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Eglise - Page 27

  • COMMENT VIT ON A VANVES LA VEILLE DE CE DECONFINEMENT... AVEC LE PERE CURE BERTRAND AUVILLE

    Les offices religieux pourraient reprendre à partir du 29 mai à Vanves comme partout en France comme l’a annoncé le premier Ministre Edouard Philippe cette semaine, «si la situation sanitaire ne se dégrade pas au cours des premières semaines de levée du confinement». Ce week-end correspond aux fêtes de la Pentecôte pour les chrétiens et de Chavouot pour les juifs. «Ce qui serait un grand motif de joie » pour le pére curé Bertrand Auville qui préférait célébrer l’eucharistie devant une assemblée, que confiné avec 4 prêtres, chaque jour, dans la maison paroissiale de St Remy

    Lors de l’apéro-Zoom de Dimanche Dernier, le curé de Vanves n’avait pas caché que le report au 2 juin au lieu du 11 Mai espéré, « avait suscité des déceptions chez certains, des coléres chez d’autres, et un assentiment chez les troisiéme. Vous avez pu constater que notre Evêque a été en première ligne sur ce sujet, parce qu’il a été mandaté par la Conseil Permanente des Evêques pour être, sur ce sujet, leur porte-parole. Et il a parlé au nom des Evêques. Certains d’entre nous, ont trouvé qu’il parlait trop fermement, ou d’autres pas assez. Je pense qu’il faut savoir raison garder, et se dire que la concorde que l’on essaie de faire prévaloir dans notre société civile, peut avoit quelques applications dans notre société écléssiale. Peut être gagnerons nous à essayer de laisser les pasteurs s’exprimer, car ils sont bénéficiaires d’informations que nous n’avons pas. Le coup de gueule de Mgr Antoine Rougié après l’intervention du premier ministre, était peut être un peu excessive – il  a d’ailleurs changé la tonalité le lendemain – il n’en a, au moins, permis que les négociations reprennent avec Matignon et l’Elysée. Si ce coup de gueule n’avait pas été lancée, les négociations auraient été entérinées» avait il expliqué, sans savoir que le ministre de l’intérieur et le Premier Ministre allait annoncer la pentecôte.

    «J’ai eu avec quelques élus, notamment des parlementaires altoséquanais, de très bons échanges qui manifestent, outre mesure, qu’ils ne connaissent pas l’importanve pour les chrétiens de se retrouver ensemble pour priér, notamment avec l’un d’entre eux, qui comprenait pas que le simple fait que nos églises permettaient aux catholiques de vivre leur foi, que notre célébration est une liturgie contrairement à d’autres religions monothéistes, que c’est un acte commun. Ce n’est pas la même chose d’aller prier individuellement dans une église que se retrouver avec nos fréres pour une liturgie, une célébration articulée» indiquait le pére cuté Bertrand Auville qui ajoutait : «vous me manquez. Le messe à 4 dans l’intimité du presbytére c’est bien ! Mais la messe avec plusieurs centaines de vanvéens dans nos églises c’est mieux !». D’ailleurs, comme il l’écrit dans le Sel et Lumière de ce wek-end « je ne suis pas pour des relations à distance. La communauté virtuelle me laisse un goût d’inachevé. Notre église sans célébration me navre. Je vis la communion spirituelle comme une manque et une blessure !».

    Il avait exprimé quelque chose de similaire dans l’émission matinale de KTO «Le café du curé» le 5 Mai dernier : «Nous sommes logés à la même enseigne de chacun, en étant devenu une paroisse plus virtuelle que réelle, avec sans doute, dans l’esprit de son pasteur des sentiment mêlés, avec la messe célébré en privé tous les jours à quatre, avec toutes les intentions qui nous sont confiées, ses personnes qui se recommandent à notre prière, avec ce côté désechant de ne pas avoir face à soi des gens que l’on connait, en attente de recevoir les sacrements. Nous savons ce privilége de recevoir l’Eucharistie quotidienne, ce qui n’est malheureusement pas le cas de beaucoup, et pour un certain nombre, c’est une grande souffrance. Mais on essaie d’être attentif à des personnes plus isolées, des EHPAD, des personnes suivies par le Secours Catholique qui fait un travail (remarquable)  en ce moment de proximité, non sans prise de risque, en particulier avec ces colis pour les familles avec nourrissons !».

    Avec ce début de déconfinement demain, l’accueil de Saint Remy réouvrira uniqement le matin de 10H à 12H dans un premier temps jusqu’au Samedi 30 Mai, le pére Auville reprendra dés le 16 Mai ses permanences le samedi entre 10H et 12H sans rendez-vous. Et il espére bien fêter ses 20 ans de sacerdoce le 24 Juin prochain autour d’une messe suivie d’un dîner avec tous les paroissiens

  • CHRONIQUES VANVEENNES DE CONFINEMENT : Pas de messe avant le 2 juin !

    En dévoilant son plan de déconfinement devant l'Assemblée nationale, Edouard Philippe, premier Ministre  a expliqué que les rassemblements religieux restaient interdits jusqu'au 2 juin. La décision gouvernementale a exaspéré l'épiscopat catholique

    Et pour cause comme l’expliquait le pére Bertrand Auville, curé de Vanves mais aussi chargé des relations avec les élus par l’évêque de Nanterre lors de l'apéro Zoom de Dimanche dernier  : «Les évêques avaient devancé la réunion avec le président de la République en envoyant des propositions concrétes avant leur réunion avec lui la semaine dernière. Il faut que le déconfinement cultuel puisse être appliqué au plus vite, avec reprise dés le week-end suivant le 11 Mai en ne se limitant pas à un nombre de personnes, mais à une proportion de personnes présentes par rapport à la capacité d’une église. Si celle-ci a 300 laces, par exemple un tiers pourrait y rentrer, avec respect les gestes barrières, de distanciation, l’usage de a communion à la main plutôt qu’à la bouche,  avec des masques, un gel… . » expliquait il

    Il semblerait que le président de la République n’ait rien écouté. Les évêques ont souhaité qu’il y ait un deuxiéme tour avec l’intervention d’Edouard Philippe devant l’Assemblée Nationale.  Mgr Aupetit qui parle fort et direct comme à son habitude, a prévenu  «qu’il fallait arrêter le cirque ! Si les uns  crient fort, on satura aboyer très fort !» La conférence des Evêques  fort de ce levier de l’Archevêque de Paris qui a des communication plus posée plus sensée, plus pondéré au nombre desquels celle de  Mgr Rougié, Evêque des Hauts de Seine, a dit qu’il serait incompréhensible que le déconfinement commençant le 11 mai, l’exercice du  culte catholique ne puisse pas reprendre. Une tribune est parue dans le Figaro signé par une centaine de prêtres demandant le retour des sacrements, des appels ont appelés à avoir une liturgie avec d’autres etc.. »

    La réaction mesurée de la Conférence d’Evêques de France (CEF)  teintée d'irritation n’a pas empêché la colère spontanée de nombreuses ouailles ainsi que des prélats qui, individuellement, ont dit plus vertement encore le fond de leur pensée sur les réseaux sociaux, comme celle de Mgr Rougié evêsque des Hauts de Seine relavé par le pére Auville sur le site Facebook des paroisses de Vanves, et qui n’est pas «piqué des hanetons» : «Nous sommes conscient que la situation sanitaire est difficile. Nous avons toujours dit que nous étions solidaire de l’effort collectif. Mais je trouve que les trois lignes sèches et lapidaires du premier Ministre à propos des cultes sont vraiment inacceptables. IL y a un défaut de respect des croyants et de la liberté religieuse qui est incompréhensible» réagissait Mgr Rougié qui ajoutait sévère : «Je comprends très bien le souci très lourd  pour l’exécutif d’avoir à accompagner cette crise sanitaire et je comprends très bien que cela soit éprouvant, et extrêmement difficile. Il ne s’agit pas de jeter la pierre sur ce point. Ensuite il y a une sorte de tropisme anticlérical en général et anti catholique en particulier qui a pris le dessus chez le président de la République et du Premier Ministre par obéissance à l’égard du chef de l’exécutif. Je crois que les catholiques doivent comprendre que pour certains de nos dirigeants qui n’ont aucune vie spirituelle, aucune expérience de la foi, l’idée que notre vie sacramentelle soit vraiment importante, est totalement en dehors de leur champ d’expérience.  Et donc pour eux, c’est tellement quantité négligeable le questionnement spirituel que, dans un contexte où la responsabilité politique est très lourde, ou en plus il y a des équilibres partisans importants à gérer, les questions spirituelles passent à la trappe» remarquait l’Evêque de Nanterre. «Comme toujours, il faut que l’église catholique soit, à la fois ouvert et paisible. IL ne s’agit pas de s’énerver, d’entrer dans un esprit de révolte, mais en même temps, il faut dire par différents moyens combien nous somsme choqués de la manière de traiter la question des cultes » concluait il

    Devant une situation similaire en Italie, le pape François a préféré joué l'apaisement, en ouverture de sa messe matinale à Sainte-Marthe mardi dernier indiquait le Journal la Croix : «En cette période où il commence à y avoir des dispositions pour sortir de la quarantaine» le Saint-Père a appelé à prier «le Seigneur pour qu’Il donne à tous la grâce de la prudence et de l’obéissance à ces mesures, pour que la pandémie ne revienne pas !».

    Du coup, l’équipe paroissiale autour du pére Auville a décidé, «avec gravité, pas la mort dans l’âme, de reporter un certain nombre de célébrations qui auraient dû être vécu avant l’été» : les premières communions des enfants du cathé seront célébrés les 19 et 20 Septembre, la confirmation des jeunes de 3e sera célébré le 12/13 Septembre, avec les professons de foi des jeunes de 5e. « Ces enfants qui se préparent à recevoir ces sacrements depuis des mois, vont avoir une part de déception légitime. Nous avons voulu être cohérent dans la préparation qui n n’a pas pu se faire, depuis le confinement. En revanche, je continue à avoir bon espoir de pouvoir baptiser avant les vacances  d’été les 4 adultes qui auraient dû être baptisé à Päques, ainsi quelques jeunes de l’Aumonerie et du cathéchisme, dans les proportions possibles Mon rêve serait une grande célébration baptismale un samedi APM à moins de devoir la tronconner» 

  • NOTRE DAME DE PARIS UN AN APRES, LE DRAMATIQIE INCENDIE RESTE ANCRE DANS LA MEMOIRE DE VANVES

    Comme lors des temps forts de notre histoire, tout le monde se souvient de ce qu’il faisait ce soir là, lorsque par exemple rentrant de son travail en voiture, écoutant la radio france Info sur laquelle un journaliste faisait état d’une fumée provenant du toit de Notre Dame, puis intrigué et inquiet en même temps, allumait sa Tv plus rapidement sur BFM pour finalement resté scotché devant l’écran, avec cette fléche qui tombe et ses flammes rougeantes, pendant une bonne partie de la soirée.  

    «Je l’ai appris par un texto « horreur ! Notre dame brûle ! Allume la TV». J’ai découvert alors des images saissisantes, des souvenirs de temps forts télévisuels me revenant comme l’apparition de l’image de F.Mitterrand en mosaïque, l’attentat de Jean Paul II au Vatican, les town tower. C’était un peu pareil ! De la sidération ! On n’y croit pas !La fléche qui tombe. Les tours de NotreDame qui ne tombent pas.. Le courage des Sapeurs Pompiers de Paris. Après un rapide dîner chez des amis, de retour chez moi, j’ai ré-allumé la TV. Des journalistes m’ont appelé» témoignait Bertrand Auville curé de Vanves sur le Blog de Vanves au Quotidien, alors qu’il se préparait à célébrer le semaine Sainte et Pâques, en ajoutant : «J’ai reçu des témoignages, notamment du prêtre orthodoxe de Vanves « bien triste de ce qui se passe ! », qui rappellent que l’Eglise est universelle. Notre Dame est un lieu de culte qui appartient au patrimoine national. C’est dramatique, mais pas tragique. Notre Dame a connu des moments heureux (La libération de Paris), de deuils nationaux (hommage aux victimes des attentats)… mais ce n’est pas tragique, parce que ce qui compte, c’est qu’ils n’y aient pas de morts. Pour nous Chrétiens, l’Eglise est une architecture, des œuvres d’arts…Mais c’est aussi des pierres vivantes ! »

     «Il y a un an, cette cathédrale dans laquelle nous sommes, brûlait, provoquant une sidération et un élan mondial pour qu'elle soit rebâtie, restaurée» déclarait Mgr Aupetit, archevêque  de Paris voilà quelques jours, le vendredi Saint, pour une cérémonie simple avec cet Ave Maria sublime chantée par Judith Chemla  «Aujourd'hui, nous sommes dans cette cathédrale à demi effondrée pour dire que la vie est toujours là. Cet élan de générosité est une façon de remarquer que ce monument extraordinaire est sorti du génie des hommes quand ils arrivent à te contempler, à contempler ta transcendance» a-t-il poursuivi face à la «Sainte Couronne d'épines», une pièce sacrée sauvée des flammes par les pompiers.

    Et voilà, un an après, nouveau coup du sort, les travaux de consolidation de la cathédrale, qui avaient déjà pris du retard, ont été interrompus dès le début du confinement, le 17 mars, pour protéger les 130 ouvriers et compagnons mobilisés sur le site, que le président Emmanuel Macron a fixé comme objectif de reconstruire en cinq ans. La cathédrale reste aujourd'hui en «urgence absolue» selon l’équipe qui veille sur elle, mais son effondrement a été évité de justesse. Depuis, tout ne se passe pas comme prévu, la crise sanitaire ayant contrecarré les plans des autorités. Malgré tour la réunion de chantier a lieu chaque semaine  en présence du général Georgelin, délégué général, de certains responsables et représentants de la maîtrise d'ouvrage,  d'autres en visioconférence. «Mais ce point régulier est indispensable. Le chantier est fermé depuis le 16 mars, mais il faut garder tout le monde en alerte, ne pas s'endormir, être prêt à s’y remettre dès que cela sera possible. Et vérifier d'autant plus que rien ne bouge dans l'édifice».

    Chaque semaine, un équipe inspecte tout l’édifice, et notamment le toit de la cathédrale éventrée pour voir l'état des voûtes, alors qu’au moment de la suspension du chantier, les ouvriers s’apprêtaient à enlever le vieil échaffaudage figé par les flammes. « Heureusement, le vieil échafaudage avait déjà été ceinturé et tient parfaitement, je ne suis pas inquiet», assure le général. Le plus urgent sera, quand ils recommenceront, de terminer la nouvelle «base vie» qui devrait offrir aux compagnons, enfin, de meilleures conditions de travail – notamment des douches plus nombreuses et un sas de décontamination du plomb nettement plus confortable.