Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

logement - Page 2

  • VANVES EN CAMPAGNE : LE LOGEMENT, SUJET INCONTOURNABLE POUR LES COMMUNISTES

    Vous saurez tout sur les programmes d’ici la fin de la semaine puisque chacune des 4 listes devraient le rendre public, d’ici la fin de la semaine, grâce à des réunions publiques ou des distributions dans les boîtes à lettres ou à l'extérieur. La premiére d’entre elle , Vanves l’Humain d’Abord (FG/PC) organisait l’un de ses trois premières réunions thématiques sur le logement lundi soir à l’école Max Fourestier. Suivront la protection sociale le 4 Mars, l’écologie le 11 Mars 

    Le logement est devenu le sujet incontournable de la campagne, surtout en région parisienne, car il est devenu cher et même trop cher pour beaucoup, à l’achat comme à la location. Boris Amoroz tête de liste FG/PC avait invité Ian Brossat, adjoint au maire de Paris chargé du logement et de l’hébergement. Il a dressé un constat : les difficultés du logement sont liées au décalage entre l’offre limitée et la demande important avec pour résultats, des prix élevés. « Cette question est l’un des enjeux majeur de cette élection. S’il y a bien un sujet sur lequel la différence se fait entre une liste du gauche et une liste de droite, c’est bien celui-là, avec une différence d’approche » a-t-il déclaré en expliquant ce qu’une liste de gauche ferait du logement social bien sûr, en respectant la loi SRU ayant permis d’avancer en fixant un  objectif de 25% d’ici 2025, en préemptant. Elle mettrait en place un encadrement des loyers en obligeant les propriétaires à respecter un plafond,. Elle produirait du logement en accession à des prix abordables en dissociant le foncier et le bâti. Elle limiterait la location des meublés touristiques

    Boris Amoroz et ses co-listiers ont expliqué ensuite ce qu’ils voudraient développer sur la ville où le maire sortant n’a fait que du logement en accession, alors qu’il y a 1300 demandes de logements sociaux non satisfaites, que « le maire n’a pas pris sa part dans l’augmentation du logement social, préférant construire du privé, avec ses tarifs variant de 8000 à 10 000 € le m2, des résidences étudiantes à 750 € la chambre alors que nous voulons rendre la ville moins chére,  atteindre 30% de logements sociaux d’ici 2026 soit 800 qui s’ajouteraient aux 3100 existants. On compte modifier le PLU sur ce plan là, avec différents types dans des opérations immobilières ». Cette liste proposera une charte de la promotion immobilière qui sera son premier chantier, déjà développé dans une cinquantaine villes comme Malakoff qui permet notamment de limiter les prix, et aux promoteurs de trouver plus rapidement preneur comme le reconnaissent certains. Alors que Vanves a édicté un règlement pour contrôler et contenir le développement des meublés touristiques, il n’y a aucun contrôle, ni sanction : «Nous allons mette en place un service spécial pour s’en occuper ! On se préoccupera aussi du changement d’usage avec des compensations pour éviter de perdre des surfaces de location »  indique ses co-listiers en reconnaissant que c’est un enjeu majeur en prévision des JO de 2024

    Dans les échanges avec la salle, certains ont évoqué bien sûr l’absence d’équipements, de commerces, dans ces quartiers qui se construisent, comme au Clos montholon. D’autres ont demandé, qu’à chaque opération immobilière, soit prévu du logement social, quite à intégrer dans une résidence, du social et de l’accession comme cela se fait à Paris. D’autant plus que ses opérations immobiliéres privées sont réalisées sur des terrains publics appartenant à la ville (ex-conservatoire, ex-Sécurité Sociale) qu'elle a vendu. Enfin, il faut protéger les terres humides des pavillons, des parcs et jardins en respectant le COS de 10% dont la ville de Vanves s’est dédouané en inscrivant des exemptions dans son PLU

  • VANVES ET LES MUNICIPALES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE : Les candidats interpellés par le collectif citoyens fraternels 92 sur la lutte contre la pauvreté et le mal logement

    Les candidats  aux élections municipales de Vanves ont été sollicités par plusieurs associations afin de connaître leurs positions et leurs engagements sur la construction à Vanves par l’association des riverains de la rue Marcheron qui demande un moratoire, sur le quartier du Plateau par l’association Agir sur le Plateau, et dernièrement par Citoyens Fraternels 92, collectif de 20 associations de solidarité concernant différents aspects de la lutte contre la pauvreté qui relèvent du pouvoir du maire, en particulier sur les difficultés en matière de logements et de l’accès aux droits des populations en grande difficulté à Vanves, avec cette question «Les populations modestes ont-elles  encore une place dans notre ville de Vanves ? »

    «Le coût en croissance exponentielle des logements ainsi que celui des loyers dans le parc privé, combiné au nombre insuffisant de logements sociaux, dont la durée d’attente d’attribution, toujours plus longue, 5 ans en moyenne, contraignent les ménages fragiles, notamment les jeunes, et/ou les personnes isolées, à s’exiler loin de leur lieu de travail. Ils doivent laisser la place aux seuls ménages aisés, ce qui génère une régression de la mixité sociale à laquelle nous sommes attachés. Est-il inéluctable et opportun que des personnels indispensables à la vie de notre ville (santé, éducation, enfance, auxiliaires de vie, agents administratifs….) ne puissent plus se loger à Vanves ?» demandent les représentants de ce collectif à Vanves en citant quelques chiffres (2018) : 3000 logements sociaux à Vanves (23,6% du parc de logements privés et sociaux , 1 300 demandes de logements sociaux , en attente, chiffre en augmentation d’année en année,  200 logements sociaux attribués en 2018, et en posant la question : «Quelles sont vos propositions afin de remédier à cette situation et faciliter l’accès au logement social contribuant ainsi à la dite mixité ?

    Afin de développer le parc social, il est nécessaire, à leurs yeux, de prendre des mesures concrètes telles que : Augmenter le pourcentage de 23,6%, qui n’a pas bougé depuis 2010, à 25% minimum selon la loi SRU, et même au-delà d’ici 2026 afin d’accueillir et de maintenir à Vanves des ménages vanvéens. Revisiter le PLUS qui doit être renouvelé en 2021, pour rendre obligatoire à Vanves, la construction de logements sociaux à hauteur de 25% dans tout programme immobilier significatif, sur tout le territoire, et non certaines zones et agrir au niveau du PLH notamment pour l’offre d’hébergement et ainsi, éviter les expulsions. Faire valoir le droit de préemption renforcée du maire sur la vente de logements anciens pour créer de nouveaux logements sociaux, réquisitionner les logements vacants depuis plus de 3 ans. Favoriser et communiquer sur les dispositifs d’intermédiation locative de type Solibail et les organismes qui créent et développent des logements «passerelle»

    Enfin, il propose de revisiter le règlement intérieur du CCAS, de supprimer la condition de durée de présence à Vanves pour l’obstention de l’aide alimentaire, respecter le droit à domiciliation pour des personnes hébergées à Vanves et dont les enfants sont scolarisés dans la ville, de réaliser un solide diagnostic sur l’ensemble de la population qui permette de définir les orientations et de fixer les priorités du CCAS, de rééquilibrer le budget CCAS entre les pôles Solidarité et Seniors ?

  • ROSIER ROUGE : 10 ANS POUR ABOUTIR A DEUX RESIDENCES SOCIALES A VANVES

    Il a fallu plus de 10 ans pour aboutir à cette inauguration mercredi dernier des résidences Astrée et Elisa (128 logements)  à l’emplacement du dépôts de vêtements et d’une partie des terrains derrière le bâtiment du Rosier Rouge qui accueille depuis 1973 des familles accompagnant des malades hospitalisés en Ile de France.

    Le projet originel concernait 110 à 130 logements à destination du personnel médico-social, dont une vingtaine pour un service d’hospitalisation à domicile pour des malades atteint du cancer, une halte garderie ou un relais parental d’éducation, une salle polyvalente, un libre service social etc… lorsque le bailleur Toît et Joie a été retenu par l’association des Cités du Secours Catholique (ACSC) gestionnaire du Rosier Rouge. «Il faut dire que ce projet a été compliqué, sur un site à cheval entre deux communes, ce qui obligeait à déposer en doubles les documents. Grâce à un travail en commun avec les deux communes, nous avons pu lever ses obstacles » indiquait Sylvie François Présidente de Toit et Joie en précisant que ce projet a connu quelques évolutions : L’abandon du bâtiment prévu à l’emplacement du parking à l’angle Chevalier de la Barre/Général de Gaulle, pour le service d’hospitalisation à domicile. « On se doutait bien qu’installer un  bâtiment aussi important dans un quartier comme celui-là allait interpeller les voisins. Mais il faut que l’environnement prenne en considération les besoins de la société à Paris et sa région, d’accuellir et d’héberger à des prix raisonnables des personnes actives (infirmières, aides soignants » constatait Pierre Nicolas, alors directeur du Rosier Rouge à l’époque du lancement de ce projet, après des réunions avec les riverains qui ont été ainsi associés, inquiets au départ et qui découvrent aujourd’ghui des bâtiments discrets . « L’intégration est parfaite, pas trop prégnante, dans un environnement particulier avec trois grands parcs voisins du lycée Michelet, du Séminaire (Jean Pail II) et Frédéric Pic constatait Bernard Gauducheau.

    «Notre démarche s’est tout d’abord appuyé sur une attention particulière au tissu urbain, au site et à sa topographie. La forte déclinivité du terrain a été l’occasion d’organiser la volumétrie en restanques pour offrir aux usagers, des espaces extérieurs adaptés à chacun, comme par exemple, côté ouest, un vaste espace méditant» indique Eric Haour son architecte qui s’est inscrit dans le respect de la Résidence du Rosier Rouge, par une volumétrie attentive qui reprend les alignements du bâti existant et qui conserve des gabarits du même ordre, par l’utilisation de matériaux comme la pierre en résonance avec la résidence du Rosier Rouge et en connivence avec les espaces boisés environnants, notamment par le jeu aléatoire des brise-soleils des façades.  Enfin, les nouvelles résidences se nomment Astrée et Elina en référence au nom du Rosier Rouge comme l’a expliqué Jean François Declos Président de l’ACSC :« La résidence Astrée propose des logements temporaires à des jeunes travailleurs leur ^permettant de se mettre en situation d’accéder dans de bonnes conditions à un logement pérenne,et Elina des logements à des étudiants.

    Ce projet compliqué, a connu d’autres évolutions comme l’abandon du Libre service Social,  laissant disponible un local pour un autre projet, et une crèche d’entreprise plutôt qu’une crèche plus classique, sans compter,  des évolutions financiéres et de réglementaires qui ont alourdis la facture du projet qui a reçu de nombreux soutien de l’Etat (1,09 M€), de la Région (1,8 M€) et du département (173 459 €) dans le cadre leur mobilisation pour les résidences édudiantes et de jeunes actifs  qui est un enjeu majeur dans notre région où se loger est difficile et cher comme l’a indiqué Isabelle Debré vice Présidente du Conseil Départemental qui travaille avec des bailleurs sociaux comme Toit et Joie… GPSO (469 900 €), d’Action Logement (589 000 €) et l’ACSC 250 000€) ont contribué à cette réalisation qui aura coûté 12,6 M€. «Mener un tel projet n’a pas évident ! IL faut maintenant 10, 12, 14 pour les réaliser comme ce fut le cas avec le Fort d’Issy. Mais on a réussi à le mener à bien avec Vanves » constatait André Santini