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  • VANVES DANS LE CREUX DE L'OREILLE

    VIGIPRATE : Suite à la mise en place du plan Vigipirate renforcé, l’ESCAL a dû revoir  certaines sorties des clubs 6-11 et 11-17 ans prévues pendant les vacances de la Toussaint en les annulant et en prévoyant d’autres en remplacement. « Tous les parents des enfants déjà inscrits à ces activités ont été contactés, et la plupart du temps des solutions ont été trouvées » indiquaient ses responsables qui ont fait le bilan de Rentrée : 1 251 adhérents à l’ESCAL (ré) inscrit au 1er octobre (contre 1 090 à la même période en 2013) dont 65% d’adultes, 21% de 11/17 ans et 14% d’enfants, sachant qu’il en comptait 1502 en Juin dernier (contre 1358 en Juin 2013).  85 ateliers annuels sont proposés (61 pour les adultes, 14 pour les ados et 10 pour les enfants) contre 76 la saison passée,

    COMMERCE : Le mois du commerce s’est terminé hier par le tournoi ce pétanque organisé sur le terrain (rue J.Bleuzen) de la section Pétanque du stade  de Vanves qui a ressemblé 36 vanvéens, 2/3 de commerçants et 1/3 depétanqueurs dans une ambiance conviviale et assez chaude.  Beaucoup de commerçants se sont pris au jeu et ont même continué après la proclamation des résultats et la remise des médailles aux vainqueurs et des cuillères en bois aux derniers. Occasion de dresser le bilan de sa 5éme édition : 180 commerçants avec ceux du marché, 21 sponsors permettant de financer cette opération à 50%, un clip musical auquel ont participé 70 commerçants, avec des initiatives innovantes : le pique-nique participatif de Bio C’Bon, le défilé de mode de Vanv’en Poupe, le match de football (sous la pluie) commerçants-stadistes

    FOOTBALL : Expograh 2 – CACL 0

    « Ils l'ont fait..! Un match de seigneurs, où l'engagement des 2 côtés laissait à penser que le score de parité serait logique tellement les 2 équipes étaient proches en première période. Oui mais, l'AS Expograph de cette année est sur un rythme de futur champion tellement il récite bien sa copie.Une parade main ferme de Marco, notre « zébulon » gardien portugais, à la 41éme minute a calmé l'ardeur des attaquants du crédit lyonnais » raconte Jean Royer. 0/0 à la mi-temps pour le match samedi dernier EXpograph Vanves-CACL.  « La 2ème période voit Expograph utiliser plus les espaces sur les côtés, le redoublement des passes, bref, que du bonheur..! C'est alors ,qu'un 2ème soleil,en plus de celui du ciel ,s'est mis a briller,en la personne de "Chems "qui a transformé un coup franc aux 18 m,en logeant le ballon dans la lucarne oppose du gardien,côté gauche. Les verts ne s'arrêtent pas en si bon chemin et continuent à presser leur adversaire, et sur une balle récupérée par Julien au point de corner, Chems crochette sur sa droite son adversaire et place la balle du plat du pied, dans le coin gauche du gardien..! 2/0, la messe est dite, et Jésus Chems « crie » sa joie, en même temps que tous ces partenaires, récompenses de leur persévérance. Nos adversaires sentent le vent de la défaite, alors que nos joueurs hument le doux parfum de la victoire...! » continue le coach de cette équipe. « Nous noterons l'envie de chacun de faire briller le partenaire,et aller de l'avant,c'est cela l'esprit de groupe! Nous n'étions plus habitués à cela l'an passe! Continuez comme cela, rien ne pourra vous arriver..! À noter la belle prestation de Sofiane, au milieu, l'abnégation de Anouar pour faire briller ses camarades, et la charnière de choc que forment Steeve et Busch.! Maintenant, il faut passer à « l'Orange » samedi prochain, et essayer de garder notre invincibilité! Même à l'extérieur..! Un président fier de ses troupes ! » ajoute t-il avec « une mention spéciale à nos féminines,qui sont allées battre l'ACBB,sur ses terres 2/1 ».

    FOOTBALL :  Défaite du Stade de VANVES à NANTERRE 1 à 3.
    « Première mi-temps équilibrée avec un score de 1 à 1. Seconde mi-temps à l'avantage de Nanterre. Nous n'avons pas su concrétiser les occasions , faute d'un buteur » commente Jean Claude Vignal président de la section football du Stade de vanves.

    BASKET : Victoire Des Aviators contre Pornic : 69/61

    « Dans la première mi-temps les Aviators n'y étaient pas. Malgré les consignes du coach Mousseau, les adversaires avaient trop d'espace et alignaient les paniers à 3 points. Pendant ce temps, les Aviators manquaient d'adresse. A la mi-temps le score était en défaveur des locaux 24/33. La 2ème période a été tout autre et le passage aux vestiaires a métamorphosé les Aviators. La défense était imperméable et l'adresse est revenue chez les blancs. Les adversaires du soir ont été étouffés par l'agressivité des Aviators qui ont gagné ce 3ème 1/4 temps 26 à 13. Malgré une petite frayeur dans la dernière minute de jeu où les adversaires reviennent au score, la victoire a bien été pour nos protégés » commente Laurent Celseaux président de la section Basket. Le week-end prochain, déplacement à Brest « où la victoire ferait un bien considérable pour une remontée méritée au classement. Pour les fans des Aviators rendez-vous sur Facebook Aviators Vanves samedi à partir de 20 h 00 pour l'évolution du score. Go Aviators Go ! »

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 9 – L’ŒUVRE D’ARISTIDE DURU

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. Vers la fin de l’année 1915, la municipalité décide de créer (le 27 Novembre)  une œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de vanves qui organise le 5 Décembre une journée pour les prisonniers de guerre et combattants durant laquelle furent vendus des trèfles couleurs à 4 feuilles porte-bonheur. C’était une volonté d’Aristide  Duru, maire de Vanves qui a toujours été proche de tous ceux qui partaient au front.

    Fin 1914, il adressait « un salut affectueux à tous les mobilisés de la commune et un souvenir ému à la mémoire de ceux qui sont tombés au champ d’honneur, ainsi que les condoléances du maire, de la municipalité et du conseil municipal à leurs familles éprouvées ». Fin 1915, le 27 Novembre, il créait l’œuvre des prisonniers de guerre et des combattants de Vanves : « Cette Œuvre est destinée à aider les familles nécessiteuses des prisonniers et des combattants qui peuvent difficilement leur envoyer des colis » expliquait il. L’une de ses premières actions s’est déroulé dés le 5 Décembre 1915 lorsque des bénévoles offrirent la « Pensée de la Journée de Vanves » et le « trèfle porte-bonheur à 4 feuilles ». Et toute souscription de 1 frs donnait droit à un « charmant objet » c'est-à-dire une médaille ou une broche. Mais ce n’est pas tout, car, même le curé de Vanves, le père Semblant organisait le 26 Décembre 1915 un concert au profit de cette œuvre. Enfin, le conseil municipal du 26 Février 1916 décidait d’ouvrir un crédit de 3000 frs pour cette Oeuvre des prisonniers de guerre et Combattants de Vanves.

    En moins de 3 mois, elle avait aidé une centaine de prisonniers et plus de 200 combattants, et recevait chaque jour de nombreuses d’aides (plus de 30 en 3 jours. « Le conseil municipal est d’avis de répondre, prioritairement, aux demandes des soldats présents sur le front, sans famille ou appartenant à des familles nécessiteuses » décidait Aristide Duru le 26 Février 1926 tout en faisant aussi voter un crédit de 100 000 frs pour des secours aux réfugiés, et en s’associant à une pétition lancée par les pouvoirs publics en faveur de « l’amélioration du sort de nos prisonniers » en demandant « l’égalité de traitement des prisonniers français et allemandes », ceux-ci ayant constaté que « les français étaient mal nourris, mal couverts et mal soignés, souvent brutalisés ». Quelques mois plus tard, le 21 Octobre 1916 le rapporteur du budget, M .Fournet expliquait  qu’avec « l’envoi de colis par l’œuvre à nos soldats français, nous cherchons ainsi à adoucir leur sort. Nos combattants ne sont pas oubliés et reçoivent ainsi des douceurs qui leur rappellent que nous pensons toujours à eux et aux dangers qu’ils affrontent pour libérer leur pays de l’invasion ».

    Ainsi, le conseil municipal a toujours prévu une subvention dans son budget municipal pour l’œuvre : 5000 frs en 1917 alors qu’elle a dépensé 30 000 frs en colis (3780 dont 2280 aux prisonniers et 4100 aux combattants. Et la Municipalité a organisée des opérations pour récolter des fonds : « La semaine de l’économie pour les prisonniers de guerre et les combattants vanvéens » du 21 au 28 Janvier 1917 qui a rapportée 5732,85 frs, puis une seconde entre le 2 et le 8 Juillet 1917. Mais ce n’était pas suffisant car elle avait dépensée 28 081,6 frs en 1917 couvert en partie par des recettes se montant à 13 189,86 frs provenant de dons, et des journées d’économies, la différence étant compensée par la subvention municipale de 14 891,74 frs. Une fête est organisée le 1er Décembre 1918 après l’armistice à son profit sous la présidence du sénateur Magny. Camille Audigier ou Frédéric Pic, ont rendu hommage, après guerre, à ce maire qui avait suscité « une phalange de dévouement » grâce notamment à cette « œuvre des prisonniers de guerre et des combattants » qui « adoucissait le sort de ceux qui se battaient ». Mais le plus bel hommage a été celui rendu par ses combattants qui, en permission, « ne manquaient pas de venir en mairie serrer la main celui qui s’acquittait dignement de ses fonctions »

    A Suivre…

  • SECTION ATHLETISME DU STADE DE VANVES : LA FIEVRE DU SAMEDI MATIN

    Ils sont 300 à courir ou à faire des exercices athlétiques, mais surtout courir chaque samedi matin, les enfants de 4 ans aux poussins  et leurs parents, encadrés par une quinzaine d’animateurs de la section athlétisme du Stade de Vanves. C’est assez impressionnant à voir. Et cela depuis presque 3 ans. « Au tout départ nous avions commencé par organiser des cours et des initiations à l’athlétisme  le samedi matin, parce que beaucoup de parents qui voulaient que leurs enfants fassent de  l’athlétisme, ne pouvaient pas le mercredi aprés-midi  à cause d’activités plus culturelles (conservatoire…). Du coup, nous nous sommes dit pourquoi pas ne pas essayer de faire participer les parents, plutôt que les voir attendre sur le bord de la piste d’athlétisme, avec les enfants. Et cette formule a pris voilà 2 à 3 ans, avec une dizaine de parents au début. Ils venaient pour se maintenir en forme. Ils ont trouvé l’ambiance  sympa, en ont parlé autour d’eux, et le bouche à oreille a pris… Maintenant, ils sont entre 60 et 70 parents. Avec les enfants, on n’est pas loin de 300 dans le stade de Vanves » raconte Ghislaine Guilbert, présidente de la section athlétisme.

    « Certains animateurs s’occupent des enfants selon leur âge, parce qu’ils ne font pas tous la même chose, en fonction des catégories : les plus petits sont pris à partir de 4 ans et on s’arrête aux poussins pour le Samedi, benjamins et minimes ont leur entrainement en semaine. Ainsi le samedi matin s’adresse à l’école d’athlétisme  et aux poussins avec une heure et demie d’exercice pour les plus grands, une heure pour les plus petits. Ils ont des petits parcours à faire avec de petites haies, tourner autour des poteaux, s’entraîner  pour apprendre les gestes lancer du javelot et du poids. Nous leur faisons du trampoline pour leur apprendre à aller en hauteur pour la perche, et  sauter dans les sautoirs en longueur lorsqu’ils peuvent,  au dessus d’une petite haie pour leur apprendre à monter en hauteur pour aller le plus loin possible. Tout est basé sur des jeux, avec de temps en temps des relais contre les parents. Ces derniers sont pris en main par d’autres animateurs pour les entraîner, sans objectif de compétition, mais pour se faire plaisir ».  L’autre temps fort de la section se déroule en semaine,  en fin d’après midi le Mardi et le Jeudi pour les seniors qui font de la compétition, car Claude, l’un des entraîneurs,  est là tous les soirs. « Ils sont une centaine sur 350 adhérents, dont peu de compétiteurs vraiment purs, entre 20 et 30 maximums, tandis que les autres peuvent participer à  des courses sans le dire toujours.  Certains viennent juste pour le plaisir, bien souvent pour améliorer leurs performances, mais sans faire forcément des compétitions » indique t-elle sans dire qu’ils s’entraînent quel que soit le temps pour les plus fanas, été comme hiver, sous la pluie comme dans le brouillard…. 

    LES CHAMPIONS NE RESTENT PAS !

    Cette section athlétisme frise  les 350 adhérents qui devraient être dépassé grâce à l’arrivée de quelques anciens. « Plus des trois quart ont moins de 18 ans, et plus de la moitié sont des jeunes inscrits à l’école d’athlétisme ou poussins. Ils  ne sont pas encore réparties par discipline, car la fédération ne veut pas les spécialiser jusqu’aux cadets. Nous  essayons de faire en sorte que ces jeunes touchent à toutes les disciplines. Nous ne les poussons pas à la compétition. Ils y viennent tout seul, grâce à leur  petit copain. Les petits n’ont pas beaucoup de compétitions, essentiellement des animations en salles ou sur stade durant la belle période, avec les Jeux des Hauts de Seine en Juin, qui se rapprochent d’un mini décathlon parce qu’ils ont une course, un saut et un lancer, sans beaucoup d’épreuves individuelles mais plutôt par équipe. Ils peuvent participer à certains cross, mais c’est très cadré, insistant plus sur la durée qu’un nombre de tour pendant un laps de temps ou une distance à parcourir le plus vite possible. Au niveau championnat, ils n’ont qu’un tour à effectuer comme pour  les benjamins, mais les 20 premiers, en cross,  sont sélectionnés pour constituer une équipe départementale qui coure au 3éme tour aux inte régionaux. Ainsi les petits restent au niveau départemental, les plus grands peuvent aller jusqu’au national s’ils répondent aux critères de temps et de places, comme les cadets qui participent aux mêmes épreuves que les adultes » explique t-elle en  citant quelques noms de jeunes athlètes qui ne restent pas longtemps « parce que ce n’est pas leur intérêt » : Elisa Pinot, 15 ans , qui est partie,sollicitée un peu partout dans les différents de formation de la FFA. « Pour sa carrière, c’était mieux car elle n’avait personne de son  niveau à Vanves ». Christéle Vertueux qui a fait de nombreux podiums. « Quand ils sont bons, il leur faut une équipe pour progresser, donc ils partent. Nous  n’avons  pas suffisamment de monde pour les entraîner, et nous n’avons pas le même budget que les gros clubs » reconnait elle. Djamel Mastouri bien sûr qui a participé aux Jeux Paraolympique

    LE SYNTHETIQUE INQUIETE !

    Les J.O., les championnats du monde ou d’Europe comme Zurich, cet été, créént une émulation :  « Nous avons eu un effet « Zurich » à la Rentrée car au Forum, les parents étaient tous venus d’un seul coup, de craindre de ne pas avoir de places. Mais on n’a pas refusé jusqu’à présent de jeunes » indique t-elle. Seul sujet d’inquiétude : le terrain synthétique : « S’il y a un terrain purement synthétique comme pour le terrain Y.Saccard, c’est la fin de la section d’athlétisme. On ne pourra plus s’entraîner car il n’est pas bon de s’entraîner sur une telle piste, parce que cela fait mal. Les footballeurs sont aussi d’accord avec nous, car jouer sur un terrain complètement synthétique suscite beaucoup plus de blessures. Il y a certaines disciplines que l’on ne pourra plus pratiquer comme le lancer de javelot et du poids. Cela perdra de l’intérêt si on leur fait faire que des courses autour du terrain de football, sans pouvoir plus rien planter dans la pelouse pour leur faire faire des disciplines de façon ludique.  Les adhérents iront ailleurs. Il y a  peut être d’autres solutions pour contenter tout le monde ». Le Service des sports en aurait trouvé une pour satisfaire tout le monde.