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  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 10 – UNE ARMEEE D’ACTIVE DANS LES ATELIERS DE CONFECTION

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans. L’un des faits marquants de ces 4 années de guerre a été la création d’ateliers de confection et surtout l’ouverture d’un « Ouvroir » municipal qui occupera plus de 150 ouvriéres pour confectionner des chemises, des caleçons.

    Les premiers gestes de solidarité et de soutien commencent à apparaître dés le début de la guerre : Les écoliers de Vanves « sous la bienveillance » de leurs instituteurs se sont mobilisés pour confectionner des colis de lainage, de tabac, de friandises et objets divers envoyés aux soldats sur le front.Puis la municipalité créée un  un atelier  « tricot du soldat » en Janvier 1915 rue Raspail (Mary Besseyre maintenant) pour fournir du travail aux femmes et filles des mobilisés, secondé par un chemisier vanvéen. Cette création correspondait à un mouvement général, car dés le départ des hommes au front, « les mères, les sœurs, les épouses, les fiancées, les petites amies se mirent tous à tricoter avvc l’acharnement d’une armée d’active. Les soldats sentirent ainsi, à la chaleur du tricot de laine, que les femmes pensaient à eux » lit on dans « Croquis Paris » en Octobre 1915. Le tricot était devenu une cause nationale dés le lendemain de la mobilisation générale. Un avis, paru dans la presse, invitait  toutes les femmes de France à tricoter gilet et chaussettes de laines pour les poilus en prévision de l’hiver.  C’est à ce moment là, que la ville reçoit de l’intendance de l’armée, avec son magasin de l’habillement, installée rue Larmeroux, un lot de 10 939 chemises à  confectionner. Du coup, le conseil municipal décide de créer, à partir de cet atelier,  le 28 Août 1915, un « ouvroir municipal », sorte d’atelier de confection,  pour fournir des uniformes et des effets de lingeries aux poilus, qui occupera plus de 150 ouvrières et pour lequel, il consacre une ligne de crédit dans son budget (50 000 frs dans le BP 1917). De surcroît, il permet d’éviter tout profit de guerre, l'ouvroir de Vanves étant dirigé et contrôlé par la municipalité.

    La municipalité fait confectionner 500 chandails en automne 1916  pour la campagne d’hiver 1916-17 dont la moitié  sera expédié aux prisonniers de Vanves et l’autre vendu aux vanvéens, puis décide l’acquisition de laines destinées à la confection de chaussettes à la fin de l’été  1917 qui seront réalisées par les petites filles des écoles communales pour les soldats. Mais au fur et à mesure du temps, l’intendance militaire ne donnera que très peu de travaux à l’ouvroir municipal, ce qui obligera la municipalité, au début de l’année 1918,  à rechercher à travailler pour l’industrie privée pour permettre aux ouvriéres de travailler : « Nous pensons qu’il est de notre devoir de continuer à faire fonctionner cette œuvre qui sera d’une très grande utilité après la cessation des hostilités pour parer à la crise du chômage qui est à craindre » explique Aristide Duru, maire de Vanves, le 1er Juin 1918.  Si l’ouvroir a distribué pour 109 862 frs de salaires en 1917, le nombre d’ouvrières a commencé à diminuer cherchant du travail dans le privé, mieux payé

     

    A SUIVRE…

     

  • LES PAROISSES DE VANVES LANCENT DES DINERS « 4X4 » : « Mieux connaître son voisin, pas uniquement de palier, et donner un sens au mot « communauté vanvéenne !»

     «Le diner « 4x4 » est une invitation mieux connaître celui qui partage le banc paroissial et à accueillir les nouveaux arrivants et ainsi donner un sens aux mots « communauté chrétienne » expliquent Lucie et  François Xavier Choutet, foyer d’accueil à Saint François  à propos cette initiative lancée par eux l’année dernière. « Cette idée est venue parce qu’on nous en avez déjà parlé, l’un de mes frères ayant participé à ce genre d’initiatives à Chartres  où il venait d’arriver. Et c’était formidable pour connaître plein d’autres personnes. Quand nous avons pris cette mission foyer d’accueil, nous l’avons proposé, ce qu’a accepté le pére Hauttecoeur. On sait bien que le repas est convivial. C’est dans la lignée du barbecue de l’été, de ses repas organisées à l’occasion des fêtes de la Saint François ou de la Saint Remy » explique François Xavier dans cette interview

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi dénomination « 4x4 » qui a interpellé les vanvéens ?

    François Xavier-Choutet : « Très schématiquement, ce sont 4 dîners dans l’année, et à chaque dîner, il y a  4 binômes de 2 personnes. Nous avons lancé cette initiative l’année dernière au cours de laquelle nous sommes arrivé à rassembler 40 personnes, ce qui est la providence parce que cela fait 8 équipes pour 5 dîners. Et pour cette année, nous avons réussi à avoir 72 personnes pour 4x9 Diners, un en Nov/Dec, un autre en Janv/fev, puis en Mars/avril et enfin en Mai/Juin, soit 36 diners durant cette année 2014/15. C’est une opportunité et une occasion de faire communauté et ces dîners répondent à un besoin de chaleur à mettre au sein de notre communauté qui a laz chance d’être déjà très chaleureuse. C’est aussi une initiative  inter générationnel, de 22/23 à 90 ans, qui ne concerne pas uniquement les couples, mais aussi des personnes seules qui se sont inscrits avec un ami ou toute seule et un tirage au sort lui donne un binôme.

    VAQ- Quelle est la régle du Jeu ?

    F.X.C. : « Pour que cela fonctionne bien il faut un petit groupe de 8 personnes, qui ne se choisissent pas car elles sont tirées au sort,  par dîner. Ainsi, elles vont  découvrir à chaque diner, des personnes différentes. Au premier dîner, chaque binôme va connaitre 6 autres personnes et ainsi de suite pendant 4 dîners. Et à la fin de l’année, ces participants auront rencontré 24 personnes différentes, avec le simple engagement de participer à chaque diner et de recevoir une seule fois chez soi. Sachant que lorsqu’on reçoit, on ne fait que le plat principal, et les autres apportent, chacun, un plat. Et pour ceux qui ne peuvent pas recevoir, on se dérouille toujours pour trouver une solution et se mettre avec quelqu’un qui peut recevoir.Certains ont invités l’un des prêtres des paroisses

    VAQ - Qu’en ont retiré les participants l’année dernière ? 

    F .X.C. : « Au bout d’une à deux séquences de diners, plusieurs personnes m’ont dit : « c’était très sympa. J’ai pu découvrir telle ou telle personne que je voyais comme cela à l’église ». Et c’est exactement l’objectif. Le fait d’aller chez quelqu’un alors que l’on pouvait le cotoyer depuis longtemps sans avoir l’opportunité d’aller chez lui donne ces résultats extraordinaires. Finalement, on force un peu la rencontre, et ses personnes apprécient. C’est la providence qui fait la réunion. Rapidement, ils m’ont dit : «  on voudrait les revoir. Et ce serait bien de faire à la fin de l’année, un dîner avec tous ceux qui ont participé ». Ce qui a été fait fin Juin à Saint francois, avec un grand banquet. Une très grande majorité ont reconduit leur participation, pour découvrir de nouvelles personnes ».

  • VANVES AU BOUT DE LA LORGNETTE

    JIHADISTE : L’édition du Parisien du vendredi du 25 Octobre a fait état, dans l’encadré d’un article consacré à « Kevin, le redoutable jihadiste » installé en Syrie,  d’un « recruteur et propagandiste très actif », soutien logistique pour les candidats français au Jihad. Le journaliste fait état d’un Kevin Guiavarch qui aurait fréquenté la « mosquée de Vanves ». C'est-à-dire la salle de prière Michel Ange pour l’instant. « Converti à l’Islam dés 14 ans, il fréquente assidûment la Mosquée de Vanves, et parallèlement abandonne progressivement ses études, refuse de voir ses amis, refuse le dialogue avec ses amis… » écrit l’auteur de cet article bien informé. « Son nom figure sur la liste du Conseil de Sécurité de l’Union européenne et de cette du Comité de sanction de l’ONU. Il a fait de la  propagande violente à travers les réseaux sociaux…spécialisé dans la promotion du terrorisme…et il a glorifié Mohamed Merah »