«Entre les Mains du Père, la progression de l’Homme selon saint Irénée » (Edt Saint Léger) offre à son lecteur un chemin spirituel heureux vers le Père. Soeur Marie-Madeleine Caseau, prieure des bénédictines de Vanves entraîne ses lecteurs dans « la progression de l'homme vers l'Incréé », sur les pas d'Irénée de Lyon, avec finesse et sûreté. Elle étudie la « progression » selon trois aspects : «économique », anthropologique, et eschatologique. «La progression de l'homme vers l'Incréé suppose le temps, le temps de l'histoire ou de l'« économie » du salut, le temps de la croissance de l'homme, de l'enfance à l'âge adulte, et encore le temps préparatoire à la vision de Dieu, qui est le règne des justes sur terre pendant mille ans, le millénium» expliquait-elle lors d’une présentation de son livre au Prieuré Saint Bathlide, la semaine deniére . «Il n'y a qu'un seul salut et qu'un seul Dieu, mais pour conduire l'homme à son achèvement, il y a des préceptes multiples et nombreux sont les degrés» (A.H. IV,9,3).
On peut constater l'intérêt d'une telle étude qui nous fait entrer dans la pensée d'Irénée, premier grand théologien de l'Église. Né vers 135, en Asie Mineure, la Turquie actuelle, il arrive en Gaule, en passant par Rome. À Lyon, où il est prêtre, il succède comme évêque à Pothin, mort en prison pendant la persécution de 177. Dans cette année qui lui est consacrée par le diocèse de Lyon, et, par lui, nous fait découvrir la manière par laquelle Dieu vient vers l'homme et l'homme va vers Dieu. Sœur Marie-Madeleine Caseau, aujourd'hui Présidente de la Congrégation des Bénédictines de sainte Bathilde et prieure de Vanves, a été, pendant plusieurs années, responsable des Oblats et hôtelière au Prieuré de Saint-Thierry (Reims). Elle a ainsi accompagné de nombreux laïcs dans leur quête de Dieu et a pu réaliser la nécessité de donner à chacun des outils pour qu'il trouve son chemin de vie et de bonheur et y persévère. Elle a signé de nombreux livres notamment « Qui que tu sois » (Edt Saint Léger qui permet, mais aussi explique, de vivre au fil des jours avec Saint Benoit
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LA MERE PRIEURE DES BENEDICTINES DE VANVES OFFRE UN CHEMIN SPIRITUEL HEUREUX VERS LE PERE
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LE BAS RELIEF DE L’EGLISE SAINT REMY DE VANVES RESTAURE A ETE INSTALLE DANS LE CHŒUR
Les Journées Européennes du Patrimoine le week-end dernier, ont été marquée par l’inauguration d’un bas-relief en albâtre du XVIe siècle, classé parmi les Monuments Historiques au titre des objets depuis 1971 et représentant le baiser de Judas et le Christ au prétoire. Il a installée dans le chœur de l’église Saint-Rémy, après une restauration financée par la Ville de Vanves avec le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France (DRAC), et inaugurée en présence de la municipalité, du pére curé de Vanves, Bertrand Auville.
«Cette œuvre a été extrêmement abimé, conservée dans le grenier de l’église où elle a quelque peu souffert, jusque dans les années 60. Aucun document ne permet malheureusement de préciser depuis quand elle se trouvait dans l’église et quelle est son origine exacte. Mais compte tenu de l’intérêt de cet objet d’art, il a fait l’objet d’un classement au titre des Monuments Historiques par arrêté du ministre des Affaires culturelles du 30 juillet 1971. Elle avait été rapatriée à la Mairie, conservée jusqu’en 2018 où sa restauration a été décidée et confiée à la Conservation régionale des Monuments Historiques de la DRAC» indique Bertrand Auville curé de Vanves. Elle a été effectuée Patrick Jallet, spécialiste en conservation-restauration d’œuvres sculptées, qui a participé par exemple à la restauration de plusieurs statues du château de Versailles ou encore à la restauration en 2012 du Rétable de l’Ascension d’Andrea della Robbia, œuvre majeure de la collection de sculptures italiennes de la Renaissance du Musée du Louvre
«Lors de son classement, on pensait que c’était un marbre alors que le restauraurateur nous a dit que c’était un bas relief en albatre. Ce matériau a été particulièrement utilisé pour des sculptures religieuses depuis le Moyen Age jusqu’à la Renaissance» ajoute le pére Auville. «Difficile à distinguer du marbre, il présente en effet de nombreux avantages par rapport à celui-ci : moins coûteux, il est aussi plus tendre et donc plus facile à sculpter. Pendant deux siècles, du XIVe au XVIe siècle, les albâtres de Nottingham, en Angleterre, sont ceux dont la production a été la plus abondante. Elle a été diffusée dans toute l’Europe et notamment en France. La production d’albâtre de Malines, en Flandre, était également renommée mais a connu une diffusion plus restreinte. En outre, une étude récente menée par des chercheurs français a permis de localiser dans les Alpes, en Isère, une carrière d’albâtre qui semble avoir fourni la matière première de nombreuses œuvres médiévales et de la Renaissance. En ce qui concerne le bas-relief de Vanves, une étude scientifique plus approfondie serait sans doute nécessaire pour en préciser l’origine exacte» ajoute le directeur des Archives de Vanves.
«L’œuvre, très endommagée, est constituée de deux scènes sculptées séparées par un bandeau central. D’après l’analyse effectuée par le restaurateur, il semble que, dans le passé, l’œuvre a probablement séjourné dehors, en contact direct avec des écoulements d’eau qui l’ont affectée de nombreuses dissolutions en ravinant la totalité des surfaces, et plus particulièrement la partie droite qui n’a pas été reconstituée. Afin de restaurer cette œuvre, l’ancien encadrement en bois, peu adapté, a été retiré et remplacé par un cadre métallique, qui a ensuite été scellé dans le mur. Le plâtre qui avait été utilisé autrefois pour consolider le bas-relief a été retiré et les fissures ont été comblées avec un mortier de chaux et de poudre de marbre. Le nettoyage a été effectué par micro sablage à faible pression avec de l’oxyde d’alumine».
C’est une œuvre du XVIIe siécle qui était à Vanves, une période faste, parce qu’il y avait le cardinal Duprat qui était le chancelier du roi François Ier, avec sa résidence à Vanves à l’emplacement du parc F.Pic. Il avait notamment doté la ville de Vanves d’un certain nombre d’œuvre payé par ses soins, notamment ce bas relief qui faisait parti d’une série représentant les scénes de la passion du Christ car à l’époque, il devait y avoir tout un chemin de Croix qui a disparu, selon le pére curé Auville. Deux scénes sont représentées : «Jésus au prêtoire, représentant la condamnation du Christ dans le palais de Ponce Pilate qui est malheureusement très altérée (le quart inférieur droit a même disparu) et le baiser de Judas à gauche, qui est la scène la mieux conservée. Conformément à l’iconographie traditionnelle, Judas porte une bourse qui représente non seulement sa charge de trésorier au sein de la communauté des apôtres, mais aussi et surtout le salaire de sa trahison. On distingue bien les soldats romains armés de lance. On distingue également, en haut à gauche, un étrange petit personnage. Il s’agit peut-être du jeune homme qui lors de l’arrestation du Christ s’enfuit vêtu d’un seul drap d’après l’évangile selon Saint Marc ( « Un jeune homme le suivait, n’ayant pour tout vêtement qu’un drap, et on le saisit : mais lui, lâchant le drap, s’enfuit tout nu » (Mc 14, 51-52) »indique le pére Bertrand Auville
« Comme on ne dépense pas de l’argent public pour quelque chose qui aurait éré remisé, on a réfléchit enemble, et on a trouvé que le choeur de l’église c’était très harmonieux» confie-t-il. Pour mémoire l’église possède d’autres objets classés visibles : La plaque de consécration de l’église (1449), classée en 1906, le lustre à plaquettes en cristal (18e siècle), classé en 1975, et une console de la fin du 18e siècle (époque Louis XVI), classée en 1971
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JOURNNEES EUROPEENNES DU PATRIMOINE A VANVES : UN PRIEURE DES BENEDICTINES A DECOUVRIR
Ce weed-end est marqué par les Journées Européennes du patrimoine. Les dossiers de presse annonçant cet événement ont mis en avant, cette année, dans les Hauts Seine, le Prieuré Sainte-Bathilde, monastère de la congrégation des Bénédictines de Sainte-Bathilde, qui est l’œuvre du moine-architecte Dom Bellot (1876-1944).
Il a été érigé entre 1934 et 1936 par ce moine-arhitecte qui a véritablement créé un bâtiment d‘avant-garde avec la brique de Vaugirard, avec une chapelle à nef unique avec une charpente métallique, une toiture en fibro-ciment, un campanile à 3 cloches, un cloître fermé Moderne, il a utilisé les moyens techniques de son temps (brique, béton, charpentes métalliques) au service d’une conception qui puise sa force dans l’étude et la méditation des traditions architecturales monastiques. Son art dépouillé, rigoureux et inventif invite à voyager au cœur du mystère de la beauté et du mystère de l’âme. De là vient aussi que Dom Bellot est un maître inégalé de la disposition de la lumière.
L’église a été consacré un 28 Mai 1949, par un futur pape : le nonce apostolique Mgr Roncalli, futur pape Jean XXIII dont une plaque apposée à gauche de l’entrée rappelle le souvenir ainsi que les traces des doigts du futur pape sur les croix de conécration apposées dans l’édifice. Les sœurs bénédictines étaient à l’époque prés de 75 (22 actuellement vecdes résidentes venus à Paris pour des études et des formations). Le prieuré avait été inauguré par le cardinal Verdier le 25 Mars 1936 et la chapelle a été consacrée le 28 Mai 1949 par le futur pape dans des circonstances épiques : Mgr Angelo Roncalli, avait été appelé en urgence par la supérieure de la communauté des bénédictines de Vanves, Sœur Martin, 95 ans, au caractère très trempé, pour consacrer l'église du Christ-Rédempteur. Le futur Jean XXIII avait alors accepté de remplacer au pied levé le cardinal Emmanuel Suhard, archevêque de Paris, mourant. « Mon métier préféré, c'est d'être bouche-trous » confiait alors le diplomate, trop content de s'échapper d'une nonciature où il étouffait. Il est intéressant de noter que les Amis des Monastères à Travers le Monde (AMTM) est installé dans ses lieux depuis plus de 50 ans. Cette association avait été créé en 1969 suite à l’encyclique Fidei Donum de Pie XII appelant tous les croyant sà une sorte de mobilisation générale au service de l’expansion de la foi. Cet appel fut entendu par les abbés bénédictins qui créérent le Secrétariat de l’AIM (Aide à l’implantation Monastique) ancêtre de l’AMTM , confié ) Dom Marie de Floris qui installa son siège à Vanves
Ce dimanche est une occasion d’aller découvrir ce monastère, rencontrer ses sœurs bénédictines, découvrir leur parc où elles viennent d’installer cinq rûches. C’est le premier résultat d’une réflexion sur la transition écologique de leur communauté ,qu’elles ont commencé à faire comme dans d’autres monastères avec un groupe de travail « monastére vert » créé à la suite d‘une initiative de la conférence des Evêques de France qui a lancé une réflexion sur une «Eglise verte». Les soeurs bénédictins ont programmé tout ce trimestre des dimanches écolos, temps de rencontres sur le théme de "mieux vivre l'écologie intégrale", des "lundi lectio" pour lire et méditer la parole de Dieu, et des "mercredi Pinceaux" pour méditer et dessiner avec pour objectif de "marcher ensemble pour apprendre les un des autres à prendre soin de nos relations au monde, à la terre, aux autres et à Dieu"
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