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logement - Page 9

  • LE SCANDALEUX CHANTIER MARTEK A VANVES : Des riverains exaspérés et choqués par la désinvolture du maître d’oeuvre !

    Le dossier principal de la réunion publique de suivi des chantiers des rues R.Coche et A.Briand, lundi soir à la maison de retraites larmeroux, a concerné le chantier de la villa Aristide du promoteur Martek. Les 3 autres promoteurs ou leurs représentants ont fait le point sur le calendrier de leur chantier, répondu à quelques questions des riverains après un bilan d’étape fait par Bernard Gauducheau avec l’aide du directeur général des Services Techniques, sur lequel le Blog reviendra. C’était l’un des points très brûlant de cette réunion  après « les désordres » survenus notamment dans deux pavillons de la villa des Matraits, tout d’abord dans le pavillon d’un architecte à la mi-mai qui a constaté une désolidarisation des clôtures. M.Lamy a préféré être absent de la réunion, c’est dire !  Puis le 19 Juin dans le pavillon voisin qui a dû étre étaillé à cause d’un tassement de terrain : « J’ai des étais dans mon salon et dans ma cave. Il pleut dans ma maison. J’ai dû mettre des seaux ! Avec les pluies de ces derniers jours, les murs se gorgent d’eaux » témoignait son propriétaire M Chaize qui a remercié la mairie de l’avoir aidé. Il attend toujours des bâches de polyane de l’entreprise générale pour protéger les murs avec des espaces où l’on peut passer un bras, et qui laisse passer la pluie. « Je m’inquiéte pour les réparations ! ».  Sans parler des autres voisins qui ont constaté des fissures chez eux et que le maitre d’œuvre parait ne pas prendre en compte : « Il m’a dit « je n’en ai rien à foûtre » confie un riverain scandalisé par une telle attitude, sans parler d’autres réflexions qui les ont particulièrement choqués   

     

    L’attitude désinvolte du maître d’euvre, M.Savage,  qui représentait ce promoteur a fait sortir de ses gonds Gérard Laubier, maire adjoint chargé des travaux (de la ville), ce qui est un exploit pour un homme au calme et à la maîtrise de soi légendaire : « Vous n’avez pris aucunes précautions pour les riverains contrairement à la SNCF. Les fissures auraient dû vous alerter. Vous n’avez pas écouté les experts. Vous n’avez pas suivi les plans. Les voiles contre terres  sont mal faîtes. Je suis très inquiet pour la suite du chantier et la mise en place de la grue » a-t-il tonné après les premières explications de M.Savage dont le port de lunettes noires, même si c’est pour des raisons médicales, a choqué plus d’un participant. Il est entré dans des explications très techniques sur la nature du sous-sol qui expliquerait ce tassement : Les couches de calcaire à 6 m dans le sous sol seraient séparés par des alluvions anciens (sable) qui, suivant les conditons climatiques peuvent provoquer des écoulements et ces mouvements de terrain, la succession de grosses pluies et de chaleur ayant pu jouer sur les parois soutenus par des voiles conte terre, dont une partie aurait glissé sans que cela soit visible… ce qui a fait dire à un riverain d’un autre chantier (Vinci) qui doit démarrer : « J’ai l’impression que vous avez alerté vos confréres sur la nature du terrain. C’est à prendre en compte pour le prochain chantier »

     

    Pour le maître d’œuvre, impassible et sûr de ses connaissances – « c’est un tassement ponctuel » -  on continue par les différentes étapes prévues au gros œuvre avec les parois, les planchers du sous sol et du sol afin de bloquer le terrain. « On sera alors en mesure de faire les décompression et les réparations des ouvrages abimés » a-t-il indiqué considérant que les pavillons derrière les pignons n’ont pas été impactés. «  Qu’est-ce qui vous permet d’affirmer que tout est assuré ? » demande un riverain. « L’impact est limité à un élément de clôture en maçonnerie et à un pavillon. Cela ne met personne en péril !  Les pavillons en retrait de 6 m ne risquent rien » a répondu le maître d’œuvre. « Ce n’est pas l’avis de l’expert qui pense que c’est un château de cartes »  a répliqué le riverain. De nombreuses questions ont été posées sans réponse  auquels étaient très attentif les riverains du futur chantier Vinci presqu’en face : Pourquoi cette couche n’avait elle pas été repérée auparavant ? Y a-t-il eu des prévélements ? des sondages ?  « On travaille dans une zone où la couche de calcaire peut vibrer et la proximité des trains provoque des trépidations »  a expliqué le Maitre d’Ouvrage qui ne confirme pas alors que des sondages ont été fait. « Les sondages ne nous diront pas comment le terrain va se comporter ! »  

     

    Les riverains ont alors expliqué qu’ils avaient demandé s’il y avait eu une étude du sol et des sous-sol par un expert, et sa communication. Ils ont reçu pour seule réponse une copie la facture. « Quel est l’intérêt ? » a demandé le représentant de Martek. « Mais on habite là » s’est exclamé une riveraine. « Mais qu’estce  que vous allez en faire ? » a-t-il répondu. L’architecte conseil de la ville a donné son avis à l’invitation du maire,  en considérant que « l’exposé qui a été fait, est juste, mais il y a eu sous-estimation des risques concernant la construction des parois » en l’invitant à « terminer la paroi le plus rapidement possible pour assurer l’assise des pavillons ». Mais là aussi, les riverains ont expliqué que si les voiles contre  terre ont été faites dans les régles côté SNCF, pas plus de 2 m de long, ce n’était pas le cas côté pavillons, où ils font 3 à 3,60 m de long. Des riverains qui s’inquiétent maintenant pour la grue « que l’on va implanter dans des sables mouvants ! »

     

    « Le maire sert parfois de paratonnerre, même s’il n’est pas responsable. Mais il n’est pas question pour moi de me cacher lorsqu’il y a des difficultés » avait expliqué Bernard Gauducheau en ouvrant cette réunion qu’il a provoqué finalement pour parler de ce chantier : « Les éléments  d’informations nécessaires  ont été obtenus. Il faut prendre la mesure des risques. Des dispositionbs doivent être prises pour assurer la sécurité de ces deux pavillons. Et on sera vigilant sur la remise en état » a-t-il expliqué en ne cachant qu’il avait été à deux doigts d‘envisager de faire quitter les lieux à leurs habitants jusqu’à s’assurer d’une grande sécurité. « Il faut apprendre à travailler ensemble pour que ce chantier se déroule dans de meillleurs conditions. Il faut comprendre que l’on est dans une ville pas comme les autres. Trouvez les moyens d’être plusp roches des riverains, de leur expliquer ! » a-t-il déclaré en s’adressant au maître d’œuvre qui a répondu : « On veillera à parfaire les choses ! » . Mais ce dernier ne perd rien pour attendre, car il est fort possible que le maire donne ces jours-ci un coup de fil au grand patron de Martek. C’est en tous les cas, ce qu’espérent des riverains exapérés.

  • OSICA LANCE UN VASTE CHANTIER DE REHABILITATION DE LA PLUS ANCIENNE RESIDENCE SOCIALE DE VANVES

    OSICA qui est l’un des multiples bailleur social privé intervenant sur la ville, a engagé la réhabilitation de la résidence sociale la plus ancienne de Vanves, datant des années 30,  dont il est propriétaire au 34/38 rue Jean Bleuzen. C’est la raison pour laquelle le Conseil municipal du 6 Février dernier avait donné son feu vert à la proposition de ce bailleur  de prendre en  location pour une durée de 55 ans, ce petit immeuble à l’angle J.BLeuzen/Verdun afin d’y réaliser 6 logements sociaux après sa réhabilitation. Ces logements devraient lui permettre de faire une opération tiroir avec la résidence des 34-38 rue Jean Bleuzen en étant utilisé pour le relogement provisoire des occupants de cette résidence pendant les travaux. Il a réunit mercredi soir ses 108 locataires à l’école Marceau pour présenter ce chantier en présence du maire Bernard Gauducheau.  

     

    « C’est une réunion qui nous tien à cœur, car nous essayons de mettre au point ce projet depuis plusieurs mois » a déclaré la chef d’agence OSICA avec le chef du projet un représentant du bureau d’étude Stud Etec, et du maître d’œuvre qui ont présenté ce chantier et répondu aux questions. Ce bâtiment de 108 logements qui comprend 108 Logements a la particularité d’avoir une majorité de T1 (et T2) donc des petites surfaces qui complexifient le chantier. Il commencera, avant les vacances, en Juin et Juillet par un diagnostic  avec visite par Stud Etec de tous les logements et les parties communes afin d’avoir la vision la plus compléte de l’immeuble, de faire un état des lieux de chaque logement et de sa situation, un diagnostic sur les matériaux (plomb, amiante..). Car le programme de travaux prévoit de réhabiliter à 100% les logements,  la toiture/terrase et son étanchéité, les balcons pour les sécuriser, les persiennes, la façade avec ravalement, les ascenseurs, les couloirs, les escaliers, le chauffage,  la remise aux normes de l’éclairage, de l’électricité, du gaz des colonnes d’évacuation… « ce qui représente un investisement de 3,5 M€, qui devrait se traduire par une augmentation de 5 € en moyenne des loyers, mais pas au-desus de 10 € » a-t-il été indiqué.

     

    Cette réunion de présentation était nécessaire pour informer ses locataires, les prévenir de ces visites, leur expliquer qu’il leur faudra quitter leur logement et le déménager pendant 4 semaines, grâce à cette opération tiroir que permettront ces 6 logements situés face à la boulangerie et quelques uns des 20 logements vacants. Le programme de travaux devrait être élaboré tout au long du second semestre 2013 pour être présenter aux locataires au début de l’année 2014 qui devront se prononcer par un vote, pour lancer un chantier qui devrait durer 17 mois. Un conseil des locataires doit être constitué afin à des représentants des locataires de suivre tout ces phases de programmation et de chantier. La grande majorité des locataires favorables à ce chantier important ont commencé à fait part de leurs inquiétudes sur la réalisation  du chantier, les démangements qu’il impliquera,  sur la qualité des travaux et des sociétés intervenants, sur les améliorations qu’il pourra appporter surtout en matière d’isolation phonique, car c’est un immeuble très bruyant, d’acessiblité pour les PMR et les personnées âgées. « L’objectif est de bien vous conaître afin de mener à bien ces travaux, avec votre participation ! »  

  • DEVENIR DES TERRAINS ARISTIDE BRIAND DE VANVES : Du logement, rien que du logement et du grand logement pour les familles vanvéennes !

    En dehors du budget 2013 et des subventions, le Conseil municipal de Mercredi a abordé d’autres sujets brûlants comme les terrans de la rue Aristude Briand  qui faisaient l’objet de deux délibérations concernant la consultation préalable à la cession des terrains des constructeurs (à partir d’un règlement définissant ses modalités et d’un cahier de prescriptions urbaines, architecturales et environnementales)  et le premier avenant  au contrat conclu avec la société publique locale Seine Ouest Aménagement chargée d’une mission d’assistance. Son périmétre d’interventioon a été élargi aux terrains du conseil général qui a renoncé à son prgramme de bureaux et proosé à la commune d’acquérir ces terrains. Le groupe PS/PC s’est abstenu et le groupe EELV a voté contre. Ce qui n’a pas empêché l’un et l’autre d’obtenir un représentant dans la commission même si le maire a failli le refuser pour EELV.

     

    Rappelons que sur ce terrain de 1658 m2 situé entre les rues R.Coche, A.Briand et Diderot, doivent être construit une centaine de logements dont 25 sociaux confié à Seine Ouest Habitat,  sur une surface de 9900 m2 de plancher, sachant qu’une majoratioon de 10% de cette constructibité est admise. Dans un souci de mixité, la ville demandera aux candidats de proposer et de chiffrer, sur 10% du programme des logements en accession, un mécanisme d’aide en aveur des primo-accédants vanvéens domiciliés et habitants notre commune depuis au moins deux ans. Le cahier des prescriptions urbaines réaffirme le caractére résidentiel de ce quartier et la nécessité d’une démarche pour un label éco-quartier abec des efforts sur la maîtrise de l’énergie.  L’objectif est de concevoir un quartier favorisant des immeubles de logements de constructions contemporaines, avec des matériaux durables,  avec des toitures terrasses végétalisées, agencés autour de placettes et de jardins selon le concept du « jardin japonais » avec des percées visuelles, une végétation à vertu dépolluante, avec le souci de garantir une continuité ou une fluidité entre les espaces intérieurs et extérieurs, avec notamment de larges baies vitrées, des balcons, des terrasses.  IL insiste sur la néccessité de privilégier les grands logements afin de répondre aux demandes des familles vanvéennes. Ainsi la proportion de logements doit atteindre 65% pour les 3,4 et 5 pièces. Un parking de 70 places est prévu 

     

    « Cette délibération arrive bien tard après le PLH qui contenait cette opération. L’essentiel a été décidé hors concertation. Ce programme ne contient aucun équipement public, si ce n’est un parking de plus. Il se limite à 20% de logements sociaux, ne prévoit pas de logements très sociaux, ni de bâtiment à énergie positive, ce qui pose un vrai problème » a déclaré Pierre Toulouse (EELV) qui aurait bien voulu demander aux promoteurs de pratiquer un prix du logements de moins 20% pour les primo-ascendants. « Beaucoup de choses sont inacceptables sur cette dernière réserve de la commune qui n’a pas fait débat. On aurait pu imagioner un certain nombre de choses ». Du coup le maire face à cette opposition du groupe EELV laissait entendre qu’il ne voyait pas l’intérêt de réserver deux siéges à l’opposition dans la commission de 7 membres, puisque ce groupe vote contre cette délibération. « On se soumet ou on se démet » a constaté Pierre Toulouse (EELV) qui ajoutait : « Mais vous nous n’empêcherez pas de contrôler ! Et on le fera savoir ». Du coup, le groupe PS qui est à l’origine de cette demande, l’a confirmé. « La seule différence, c’est qu’il n’y ai pas d’à priori. Or là, c’est le cas » a répondu le maire en revenant finalement sur sa décision de ne pas proposer 2 siéges. Du coup, Pierre Toulouse (EELV) et Anne Laure Mondon (PS) ont été élu dans cette commission, après une courte suspension de séance. .     

     

    Mais ce n’était pas fini, car  Jean Cyril Le Goff (PS) s’est étonné que dans cette opération, soient prévus de grands appartements familiaux alors qu’il manque des places de créches, et s’est inquiété justement, avec Claudine Charfe (PC)  du devenir du centre PMI et la circoncripton Vie Sociale (CVS) du Conseil Général : « Où va-t-elle s’installer ? Pourquoi ne pas avoir prévu de l’installer au rez-de-chaussée des immeubles » - «  A chaque conseil municipal depuis qu’on a lancé ce projet, vous me demandez « où seront les services sociaux (PMI et CVS) ? » Et je vous réponds qu’ils resteront à Vanves. Tout cela est clair. Jamais personne n’accepterait qu’ils s’en aillent. Mais c’est trop tôt pour dire où ils vont s’installer » a répondu le Maire excédé. « Tant qu’on ne saura pas où se situeront ces services sociaux, je vous poserais cette question au Conseil municipal » a répliqué Claudine Charfe (PC) qui n’était pas prêt à s’en laisser compter.

     

    D’aillleurs le maire avait martelé, juste avant,  que « personne n’est pris en défaut. Il y a deux propriétaires sur ce terrain, la ville et le conseil général. Ce n’est pas une réserve (foncière). On a mis sur pied et réalisé un projet très lourd avec Jacques Cabourg (20 M€). Et nous avons toujours dit que « Cabourg serait financé en partie par la vente des terrans Aristide Briand ». Et on a envisagé la vente de ces terrains pour en faire des logements, ce qui permettra d’alimenter le budget de la ville, pour ensuite l’affecter au desendettement ou à l’investissement. Ce qui nous donnera des capacités d’investissements supplémentaires pour d’autres projets » a-t-il expliqué dans un exposé trop long,  en constatant que « l’on navigue à vue aujourd’hui ! Car ceux qui nous gouvernent ne sont pas très bien » et que « un effort est indiscutable pour le logements en Ile de France. Mais on ne fera pas de tours à Vanves même si on nous  le demande ».