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Eglise - Page 22

  • LES PAROISSES DE VANVES RENTRENT DANS L’AVENT (NOËL) LIBEREES DU CARCAN DU CONFINEMENT MAIS PAS DU RESPECT DU PROTOCOLE SANITAIRE

    «Nous sommes heureux, cette semaine, de disposer d’un nouveau protocole d’accueil, qui nous permettra de vous accueillir plus nombreux aux messes dominicales. Réjouissons-nous de pouvoir ainsi reformer la communauté paroissiale, tout en respectant les mesures de prudence sanitaire qui s’imposent» constatait la paroisse dans un communiqué et au travers du Sel et Lumière de ce week end qui annonçait de nombreux événements dans cette période de l’Avent ouverte le week-ed dernier qui avait fait l’objet d’un message pastoral du pére Bertrand Auville, curé de Vanves :

    « Aujourd’hui, nous entrons dans l’Avent, temps d’attente et d’espérance.
    Pendant cette année si particulière marquée par la crise sanitaire de la Covid-19, nous avons souvent eu l’impression d’attendre : attendre de pouvoir sortir de nos maisons, de retrouver nos proches, de retourner à l’école ou au travail, de reprendre nos activités... Nous avons aussi dû patienter pour célébrer les mariages, les baptêmes et pour retourner à la messe. Ainsi, nos vies ont été bouleversées et un sentiment légitime d’inquiétude a pu apparaître.
    L’Avent est un temps d’attente profondément différent parce qu’il se vit dans l’espérance. Nous cheminons avec une certitude : la venue de notre Sauveur. Dans la joie, nous attendons la naissance de Jésus-Christ qui s’est fait homme en naissant dans une mangeoire, avec humilité et simplicité. Aujourd’hui, revivons ce Mystère vécu à Bethléem il y a 2 000 ans !
    Vous allez probablement préparer votre crèche, peut-être avec vos enfants ou petits-enfants. La crèche a ceci de merveilleux qu’elle nous fait toucher du doigt cet événement unique et extraordinaire qui a changé le cours de l’Histoire. Je voudrais donc vous inviter à contempler avec attention chaque élément et chaque personnage. Chacun porte un sens bien particulier ; mais tous se sont mis en chemin avec la même foi car ils savaient que dans la crèche, se trouvait le Messie, l’Essentiel.
    Chers amis, je vous souhaite de vivre ce temps de l’Avent à l’image de ceux qui, lors de cette Nuit Sainte, se sont hâtés vers l’Enfant-Jésus, dans la joie, la confiance et l’espérance !
    Bel Avent à tous !
     »

  • LA PHOTO DU WEEK-END A VANVES

    Afin de respecter les consignes sanitaires lors des messes en présence d’un nombre restreint de fidèles, les soeurs bénédictines de Vanves s’installent dans les stalles de leur église dans le chœur entre l’orgue et l’autel. Depuis une trentaine d’années qu’elles ne s’y installaient plus sauf pour les messes exceptionnelles de la nuit de Noël et de la veillée Pascale, préférant être entre l’autel et les fidèles et d’être plus proche et communion avec eux, sans barrière, pour cette communauté religieuse

  • A VANVES SES PAROISSES MULTIPLIENT LE NOMBRE DE MESSES PAR 2 CE WEEK-END

    «Alors que nous entrons dans une nouvelle année liturgique, nous avons la joie de pouvoir la débuter en retrouvant, même dans des proportions très restreintes, les célébrations publiques des messes. Mais la paroisse s’adapte Ainsi, suite aux annonces gouvernementales, les messes publiques reprennent dès ce week-end, dans la limite de 30 personnes, ce qui n’a pas de sens.  Nous le déplorons mais nous obéissons. Nous avons multiplié le nombre de messes pour permettre la participation du plus grand nombre de fidèles» annonçaient les paroisses de Vanves sur les réseaux sociaux en ayant fixé à 18H le samedi, à 10H,  puis 11H15 et 18H dimanche  les messes tant à Saint Remy qu’à Saint François. Mais attention, il faut s’inscrire avant par téléphonr, envoyer un mail au catho.vanves@free.fr ou passer à la maison paroissiale

    Les décisions du gouvernement concernant la reprise des cultes étaient attendues avec beaucoup d'espérance de la part de tous les catholiques. Un protocole strict avait été proposé par la Conférence des évêques de France aux différentes instances. Il aurait pu permettre aisément la reprise des messes en public pour tous, tout en appliquant un protocole sanitaire rigoureux et garant de la protection et de la santé de tous. «Imposer une jauge en valeur absolue (30 personnes) est une décision qui relève de l'absurde. Pour des ville comme Paris et ses voisines de la banlieue (comme Vanves),  avec une population dense et des paroisses qui accueillent chaque week-end plusieurs centaines de personnes, cette décision imposerait de multiplier le nombre de messes à un rythme insoutenable pour toute équipe pastorale, quelle que soit sa taille, sans pouvoir, en tout état de cause, accueillir au final tout le monde. A défaut de pouvoir suffisamment multiplier les messes, cette mesure demanderait à chaque curé d'établir des critères pour «choisir» les personnes susceptibles d'assister aux messes. Enfin, c'est une décision d'autant plus difficile à comprendre que le simple bon sens aurait pu permettre de proposer aux cultes ce qui a été proposé aux commerçants, à savoir une jauge proportionnelle à la taille du lieu concerné. Quand l'Église est au service des plus pauvres, elle ne fait pas le tri.  Elle ne le fera pas non plus pour l'accueil des fidèles» ont réagi les autorités religieuses à l’instar de Mgr Aupetit Archevêque de Paris ou Mgr Rougié, Evêque du diocése des Hauts de Seine.

    Cette jauge n'est ni compréhensible ni acceptable en l'état. En conséquence, le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) a décidé de déposer un référé liberté au Conseil d'État dès vendredi, les évêques estimant qu'ils ont le devoir de veiller à la liberté de culte dans notre pays, sachant qu’ils ont un nouveau rendez-vous avec le premier Ministre dimanche en fin d’après midi. En revanche, et contrairement à beaucoup d'évêques sur le territoire, la conférence des évêques n'appelle pas à outrepasser la toise des 30 personnes pour les messes. Elle demande donc l'obéissance à cette règle : « dans l'attente de l'aboutissement de ces deux démarches, les règles fixées par le Premier ministre sont en vigueur même si nous sommes tous conscients des grandes difficultés dans lesquelles ces décisions gouvernementales placent les fidèles. Puisse le recours au droit contribuer à apaiser les esprits. Il est clair pour nous tous que la messe ne peut pas devenir un lieu de combat et de revendication mais rester un lieu de paix et de communion».