Par ce terme, l’église désigne ces temps forts de ce week-end Pascal, bien particulier que les prêtres et les bénédictines ont commencé à vivre depuis hier soir, avec la messe de la Céne, confinés bien sûr, reliés aux catholiques de Vanves par la prière. Un prêtre a rejoint les sœurs dans leur prieuré saint Bathilde pour célébrer avec sobriété le Mystére Pascal ces jours-ci. Elles avaient commencé le dimanche des Rameaux bien sur (sur la photo). Tous se retrouvent par la communion devant la TV qui retransmet (sur KTO) des cérémonies exceptionnelles.
Comme cette bénédiction de l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit qui a bénit hier, la ville et la France symboliquement, depuis l’esplanade de la basilique du Sacré-Cœur, sur la butte de Montmartre. Un événement sans précédent et dicté par la gravité des circonstances : «Je monterai sur la butte de Montmartre, au Sacré-Cœur, pour justement bénir avec le corps du Christ, le Saint Sacrement, bénir la ville, pour que le Seigneur envoie sa protection sur les habitants de cette ville et bien sûr au-delà de cette ville, comme le fit le pape d’ailleurs il y a quelque temps. Par cette bénédiction nous appelons le Seigneur au secours de tous ceux qui sont malades. Bien sûr, nous faisons tout ce qui est nécessaire sur le plan médical, en confinement, sur le plan de la protection mutuelle, mais nous en appelons aussi au Seigneur pour qu’Il vienne aider ceux qui aident leurs frères» a-t-il indiqué. Il a béni avec cet ostentoir dans lequel est exposé une hostie conacrée comme l’a fait le pape le 27 Mars dernier
Aujourd’hui à 11H30, dans l’Abside de la cathédrale Notre-Dame de Paris toujours sinistrée, Mgr Aupetit vénérera la «Sainte Couronne d’épines» lors d’une cérémonie où seront lus par deux artistes, Judith Chemla et Philippe Torreton, des textes majeurs de la littérature française et de la spiritualité (Marie-Noël, Paul Claudel, Charles Péguy, Mère Teresa) sur la croix et la passion du Christ, soulignés par des morceaux musicaux interprétés par Renaud Capuçon. Les travaux de consolidation de la cathédrale, qui avaient déjà pris du retard, ont été interrompus dès le début du confinement afin de ne pas faire prendre de risques aux ouvriers et compagnons mobilisés sur le site, que le président Emmanuel Macron a fixé comme objectif de reconstruire en cinq ans.