMP et UDI) élus en mars derniers qui ont arrêtés certains projets immobiliers au grand dam de l’exécutif régional (PS-EELV-FedG/PC).

    Elle vient de prendre une autre tournure avec le lancement du club des 70 maires reconstructeurs (dont 50 nouveaux) qui veulent montrer « le vrai visage des maires UMP et centristes »… « loin de la frilosité qu’on leur prête en matière de construction de logement » prêt  « à reconstruire des villes qui ont une âme, des lieux de vie conviviaux,  avec de la mixité sociale (logements sociaux en accession)  et fonctionnelle (bureaux/logements), des constructions de grande qualité environnementale, en préservant et en développant les zones pavillonnaires qui font partie de l’identité francilienne ». S’ils ont annulés 4600 logements sur les 33 000 en cours dans l’ensemble des municipalités (du club)  après leur élection, ces maires sont prêt à en construire 23 700 soit une augmentation de 19 100 logements supplémentaires par rapport aux précédents projets : « Alors qu'on ne vienne pas nous dire que nous  ne voulons pas construire! » expliquent ils. Mais ils le feront à leurs conditions : « En finir avec les grands ensembles »,  « favoriser les façades avec balcons », « préserver les espaces verts », « faire du beau logement social », « diffus dans les quartiers »…

    Mais voilà, Jean Paul Huchon (PS) avec sa majorité PS-EELV-FdeG/PC,  ne l’entend pas ainsi : « Cette mascarade des maires reconstructeurs, c’est du foutage de gueule » a-t-il tonné ses derniers jours, avec Emmanuelle Cosse (EELV), sa vice présidente chargée du Logement mais aussi Secrétaire Nationale d’EELV qui a expliqué « qu’en Ile de France, on est au delà de l’exaspération face à des maires qui ont bloqué des projets de construction de logements  sociaux mais aussi en accession. L’égoisme a beaux jours devant lui lorsque l’on voit ce qui se passe au parlement avec la MGP, où l’on n’y comprend plus rien » a t-elle ajouté en visant le PLU qui restera entre les mains des maires. « Si on  continue à penser que la future métropole ne sera porté que par les maires, on n’ira pas loin. C’est inadmissible d’en être arrivé là ! » tempêtait elle. JP Huchon regrettait que l’on n’ait pas retenu l’idée d’un STIF du logement, c'est-à-dire une haute autorité  dépendant de la Région et non de la MGP : « On est dans une situation paradoxale depuis les élections municipales, car les maires hostiles à tout cela, ont pris le pouvoir ! ». 

    Il a d’ailleurs signé un communiqué de presse commun avec les 4 Présidents de conseils généraux  de gauche et 12 parlementaires /maires PS et Front de gauche/PC  où tout ce beau monde les accuse  « d’adopter les postures les plus hypocrites à l’approche des élections » : « Reconstruire, on n'en demandait pas tant. Construire aurait été déjà suffisant. Déconstruire, cela sonne visiblement plus près de la réalité puisque ces 70 maires ont commencé par annuler la construction de 4 600 logements. Non, l’entre-soi et l’égoïsme territorial n’a jamais fait reculer la crise du logement. Le quotidien est difficile pour les milliers de Franciliens qui sont confrontés à la crise du logement en IDF. Alors que la Fondation Abbé Pierre publie le 3 février  son rapport annuel sur l’état du mal-logement en France, la droite francilienne rivalise d'hypocrisie pour faire oublier combien, par calcul électoraliste, elle a fait fi de l'intérêt général. Ce n’est pas notre conception » expliquaient ils. Et il s’en est pris de nouveau aux maires qui ne construisent pas au Conseil Régional qui se réunit depuis hier. Il a annoncé qu'il demandera d’inscrire un objectif de solidarité régional au CHRR (comité Régional de l’Habitat et de l’Hébergement) qui doit se réunir le 17 Février prochain,  en se référant  au  Président de la République « qui a  appelé à un renforcement des sanctions prévues pour les communes récalcitrantes dans le cadre de la loi SRU » comme c’est le cas dans le Val de Marne où le préfet a décidé d’appliquer les pénalités maximum

    Cette polémique  prend un relief particulier tout prés de Vanves,  à Clamart  - qui forme un nouveau canton où se présentent le ticket Berger/Debré (UMP) contre le ticket Janvier/Geoffroy (PS) - où les socialistes menés par Philippe Kaltenbach (PS), ex-maire, ont organisé une réunion publique vendredi dernier et font signer une pétition « Touche pas à mon logement ! » : « Depuis l’élection de M .Berger et d’une majorité UMP, des changements inquiétants sur le Haut Clamart sont annoncés : Destruction de 700 logements sociaux de la cité 3F, destruction du bâtiment R27 de Clamart, Vente de logements sociaux à la Plaine et  Trivaux, Modification à la baisse et retards pour la reconstruction des écoles et équipements sportifs Trivaux Garenne…. ». Ce qui n’a pas l’air de perturber Jean Didier Berger (UMP) qui expliquait lors du lancement de ce club des Maires reconstructeurs : « Nous avons choisi à Clamart de passer d’un urbanisme subi à un urbanisme choisi » expliquait il en étant prêt à transformer des bureaux en logements ou à les détruire pour édifier de nouveaux immeubles de logements, le long de la RN 906 sur le Plateau, et aménageant des quartiers mixte sur le plan social (sociaux et en accession) et sur le plan fonctionnel (logements/Bureaux). « On peut bâtir avec des projets sur des endroits choisis ! » ajoutait. Il  est vrai qu’il a de qui tenir, avec Philippe Pemezec qui a développé dans son centre ville du Plessis,  « une architecture douce » à la « Spoerry » (l’architecte provençal, père de port grimaud), et qui s’en est toujours pris à cette « école d’Athénes »prôné par beaucoup d'architectes (qui ont construit ces grands ensembles que l'ont détruit aujourd'hui dans le cadre du renouvellement urbain).