Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 8 – LE RAVITAILLEMENT S’ORGANISE CONTRE LA CHERTEE DES DENREEES ALIMENTAIRES

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. Dés le début de la guerre, le 31 Juillet 1914, Aristide Duru, maire de Vanves s’est préoccupé de mettre en place une commission du ravitaillement de la population et de prendre des initiatives afin qu’elle ne manque pas de vivres et de combustibles dans la mesure du possible. Et dés le départ, l’approvisionnement du charbon devenait un sujet sensible à cause notamment de la hausse des prix. Ce qui explique peut être que la question des denrées alimentaires est apparue un peu plus tard dans les préoccupations de la municipalité qui a pris beaucoup d’initiatives malgré quelques vicissitudes

    C’est peut être la raison pour laquelle que ce n’est que le 16 Février 1916 que le Conseil municipal a crée un Comité communal d’action agricole pour aider les maraîchers et les horticulteurs vanvéens à trouver de la main d’œuvre. Et surtout pour constituer des lots sur des terrains incultes afin de les mettre à la disposition des habitants désireux de cultiver un petit potager. Il permettra même, au printemps 1917,  aux enfants des écoles du centre de cultiver un potager sur les pelouses et jardins de la mairie, et sur un autre terrain pour les écoliers du Plateau,  Il distribuera d’autres terrains en lots dont les plus faciles à cultiver sont réservés aux blessés réformés de la guerre, notamment le long de la rue du Septembre et des fortifications. Il décidera même d’allouer de petites primes d’encouragements aux vanvéens qui font le plus d‘effort pour bien cultiver le lot qui leur est attribué. Ainsi « ces jardins ouvriers feront jaillir 250 petits carrés où se cultivent pommes de terres, choux, salades, haricots » comme le notait Camille Audigier, écrivain, à la fin du Conflit 

    De son coté, le maire s’inquiète du prix de la viande qui devient cher et provoque une réunion avec quelques collègues maires pour étudier la question. D’ailleurs l’Union des Coopératives ouvre une boucherie de viande frigorifique pour la durée de la guerre au printemps 1916, qui permettra de trouver de la viande à des prix avantageux : « Elle remplit la mission qu’on attendait d’elle » notera le maire lors du Conseil Municipal du 21 Octobre 1916. La municipalité commence à aider  le comité d’organisation de la Soupe populaire au début de l’hiver 1916-17 lorsque ses responsables indiquent au maire qu’ils ne leur aient plus possible de l’assurer avec leurs ressources actuelles, suite à la réduction de l’aide accordée par le Secours National et l’augmentation du prix des denrées. Le Conseil municipal du 30 Novembre vote le budget municipal  1917 dans lequel  est inscrit une subvention de 2500 frs et décide de leur attribuer 150 frs par mois durant l’hiver 1916/17.

    En 1917, le maire fait état d’une circulaire interministérielle des ministéres des travaux publics, des transports et du ravitaillement, du commerce et de l’agriculture rappelant « la nécessité d’éviter tout gaspillage de blé, de farine ou du pain. L’économie est une règle qui s’impose à tous dans l’intérêt supérieur du pays. A un moment où les conditions de vie économique du pays imposent à la population des restrictions de consommations, où les difficultés de ravitaillement en combustibles sont particulièrement sensibles ». Ce qui ne l’empêche pas de se plaindre des réquisitions militaires en matière de produits alimentaires  et combustibles et de protester par l’intermédiaire d’un vœu  qu’il fait voter en Mai. 

    Un comité d’approvisionnement communal  est même crée par le conseil municipal du 27 Mai 1916 pour enrayer la hausse constante sur les denrées de premières nécessités, à la suite d’une démarche effectuée par les socialistes  de Vanves, dont il confie la direction à MM Blanchard et Brodére. Sa gestion déficitaire sera à l’origine d’un  conflit municipal vite réglé deux ans plus tard. Au départ, il dispose d’un fonds de roulement pour les achats au comptant et d’un crédit de 1000 frs pour les achats en gros dont le montant sera remboursé par la caisse communal au fur et à mesure des ventes à la population. Il apparait ainsi que 4210 Frs ont été versés par des groupements et des particuliers. Un crédit de 25000 frs est voté, un an plus tard le 31 Mai 1917  pour la constitution d’un stock précaire de denrées alimentaires pour l’hiver suivant qui sont placés dans un magasin aménagé à cet effet dans le sous sol de l’hôtel de ville.  Les élus en profitent pour demander à ses responsables de tenir une comptabilité parfaitement en régle, mais sans que cela soit suivi d’effet. « Rien ne pouvait douter d‘une bonne gestion puisque l’inventaire lors d’une nouvelle demande de subvention indiquait un déficit de 231,80 frs alors qu’une somme bien supérieure avait été perçue l’hiver précédent à cause de pommes de terre gelées » indique M.Fournet maire adjoint.

    Mais voilà lorsque le 2 Novembre 1917 la Municipalité obtient l’établissement un inventaire et la reprise de sa comptabilité,  M .Fournet s’aperçoit qu’il y a quelques erreurs  dans le bilan et un déficit important. Et un expert constate que ses gestionnaires, ne tenaient aucune comptabilité régulière d’entrée et de sortie des marchandises et des denrées confiées par la mairie. Le déficit se montait à 5673,75 frs qu’ils n’arrivaient pas à expliquer, tout en reconnaissant que dés Avril 1917, contrairement à l’inventaire produit, il y avait déjà un déficit de 3340, 80 frs au lieu de 231,80 frs déclarés. Ils s’étaient engagés néanmoins à couvrir le déficit  qui pouvait être réduit du montant des bénéfices nets que pourrait faire la nouvelle direction mis en place dés Décembre 1917. Elle avait  été amené à élargir son champ d’investigation pour écouler la marchandise qui se trouvait dans le magasin qui était, parait il, de vente difficile car de première qualité. Il en a été vendu pour 122 000 frs, permettant d’amortir une grande partie des pertes qui ne s’élévait plus qu’à 3000 €, comme l’avait constaté le Conseil Municipal du 1er Juin 1918.

    Deux nouvelles branches de ce comité d’approvisionnement  ont été crée avec une boucherie et une poissonneries municipales. Installées dans le jardin de la Mairie, elles ont rendus finalement de grands services en enrayant la hausse des prix même si leur fonctionnement ont créé quelques soucis et en distribuant des légumes aux familles nécessiteuses. « Il ne faut pas trop se plaindre de la situation financière qui aurait pu être plus grave ! » reconnaissait M.Fournet. Il n’empêche que quelques mois plus tôt, le 24 Février 1018 lorsque l’assemblée municipale avait constaté la bonne tenue de ce comité par ses nouveaux responsables, un élu avait posé la question de « savoir dans quelle mesure, le PS devait être responsable de la gestion de MM Blanchard et Brodéres qui étaient délégué de ce parti au Comité. D’ailleurs au cours de ses réunion, il avait fait état des difficultés provenant de la gestion de ses délégués ». Mais l’heure n’était pas aux réglements de compte.

    A la fin de la guerre, la municipalité n’en avait  pas moins  constaté que « ce Comité a permis d’enrayer la hausse constante des denrées de première nécessité ». Il prolongeait son fonctionnement après l’armistice du 11 Novembre 1918 « pendant cette période où les difficultés de ravitaillement sont encore grandes ». Il décidait d’en simplifier le fonctionnement en lui faisant vendre directement à la population « tous les produits qu’on pourra se procurer ». Et dans les jardins communaux, les vanéens pouvaient cultiver jusqu’à la récolte prochaine. Il autorisa le 9 Août 1919 l’installation d’une baraque Vilgrain prés de la mairie pour le ravitaillement de la population dans des conditions permettant d’intensifier la lutte contre la cherté de la vie que le comité d’approvisionnement a soutenue pendant toute la guerre

    A Suivre

  • UNE SEMAINE BLEUE A VANVES : UN OBJECTIF POUR LA VILLE : « BIEN VIEILLIR CHEZ SOI» MAIS SURTOUT « LUTTER CONTRE L’ISOLEMENT »

    « Le nombre de personnes sollicitant le pôle senior est en nette évolution. Les situations sont de plus en plus complexe, leur suivi nécessite des interventions multiples, que ce soit au domicile de la personne âgée ou en réunion de synthèse avec les différents acteurs impliquées. On observe à travers ces situations complexes, un isolement réel des personnes âgées associés à une perte d’autonomie, auxquels s’ajoutent des problématiques financières et/ou de santé au titre desquelles les maladies neuro-dégénatives sont les plus fréquentes » indiquent les responsables du Pôle Senior dans le rapport d’activités 2013  des services de la Mairie,  qui est amené à « gérer de plus en plus de situations individuelles complexes pour lesquelles il en est l’acteur principal, notamment du fait de la désertion territoriale (départ de l’EDAS à Issy les Moulineaux, de la CRAMIF et de la CPAM) et de la restriction de leurs missions respectives ».

    Ce constat n’est pas étonnant comme l’a montré l’Institut des Hauts de Seine qui développe depuis 20 ans tout un programme de prévention et de solidarité pour accompaner le vieillissement grâce notamment aux Forums « Giga-Senior »  qui se déroule tous les 2 ans à Vanves. « Les effets de la canicule de 2003 sont en train de se perdre. Les personnes qui vivent seules augmentent. 30 000 personnes sont en situation d’isolement relationnel (moins de 5 contacts par mois) dans les Hauts de Seine. Je ne vois pas comment cette situation peut d’améliorer. Cette facette de la vieillesse va devenir un fléau » constatait hier matin Bénédicte de Kerpringent, sa directrice/fondatrice lors d’une conférence sur « Bien vieillir dans 20 ans » au Conseil Général des Hauts de Seine pour ouvrir cette semaine Bleue. Et à laquelle participait Patricia Kaazan, Adjoint au Maire chargé des Seniors et de la Famille  …Tout en ne cachant qu’il y a bien sûr des signes d’espérances que cette semaine bleue est l’occasion de faire ressortir, en dehors de la sensibilisation sur des thèmes importants complétant les actions officielles qui portent souvent sur la santé, alors que la loi pour l’adaptation de la société au vieillissement dit loi « AAA » (Anticipation, Adaptation, Accompagnement) est en discussion.

    Les personnes âgées représentent 19 78% des vanvéens (5341 sur 27002 habitants) contre 15,9% en 1999, soit 1/5 de la population, pourcentage inférieure à la population des plus de 60 ans en France (22,6%) mais supérieur à celui des Hauts de Seine (18,7%). Prés de la moitié ont entre 60 et 69 ans, plus d’un quart a 80 ans. La part des plus de 80 ans est en nette augmentation (10,7% à Vanves contre 8,8% en France et 7,3% dans les Hauts de Seine). Cette caractéristique vanvéennes a une une incidence directe sur la charge de travail du pôle Senior « qui gére notamment le maintien à domicile et doit faire face de plus en plus fréquement à des situations de maintien à domicile complexe liées à des problèmes de santé mentale croissante dans cette tranche d’âge »  expliquent ses responsables. « Ces situations nécessitent un temps important de travail dans l’accompagnement direct des personnes mais aussi dans la concertation entre partenaires et également dans l’analyse des situations qui correspondent à de nouvelles problématiques sur lesquels nous devions nous aguerrir et ajuster notre professionnalisme » ajoutent ils en constatant « qu’il en ressort une saturation de certains agents dont la charge de travail croît et pour lesquels une situation d’inconfort se créé ».

    LE SERVICE INTER GENERATIONNEL

    Le dernier diagnostic social avait constaté une légère augmentation de la dépendance et insistait sur l’importance de lutter contre l’isolement social et la conservation du lien social. D’où l’objectif assigné de travailler sur les activités et les animations spécifiques, grâce notamment au service inter génération qui est mobilisé pendant ses 5 jours et sur un service de transports à la demande pour les personnes âgées et handicapées. Ce pôle a pour objectif de « valoriser les savoirs-faire de nos concitoyens et l’engagement des participants en faveur d’un bien être collectif pour les personnes avec les vanvéens les plus dépendants ». Il a mis en place de nombreuses réalisations - livres CD, rencontres inter âges, printemps des poétes, fête de la musiques… avec le Biblio Club, la chorale du Club Murillo – et développé la convivialité à travers des ateliers « chansons », « poésies », « contes », mais aussi en partenariat avec des associations comme le Secours Catholique, Saint Vincent de Paul (goûter musical, excursions), les accueils de loisirs (interventions  et spectacles dans les maisons de retraits)… « qui ont eu des effets très positifs sur la santé physique et morales des plus isolées ». L’un des points forts ces derniers temps a été « un partage de la parole dans notre commune » afin de développer les échanges entre les générations et surtout pour « mieux s’écouter et mieux apprendre à vivre ensemble ». Le CCAS participe à cette animation en ayant affecté un animateur à mi-temps, notamment à l’espace Danton avec des jeux de sociétés, 2 à 3 sorties par mois, un accompagnement au cinéma de Vanves. Il  organise le célébre repas des Seniors au Pavilon Dauphine (47 400 € inscrits à son budget en 2013), la distribution de ballotins de chocolats de 500 gr (22 850 € pour 2548 bénéficiaires en 2013).

    LE POLE SENIOR DU CCAS

    Le CCAS permet de son côté de développer des prestations permettant le maintien à domicile, en aidant financiérement les plus démunis pour l’emploi de personnel à domicile dont bénéficient  88 personnes dont 21 handicapées (64 dont 14 handicapés un an auparavant)  ou pour la livraison de repas à 19 bénéficiaires représentant 6038 livraisons de repas par Elior. Elle verse une allocation différentielle qui permet d‘offrir un complément de ressources dont bénéficie 4 couples, accompagne les personnes âgées dans leurs démarches administatives, organise des transports à la demande dont 36 seniors ont profité, sans compter les dispositions du plan cancule chaque été  qui touche un plus grand de personnes agées (76%)  grâce à un dispositif qui s’est affiné pour déceler un plus grand nombre de personnes fragiles. Occasion de constater que « beaucoup sont en difficulté d’un point de vue psychologique, supportant mal la solitude accrue à cette période, en lien avec la fermeture des magasins, les vacances des amis et de la famille »

    UNE COORDINATION GERONTOLOGIQUE

    Le CCAS a mis en place depuis 2007 une coordination gérontologique permettant tout d’abord l’animation d’un véritable réseau de professinnels locaux du secteur médico-social grâce à des réunions mensuelles permettant de se rencontrer, faire connaissance avec les missions de chacun, et trimestrielles sur des thèmes comme la bientraitance/Maltraitance, la notion sociologique du vieillissement ou de participer à des réflexions notamment autour de la diffusion du film « Amour » de Mickael Haneke. Ensuite  le suivi de situations lourdes, à domicile ou en sortie d’hospitalisation. 25 situations complexes de personnes âgées souvent isolées ont ainsi abouti à des placements en maisons de retraites, à instruire 3 demandes de protection juridique, une hospitalisation d’offices en 2013. Le service a aussi instruit 92 dossiers d’APA (Allocation Personnalisée pour l’autonomie)

    LA RESIDENCE DANTON

    Enfin, Le CCAS gére la résidence Danton  de 81 appartements qui a conservé son statut initial de HLM classique après un débat sur son évolution en EHPAD, avc la mairie, Le Logement Français et l’AREPA dans le courant du 1er semestre 2013. En raison de la diminution du GMP et du nombre de seniors dépendants, ils ont décidé en Juin 2013 d’en rester là, avec une atribution de logements sans critère d’âge, des activités de restauration  (6276 déjeuners servis en 2013 dont 657 festifs), et d’anmatioon au rez-de-chaussée, un système de téléalarme géré par Europ-Assistance...

    LE PROGRAMME

    Lundi 13 octobre

    10h-12h  à l’hôtel de ville : Découverte des talents des Seniors

    14h30-16h à Panopée :  Atelier « L’art culinaire pour (r)éveiller les papilles » animé par le Service Prévention Santé.

    14h-17h à La Palestre  : Forum « Senior acteur de sa vie »

    Mardi 14 octobre

    10h-12h à l’espace Danton  : Atelier création culinaire « Autour d’une tarte »

    10h-12h au Marché : « Kim goût » pour les enfants dans le cadre de la semaine du goût

    15h-17h  au restaurant La Girafe : Débat « La conscience vient en mangeant »

    Mercredi 15 octobre

    10h30-11h30 salle Murillo :  Spectacle « L’engagement poétique du Moyen-Age à nos jours » proposé par le Pôle inter-génération.

    13h30-17h salle Murlilo : Grands-parents et petits enfants sont attendus pour partager de nouvelles façons de jouer ensemble.

    Jeudi 16 octobre

    10h-12h au Marché : « Kim goût » organisé pour les enfants dans le cadre de la semaine du goût

    12h-15h au foyer Danton : Repas « bleu lagon ». Dress code : un accessoire ou tenue bleue

    14h-16h à la salle Latapie  : Atelier confort thermique « Bien au chaud chez soi » animé par l’agence du climat.

    16h30-18h30 au collége Saint Exupery : Diffusion du film « On est tous le vieux de quelqu’un » suivi d’un débat (15 jeunes / 15 seniors)

    Vendredi 17 octobre

    14h30-17h à La Palestre: Bal de la Semaine bleue animé par Pierre Meije et Pascal

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    MAJORITE : La majorité du Conseil municipal  (UMP.UDI) qui se réunit régulièrement, tous les mois, a tenu sa réunion hier soir au  Parc des Expositions de  la Porte de Versailles où les  élus ont eu le droit à une présentation du projet de réaménagement (Restructuration du Palais Sud-Hall 7 en Centre des Congrés avec surélévation, construction d’un Hôtel à l’emplacement du Hall 8 du côté de la Porte de la Plaine etc…),qui accompagnera l’édification  de la Tour Triangle le long du hall 1

    SENAT : Quelques vanvéens étaient présents dans les tribunes du Sénat, mercredi dernier en début d’après midi lorsque Gérard Larcher a annoncé la compsition du bureau du Sénat composé de 8 Vice Président, 3 questeurs et 14 Secrétaires.  Deux sénateurs des Hauts de Seine ont été finalement élus Vice Présidents du Sénat : Isabelle Debré (UMP) et Hervé Marseille (UDI) sénateur maire de Meudon que les vanvéens ont rencontré puisqu’il est venu plusieurs fois soutenir le maire lors d’élections et participé à des manifestations municipales. Il est intéressant de noter que si c’est la première fois  que le groupe UMP a désignée une femme à l’un des 2 postes de vice président du Sénat qui lui était réservé dans la répartition des postes à la proportionnelle, c’est à la suite d’un vote interne, une autre première, intervenu en réunion de groupe mardi dernier, pour départager les candidats aux postes de vice présidents, questeurs et secrétaires. La sénateur de Vanves croulait sous les SMS et messages de félicitations notamment de nombreux vanvéens, même dans les rangs de l’opposition municipale, fier pour elle et leur ville, de cette élection à l’un des postes prestigieux de cette haute assemblée.   

    RUGBY : Une équipe de rugby installée sur Vanves est désormais officiellement en compétition et représente les couleurs de la ville. IL s’agit des Servals de Vanves, une équipe distincte du Stade de Vanves mais associée à la section de rugby qui célébre en même temps sa première année d’existence. Ses joueurs ont joué leur tout premier match en challenge Ile de France (compétition organisée par la FFSE et regroupant une soixantaine d’équipes francilienne) samedi dernier à Choisy le Roi. Elle a  perdu 24-13 contre le Rugby Club Océan.

    METROPOLE DU GRAND PARIS : Bernard Gauducheau comme ses collégues de GPSO, André Santini, Herrvé Marseille, Pierre Christophe Baguet, Denis Badré  et UDI de la Région, étaient parmi les 135 maires (sur 155 présents )  qui ont voté la résolution  au Conseil des Elus de la Mission de Préfiguration de la Métropole du Grand Paris (MGP), mercredi soir : cette version définitive de l’article 12 devrait permettre de préserver ces territoires qui  auront l’autonomie juridique et fiscale avec comme ressource la CFE (Contribution foncière des entreprises). Ils seront en charge des compétences de proximité : urbanisme (PLU), gestion des offices publics de l’Habitat, compétences des actuelles intercommunalités (ex : ordures ménagères, conservatoires, piscines, médiathèques, politique de la ville…). La métropole aura des compétences plus stratégiques en bénéficiant de la CVAE avec possibilité d’ étendre sur la base du volontariat son périmétre aux communes appartenant à des zones aéroportuaires et les territoires en développement. Les élus UDI ont réussi à imposer une progressivité dans la mise en place de la Métropole et un système de garantie de ressources pour les territoires et les communes notamment. Cette résolution sera  jointe aux 4 scénarii travaillé par les groupes de travail depuis 8 mois et figurant dans le rapport du Préfet Lucas, Directeur de la Mission de préfiguration qui a été transmis au cabinet du premier Ministre ses dernières heures. Car Manuel Valls doit présider un comité interministériel lundi prochain sur la MGP qui devrait entamer la procédure parlementaire pour réviser l’article 12 de la loi sur les Métropoles  (MATPAM) qui traite de la MGP et de ses territoires