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  • LOGEMENTS SOCIAUX VACANTS A VANVES : QUESTION SANS REPONSE

    « De nombreux logements des immeubles Vanvéens de Hauts-de-Seine Habitat (ex OPHLM 92) seraient vacants, pour certains depuis plus d’un an. Ces immeubles assurent une bonne mixité sociale grâce à une répartition équilibrée entre des logements 1% patronal, et des logements appartenant à la Préfecture ainsi qu’à la Ville de Vanves. Cette situation peut paraître paradoxale lorsqu’on connaît l’importance du nombre de demandes de logements. En votre qualité de membre du Conseil d'administration de Hauts-de-Seine Habitat, vous serait-il possible de nous indiquer de qui dépendent ces logements vacants (1% patronal, Préfecture, Ville de Vanves) et si ces derniers seront prochainement à nouveau occupés » a demandé Valerie Mathey (PS) au maire à l’occasion du dernier conseil municipal de Vanves, le 14 Avril dernier.

    « Nous avons bien pris en compte vos interrogations et vous avez bien fait de les mettre au conditionnel » a répondu Françoise Djian maire adjointe chargé du logement qui a inauguré unenouvelle façon de procéder : La question sans réponse. «Toutefois, s’agissant d’un point qui nécessite expressément la communication d’informations par un tiers, nous ne pouvons vous apporter une réponse complète compte tenu d’un délai d’instruction trop court. Nous allons donc prendre attache avec Hauts de Seine Habitat et nous vous proposons de vous apporter une réponse à cette question avec tous les éléments lors de la prochaine séance  du Conseil Municipal ». Les dernier(s chiffres connus indiquaient que Vanves comptait 14 413 logements  dont  6% de logements vacants tout confondu, selon GPSO. 

  • LE MAIRE DE VANVES ET UNE CENTAINE DE SES COLLEGUES FRANCILIENS SE MOBILISENT CONTRE LES MARCHANDS DE SOMMEIL

    Le maire de Vanves fait parti des 100 Maires franciliens qui se sont mobilisés contre les marchands de sommeil et ont envoyé, juste avant les fêtes,  une lettre au Président de la République afin de l'interpeller sur les pratiques illégales qui fragilisent le tissu social de nombreux quartiers du territoire francilien. A l’initiative de V.Pécresse présidente de la Région, Stéphane Beaudet, Président de l'Association des Maires d'Ile-de-France (AMIF)  et Geoffroy Didier, Président de l'Établissement Public Foncier d'Ile-de-France (EPFIF) ils s’étaient réunis le 11 Décembre dernier au siége de la région sur la thématique «Comment mobiliser les acteurs publics pour mieux lutter contre les marchands de sommeil en Ile-de-France ?». Même si Vanves n’est pas touché, il est rassurant de savoir que ses élus se sentent concernés par ce fléau

     Le logement indigne représente 5% des résidences principales privées en Ile de France soit 180 000 logements. Et la Seine-Saint-Denis est l’un départements les plus touchés puisqu’une maison sur 100 a fait l’objet d’une division entre 2003 et 2013. Dans certaines communes, la division pavillonnaire peut représenter jusqu’à 40% de l’offre. Et les loyers pour ces logements atteignent des montants indécents : 650€/mois pour 15m² à Pierrefitte-sur-Seine, 600€/mois pour 16m² à Stains.  Dès son élection en décembre 2015, Valérie Pécresse avait été alertée par de nombreux maires sur le développement de l’activité des marchands de sommeil en Ile de France. Dans certaines communes, ce ne sont pas seulement des maisons mais des rues entières voire des quartiers, qui sont touchés par ce phénomène. Les maires se retrouvent désarmés pour lutter face à une délinquance organisée qui profite de la misère humaine et de l’absence de lois. Ce phénomène menace également l’attractivité des territoires et la vie des quartiers. Geoffroy Didier, président de l’EPFIF, avait animé un groupe de travail, à la demande de Valérie Pécresse au printemps dernier,  composé d’experts en droit public, de professeurs d’université, de maires, de représentants de l’EPFIF et de victimes de marchands de sommeil, pour faire des propositions

    Ainsi, la Région et l’AMIF demandent à l’Etat la mise en place d’une police régionale contre les marchands de sommeil chargée de repérer leurs agissements, de dresser les constats sur le terrain et d’engager les procédures judiciaires et fiscales indispensables. Elles proposent qu’elle soit déployée de manière pilote dans la région afin de servir de territoire d’expérimentation dans la lutte contre ce fléau. Les maires proposent de priver  les marchands de sommeil de leurs ressources financières, en établissant un nouveau régime légal d’expropriation de leurs biens, en étendant le fichage des marchands de sommeil aux SCI (Société Civile Immobilière) pour les empêcher d’échapper à l’autorité judiciaire ou de se déclarer en faillite personnelle, en leur interdisant légalement d’acquérir d’autres biens à louer. Ils demandent de déloger le délinquant plutôt que la victime, en créant un nouveau type de préemption, permettant aux maires d’acquérir un pavillon susceptible d’être acheté par un marchand de sommeil ou en systématisant la confiscation des biens immobiliers utilisés par les marchands de sommeil en cas de condamnation judiciaire

     

    C’est en tous les cas, une initiative intéressante et heureuse car ses pratiques illégales fragilisent le tissu social de nombreux quartiers du territoire francilien. «L'AMIF restera donc vigilante aux prochaines orientations données dans le cadre de la future loi sur le logement, sachant que les maires d'Ile-de-France ont à coeur de lutter efficacement contre les marchands de sommeil » indiquait elle dans un communiqué. 

  • LE MARCHE IMMOBILIER DE VANVES DANS LE NEUF : AU DETRIMENT DE SUPERBES PAVILLONS

    Dans le neuf, six programmes sont en cours de constructions, généralement à l’emplacement de superbes pavillons comme c’est le cas devant l’hôtel de ville, où ses promoteurs espèrent attirer les acquéreurs avec de grandes surfaces. D’autres projets sont en projet comme l’a indiqué le maire de Vanves lors du séminaire de Mercredi dernier, en citant le haut de la rue A.Fratacci, à l’emplacement du groupe de magasin comprenant le marchand de journaux, ou avenue V.Hugo.

    Le groupe Accueil Immobilier aurait  écoulé 17 appartements sur 36 à un prix moyen de 8.000 €/le m2. Le chantier est avancé, puisque la démolition du pavillon, avec ses arbres magnifiques s’est déroulée durant la période estivale. Une opération lancée bien après le projet de Legendre Immobilier à l’emplacement des bâtiments occupés par le conservatoire de musique et la boutique/Pavillon de l’OGF. Le conseil municipal du 27 Septembre dernier a décidé l’acquisition dans ce nouvel immeuble du local de 520 m2 prévu au rez de chaussée, afin d’aménager un espace de lectures et d’études sur place pour les jeunes inscrits à la bibliothéque, en y incluant le petit jardin de 203 m2 derrière.

    Boris Amoroz (FG/PC) a rappelé qu’il avait voté contre « car il y avait autre chose à faire », Gabtriel Attal (LRM) que l’opposition avait émis des réserves. « On n’a pas l’intention de laisser libre à la spéculation sur la commune. Mais il y aune forte demande en matière de logements. Dans un tel site, il est vrai qu’on aurait pu faire un équipement public. Compte de l’évolution des choses, on a fait le choix de réserver 560 m2 pour étendre la bibliothèque, de l’acquérir en le finançant grâce aux produits de la vente de ses terrains, comme on l’a fait avec la Poste (place de l’Insurrection) » a expliqué le maire en ajoutant : « L’objectif est d’éviter de faire peser les charges sur les vanvéens »