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  • DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE VANVES

    FOOTBALL :  L'équipe seniors s'est qualifiée pour le 4° tour de la coupe de France dimanche dernier. «  Ce fut un match compliqué, contre une équipe inférieure ( Croissy s/seine ) : 0/0 à la fin du temps réglementaire, 1/1 après prolongation puis séance des tirs aux buts 7 pénaltys à 6 » indique Jean Vignal, président de la section football du stade de Vanves. Prochain tour : entrée en lice des clubs du championnat de France, avec dotation de maillots des sponsors  de la Fédération Française de football. « Un Tour très attendu de la part des joueurs ».

    UDI : Une bonne partie des élus UDI avec des militants ont participé au grand rassemblement des Conquérants sur l’ile Saint Germain dimanche quii a pris un petit champêtre avec le beau temps ensoleillé et le pique-nique sur la grande pelouse. Ils étaient entre 2000 et 2500 selon Bernard Gauducheau maire de Vanves qui était présent, pour soutenir la candidature de Jean Christophe Lagarde à la présidence de l’UDI. Elle a bien sur pris un « air guerrier » quand il s’est agit pour ces centristes de  dénoncer «le retour d’Attila, de Nicolas Sarkozy qui va une nouvelle fois tout brûler sur son passage». Après son intention de regrouper au sein d’un nouvel UMP, gaullistes et centristes. Mais voilà Jean Christophe Lagarde ne l’entend pas ainsi en revendiquant « l’existence d’une famille centriste conquérante avec l’ambition de devenir le premier parti de France et le moteur de l’alternance sans être à la remorque du pouvoir. Le centre n’est pas un milieu, pas une synthèse, un entre-deux ou un non choix».

  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE TRES PARTIMONIALE

    Cette semaine sera marqué par les traditionnelles journées Européennes du Patrimoine, avec les traditionnelles visites du lycée Michelet, du prieuré des bénédictines, de l’orgue – le nouveau – de l’église St Remy…  et les célébrations du centenaire de la guerre 1914-18 avec à l’hôtel de ville, l’exposition  « Vanves dans la grande guerre ». De nombreux tableaux ont été conçus  par le service des Archives sur le maire de l’époque, Aristide Duru, le lycée Michelet, l’Ouvroir municipal et ses ateliers de confection qui travaillaient en lien avec l’intendance militaire, le ravitaillement en charbon et en denrées alimentaires de la population qui devenait de plus en plus difficile etc… En même temps, une autre exposition est organisé par le Conseil Général et les Archives départementales (entre le 15 Septembre et le 29 Mai 2015)  sur « Les Hauts-de-Seine dans la Grande Guerre (1ère partie : mobiliser, soutenir, soigner). Elle donnera un aperçu du déroulement et de l’impact de la Première Guerre mondiale dans les différentes communes qui composent actuellement le département des Hauts-de-Seine. Elle présentera notamment une très importante collection d’affiches administratives et de propagande, de cartes, de gravures et cartes postales, et des collections de presse périodique locale, dont certains titres assez rares comme « Vanves-Malakoff » sur la période 1914-1917. A Vanves, il est prévu une conférence de Jean Marc Valentin, président de l’association des généalogistes sur le « carré militaire du cimetière » le samedi 20 Septembre à 17H. 

    Lundi 15 Septembre 2014

    A 19H30 à l’Hôtel de Ville :  Remise des labels « Eco-Défis » dans le cadre du Programme local de prévention des déchets initié par  Grand Paris Seine Ouest (GPSO) à l’attention des artisans du territoire, en partenariat avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat des Hauts-de-Seine (CMA 92), en présence de Pierre Christophe Baguet, président de GPSO, Daniel Goupillat Président du CMA92 et du maire de Vanves. 119 artisans,  qui ont mis en place au moins trois actions concrètes en faveur de l’environnement, ont été retenus par le comité de labellisation., come par exemple,un salon de coiffure qui propose des teintures végétales, un artisan qui fabrique des meubles à partir de fûts recyclés, une boulangerie qui sensibilise les enfants en leur offrant uner friandise en échange de leurs sachets de bonbons vides…

    A 19H30  à l’espace La Tuilerie : Conférence organisée par le Challenger Club avec la JCE GPSO et animée par Maître Roxana Bungartz sur le thème : « Comment gérer ses impayés »: "Un sujet auquel "nous sommes malheureusement parfois confrontés. Venez découvrir, lors de cette conférence, les erreurs à ne pas commettre et les moyens de se protéger…"

    Mardi 16 Septembre

    A 19H à l’Hôtel de Ville : Remise de la  décoration des Arts et Lettres à Jacques Brachet, qui est un peintre licier. Il est un acteur important du mouvement de la Nouvelle Tapisserie, avec des artistes qui se sont extirpés du statut de simple peintre cartonnier, pour se collecter directement avec la matière, comme le fit à la même époque Grau Garriga. Cet artiste qui a redonné ses lettres de noblesse à la tapisserie, a formé des tas d’élèves et exposé dans de nombreux pays, a installé son atelier à Vanves dans une ancienne épicerie de la rue de Châtillon, tout à côté de son épouse Monique Corsi qui occupait l’un des logements d’artistes peintres de la cité Payret Dortail. Elle  avait reçu la même distinction des mains du maire voilà deux ans.  Jacques Brachet qui forme un couple indissociable avec Corsi, avait alors expliqué que chacun vivait sa vie d’artiste de son côté, dans leur atelier respectif, et découvrait leurs œuvres comme les autres lorsqu’elles étaient terminées, se refusant à interférer sur le travail de l’autre

    Mercredi 17 Septembre

    A 19H30 à la MJC de Malakoff : Réunion de l’ARGC (Association des Riverains de la Gare de Clamart) qui regroupe les riverains du projet de la gare du Grand Paris Express. La plupart d’entre eux, en tous lescas, ceux qui se situent dans le faisceau des 100 m du tracé, font l’object actuellement de contaxct par le bureau Véritas  pour effectruer des visitees afinde recueillir le maximum d’informations concernant les sols et les batis, en lien avecle Spociété du Grand Paris

    Vendredi 19 Septembre

    A 19H30 à la Palestre : Lancement Officiel du Mois du Commerce 2014

    Samedi 20 Septembre

    A 11H30 au Relais de Vanvres : Apéritif et chansons françaises, avec Pierre Meige,  dans le cadre du Mois du Commerce

    A 14H au Lycée Michelet : Visite commentée du lycée qui a célébré en Mai ses 150 d’existence dans un site qui a plus de 300 ans d’histoire

    A 14H30 au Prieuré Sainte Bathilde : Visite de ce monastére édifié par Dom Bellot, moine bénédictin, et consacré par Mgr Roncalli, Nonce et futur pape Jean XXIII en 1949, avec l’ouverture exceptionnelle de son jardin, une exposition des œuvres de Sr Marie Boniface Stolberg…

    A 15H à l’Hôtel de Vile : Ouverture de l’exposition consacrée à « Vanves dans la Grande Guerre » qui se déroulera jusqu’au 4 Octobre 2014

    A 17H à l’Hôtel de Ville : Conférence de Jean Marc Valentin président de l’Association des Généalogistes de Vanves sur « le carré militaire 1914-18 »

    A 20H au Gymnase A .Roche : Match de Basket Vanves -  Cergy / Osny / Pontoise

    A 20H au Plaisir des Mets : Soirée musicale autour  de spécialités vietnamiennes

    Dimanche 21 septembre

    A 10H30 (et à 15H30) au Parc F.Pic : Visites commentées autour des arbres remarquables par le Conseil des Seniors.

    A 14H30 au Prieuré Sainte Bathilde : Visite de ce monastére où vivent les bénédictines avec des vêpres à 18H

    A 14H30 Et à 16H à l’église Saint Remy : Visite comentée  de l’église suivie d’une présentation du nouvel orgue Kern et d’une audition de l’instruiment par Loic de Lacombe

    A 15H (et à 18H30) à l’Hôtel de Ville : Visites-conférence des peintures murales d’Henri Daien, « une vision de Vanves à la veille de la Grande Guerre, entre réalisme et lyrisme » proposées par les Archives

    A 15H place Michel Ange (derrière l’hôtel Mercure) : Visite commentée des églises de la Sainte Trinité et des Nouveaux Martyrs de la Terre Russe om sont conservés les icônes de Grégoire Krug e Léonide Guspensky

    A 15H30 au parc F.Pic : Crêtes party animée au kiosque O’Ben

    A 15H30 au PMS A.Roche : Mach de football Stade de Vanves-Antony

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 4 - ARISTIDE DURU MAIRE DE 1911-1919 : UN BON ARTISAN DE LA PROSPERITE DE LA FAMILLE VANVEENNE

    Le Blog Vanves Au Quotidien rappelle au fil de chaque week-end (d’ici le 11 Novembre) et de l’actualité qui marque l’année, les événements qui se sont déroulés voilà cent ans en commençant bien sûr par cet été 1914 : La commune, à cette époque, était dirigée par Aristide Duru (1911-19)  qui est  l'un de nos maires le plus méconnu alors qu’il a été très proche des vanvéens lors du premier conflit mondial. Bernard Gauducheau a rappelé son souvenir au lendemain des élections municipales, car ce prédécesseur avait été élu, comme lui au premier tour, avec 63% des voix (au lieu de 61%). Mais à l’époque le scrutin n’était pas de liste mais nominatif comme dans nos très petits villages.  

    Frédéric Pic, lorsqu’il lui a succédé en 1919,  a toujours pris soin de rappeler tout le bienfait qu’il a fait à Vanves pendant cette guerre, parlant de « son urbanité, sa courtoisie, sa grande bonté qu’il a toujours su montrer envers ses administrés ». Mais il n’était pas le seul, comme ce témoignage  - recueilli aux Archives de la ville - de  Camille Audigier, écrivain qui vécut 19 ans à Vanves. Il rendait « hommage à l’admirable apostolat de la municipalité. Jamais autant que depuis le 2 Août 1914, on n’avait compris le rôle véritable des mairies où cependant, la mobilisation avait tout désorganisé, en décuplant leur labeur quotidien. Ce rôle constant d’une mairie qui, à cause même de son harmonie, pouvait passer inaperçue en temps de paix, apparut avec un saisissant relief au moment où la guerre, déchaînant aux frontières, ses horreurs et ses gloires, groupait dans ses bureaux les efforts des âmes généreuses, et trouvait des ressources presque inépuisables pour atténuer l’invraisemblable accumulation des détresses subitement dévoilées. Tous ces efforts étaient réalisés par un personnel bénévole  ou de fortune qui, sur la brèche, dés les premiers jours, croira toujours qu’il n’a jamais assez fait pour la collectivité.  A Vanves, les industriels, les blanchisseurs, les allocataires, les assistés et les autres, n’ont jamais manqué de combustible, alors que dans d’autres villes ce n’était pas le cas  ». Ainsi qu’à Aristide Duru qui a été un « conservateur de la paix publique et de l’union sacrée » en rappelant « qu’il  avait calmé les esprits en jouant les arbitres » lorsqu’une gréve des employés des blanchisseurs faillit éclater « Il n’y avait pas de jour où vous ne receviez les plus pauvres, il n’est pas semaine où vous visitiez ces misérables taudis si nombreux dans le Vieux Vanves »

    Ce clerc de notaire de profession, suppléant du juge de paix du canton de Vanves, s’était installé dans la commune en 1902 et fut sollicité en 1904 pour entrer au conseil municipal par Etienne Jarrousse qui « avait discerné un homme de valeur » selon F.Pic. Réélu en 1908, il fut appelé à remplacer  Etienne Jarrousse, décédé, le 27 Mai 1911. « Il illustra sa fonction avec ce tact exquis, cette bonhomie, cette bienveillance toute paternelle, cette affabilité qui lui attiraient toutes les sympathies. Il continua dans la tradition des Jarrousse, Dupont…Il administra la commune avec cette sagesse, ce goût de la modération, ce large libéralisme qui le caractérisait et lui assurait la collaboration la plus entière, la plus affectueuse de tous ces collègues du conseil  et des fonctionnaires municipaux….Mais c’est pendant la guerre, au cours de ces longs jours mêlés d’angoisse et d’espoirs qu’Aristide Duru donna sa mesure. Attaché à sa fonction comme le soldat à son poste, aux heures les plus tragiques, il fit montre d’une telle fermeté de caractère, d’une telle foi dans le succès de nos armes que la population de Vanves toute entière, se serra autour de ce chef aimé qui n’eut pas toléré les défaillances, dont elle était et dont elle restera toujours fiére » 

    Ainsi, dés le début de la guerre, il ouvrait  une ligne de crédit sur le budget municipal pour distribuer des secours aux familles des mobilisés, créait un fonds de chômage, réorganisait les services municipaux pour qu’ils fonctionnent de façon aussi régulière qu’en temps de paix et mettait en place  une commission du ravitaillement de la population afin qu’elle ne manque pas de vivres. Il lançait un appel aux économies d’eau, de gaz et d’électricité en prévoyant des coupures de l’éclairage public le soir à partir de 22H, en ménageant le stock de charbon disponible dans la ville, ce qui deviendra un problème de plus en plus crucial au fur et à mesure que l’état de guerre se prolongeait.  Il devra constituer des stocks de précaution, aller jusqu’à user de relations personnelles avec les milieux industriels et charbonniers pour pouvoir  constituer ces stocks et organiser des distribution aux indigents, aux familles des mobilisés… d’un côté et  des ventes spécifiques  aux vanvéens et aux industriels/commerçants  (blanchisseurs, boulangers..) d’un autre.  Enfin, il  décidait au conseil municipal de Novembre 1914  de continuer à  payer le salaire des agents communaux mobilisés  et de créer un secours pour les veuves des agents communaux « tués à l’ennemi », et un mois plus tard, d’user de la faculté donner aux communes d’émettre des bons municipaux pour notamment financer les secours aux familles, puis, au fil des ans, le déficit d’un budget mis à mal par l’Etat de guerre.

    Il a intensifié la solidarité avec ceux qui étaient restés et ceux qui étaient sur le front : Il s’est entendu avec ses collègues de Clamart et de Malakoff pour affréter un wagon dit « cantine-réfectoire » pour un train sanitaire. Il mettra en place des  ateliers de confection qui sont d’ailleurs un fait marquant de ces 4 années de guerre comme ce 28 Août 1915, où le conseil municipal décida d’ouvrir un « ouvroir municipal » qui occupera plus de 150 ouvrières pour confectionner des caleçons. Mais au fur et à mesure de du temps, l’intendance militaire réduira ses commandes obligeant le maire à rechercher du travail dans l’industrie privée.  Il favorisera la culture de petits potagers, jusqu’aux pelouses et jardins de la mairie, en créant un comité d’approvisionnement et en distribuant des légumes aux familles nécessiteuses. Il prévoira  même des crédits pour la soupe et des bons de repas populaire. 

    « Avec une activité que son patriotisme rendait intarissable, à la tête d’une phalange de dévouement qu’il savait susciter, il organisa tous les services, toutes les œuvres qui vinrent en aide à ceux qui étaient restés, privés de leur soutiens, aux prisonniers pour adoucir leur sorts  et à ceux qui se battaient et qu’il encourageait. Tous les poilus venant à Vanves en permission, ne manquaient pas d’aller serrer la main à celui qui s’acquittait dignement de ces fonctions » raconte Frédéric Pic.   Mais il  ne déléguera pas, à son secrétaire général, comme le faisaient certains de ses collègues, la tâche d’annoncer lui-même aux familles la perte de l’un des leurs : « Au cours de ce long calvaire, il dut porter journellement à un père, à une mère, à une veuve, à ses enfants, les paroles de consolations. De cette voix douce, émue, par où il révélait son cœur tout de bonté, pitoyable, il savait dire les paroles qui rendent les larmes moins amères » témoignait son successeur lorsqu’il lui rendit hommage à sa disparition le 22 Juillet 1925. « Votre nom inscrits en lettres d’or sur la plaque de marbre des maires de Vanves brillera toujours d’un éclat incomparable, attestant aux générations futures que vous fûtes un bon artisan de la prospérité de la famille vanvéenne ». Et son  nom brille toujours  à l’entrée de la salle Henri Darien, presqu’en face de la plaque commémorative des morts de 1914-18 pour défendre la Patrie.

    A Suivre : La difficile gestion d’un budget mis à mal par l’état de guerre