Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 25

  • UNE CELEBRATION SIMPLE ET CONVIVIALE POUR LES 20 ANS DE SACERDOCE DU PERE BERTRAND AUVILLE, CURE DE VANVES

    L’anniversaire des 20 ans de sacerdoce du pére Bertrand Auville, curé de Vanves,  ont été samedi soir, le point d’orgue de la Rentrée pour les paroissiens de Vanves qui ont eu l’occasion de se retrouver aprés six mois sans événement particulier. «On aurait pu les célébrer le 24 Juin dernier. Mais la prudence nous a conduit à le reporter ! » expliquait il en ouvrant la messe d’action de grâce samedi soir dans une église Saint Remy bondée. Un événement qui se situait entre d’autres rendez-vous prévu en Juin, reporté fin Août/Début Septembre : Les remerciements des paroissiens au foyer d’accueil Charlotte et Jean Michel de Certeau et Laurence Presle le 30 Août lors de la messe domicicale suivi d’un repas partagé auquel participait le nouveau foyer d’accueil qui s’est installé à St François depuis peu de temps : Marie Astrid et Christophe Rohel avec Sophie, Maximilien et Bruno leurs enfants.  Et  les profession de foi et les confirmations des jeunes l’aumonerie qui se dérouleront le week-end prochain avec la présence de Mgr Rougié, Evêque des Hauts de Seine.

    Bertrand Auville se souvient très bien de ce 24 juin où il a été ordonné prêtre à l’église Saint sulpice par Mgr Favreau, alors Evêque des Hauts de Seine «On reçoit un sacerdoce un jour pour le vivre jour après jour. Vous m’avez aidé à être davantage chrétien…Certains m’ont appris à être curé, celui qui prend soin des autres » a-t-il expliqué samedi devant ces vanvéens qui l’ont accueilli à la Rentrée 2015 : C’était son deuxiéme poste de curé, sa 3éme paroisse. Dés son ordination, Mgr Favreau lui avait demandé de terminer une formation pour obtenir une maîtrise de théologie. Il a été ensuite vicaire à Montrouge avec la pére Véron, curé de cette paroisse, présent samedi dernier,  aumônier de lycée en parallèle pendant 6 ans, puis curé à Garches pendant 8 ans avec deux autres responsabilités diocésaines  : La pastorale des jeunes adultes  (18-30 ans) avec groupes de prières, camps, pélerinages, rassemblements…et le service des vocations qui a une double fonction : accueillir les demandes de candidats au séminaire et discerner à travers des méthodes et des groupes d’accompagnements s’ils entrent ou pas ; et faire la promotion des vocations, ce qui supposait conférences prédications, dans des écoles, des paroisses…  Maintenant, il a été chargé des relations institutionnelles du diocése avec les élus départementaux.

    Il a affirmé ce samedi «avoir été un prêtre heureux, un bonheur sincére et inaltérable». Il a remercié les vanvéens de lui avoir appris quatre choses : être davantage homme, davantage prêtre, davantage chrétien, davantage curé. Conscient d’avoir affaire finalement à trois cercles : Le 1er, fidéle d’entre les fidéles, présent à chaque messe qu’il a  nourrit de la pariole de Dieu, le second qui vient lors des grands moments de la vie à l'église, qui sont, à ses yeux, des paroissiens comme les autres, et le troisiéme qui reviennent lors des Journées du Patrimoine.  

    Comme l’exprimait un paroissien, «nous rendrons grâce pour son ministère, et au delà, remercierons le Seigneur pour les prêtres qu’Il nous donne et dont nous devons prendre soin ». En citant le saint Curé d’Ars disait : L’Ordre : c’est un sacrement qui ne semble regarder personne parmi vous et c’est un sacrement qui regarde tout le monde ou encore : Quand vous voyez le prêtre, pensez à Notre-Seigneur Jésus-Christ ». Après la messe, toute l’assistance s’est retrouvée autour d’un buffet dans le jardin de la maison paroissiale avec cours discours, remise de cadeau, chacun des participants partageant le plaisir de se retrouver autour de leur curé après ces six mois inédits…Tout en respectant les régles de prévention sanitaire.

  • UN JARDIN RENOUELE POUR LES JESUITES A VANVES

    Au début du mois, le site internet de de la comùunauté jésuite Pedro Arrupe à Vanves (Rue Marcheron) indiquait que « le jardin de la communauté jésuite a été réaménagé fin mai grâce à un soutien financier de la Fondation des Monastères. Cette contribution généreuse a permis de rendre les chemins accessibles aux jésuites âgés et à mobilité réduite de la Maison Soins et Repos (l’EHPAD de la Vanves)».

    Occasion de rappeler que la communauté jésuite Pedro Arrupe de Vanves se compose de la Maison Soins et Repos, EHPAD inauguré en 2012 qui peut accueillir jusqu’à 27 personnes, et de logements communautaires pour des jésuites en activité ou en mission d’étude qui rassemblent 32 jésuites de 19 nationalités. Le site a connu de 2017 à 2019 d’importants travaux de rénovation des bâtiments pour améliorer l’étanchéité, la mise aux normes, la mise en sécurité, et l’accessibilité des bâtiments. Les installations du chantier avaient été posées sur une partie du jardin de la communauté qui a été détruite et devait faire l’objet d’un réaménagement complet.

    Cette perspective de réhabilitation a été l’occasion de réfléchir aux accès du jardin afin qu’ils soient plus faciles à emprunter pour les jésuites âgés à mobilité réduite. La priorité a donc été donnée à la reprise complète des chemins pour permettre de gagner en sécurité et en accessibilité. La période de confinement en a souligné d’autant plus l’importance, pour les pères âgés et fragiles. Le besoin de pouvoir prendre l’air, tout en préservant leur santé, devenait absolument nécessaire» indique-t-il.  

    Dans ce contexte particulier, la Fondation des Monastères, qui œuvre en faveur des communautés religieuses, a apporté son soutien pour concrétiser au plus vite ce projet. Après une estimation du coût des travaux, elle a donné son accord pour financer ces travaux à hauteur de 50 %. «Concourir à l’aménagement des lieux de vie des anciens et favoriser l’accessibilité se rattachent à l’une des premières missions sociales de la Fondation. Aussi, parvenue à la Fondation des monastères en plein confinement, la demande de soutien au projet de de la communauté jésuite de Vanves pour son jardin y a-t-elle trouvé très bon accueil » expliquait Madeleine Tantardini, directrice de la Fondation des Monastères.

    «Les travaux ont porté sur la transformation des chemins en pleine terre du jardin en voies accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ils ont pu être menés dès la fin du mois de mai 2020, pour la plus grande joie des jésuites âgés et du personnel soignant. Un père mal voyant de 98 ans a commenté la chose avec humour avec ces mots : «Les voies romaines furent essentielles pour le développement de l’empire romain… J’espère que ces nouveaux chemins, bien plus sécurisés, nous permettrons de gagner en confort et dans un art de vivre moins confiné !» La période de confinement a aussi permis de mener à bien le projet de mise en place d’un jardin potager par les jésuites en activité et les scolastiques. L’emprise de l’ancien chantier fut entièrement réaménagée pour combiner culture potagère, plantation d’arbres fruitiers et remise en place de la roseraie».

  • LES BENDICTINES DE VANVES ENTAMENT UNE REFLEXION SUR LA TRANSITION ECOLOGIQUE DANS LEUR COMMUNAUTE

    Les bénédictines de Vanves ont entamé, à l’occasion de cette pandémie, une réflexion sur la transition écologique de leur communauté, comme ont commencé à le faire d’autres monastéres dans un groupe de travail « monastére vert » créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte» avec un groupe de travail qui devait présenter ses réflexions à la Pentecôte, mais le confinement en décidé autrement

    «Quand on voit que la nature a repris ses droits pendant ces deux mois de confinement, cela fait réfléchir,  sur l’origine de cette pandémie, sur  l’homme qui a perturbé l’écosystéme, sur le fait que l’on var dans le mur si on continue, car la technologie a déshumanisé l’homme,  sur l’articulation pour  apporter notre part à la transition écologique et changer les choses d’une manière pratique. Alors qu’on était dans la réflexion sur l’homme augmenté, un petit virus dont on ne connait pas l’origine et que l’on n’arrrive à traiter vraiment, a provoqué une véritable prise de conscience. On a été ramené à des choses simples, à vivre, en autarcie  et retrouver des choses simples à faire ensemble. Est-ce que ce petit grain de sable va suffire pour vraiment qu’on en prenne conscience, pour que de proche en proche, quelque chose change. Il faut l’accepter, car si on n’a pas de pouvoir sur le cours des choses pour protéger la planète, à notre niveau on peut commencer à changer les choses, pour récupérer l’eau de pluie pour arroser le jardin, d’avoir une relation à la nature, aux autres, aux fréres humains, plus sobre et plus respectueux d’une regénération. On en est capable, mais on a encore des réflexes individuels qui nous font revenir à l’avant » explique Sœur Marie Madeleine Caseau mére prieure des soeurs bénédictines de Vanes, persuadé que la réflexion chrétienne peut aider,  en prenant exemple sur les Béatitudes qu’elles ont célébré cette semaine : «Comment les béatitudes vont nous aider à ajuster nos besoins à la réalité des autres, et pas qu’à nos besoins personnels. Ce qui est une révolution compléte de cet art de vivre, qui n’est peut être aussi facile que cela à développer même au sein d’une communauté comme la notre, pour économiser l‘eau, l’électricité etc… ce qui demande une énergie nouvelle mais qui est bonne. Il y a un art de vivre à inventer : Comment aujourd’hui peut on vivre autrement ? »  

    La mére prieure a créé deux groupes de travail, qu’elle dénomme «antenne », l’une « écolo-économie verte », et l’autre «liturgie cérémonie verte, parce qu’une antenne écoute et reçoit. Les sœurs se sont inscrites dans l’une des deux et ont pour mission de s’informer, chercher, pour faire des propositions de lectures durant ce processus de recherche et réflexions, transformer cela en information pour la communauté, et proposer au fur et à mesure du temps. Les propositions seront faites au conseil qui étudiera sa faisabilité, et elles seront avalisées par la mére supérieure auquel se ralliera toute la communauté. «Ce processus devrait permettre un vrai consensus, une appropriation de la décision » indique-t-elle en donnant des exemples sur le choix d’acquérir une cuve de 1000 m3 pour recueillir l’eau de pluie, la décision de ne pas aller à plus de 300 km du monastére pendant leur semaine annuelle de repos, d’être attentif à leur consommation d’électricité, en installant des leds pour l’éclairage, ce qui se fait progressivement, mais aussi en consommant des produits frais et naturels, comme ces poulets d’un petit productteur que leur améne tous les quinze jours une de ses proches, avec des œufs frais.  

    «Nous avons commencé à aménagé un petit potager dans notre jardin (sur la photo), en lien avec une association Jardins Solidaires, qui cherchait un bout de terrain de 10 m2. Une partie de la récolte serait donner à des gens qui en ont besoin. Cette proposition sera étudiée par une de nos deux antennes qui étudiera la faisabilité » indique t-elle en étant prêt à installer des ruches à la condition de trouver quelqu’un pour s’en occuper. «On a déjà avancé en déposant nos déchets verts – deux brouettes par jour – à la décheterie (de GPO allée Julien), en  refaisant le chauffage qui est au gaz de ville, en maintenant une température à 19° et non 25°, et on réfléchit à meilleure isolation des bâtiments, ce qui est difficile avec ces grands vitraux.  Pour ce qui concerne la liturgie, limiter l’utilisation des bougies, mais nous avons déjà des rites très dépouillés, limiter l’usage du papier pour les chants, ou lorsqu’on distribue des images à la fin de nos cérémonies» explique t-elle consciente  qu’il faut penser au long terme, tout en étant limité par la crise des vocations  qui ralentit les changements, mais ne les empêche pas. «Il faut tisser des liens qui vont forcément changer notre vie. Mais c’est cela va demander un effort. Quand on dit « et après ! », on pense à un effort surhumain, mais si on peut faire quelque chose. ! On commence timidement avec cette volontée « de proche en proche ! », en faisant de petites choses où  chacun peut faire quelque chose de concret ! » confie sœur Marie Madeleine Caseau