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Eglise - Page 32

  • Le pére Turck en retraite à Vanves a pubié un livre sur «L’enracinement biblique de la doctrine sociale de l’Église

    Le Père Jacques Turck, prêtre du diocèse de Nanterre désormais en situation de retraite (il a 75 ans !) à Vanves qui a fêté ses 50 ans de sacerdoce à la mi Juin ,  et spécialiste de la doctrine (qu’il préfère appeler «pensée ») sociale de l’Église selon les spécialistes, a publié récemment un livre intitulé :  « Selon les écritures, les sources bibliques de la pensée sociale de l’église (Edt Salbvator). «Un livre auquel il a longtemps réfléchi, encouragé dans ce travail d’écriture par le cardinal Martini lors d’une rencontre il y a une douzaine d’années» écrit-il dans l’introduction.

    « Depuis plus d'un siècle, en premier lieu sous l'impulsion du pape Léon XIII, l'Église catholique a publié un nombre impressionnant de textes pour exprimer sa pensée dans le domaine économique et social. Mais si l'on peut citer les grandes encycliques qui ont marqué cette « doctrine » ou « pensée sociale », comme Rerum novarum ou plus près de nous Laudato si', et si l'on situe les événements qui en sont à l'origine, comme les révolutions industrielles ou le mouvement ouvrier, on connaît mal en revanche les sources de celle-ci. Les textes publiés sous la forme d'encycliques, d'exhortations pastorales ou de déclarations se réfèrent-ils à l'Écriture sainte ? Autrement dit, les principes ou les repères mis au jour par la pensée sociale le sont-ils conformément aux Écritures ? Car ce lien et cette conformité sont essentiels pour que la pensée sociale puisse prétendre éclairer le positionnement de l'Église et l'action des catholiques dans les sociétés où ils vivent» résume t-il dans ce livre, où il s'emploie à mettre en lumière ces prin­cipes de la pensée sociale à travers nombre d'illustrations prises dans les deux Testaments. «Un livre vraiment intéressant, où le Père Turck, qui connaît globalement bien son sujet, ouvre un nouveau champ à défricher aux spécialistes de la théologie morale» selon La Croix 

    Rappelons que  Mgr Jacques Turck, prêtre du diocèse de Nanterre, a exercé son ministère pendant plusieurs années au Mexique au service de l'évangélisation des cadres et chefs d'entreprise. Fondateur de la Maison d'Église Notre- Dame-de-Pentecôte dans le quartier de La Défense, il y a enseigné et réfléchi sur la pensée sociale, avec les hommes et les femmes travaillant dans les entreprises de ce quartier d'affaires. Il fut ensuite directeur du conseil Famille et Société de la Conférence des évêques de France. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Eucharistie et service de l'homme (Bayard, 2008). Il est en situation de retraite à Vanves depuis le début de l’année, participe activement à la vie paroissiale, célébre des messes chez les sœurs bénédictines

  • JUBILE A VANVES A LA PAROISSE SAINT REMY

    C’est vraiment une fête familiale qui s’est déroulée dimanche matin pour célébrer le jubilé des péres Bouleau et Turck, avec la communauté paroissiale qui aime à se retrouver lors de telles occasions, et des familiers de ses deux prêtres à la retraite. Et de surcroît, le jour de la célébration de la fête de la Trinité. La célébration s’est prolongée par un pique-nique dans le jardin de la Maison paroissiale grâce à un temps clément et la remise de cadeaux

  • VANVES CELEBRE SES DEUX PRETRES JUBILAIRES : ANTOINE BOULEAU ET JACQUES TURCK

    L’église de Vanves est est en fête aujourd’hui, car elle célébre le jubilé de deux de ses prêtres : Le discret Antoine Bouleau qui a été envoyé par Mgr Daucourt à Vanves en septembre 2011, aux sermons et éditoriaux (dans Sel et Lumière) très forts, ayant œuvré pendant de longues années à Saint Eustache à Paris,  puis Jacques Turck, Evêque émérite depuis Septembre 2018, aux sermons très charpentés que les sœurs bénédictines apprécient lorsqu’il vient célébrer la messe dans leur monastère comme ce fut le cas le dimanche de Pentecôte. Voilà ce qu’il a écris dans le sel et Lumière de ce week-end que le Blog Vanves Au Quotidien se permet de reproduire, et titré  : «Le prêtre, ce bel inconnu » :

    «Vous nous voyez vivre au milieu de vous. Vous collaborez aux divers services de la mission. Vous nous invitez chez vous pour un déjeuner familial. Vous nous faites part de vos joies et de vos peines avec une grande confiance qui, bien souvent nous laissent voir les merveilles que le Seigneur réalise en vous. Vous nous encouragez lorsque vous nous dites que telle initiative, telle homélie, telle célébration vous ont permis de rencontrer le Seigneur. Vous prenez votre part de la gestion économique et matérielle de nos conditions de vie. Par ces attentions empreintes de délicatesses, vous nous permettez d’être prêtres au milieu de vous. C’est sans doute la seule vraie manière pour nous de vous dire merci ! Tout un pan de notre existence vous échappe sans doute : les heures de prière, d’études, de silence, de ressourcement, de partage entre nous… Mais, vous le devinez, cette source est une eau vive où nous puisons notre dynamisme et le bonheur de l’existence singulière qui est la nôtre : celle d’hommes qui se laissent pétrir par une Parole qui n’est pas la leur, qui se laissent bousculer par les évènements que vous vivez et qui, pas à pas du premier jour jusque cinquante ans après, se laissent habiter par le Seigneur qui fait de nous des consacrés T.T.T.T (tous temps, tous terrains). J’entends souvent le Seigneur me prendre à témoin : « tu as vu fils d’homme, tu as vu ce que j’ai fait en elle, en lui » Tant de merveilles qui surgissent, bien souvent au cœur de drames. Elles ne nous appartiennent pas ! Nous ne pouvons que les contempler et les rendre au Seigneur en actions de grâce pour avoir dévoilé à nos yeux le mystère de sa présence en chacun de vous. C’est le sens lumineux de nos eucharisties quotidiennes, quand nous parlons de vous au Seigneur, comme nous tentons de vous parler de Lui. Par ces quelques mots, je vous laisse entrevoir la densité spirituelle et humaine qu’il nous est donné de vivre et qui, à la manière des soixante-douze disciples revenus de mission, suscite en Jésus, sous l’action de l’Esprit Saint, la même action de grâce vécue par les prêtres que nous sommes. A la différence de bien des métiers d’hommes et femmes d’aujourd’hui qui se déclinent sur le mode du faire, le nôtre est fondé sur une profession de foi. Oui, la foi est notre métier ! Mais attention, elle appelle la vôtre, votre foi, pour que vous l’exerciez à votre tour dans vos familles au point d’offrir aux jeunes d’aujourd’hui la perspective d’un vrai bonheur dans un état de vie qui a du poids pour la réussite du monde. Oui, faites en sorte que retentisse auprès d’eux l’appel à se laisser choisir par le Seigneur »