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Eglise - Page 26

  • UNE TOUSSAINT A VANVES RECONFINEE

    C’était inévitable vu les circonstances, si l’on veut enrayer cette épidémie dont on dit qu’elle sera plus virulente que lors de la 1ere vague. Les vanvéens, après avoir avoir profité des derniers moments de liberté, jeudi, ont repris les habitudes de confinement comme ils l’ont souvent exprimé de jour-là, en dinant au restaurant avant le couvre-feu. Beaucoup sont allés, par exemple chez le coiffeur habituel surbooké bien sûr. Ils se sont moins précipités dans les magasins que la pemière fois, mais certains rayons étaient vides (papier-toilettes, pâtes etc…). Le fait que le marché reste ouvert ainsi que le parc F.Pic pour aller s’aérer- pas plus d’une heure –  et les écoles-collèges-lycée,  rend moins pesante cette nouvelle période de confinement.

    Mais on sent une exaspération chez les commerçants (CF photo de la belle vitrine consacrée à Halloween de l’agence Stephane Plaza au centre Ancien ) considérés comme non essentiel qui ont dû fermer, alors que s’ouvre une période de l’année, où ils font une grande partie de leur chiffre d’affaires, à la veille des fêtes. Relayée par certains maires, notamment en province, peu chez nous en région parisienne, en dehors de Philippe Laurent maire de Sceaux, et de l’association des maires d’Ile de France (AMIF) qui demande en urgence à ce que l’injustice de la fermeture des commerces de proximité identifiés comme n’étant pas « de première nécessité » soit réparée, alors même que la grande distribution ne connaît pas le même traitement : «En autorisant des grandes surfaces à vendre des produits « non essentiels » au prétexte qu’elles vendent également des produits alimentaires, l’Etat s’ingère gravement dans le principe de libre-concurrence du commerce, en entraînant une rupture d’égalité de traitement» indique l’AMIF en ajoutant : «Des dérogations doivent pouvoir être prises par les Préfets de départements, comme l’a proposé le Sénat, pour que certains commerces de proximité puissent ouvrir là où les conditions sanitaires le permettent».

    La ville de son côté, a précisé sur les réseaux sociaux ce qu’il est possible de faire, ce qui reste ouvert, relayant les informations données par la préfecture. «Comme au printemps dernier, nous publierons régulièrement les informations et l'organisation des commerces proposant des services de ventes à emporter ou de livraisons sur la page du site de la ville "Consommez bien - Consommez Vanvéen! » a-t-elle indiqué. Certains restaurateurs ont tout de suite repris les «plats à emporter » comme Chez Manu, la Girafe, L’amandine, le 12, le Petit Vanves etc….Les fleurises ont pu restés ouvert jusqu’à Dimanche pour permettre aux vanvéens de fleurir les tombes de leurs proches au cimetière municipale sous haute surveillance après les événements de Nic. D4aileurs, toutes les célébrations prévues pour la Toussaint, ont été maintenus aux heures habituelles des messes à Saint François et à Saint Remy, ainsi que les messes pour les défunts lundi, mais à partir du 3 Novembre, plus aucune messe sera célébré, sauf les obséques, a indiqué dans un communiqué le pére cure B.Auville qui a maintenu, mais par web-conférence, la conférence prévue sur l’encyclique «Fratelli Tutti » mardi prochain à 19H30

  • LA MERE PRIEURE DES BENEDICTINES DE VANVES OFFRE UN CHEMIN SPIRITUEL HEUREUX VERS LE PERE

    «Entre les Mains du Père, la progression de l’Homme selon saint Irénée » (Edt Saint Léger) offre à son lecteur un chemin spirituel heureux vers le Père. Soeur Marie-Madeleine Caseau, prieure des bénédictines de Vanves entraîne ses lecteurs dans « la progression de l'homme vers l'Incréé », sur les pas d'Irénée de Lyon, avec finesse et sûreté.  Elle étudie la « progression » selon trois aspects : «économique », anthropologique, et eschatologique. «La progression de l'homme vers l'Incréé suppose le temps, le temps de l'histoire ou de l'« économie » du salut, le temps de la croissance de l'homme, de l'enfance à l'âge adulte, et encore le temps préparatoire à la vision de Dieu, qui est le règne des justes sur terre pendant mille ans, le millénium» expliquait-elle lors d’une présentation de son livre au Prieuré Saint Bathlide, la semaine deniére . «Il n'y a qu'un seul salut et qu'un seul Dieu, mais pour conduire l'homme à son achèvement, il y a des préceptes multiples et nombreux sont les degrés» (A.H. IV,9,3). 
    On peut constater l'intérêt d'une telle étude qui nous fait entrer dans la pensée d'Irénée, premier grand théologien de l'Église. Né vers 135, en Asie Mineure, la Turquie actuelle, il arrive en Gaule, en passant par Rome. À Lyon, où il est prêtre, il succède comme évêque à Pothin, mort en prison pendant la persécution de 177. Dans cette année qui lui est consacrée par le diocèse de Lyon, et, par lui, nous fait découvrir la manière par laquelle Dieu vient vers l'homme et l'homme va vers Dieu.     Sœur Marie-Madeleine Caseau, aujourd'hui Présidente de la Congrégation des Bénédictines de sainte Bathilde et prieure de Vanves, a été, pendant plusieurs années, responsable des Oblats et hôtelière au Prieuré de Saint-Thierry (Reims). Elle a ainsi accompagné de nombreux laïcs dans leur quête de Dieu et a pu réaliser la nécessité de donner à chacun des outils pour qu'il trouve son chemin de vie et de bonheur et y persévère. Elle a signé de nombreux livres notamment « Qui que tu sois » (Edt Saint Léger qui permet, mais aussi explique, de vivre au fil des jours avec Saint Benoit

  • LE BAS RELIEF DE L’EGLISE SAINT REMY DE VANVES RESTAURE A ETE INSTALLE DANS LE CHŒUR

    Les Journées Européennes du Patrimoine le week-end dernier, ont été marquée par l’inauguration d’un bas-relief en albâtre du XVIe siècle, classé parmi les Monuments Historiques au titre des objets depuis 1971 et représentant le baiser de Judas et le Christ au prétoire. Il a  installée dans le chœur de l’église Saint-Rémy, après une restauration financée par la Ville de Vanves avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France (DRAC), et inaugurée en présence de la municipalité, du pére curé de Vanves, Bertrand Auville.

    «Cette œuvre a  été extrêmement abimé, conservée dans le grenier de l’église où elle a quelque peu souffert, jusque dans les années 60. Aucun document ne permet malheureusement de préciser depuis quand elle se trouvait dans l’église et quelle est son origine exacte. Mais compte tenu de l’intérêt de cet objet d’art, il a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du ministre des Affaires culturelles du 30 juillet 1971. Elle avait été rapatriée à la Mairie, conservée jusqu’en 2018 où  sa restauration a été décidée et confiée à la Conservation régionale des Monuments Historiques de la DRAC» indique Bertrand Auville curé de Vanves. Elle a été effectuée Patrick Jallet, spécialiste en conservation-restauration d’œuvres sculptées, qui a participé par exemple à la restauration de plusieurs statues du château de Versailles ou encore à la restauration en 2012 du Rétable de l’Ascension d’Andrea della Robbia, œuvre majeure de la collection de sculptures italiennes de la Renaissance du Musée du Louvre

    «Lors de son classement,  on pensait que c’était un marbre alors que le restauraurateur nous a dit que c’était un bas relief en albatre. Ce matériau a été particulièrement utilisé pour des sculptures religieuses depuis le Moyen Age jusqu’à la Renaissance» ajoute le pére Auville. «Difficile à distinguer du marbre, il présente en effet de nombreux avantages par rapport à celui-ci : moins coûteux, il est aussi plus tendre et donc plus facile à sculpter. Pendant deux siècles, du XIVe au XVIe siècle, les albâtres de Nottingham, en Angleterre, sont ceux dont la production a été la plus abondante. Elle a été diffusée dans toute l’Europe et notamment en France. La production d’albâtre de Malines, en Flandre, était également renommée mais a connu une diffusion plus restreinte. En outre, une étude récente menée par des chercheurs français a permis de localiser dans les Alpes, en Isère, une carrière d’albâtre qui semble avoir fourni la matière première de nombreuses œuvres médiévales et de la Renaissance. En ce qui concerne le bas-relief de Vanves, une étude scientifique plus approfondie serait sans doute nécessaire pour en préciser l’origine exacte» ajoute le directeur des Archives de Vanves.

    «L’œuvre, très endommagée, est constituée de deux scènes sculptées séparées par un bandeau central. D’après l’analyse effectuée par le restaurateur, il semble que, dans le passé, l’œuvre a probablement séjourné dehors, en contact direct avec des écoulements d’eau qui l’ont affectée de nombreuses dissolutions en ravinant la totalité des surfaces, et plus particulièrement la partie droite qui n’a pas été reconstituée. Afin de restaurer cette œuvre, l’ancien encadrement en bois, peu adapté, a été retiré et remplacé par un cadre métallique, qui a ensuite été scellé dans le mur. Le plâtre qui avait été utilisé autrefois pour consolider le bas-relief a été retiré et les fissures ont été comblées avec un mortier de chaux et de poudre de marbre.  Le nettoyage a été effectué par micro sablage à faible pression avec de l’oxyde d’alumine».

    C’est une œuvre du XVIIe  siécle qui était à Vanves, une période faste, parce qu’il y avait le cardinal Duprat qui était le chancelier du roi François Ier, avec sa résidence à Vanves à l’emplacement du parc F.Pic. Il avait  notamment doté la ville de Vanves d’un certain nombre d’œuvre payé par ses soins, notamment ce bas relief qui faisait parti d’une série représentant les scénes de la passion du Christ car à l’époque, il devait y avoir tout un chemin de Croix  qui a disparu, selon le pére curé Auville. Deux scénes sont représentées  : «Jésus au prêtoire, représentant la condamnation du Christ dans le palais de Ponce Pilate qui est malheureusement très altérée (le quart inférieur droit a même disparu) et le baiser de Judas à gauche, qui est la scène la mieux conservée. Conformément à l’iconographie traditionnelle, Judas porte une bourse qui représente non seulement sa charge de trésorier au sein de la communauté des apôtres, mais aussi et surtout le salaire de sa trahison. On distingue bien les soldats romains armés de lance. On distingue également, en haut à gauche, un étrange petit personnage. Il s’agit peut-être du jeune homme qui lors de l’arrestation du Christ s’enfuit vêtu d’un seul drap d’après l’évangile selon Saint Marc ( « Un jeune homme le suivait, n’ayant pour tout vêtement qu’un drap, et on le saisit : mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu » (Mc 14, 51-52) »indique le pére Bertrand Auville

    « Comme on ne dépense pas de l’argent public pour quelque chose qui aurait éré remisé, on a réfléchit enemble, et on a trouvé que le choeur de l’église c’était très harmonieux» confie-t-il.  Pour mémoire l’église possède d’autres objets classés visibles : La plaque de consécration de l’église (1449), classée en 1906, le lustre à plaquettes en cristal (18e siècle), classé en 1975, et une console de la fin du 18e siècle (époque Louis XVI), classée en 1971