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Eglise - Page 36

  • L’EGLISE MISE A MAL : LE PERE CURE DE VANVES, BERTRAND AUVILLE REAGIT

    Lors des obséques de Serge Bauville, jeudi dernier,  le pére curé Bertand Auville a eu ses mots pour sa famille: « Je vous remercie pour votre confiance en l’église mise à mal par des scandales ». Il faisait référence bien aux affaires d'agressions sexuelles qui secouent l’église déjà depuis un certain moment, avec la condamnation avec sursis de Mgr Barbarin en France, cette réunion des Evêques autour du pape François au Vatican, et le livre enquête de Frédéric Martel…

    Il avait d’ailleurs signé l’éditorial du dernier « Sel et Lumière » lien de la paroisse de Vanves, titré »Fluctuat Nec Mergitur » : «Ces derniers temps, l’eglise est bien trop souvent au cœur d’une actualité désastreuse. Les scandales sexuels pleuvent. L’incurie de la Curie est offerte en pâture. La suspicion est de mise : les prêtres seraient, tous, au mieux des frustrés ou des dépravés et au pire des déviants. Comme beaucoup d’entre vous, peut être, je partage ce double sentiment de honte et de ras-le-bol mâtinée d’interrogations vives : comment la Saint Eglise peut-elle être si pécheresse en tant se ses membres ? Qu’est-ce que le Seigneur attend de nous en ces temps tellement troublés ? Je pourrais me rassurer en rappelant l’adage qui veut qu’on ne tire pas sur l’ambulance. C’est-à-dire que si l’Eglise est à ce point assaillie par les hommes et le malin, c’est qu’elle encore bien vivante » écrit il. « Je voudrais surtout que l’on accepte de saisir le problème dans sa radicalité temporelle. Nous ne traversons pas tant une crise de l’Eglise qu’une crise la foi. Soyons davantage disciple du Christ. Son Eglise révélera alos sa sainteté ! La barque de l’Eglise est bien ballottée, tant par les vents contraires que par l’indiscipline de ses passagers. Cependant elle ne coulera pas…à la condition express que le Christ soit toujours à son bord. Le remettre à la barre, voilà un chemin de conversion, un chemin de carême. Souquons ferme ! »

  • LES SŒURS BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LA FETE DU TET !

    Les sœurs bénédictines ont célébré, dimanche dernier, la fête du têt qui s’est déroulée cette nuit dans les principaux pays du continent asiatiques,  ainsi que le passage de l’année Chien du à celle du Cochon. Elles ont inauguré la rénovation de l’autel des ancêtres dans la crypte du prieuré. Ce qui n’est pas anodin, lorsqu’on sait qu’elles sont en lien direct avec certains monastèrs présents au Vietnam… où d’ailleurs s’était rendu pour un long voyage la mére sœur Madeleine Cazeau voilà quelques années, en Chine aussi où le pére Jean Pierre Longeat (sur la photo) président de l’Alliance Inter-Monastére (AIM) hébérgé au prieuré Saint Bathilde, s’est rendu en Décembre. Il en parlé lors de l’assembloée générale des Amis des Monastères à travbers le Monde (AMTM) voilà prés de quinze jours

    Il s’est ainsi rendu pendant trois semaines en Chine à Pékin, en Mandchourie, à Shanghaï et à Hong Kong, après avoir assisté à Taiwan au monastère Tanshui à la réunion du BEAO qui regroupe des bénédictines d’asie de l’est et d’Occéanie. «L’histoire de l’église catholique est longue. Elle remonte aux missions des Jésuites au XVIIIéme siécle. Elles ont repris après un coup d’arrêt au XIXéme siécle et ont permis alors de créer des maisons de retraites, des sanatoriums  jusqu’en 1949/53 où les missions furent chassées par le nouveau pouvoir communiste…. Jusqu’en 1970, où fut menée une politique autoritaire de contrôle administratif, la Révolution culturelle ayant éradiqué toute forme d’église. Les autorités ont mis en place ensuite une église gérée par les chinois, en dehors de la tutelle du Vatican, puis un accord a été signé entre le Vatican et Pékin concernant la nomination des évêques » a-t-il rapidement expliqué en constatant que certes, il y a deux églises en Chine, l’une officielle, l’autre souterraine, mais il y a aussi une multitude d’église. «Dans l’église officielle, il y a des évêques en désaccord avec les autorités mais sans la montrer en façade »a-t-il constaté en motrant des photos des monastères visités

    Le développement monastique est compliquée là bas : Il s’agit surtout de petites communautés entièrement chinoises, adossée à une activité sociale (maison de retraites) où les moines se fondent dans la foule sans habits ou signes distinctifs particuliers.  Un développement n’est pas exclu, mais il reste modeste. Il a été marqué par la visite d’un monastère trappiste à Hong-Kong qui est le résultat du transfert d’un monastére chinois avec une vingtaine de fréres. Deux monastéres vivent dans l’église souterraine, cachés et discrets, avec des moines vieillissants, sachant qu’elle est contre l’accord entre Pékin et le Vatican.  «Pour les chinois, la religion c’est l’impérialisme. La Chine n’a besoin de personne. Elle ne cherche pas à être infecté. Le gouvernement n’a pas la volonté de l’interdire, mais de chiniser le catholicisme. Si un monastère existe, il ne faut pas qu’il soit lié à une congrégation. Mais il lui est impossible d’exister sans une oeuvre, sauf dans l’église souterraine" explique t-il 

  • LES BENEDICTINES DE VANVES BRANCHEES AVEC LES MONASTERES DU MONDE ENTIER

    Beaucoup de monde imaginent que les sœurs bénédictines de Vanves vivent en vase clos dans leur monastère Saint Bathilde, avec des journées entières consacrées à la priére et à la réflexion spirituelle, retirées du monde. Rien de plus faux, car non seulement, elles accueillent des soeurs du monde entier venus étudier à Paris, mais elles sont en lien avec un certain nombre de monastéres (bénédictins) implantés dans tous les continent. Elle accueille non seulement l’Alliance Inter-Monastére (IAM) présidée par le pére Jean Pierre Longeat (sur la photo à droite), mais aussi les Amis des Monastères à travers le Monde (AMTM) présidée par un laic, Bernard de Mas Latrie. Cette association a un rôle important car son but est de recueillir des dons pour financer des projets concernant ses monastère que l’AIM fédére. Elle tenait d’ailleurs son assemblée générale dimanche dernier dans la grande salle Saint Jean du séminaire entièrement rénovée

    Occasion de découvrir cette association qui célébrera ses cinquante ans en Octobre prochain. Elle récolte surtout des dons grâce à des campagnes de communication, notamment avec ses 4 lettres annuelles envoyées dans de nombreux pays européens, en plusieurs langues,  et son site Internet qui présentent ces projets qui tournent autour de deux grands thèmes : le quotidien des moines afin d’améliorer leur condition de vie, de travail, de prières… et la formation, car dans ses pays étrangers, ses séminaires accueillent beaucoup de jeunes. Elle a ainsi versé 79 910 € pour financer 18 projets en 2017, plus de 71 000 € en 2018 pour soutenir une dizaine des réalisations : Maison de retraite pour soeurs âgées, une session de dialogue inter-religieux, un nouveau monastère, l’approvisionnement en eau (souvent rare et vitale dans certains pays) en 2017, la construction d’une église abbatiale, une bibliothèque, un noviciat, la réhabilitation d’un monastère abimé par un tremblement de terre en 2018….

    Elle est finalement le bras armée (financier) de l’AIM créé en 1961 pour fédérer et soutenir prés de 450 communautés en Afrique, en Amérique Latine, et en Asie. Celle-ci a organisée plusieurs rencontres monastiques sur différents continents, et elle est très attentive à la formation des jeunes. C’est pourquoi, elle a créé un «Studium» dans le monastère Saint Bathilde en 2006 pour y recevoir de nouvelles moniales en provenance de ses continents qui viennent étudier à Paris. Le pére Jean Pierre Longeat qui préside l’AIM a, lors de cette assemblée générale, témoigné sur son voyage en Chine en Décembre durant lequel il s’est rendu dans plusieurs monastères (sur lequel reviendra le Blog plus tard).

    La célébration du 50éme anniversaire de l’AMTM prévu le 16 Octobre 2019 sera l’occasion d’organiser un colloque  sur le théme «Le rayonnement des monastères spirituels » dans leur environnement économique, social, spirituel avec de nombreux moines et une têt d’affiche : le pére Anselme Krume, célier de monastére et pére d’une école spirituelle en Allemagne. «L’objectif est de faire connnaître la diversité des monastères dans le monde»