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Eglise - Page 30

  • NOTRE DAME DE PARIS UN AN APRES, LE DRAMATIQIE INCENDIE RESTE ANCRE DANS LA MEMOIRE DE VANVES

    Comme lors des temps forts de notre histoire, tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ce soir là, lorsque par exemple rentrant de son travail en voiture, écoutant la radio france Info sur laquelle un journaliste faisait état d’une fumée provenant du toit de Notre Dame, puis intrigué et inquiet en même temps, allumait sa Tv plus rapidement sur BFM pour finalement resté scotché devant l’écran, avec cette fléche qui tombe et ses flammes rougeantes, pendant une bonne partie de la soirée.  

    «Je l’ai appris par un texto « horreur ! Notre dame brûle ! Allume la TV». J’ai découvert alors des images saissisantes, des souvenirs de temps forts télévisuels me revenant comme l’apparition de l’image de F.Mitterrand en mosaïque, l’attentat de Jean Paul II au Vatican, les town tower. C’était un peu pareil ! De la sidération ! On n’y croit pas !La fléche qui tombe. Les tours de NotreDame qui ne tombent pas.. Le courage des Sapeurs Pompiers de Paris. Après un rapide dîner chez des amis, de retour chez moi, j’ai ré-allumé la TV. Des journalistes m’ont appelé» témoignait Bertrand Auville curé de Vanves sur le Blog de Vanves au Quotidien, alors qu’il se préparait à célébrer le semaine Sainte et Pâques, en ajoutant : «J’ai reçu des témoignages, notamment du prêtre orthodoxe de Vanves « bien triste de ce qui se passe ! », qui rappellent que l’Eglise est universelle. Notre Dame est un lieu de culte qui appartient au patrimoine national. C’est dramatique, mais pas tragique. Notre Dame a connu des moments heureux (La libération de Paris), de deuils nationaux (hommage aux victimes des attentats)… mais ce n’est pas tragique, parce que ce qui compte, c’est qu’ils n’y aient pas de morts. Pour nous Chrétiens, l’Eglise est une architecture, des œuvres d’arts…Mais c’est aussi des pierres vivantes ! »

     «Il y a un an, cette cathédrale dans laquelle nous sommes, brûlait, provoquant une sidération et un élan mondial pour qu'elle soit rebâtie, restaurée» déclarait Mgr Aupetit, archevêque  de Paris voilà quelques jours, le vendredi Saint, pour une cérémonie simple avec cet Ave Maria sublime chantée par Judith Chemla  «Aujourd'hui, nous sommes dans cette cathédrale à demi effondrée pour dire que la vie est toujours là. Cet élan de générosité est une façon de remarquer que ce monument extraordinaire est sorti du génie des hommes quand ils arrivent à te contempler, à contempler ta transcendance» a-t-il poursuivi face à la «Sainte Couronne d'épines», une pièce sacrée sauvée des flammes par les pompiers.

    Et voilà, un an après, nouveau coup du sort, les travaux de consolidation de la cathédrale, qui avaient déjà pris du retard, ont été interrompus dès le début du confinement, le 17 mars, pour protéger les 130 ouvriers et compagnons mobilisés sur le site, que le président Emmanuel Macron a fixé comme objectif de reconstruire en cinq ans. La cathédrale reste aujourd'hui en «urgence absolue» selon l’équipe qui veille sur elle, mais son effondrement a été évité de justesse. Depuis, tout ne se passe pas comme prévu, la crise sanitaire ayant contrecarré les plans des autorités. Malgré tour la réunion de chantier a lieu chaque semaine  en présence du général Georgelin, délégué général, de certains responsables et représentants de la maîtrise d'ouvrage,  d'autres en visioconférence. «Mais ce point régulier est indispensable. Le chantier est fermé depuis le 16 mars, mais il faut garder tout le monde en alerte, ne pas s'endormir, être prêt à s’y remettre dès que cela sera possible. Et vérifier d'autant plus que rien ne bouge dans l'édifice».

    Chaque semaine, un équipe inspecte tout l’édifice, et notamment le toit de la cathédrale éventrée pour voir l'état des voûtes, alors qu’au moment de la suspension du chantier, les ouvriers s’apprêtaient à enlever le vieil échaffaudage figé par les flammes. « Heureusement, le vieil échafaudage avait déjà été ceinturé et tient parfaitement, je ne suis pas inquiet», assure le général. Le plus urgent sera, quand ils recommenceront, de terminer la nouvelle «base vie» qui devrait offrir aux compagnons, enfin, de meilleures conditions de travail – notamment des douches plus nombreuses et un sas de décontamination du plomb nettement plus confortable.

  • FETES DE PAQUES A VANVES

    VANVES AU QUOTIDIEN

     

    VOUS SOUHAITE

     

    DE JOYEUSES FETES  

    DE  PAQUES

     

    ET VOUS DONNE RENDEZ-VOUS MARDI

     

    RESTEZ CONFINES ET PROTEGEZ-VOUS

     

  • UN TRIDUUM PASCAL BIEN PARTICULIER A VANVES ET A PARIS PRESQUE UN AN APRES L’INCENDIE DE NOTRE DAME

    Par ce terme, l’église désigne ces temps forts de ce week-end Pascal, bien particulier que les prêtres et les bénédictines ont commencé à vivre depuis hier soir, avec la messe de la Céne, confinés bien sûr, reliés aux catholiques de Vanves par la prière. Un prêtre a rejoint les sœurs dans leur prieuré saint Bathilde pour célébrer avec sobriété le Mystére Pascal ces jours-ci. Elles avaient commencé le dimanche des Rameaux bien sur (sur la photo). Tous se retrouvent par la communion devant la TV qui retransmet (sur KTO) des cérémonies exceptionnelles.

    Comme cette bénédiction de l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit qui a bénit hier, la ville et la France symboliquement, depuis l’esplanade de la basilique du Sacré-Cœur, sur la butte de Montmartre. Un événement sans précédent et dicté par la gravité des circonstances : «Je monterai sur la butte de Montmartre, au Sacré-Cœur, pour justement bénir avec le corps du Christ, le Saint Sacrement, bénir la ville, pour que le Seigneur envoie sa protection sur les habitants de cette ville et bien sûr au-delà de cette ville, comme le fit le pape d’ailleurs il y a quelque temps. Par cette bénédiction nous appelons le Seigneur au secours de tous ceux qui sont malades. Bien sûr, nous faisons tout ce qui est nécessaire sur le plan médical, en confinement, sur le plan de la protection mutuelle, mais nous en appelons aussi au Seigneur pour qu’Il vienne aider ceux qui aident leurs frères» a-t-il indiqué. Il a béni avec cet ostentoir dans lequel est exposé une hostie conacrée comme l’a fait le pape le 27 Mars dernier

    Aujourd’hui à 11H30, dans l’Abside de la cathédrale Notre-Dame de Paris toujours sinistrée, Mgr Aupetit vénérera la «Sainte Couronne d’épines» lors d’une cérémonie où seront lus par deux artistes, Judith Chemla et Philippe Torreton, des textes majeurs de la littérature française et de la spiritualité (Marie-Noël, Paul Claudel, Charles Péguy, Mère Teresa) sur la croix et la passion du Christ, soulignés par des morceaux musicaux interprétés par Renaud Capuçon. Les travaux de consolidation de la cathédrale, qui avaient déjà pris du retard, ont été interrompus dès le début du confinement afin de ne pas faire prendre de risques aux ouvriers et compagnons mobilisés sur le site, que le président Emmanuel Macron a fixé comme objectif de reconstruire en cinq ans.